Paris, Librairie de la Bibliothèque Nationale, 1878 ; in-18, 192 pp., 192 pp., broché. Livre classique scolaire. Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, célèbre penseur politique et moraliste français du 18ème siècle devint président du Parlement de Bordeaux après des études de philosophie. Passionné par les sciences, il commença par publier des ouvrages scientifiques surdes sujets tels que l'écho, les glandes ou la pesanteur pour s'orienter ensuite vers la philosophie et la littérature. Montesquieu voyagea alors beaucoup et devint même maçon. Il publia L'Esprit des Lois et commença à collaborer à l'Encyclopédie. Il finit sa vie aveugle et mourut en 1755. Les Lettres persanes furent publiées anonymement, en 1721, mais l'identité de l'auteur ne trompa personne. C'est dans la satire et l'humour que Montesquieu parvient à plaire, malgré quelques grincements de dents. Bon état.
Reference : G0967
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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1 Broché, couverture imprimée rempliée d'édition, chemise et étui (ces derniers passés). 27 x 21 cm, [6]-IV-[2]-282-[2] p. + 4 ff. libres. Paris, pour les bibliophiles du Palais, M. CM. XXVI. [1926].
Un des plus beaux Louis Jou. La mise en page et l'ornementation noir et or (frontispice, lettrines, bandeaux, culs-de-lampe, gravées sur bois) y est exceptionnelle. Tirage unique à 200 exemplaires numérotés, sans précision sur le papier. Cet exemplaire, justifié et nominatif, comporte un envoi autographe signé et daté (1930) de L. Jou au 1er feuillet blanc. Il est enrichi de 4 bois supplémentaires, à savoir : le menu illustré du ""Dîner des Lettres Persanes"" du 20 déc. 1926 ; un tirage supplémentaire de l'illustration de ce menu, justifiée (1/10) et signée par l'artiste ; deux tirages supplémentaires du frontispice, l'un en noir, l'autre en noir et vert, tous deux justifiés (1/10) et signés par L. Jou. Très bon état
Cologne, Pierre Marteau, 1754. 2 tomes en 1 vol. in-12, veau fauve, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches bleues jaspées de blanc. Reliure de l'époque, coins émoussés. Ex-libris héraldique gravé au contreplat. 172 pp. mal chiffrées 152, 205 pp., (1) f. blanc, 28 pp. Les cahiers comprenant les 28 pp. de supplément se désolidarisent de la reliure. Quelques rousseurs.[C31]
Dans cette édition, un supplément de 28 pages a été ajouté, qui porte à 161 lettres le nombre de lettres persanes (150 dans l'édition originale de 1721). Le supplément est introduite par Quelques réflexions sur les Lettres persanes. On croyait jusque là que cette édition était la dernière revue par l'auteur. Depuis les travaux d'Edgar Mass (Le Supplément aux Lettres persanes de 1754 : une édition qui n'a pas eu lieu, Actes du colloque de Bordeaux, publiés en 2005), on sait que cette édition est en réalité composite, le supplément n'ayant été imprimé qu'en 1758 dans l'édition en 7 volumes des oeuvres de Montesquieu, et joint à certains exemplaires de l'édition de 1754. Peu commun.
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Ouvrage somptueusement relié en maroquin de l’époque par Enguerrand pour le Garde des sceaux Chretien-François II de Lamoignon (1735-1789). A Amsterdam, chez Jacques Desbordes, 1730. 2 vol. pet. in-12: 1 f. blanc et 312 pag. chiffr. pour le tome Ier ; 347 pag. chiffr. pour le tome II. Plein maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, date dorée sur une pièce de maroquin vert en pied du dos du premier volume, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 133 x 74 mm.
« Troisième édition originale» (Rochebilière, 776). Le succès de ce livre hardi, qui frondait toutes les idées reçues et les travers de la société a cette époque, fut immense. « Si on laisse de côté l'intrigue orientale, il faut retenir que les « Lettres persanes » constituent un tableau extrêmement vivant, malicieux et plein d'esprit de l'époque. Dans sa critique des institutions, dans l'étude comparée des régimes politiques et des mœurs, dans ses vues sociologiques, il révèle le meilleur de lui-même : ce sont alors ces vues hardies, nouvelles, auxquelles il initia ses contemporains et qui nous semblent encore si originales, vues dont il devait donner la parfaite expression avec les « Considérations » et « L 'Esprit des lois ». Malgré le caractère anonyme de l'œuvre, malgré sa violence et son impertinence, ce furent les « Lettres persanes » qui lui ouvrirent les portes de l'Académie Française en 1727. Ce genre qu'il n'avait pas créé, mais qu 'il avait su imposer, connut une fortune éclatante pendant tout le XVIIIè siècle ; qu'il suffise de mentionner deux écrivains tout contraires, Voltaire et Chateaubriand, qui s 'y essayèrent, le premier dans « l 'Ingénu », le second dans « les Natchez ». Cette troisième édition originale diffère entièrement de la première et de ses copies, l'ordre des Lettres n'est pas le même, la première Lettre de cette édition était précédemment la sixième, et il y en a dix de moins. Elle reproduit page par page, ligne par ligne la seconde originale sur laquelle Louis Vian donna des détails intéressants. « Serait-ce cette édition (la seconde) dont parle Voltaire où Montesquieu a fait des changements pour pouvoir entrer à l'Académie ? Cela paraît fort probable, les recherches de M. Vian ne laissent guère de doute à cet égard. Cette édition aurait été antidatée pour les besoins de la cause du futur académicien. Les caractères et les fleurons sont identiquement les mêmes que ceux qui ont servi pour la troisième édition de Hollande, avouée par l’auteur et qui parut en 1780.» Cette seconde édition est tellement rare que M. Vian avait cru longtemps que sonexemplaire était unique. (Rochebilière). Précieux et magnifique exemplaire relie pour Chrétien-François II de Lamoignon, marquis de Basville, baron de Saint-Yon fils de Chrétien-Guillaume, président à mortier au Parlement de Paris et de Madeleine-Henriette Bernard, né le 18 décembre 1735, devint conseiller au même Parlement que son père en septembre 1755, puis fut nommé président à mortier en avril 1758. Après avoir été exilé avec tout le Parlement en 1772. Il devint chancelier et surintendant des finances de l'ordre du Saint-Esprit et garde des sceaux de France en avril 1787, à la suite de Miromesnil, mais il dut se retirer le 14 septembre 1788. Il mourut à Basville en mai 1789. Il avait épousé le 13 avril 1758 Marie-Elisabeth Berrier, fille du lieutenant général de police. Epris de l'amour des livres, héréditaire dans sa famille, le chevalier de Lamoignon augmenta la très importante bibliothèque fondée par Guillaume de Lamoignon de celle de son beau-père, Berryer, ancien garde des sceaux ; à sa mort, la plus grande partie de ces livres fut vendue en bloc à des libraires anglais. Chrétien-François a développé la bibliothèque dont il a hérité, et a fait relier ses nouvelles acquisitions, récentes ou non, à son relieur, Enguerrand, suivant ses directives. Le plus souvent, la reliure est en maroquin, à dos plat. Sur les plats, un triple filet doré, avec une rose en coin. Outre la pièce de titre en maroquin, on trouve une pièce en queue, toujours en maroquin. Cette pièce porte souvent la date. Pour les livres en plusieurs tomes, la pièce en queue n'est présente le plus souvent que sur le premier tome.
Sans lieu, MDCC LXI (1761).Relié avec :Considérations sur la cause et la grandeur des romains... Nouvelle édition à laquelle on a joint Un dialogue de Sylla, Le temple de Gnide, Cephise et l'Amour. A Copenhague et à Genève , chez les frères Philibert, 1761.Un volume relié (11 x 16 cm) de xxviij-460 pages et 6-335 pages.Reliure demi veau d'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge. Reliure très usée mais encore solide. Intérieur en bon état.