Tours, Ad Mame & Cie Imprimeurs-Libraires, 1836 ; in-18, 4-IV-172 pp. + frontispice, cartonnage papier rose estampé d'époque, pièce de titre noir. Traduit de l'allemand par Louis Friedel. Christophe Schmid, dit le Chanoine Schmid, à qui est attribué ce texte, naquit en 1768 à Dinkelsbühl (Bavière) et mourut en 1854. Il suivit d'abord la carrière de l'enseignement, reçut les ordres en 1791, puis fut curé à Stadion. Il obtint en 1827 un canonicat à Augsbourg. Son nom est populaire en Allemagne comme en France, grâce à un charmant recueil de Contes composés pour l'enfance. Bon état.
Reference : G0947
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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Paris, NRF, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1968. 570 g In-12, reliure éditeur sous rhodoïd, jaquette et étui, 1484-[1] pp.. Textes établis et annotés par Henri Martineau. . (Catégories : Littérature, )
1818 UN volume grand IN FOLIO, demi-basane usée, dos lisse titré (reliure de l'époque).Monumens romains de Nismes, dessinés d'après nature, et lithographiés par Alph. de Seynes ... Paris, chez l'auteur ... et au Dépôt général de lithographie ... 1818.Paris, Firmin Didot, 1818, 10 pages,+16 ht dont 12 planches lithographiées en noir ht par Charles MOTTE.plates illustrations 53 cm, Autres titres: Monumens romains de Nismes.RELIE AVEC : Constant Bourgeois, Voyage pittoresque à la Grande-Chartreuse de Grenoble suivi de quelques vues prises dans les environs de ce monastère Paris: François Séraphin Delpech 1821,8 p.+ 20 ht,Première édition illustrée de 20 planches lithographiées en noir ht,représentant la Grande Chartreuse et ses environs, ses paysages et ses monuments.Receuil collationné complet,rousseurs éparses surtout dans les grandes marges non rognées.[les Echelles - Saint-Laurent-du Pont - Saint-Pierre-de-Chartreuse - Voiron et Grenoble - le couvent de la Grande- Chartreuse, etc,], dont 19 dessinées par Constant Bourgeois et une par F. Epinat, toutes lithographiées par Delpech, représentant la Grande Chartreuse et ses environs, ses paysages et ses monuments. Le voyage se poursuit, au-delà des 16 planches concernant la Grande Chartreuse, à la cascade de Sassenage et aux châteaux des Dauphins, Bayard et Lesdiguières.-
les Echelles - Saint-Laurent-du Pont - Saint-Pierre-de-Chartreuse - Voiron et Grenoble - le couvent de la Grande- Chartreuse,etc,Bel exemplaire, à grandes marges. (quelques piqûres à quelques planches en marge).Trés rare reunion d'incunables de la lithographie.Inventée à Munich par Aloys Senefelder (1772-1834) en 1796, la lithographie a fait son apparition en France au début du XIXe siècle et, dans l'édition, comme moyen d'illustration, peu avant 1820 (Galantaris).Charles MOTTE, ancien ouvrier d' Engelmann,fonda en 1817, l'une des premieres imprimeries lithographiques.
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Exemplaire imprimée sur vélin et conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru. Paris, Dupont, 1839. 2 tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp. ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp. Plein maroquin rouge, large encadrement de six filets dorés autour des plats, dos à nerfs ornés de même, double filet or sur les coupes, encadrement intérieur de cinq filets dorés, tranches dorées. Élégante reliure signée de Chambolle-Duru. 213 x 126 mm.
Edition originale, imprimée sur vélin, de l’un des romans les plus convoités du XIXesiècle. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584. « Très rare et extrêmement recherché ». M. Clouzot, 257. Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l'âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s'il vivait banni de l'Italie au dix-neuvième siècle’. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d'Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXè siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l'absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. « Dans cette « Chartreuse de Parme » Stendhal excelle à traduire tout son idéal d'art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l'épopée napoléonienne, la passion de l'aventure, l'amour très profond pour l'Italie contemporaine et pour l'Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l'amour de l'amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d'une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d'un chant. » Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et l'extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté de cette édition originale. Stendhal écrivit La Chartreuse de Parme entre le 4 novembre et le 26 décembre 1838 après avoir composé L'Abbesse de Castro. La Chartreuse de Parme rédigée dans un état de grâce de cinquante-deux jours, est devenue depuis l'image parfaite du « bonheur d'écrire ». Son roman naquit de son projet de récit napoléonien centré sur la bataille de Waterloo et de son intérêt pour l'histoire d'Alexandre Farnèse (futur pape Paul III) dont la vie recoupe bien des événements de la vie de Fabrice del Dongo. Les contemporains de Stendhal firent un accueil enthousiaste au roman, comme en témoigne la célèbre lettre de Balzac à Stendhal: «La Chartreuse est un grand et beau livre, je vous le dis sans flatterie, sans envie, car je serai incapable de le faire». Très bel exemplaire de ce grand classique de la littérature française conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru.
Vers 1850. In-folio, (38) ff., demi-chagrin brun légèrement frotté, plats de percaline avec titre doré sur le 1er plat, fers d’angle (un manquant).Cet album unique est une copie par le père Locard Ainé du recueil de Jean-Jacques Champin, Excursion à la Grande Chartreuse en montant par Saint-Laurent du Pont, visitant les bords du Guyer mort et descendant par le Sapey (Paris, Goupil, Rittner, 1838).Il comprend un titre manuscrit et 36 jolies vues d'après nature, composées à l'encre et à l'aquarelle, montées sur onglets et vernissées, sur papier épais filigrané de la papeterie Johannot, à Annonay.Dos légèrement frotté, fer d’angle inférieur du premier plat manquant.------------Circa 1850. In-folio, (38) pages, lightly rubbed brown half-chagrin, percaline boards with gilt title on 1st board, corner irons (one missing). "La Grande Chartreuse" is the first monastery of the Carthusian order, founded in the 11th century in the former province of Dauphiné (French Alps).This unique album is a copy by Father Locard Ainé of Jean-Jacques Champin's collection "Excursion à la Grande Chartreuse en montée par Saint-Laurent du Pont, visitant les bords du Guyer mort et descendant par le Sapey" (Paris, Goupil, Rittner, 1838). It includes a handwritten title and 36 pretty views from nature, composed in ink and watercolour, mounted on tabs and varnished, on thick watermarked paper from the Johannot paper mill in Annonay. Spine slightly rubbed, lower corner iron on first cover missing.
Toulouse, impr. Andrau et Laporte, 1933, gr. in-8°, 84 pp, 12 pl. de gravures hors texte, dont une dépliante, broché, bon état. Rare
"En 1567, les Huguenots, s'étant rendus maîtres de la ville de Castres, se hâtèrent de mettre la main sur la chartreuse voisine de Notre-Dame de Belvèze, plus connue sous le nom de chartreuse de Castres. Comme la dictature huguenote s'affermissait, les Chartreux durent songer à s'installer ailleurs. Ils achetèrent à Toulouse, dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Cuisines, les bâtiments de l'ancien collège de Moissac, dont disposait alors le cardinal de Guise en qualité d'abbé commendataire de Moissac. Ils s'y installèrent en 1571 et ne tardèrent pas à agrandir leur domaine. Bientôt même, ils dressèrent le plan d'une très belle chartreuse, la plus belle du royaume, dira-t-on plus tard. Ce plan fut exécuté peu à peu dans le cours des XVIIe et XVIIIe siècles. De ce magnifique monastère, peu de chose subsiste aujourd'hui : le portail d'entrée, le corridor d'accès, quelques pans de mur du grand cloître et une habitation convertie en presbytère après la Révolution. Par contre, l'église, édifiée au début du XVIIe siècle, est restée presque intacte : elle a la forme d'une croix grecque avec l'autel au centre. C'est aujourd'hui l'église paroissiale de Saint-Pierre. M. le chanoine Contrasty a eu le bonheur de découvrir, dans une étude de notaire, les divers baux à besogne qui permettent de suivre les travaux de construction et d'embellissement entrepris par les Chartreux pendant les XVIIe et XVIIIe siècles. Grâce à ces documents, il a pu combler bien des lacunes dans l'histoire de la chartreuse de Toulouse, préciser des dates, révéler le nom des artistes qui ont construit, orné et meublé le monastère et la chapelle : c'est dire l'intérêt que présente cette brochure pour l'histoire de l'architecture et des arts à Toulouse. L'ouvrage est orné de plusieurs gravures hors texte, dont une vue cavalière de la chartreuse de l'année 1687." (E. Griffe, Revue d'histoire de l'Église de France, 1934)