Paris, Le Jay, 1770 ; in-12, 310 pp. + 308 pp. + 2 frontispices, reliés plein-veau, dos lisse orné. Les 2 volumes. Edward (Edouard) Young, poète romantique anglais de la première moitié du XVIIIème siècle, inaugura le genre sombre du romantisme. "Les Nuits" furent tout de suite un succès et furent traduites dans la plupart des langues européennes, en très peu de temps. Bon état.
Reference : B4362
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
06 87 32 55 92
Conforme à la vente par correspondance.
Paris Editions Baudinière 1926 In-8° (198 x 155 mm), [6] ff. - 204 pp. - [4] ff., demi-basane brune à coins, dos à trois faux nerfs orné de filets, couverture conservée sans le dos (reliure de l'époque).
PEINTURE "OCCULTE" DES NUITS PARISIENNES. Édition originale limitée à 587 exemplaires (celui-ci sur vergé d'arches, dernier papier), tous paraphés par l'auteur et l'artiste, et illustrée de 12 eaux-fortes de Jean Oberlé. Dans ce recueil de 11 tableaux, Dekobra mêle le sabbat des sorcières aux décadentes nuits parisiennes. « Subrepticement, [Mlle Hermine] a ouvert le petit sachet de papier rempli de neige et en prise une pincée avec satisfaction. / - Je ne vous en offre pas, dit-elle à Télémaque. / Je proteste vivement : / - Je vous le défends bien, redoutable vampire ! / Mlle Hermine hausse les épaules et me scrute : / - Vous ignorerez toute votre vie la joie supraterrestre de s'évader de son moi... Dans quelques minutes, le potentiel de ma sensibilité sera multiplié par dix... Jusqu'au jour où je commencerai à voir le gros rat noir qui tourne et tourne sans cesse autour du lit, ou le gros vers blafard qui s'avance traîtrement sur le drap... C'est la rançon... Tant pis ! » (pp. 81-82)Reporter, traducteur, scénariste, grand voyageur et auteur prolixe (il signa près de 80 ouvrages), Maurice Dekobra (1885-1973) produisit aussi bien des récits de voyage que des romans érotiques et policiers, et fut le précurseur d'une littérature dite « cosmopolite » dont les intrigues sentimentales se déroulent sur fond d'un décor exotique, inspiré par ses pérégrinations à l'étranger. Sa collaboration avec l'éditeur Baudinière marqua le début d'une forme de marketing littéraire, avec des campagnes publicitaires et événements organisés autour de ses nouvelles publications. Son ouvrage le plus célèbre, La Madone des sleepings (1928), fut vendu à trois cent mille exemplaires l'année de sa publication. Quelques frottements, quelques rousseurs affectant notamment l'une des planches.
La pensée universelle 1974 71 pages 13 5x18 5cm. 1974. broché. 71 pages. Etre née le 4 septembre 1952 quelle importance! Avant il y a eu l'été après l'automne. Tout comme les saisons les années transforment mon visage. Hier c'était l'adolescence aujourd'hui c'est ma jeunesse qui parle. Après? Je parlerai encore mais comment? J'ai intitulé ce recueil Mes Nuits de Liberté. Parce qu'il n'y a que le soir où je puis libérer mes pensées sous forme de poèmes Parce que seule la nuit a toujours répondu à mes soifs d'évasion et de voyages. Dans ce livre j'ai écrit ce que ma voix n'a pas toujours su. dire j'ai exprimé avec des mots quotidiens ce que mon c?ur ressentait à un moment précis: quand il se révoltait au contact de l'injustice quand il s'attendrissait aux premières caresses d'amour quand il pleurait dans ses souffrances incontrôlables. J'ai voulu le laisser libre dans ses élans aussi pardonnez-lui si parfois il a été maladroit dans ses déclarations. Pensez au prisonnier qui retrouve sa liberté au début il est perdu dans ses ivresses il veut tout découvrir il est pressé de quitter ses barreaux. Mon c?ur n'a rien voulu manquer de ces quelques nuits de liberté
Très Bon Etat
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]
Reference : AMO-3252
(1789)
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne] Les Nuits de Paris, ou l'Observateur Nocturne. Par M. Rétif de la Bretone, auteur des Contemporaines, du Paysan et de la Paysane pervertis. [Première-Onzième partie]. A Londres, et se trouve Chez les principaux Libraires de France, 1789 11 parties reliés en 6 volumes in-12 (16,5 x 10 cm environ) de 171-(1), 180, 176, 183, 168, 168, 166, 168, 183, 187 et 176 pages. [Parties 1 à 11]. Tout ce qui a paru de cette contrefaçon. Reliure demi-basane fauve de l'époque à petits coins, plats de papier raciné. Reliures usagées aux coins et coiffes, mors parfois fendus ou faibles, accrocs et manques aux pièces de titre et tomaisons, intérieur très frais et collationné complet de tout ce qui a paru de cette édition "pirate" (voir ci-dessous). Édition "pirate". Contrefaçon partielle des Nuits de Paris. Les "Nuits de Paris", l'un des plus importants ouvrages publiés par Rétif de la Bretonne, a paru en 16 parties entre 1788 et 1794. En 1788 ont paru les 14 premières parties qui constituent le corpus initial auquel ont été ajoutées les XVe (1791) et XVIe (1794) parties. L'ensemble des 14 premières parties de l'édition originale contient 380 nuits et 16 illustrations. L'édition que nous proposons, très mal décrite par les bibliographes (sans doute parce qu'ils n'ont pu l'avoir en mains - comme Paul Lacroix et Rives Childs qui en parle d'après Lacroix ...), est complète en 11 parties et sans illustrations. Cette édition clandestine semble donc n'avoir pas été jusqu'à son terme, volontairement semble-t-il si l'on prend en compte la date d'édition de 1789 (date à laquelle les 14 volumes de l'édition originale avaient déjà été publiés). J. Rives Childs indique qu'il manque à son exemplaire les parties 12, 13 et 14. En réalité elles ne manquent pas, elles n'ont tout simplement jamais été imprimées. Cette série en 11 parties s'achève donc sur la 309e nuit (sur 380 que compte normalement les 14 premières parties). Selon Michel Delon : "L'impression des Nuits commença, parallèlement à leur rédaction en mars 1787 et se poursuivit - avec des adjonctions de dernière minute - jusqu'en novembre 1788, ce qui permit aux douze premières parties de paraître avant la fin de cette année 1788. Les deux dernières (XIII et XIV) ne furent disponibles qu'en 1789. [...]. En 1789, sont parues une contrefaçon des sept (??) premiers volumes, intitulée Les Nuits de Paris ou l'Observateur nocturne (Londres) [...]." (Notes de l'édition Folio Classique, pp. 327-328, 1999). "Qui Rétif rencontre-t-il lorsqu'il se promène la nuit du côté des Tuileries, de la foire Saint-Laurent, du Jardin des plantes, au bal de l'Opéra ou dans les allées du nouveau Palais-Royal ? Une Vaporeuse, une fille violentée, une fille perdue, une fille honteuse, une fille ensevelie vivante, un homme aux lapins, un homme qui ne dépense rien, un décolleur d'affiches, un homme échappé au supplice, un pendu puis rompu, des bouchers, deux abbés qui se battent en duel, un garçon en fille, des tueurs-de-temps, des violateurs de sépultures, des balayeurs, des acteurs, des littérateurs et toutes les «incongruités nocturnes» qu'offfrent les bas-fonds, les ruelles, les bals, les cafés et les cachots de Paris à la veille de la Révolution. Les surréalistes se souviendront du Paris de Rétif, qui est déjà celui de Nerval et de Baudelaire." (Michel Delon) Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (Babelio) Provenance : signature "Bartholdi" (?) au premier volume. Localisation : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (Suisse) [11 parties] ; Bibliothèque de Bordeaux (catalogue, 1837), n°4.666 [11 parties] ; Le Bibliographe alsacien, n°364 (11 premières parties ... et pour cause). Nous ne savons pas à qui imputer la mise en œuvre de cette édition "avortée" ? Une étude précise des ornements utilisés, de la mise en page et du caractère utilisé, du papier, pourrait sans doute permettre d'attribuer à une ville et un atelier d'imprimerie précis. Une étude rapide nous amène à penser qu'il pourrait s'agir d'une contrefaçon produite en Suisse. Elle est imprimée sur beau papier en assez jolis caractères et assez correcte. Références : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne, pp. 303-307 ; P. Lacroix, Restif de la Bretonne, pp. 258-301 (qui décrit si mal cette contrefaçon qu'il ne l'a sans doute jamais eu entre les mains). Bon exemplaire en condition d'époque de cette édition pirate rare, encore plus rare même que l'édition originale. Renseignements complémentaires sur demande.
Phone number : 06 79 90 96 36
1853 Michel Levy Freres, Paris, 1853,Collection : Bibliothèque contemporaine, in-12 relié percaline marron,dos lisse insolé,368 p.,trace de mouillure en coin marge du bas,sur la moitié du volume,sinon bon état.Edition originale.
Première édition sous ce titre de ce recueil de 8 nouvelles dans le genre fantastique, qui était paru originellement en 1840 (Les Nuits de Londres). Il fait partie d'une série de Nuits (Nuits italiennes, 1853 ; Nuits d'Orient, 1854 ; Nuits espagnoles, 1854 ; Nuits parisiennes, 1855) produites par la plume prolifique du Marseillais Joseph Méry (1797-1866). La première nouvelle du recueil (Le Château d'Udolphe) est une parodie réussie d'Ann Radcliffe. Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Paris P. Ducrocq libraire-éditeur, successeur de son père s. d. (1864) 2 vol. in-12°(184 x 118 mm) [1] pl. - 281 pp. - [1] f. - [3] pl. + [1] pl. - 284 pp. - [1] f. - [3] pl.
Édition en 2 volumes in-12° de 24 contes des Mille et une nuits donnée par Paul Ducrocq et illustrée de 8 figures gravées d'après René Demoraine (ou De Moraine) par Nivet, Pouget, Bernard, Budzilowicz et Guillaumont. Les gravures de cette suite semblent avoir paru pour la première fois dans l'édition des Contes arabes donnée par Lehuby en 1843, puis avoir été reprises dans de nombreuses éditions des contes parues notamment chez Ducrocq père et fils au format in-12° et in-8°. Certaines de ces éditions (comme l'édition in-12° en 2 vol. à l'adresse "A la librairie de l'enfance et de la jeunesse / E. Ducrocq / successeur de P. C. Lehuby", 1861) semblent ne comprendre qu'une partie de la suite ; c'est le cas de la présente, dont nous n'avons par ailleurs pu localiser aucun autre exemplaire. Elle comprend les gravures ayant pour légende "Il arriva un autre vieillard suivi de deux chiens noirs" (frontispice, t. I), "et touchant de son baton un des poissons" (t. I, p. 72), "et du bout de sa queue il me creva l'oeil droit (t. I, p. 185), "Cortège du roi de Sérandib" (t. I, p. 270), "ma femme me frappa impitoyablement jusqu'à ce que les forces lui manquèrent" (t. 2, frontispice), "Il la vit venir au travers d'une fente" (t. II, p. 129), "Et dans cet état, il fut conduit vers la ville" (t. II, p. 196), et "Vous êtes le bien venu, lui dit-il, entrez" (t. II, p. 266) PROVENANCE : Monogramme couronné de l'impératrice Eugénie en tête et pied des dos (voir Lamort Reliures impériales p. 232) ; il s'agit peut-être d'une bibliothèque de campagne - on imagine sans peine que ces ouvrages destinés à la jeunesse auraient pu être lus par son fils, le Prince impérial. Reliures frottées, dos passés, coins rognés. Rousseurs à certains feuillets, déchirure sans manque habilement restaurée à la planche de la p. 129 au v. 2. Bibliographie : Manson, Michel. "Les éditeurs de littérature de jeunesse au Musée National de l'Éducation" in Trois siècles de publications pour la jeunesse (du XVIIIe au XIXe siècle) au Musée national de l'éducation, Paris / Rouen, Institut national de recherche pédagogique / Musée national de l'éducation, 2008, p. 46-65.