Paris, Bousquet & Cie, 1758 ; in-12, 2 frontispices + LVIII pp. + 1 partition de musique dépliante + 568 pp. + table + une gravure dépliante représentant un vase, reliés plein-veau, dos orné à nerfs. Chrisostome Matanasius, pseudonyme de Hyacinthe Cordonnier, dit Thémiseul de Saint-Hyacinthe, écrivain satirique français, né le 24 septembre 1684 à Orléans et mort à Genecken en 1746, fut d'abord officier de cavalerie, avant de devenir un écrivain. Il dût s'exiler de France après avoir séduit la nièce d'une abbesse. Il se querella avec Voltaire. Il traduisit des ouvrages. Le Chef d’oeuvre d’un Inconnu parut anonymement en 1714, fut d'abord attribué à Fontenelle. Bon état.
Reference : A2664
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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SAINT-HYACINTHE, H. Cordonnier, dit le chevalier Thémiseul de. 1684-1746]
Reference : 21125
(1807)
Paris Imprimerie Bibliographique 1807
2 tomes in-12 illustré de 2 frontispices et d'une planche hors-texte : 2f., cxlviii, 353p. et 2 f. de Table; 2f., 568p. :: Suite du titre : ... dans laquelle on trouve, outre les pièces qui ont paru dans toutes les éditions précédentes, l'Anti-Mathanase, ou Critique du Chef-d'oeuvre d'un inconnu, une Notice sur la vie et les ouvrages de M. de Saint-Hyacinthe, et des Notes par P.X. Leschevin. Les portraits sont ceux de Mathanasius et de Judith Beseraige, Vve de Jean d'Aussone qui a chanta la fameuse chanson (le Chef-d'oeuvre) à Mathanasius... :: "Critique fort ingénieuse des abus de l'érudition" Viollet-Leduc 2, Chansons, p. 17-18; QUERARD 8, 343. :: Reliure de l'époque assez défraichie, dos cuir craquelé, pièce de titre rose (craquelé aussi), tranches jaunes, intérieur frais. Une coiffe brisée, un mors ouvert, coins très frottés. Note manuscrite ancienne sur une garde : "M. A. Barbier a pris part et a contribué à cette édition qui est la meilleure de cet ouvrage."
MATHANASIUS (Docteur Chrisostome) [Thémiseul de SAINT-HYACINTHE].
Reference : 200200
(1758)
Londres [à Paris, Jean-Augestin Grangé], 1758, 2 volumes petit in-12, 502 pp., basane époque, dos lisses ornés. (coiffes arasées, coins émoussés).
D'après la BNF, cette édition soi-disant londonienne de 1758, est en réalité parsienne chez Grangé. La Dissertation sur Homère et sur Chapelain serait de Justus Van Effen (1684-1735). Le chef-d’oeuvre d’un inconnu est une vaste supercherie littéraire, une satire des doctes et des pédants. Le prétexte est l’édition d'un poème oublié de l’époque de François 1er, un poème fort court et tout à fait insipide ; l’ensemble du volume étant constitué d’un incroyable commentaire. Ces remarques sans fin sont encadrées de nombreux éloges et poésies écrites à la gloire de l’auteur du poème.
SAINT-HYACINTHE, THEMISEUL DE (ATTRIBUE A HYACINTHE CORDONNIER, 1684-1746, DIT).
Reference : 2691
(1729)
1729 A UTRECHT. AUX DEPENS DE L'EDITEUR. 1729. PETIT IN-12 (10,2 X 15,8 X 1,7 CENTIMETRES ENVIRON) DE (28) + 137 ET (7) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, ROULETTE DOREE SUR COUPES, TRANCHES ROUGES. COMPLETE PAR UNE TABLE DES AUTEURS CITES DANS L'OUVRAGE. EDITION ORIGINALE D'UNE EXTREME RARETE. (VOIR PAGE XI DE LA PREFACE DE P. X. LESCHEVIN, DANS LA NEUVIEME EDITION DE 1807, PAR L'IMPRIMERIE BIBLIOGRAPHIQUE, DU CHEF-D'OEUVRE INCONNU).
PETITES TRACES D'USURE EXTERIEURE, DONT COINS, SINON BEL EXEMPLAIRE.
La Haye, aux dépens de la Compagnie, 1738. 1 vol. in-12, parchemin souple, titre écrit à la plume au dos (encre très pâle). Reliure de l'époque. (20) ff., 195 pp., (1) f., 48 pp., (9) ff. Mouillures et qq. rousseurs. Les dix derniers ff. sont tachés.[D42]
Cette spirituelle satire dirigée contre les pédants, les commentateurs et les faux savants, manie avec bonheur l'humour et l'ironie. Oeuvre collective, même si Saint-Hyacinthe s'en arroge la paternité, à laquelle contribuèrent Van Effen (Dissertation sur Homère), Sallengre, Prosper Marchand et bien d'autres, elle fut acclamée de tout Paris dès sa première édition en 1714. Les éditions suivantes comportent des augmentations (mais aussi quelques suppressions). Le chef d'oeuvre dont il est question, est une chanson populaire, naïve et vulgaire, en cinq huitains, que Saint-Hyacinthe étudie avec un tel luxe de remarques, commentaires, rapprochements, citations grecques, latines, françaises, anglaises, italiennes, etc., que le poème de 40 vers est entouré de plus de 200 pages de vaine érudition ! Dans cette édition, la Dissertation sur Homère et sur Chapelain est publiée avec une pagination séparée. Supercheries II, 1073; Haag IX, 88
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La Haye, Aux dépens de la compagnie, 1714. Deux parties en un petit in-8 de [50]-193 (noté 195); [2]-50-[16] pages, plein veau havane moucheté, dos à nerfs orné de fleuron et petits fers dorés, plats frappés des armes de Isaac Thellusson, roulette dorée aux coupes et aux chasses.
Orné d'un portrait gravé de l'auteur en guise de frontispice d'après Apelles par Culctin et de bandeaux en bois gravé. Édition originale de ce texte satyrique dirigé contre l'érudition, le pédantisme et l'excès de savoir qui connut un vif succès lors de sa publication. La seconde partie reliée à la suite et annoncée dans le titre s'intitule Dissertation sur Homère et sur Chapelain est attribuée à Van Effen. Ex-libris Isaac Thellusson et celui daté et manuscrit A. Galiffe, banquier et adjoint à la commission des archives, il est l'auteur des Notices générales sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours et ex-dono moderne à Horngacher Thelluson à l'encre bleu sur un ff. blanc,Exemplaire aux armes de Isaac Thellusson (1690-1755) importante figure politique genevoise issu du milieu bancaire, il travailla conjointement sur Paris avec son oncle Louis Guiguer et Jean-Claude Tourton et s'associa par la suite avec François Tronchin pour créer la banque François Tronchin et Cie qui ne subsista pas. Il entreprit une carrière politique au sein de la république de Genève en tant que ministre de la République de Genève auprès du roi de France et fut élu au Conseil des Soixante. Plaisant exemplaire à la provenance ancrée dans l'histoire genevoise. Quérard, II, 1073, d. Reliure frottée, coiffes manquantes, mors partiellement fendus. Mouillure à la marge centrale aux premiers feuillets, légères rousseurs et salissures.