Paris, Pierre Bricâge, 1955 ; in-4, environ 200 pp. par volume, feuilles, sous emboîtage. Les 16 volumes. Exemplaire numéroté sur vélin. Tire à 500 exemplaires. Illustrations de Decaris. Bon état.
Reference : A1321
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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Plaquette publiée par le Théâtre de la Renaissance Saison 1950-1951 1 plaquette (135 x 180 mm), non paginée. Le programme est signé par plusieurs des artistes de la pièce dont Jean Servais, Daniel Ceccaldi, Germaine Montero…
Plaquette publiée par le Théâtre de l'OEuvre Saison 1947 1 plaquette (120 x 155 mm), non paginée. Le programme est signé par plusieurs des artistes de la pièce dont Pierre Brasseur, Jeanne Lion, Renaud Mary …
Paris, Fasquelle éditeurs, 1938 1 vol. (175 x 210 mm) de 185 pp., [2] et 1 f. Broché, à grands témoins, non rogné. Édition collective, en partie originale pour les Essais sur le théâtre. Un des 25 premiers exemplaires sur japon impérial (n° 20).
Au sein d'une oeuvre considérable, ce que l'on appelle "le cycle d'Ubu" constitue un ensemble varié de textes imbriqués les uns dans les autres, écrits avant et après la pièce Ubu roi proprement dite : d'une part, des versions ou d'importants fragments de la pièce avaient déjà été intégrés, par exemple, à César-Antéchrist, d'autres seront repris, dans Ubu cocu, Ubu enchaîné ou Ubu sur la butte. D'autres écrits - les « Paralipomènes d'Ubu », (littéralement : « les restes », les chutes) créent eux une sorte de «monde d'Ubu » dont Jarry feint d'explorer les moeurs sur le ton du naturaliste décrivant les espèces du continent qu'il découvre.
Paris, Tresse, éditeur, 8, 9, 10, 11 galerie du Théâtre-Français Palais Royal, 1884 1 vol. (125 x 190 mm) de 1, [2] ff. et 374 pp. Demi-toile brune, pièce de titre de basane noire, titre et fleuron dorés, date en pied. Edition originale. Envoi signé : "À Alphonse Daudet très insaisissable et très mal saisi / Son maladroit photographe, Louis Desprez".
Recueil critique consacré aux écrivains naturalistes. En plus de ceux indiqués sur le titre, l'auteur évoque Sully Prudhomme, François Coppée, Maupassant, Bourget, Richepin, Rollinat, Becque, Erckmann-Chatrian, etc. Jeune écrivain, il débute tout juste sa carrière quant il fait l'objet de poursuites judiciaires à la publication d'Autour d'un clocher (1884) par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers. Son procès soulèvera de nombreuses contestations et indignations de la part d'écrivains et notamment d'Émile Zola qui rédigera un article sur cette affaire. Le procès de Louis Desprez pris une ampleur considérable au xixe siècle où la question de la morale et de la liberté d'expression ont été remises en cause de nombreuses fois. Mais c'est surtout la mort tragique de cet écrivain, suite à son incarcération en prison, qui fit polémique à l'époque et qui valut cette inoubliable phrase de Zola : Ceux qui ont tué cet enfant sont des misérables ! L'une des rencontre les plus importante dans la vie de Louis Desprez reste sans conteste celle avec Émile Zola. Très admiratif de celui qui est considéré comme le père du Naturalisme, Louis Desprez se dit lui-même appartenir à cette école. C'est d'ailleurs à cette occasion que Louis Desprez rencontre Emile Zola pour la première fois. Ayant en tête d'écrire un ouvrage sur le naturalisme, il vient demander les conseils de l'écrivain afin d'être sûr d'écrire une critique juste et fiable sur ce mouvement littéraire. Dans une lettre datée du 7 juin 1882, il lui demande donc un entretien qui lui est accordé le 14 juin 1882. À partir de ce moment, Louis Desprez et Emile Zola entretiendront une longue correspondance puisque l'élève n'aura de cesse de demander les conseils du maître. En 1882, Louis Desprez rédige alors une étude critique sur le naturalisme intitulée L'Évolution Naturaliste . Après un premier refus de l'éditeur Charpentier qui explique que « la critique ne se vend pas », cette étude sera publiée par Pierre-Victor Stock. Cet ouvrage ne sera qu'un « demi-succès » pour Louis Desprez qui reçoit de très bonnes critiques, notamment de la part de Zola. Le roman est officiellement terminé le 9 octobre 1883 et Autour d'un clocher est publié en mai 1884 par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers (père). Il présente une étude des moeurs rurales avec un personnage central dénommé l'abbé Chalindre et autour duquel se déroule l'action. Dans le village de Vicq-les-deux-Églises, l'abbé et les autres personnages sont mis en scène. Le roman présente en partie la liaison illégitime entre l'abbé et une institutrice laïque, Irma Delafosse, arrivée depuis peu au village pour remplacer deux religieuses précédemment révoquées. À peine un mois après la publication de l'ouvrage, Louis Desprez et Fèvre sont poursuivis. Le style cru du roman choque, ce qui n'est pas une surprise pour Louis Desprez qui s'attendait déjà à créer la polémique avec ce roman. Lors de sa demande de publication à Stock, il écrit : « [...] je compte sur le scandale abominable qu' Autour d'un clocher va produire, peut-être une intervention policière, pour faire vendre l' Evolution naturalisteà deux mille. Il est inutile de vous dire après ça que je tiens à conserver toutes les crudités, toutes les violences de style dont le roman est semé. Je ne vous cache pas que vous risquez une saisie : si cela vous arrête, dites-le-moi franchement, j'aurai recours, à mon regret, à la Belgique ». Le 21 juin 1884, un réquisitoire introductif est délivré par Eugène Duval et tous les exemplaires de l'ouvrage sont saisis. L'origine des poursuites reste encore inconnue à ce jour. Maupassant relativisent cette notion de morale : « C'est un tableau de moeurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet » À la demande de l'avocat général et par opposition à la volonté de Louis Desprez, le procès se déroule en huis-clos avec pour seuls auditeurs les jurés qualifiés de « douze têtes de pipes »par le jeune écrivain. La sélection de ces jurés va notamment être la cause d'une critique de la part de l'écrivain qui ne conçoit pas que de simples artisans puissent juger une oeuvre littéraire : « [i]l est absurde de faire résoudre une question d'art par un jury français composé de pharmaciens et de marchands de bonnets de coton » Louis Desprez défend ses idées jusqu'au bout. Il n'aura de cesse d'utiliser le « nous » pour parler au nom de l'école naturaliste, très critiquée à cette époque, notamment pour son souci du détail dans la description 38. Il tente également de justifier le style cru et grossier utilisé dans son roman et termine son plaidoyer par une lettre d'Émile Zola portée à l'égard du roman de Louis Desprez. L'écrivain et son éditeur sont reconnus coupable du délit d'outrage aux bonnes moeurs par sept jurés contre cinq et sont condamnés à un mois de prison et 1000 francs d'amende. Malgré tout, Louis Desprez décide de purger sa peine et entre à la prison de Sainte-Pélagie le 12 février 1885. Pensant être débarrassé au plus vite de cette affaire, les choses vont néanmoins prendre une tournure davantage dramatique. L'indignation des amis de Louis Desprez va perdurer. Pour cause, une malencontreuse erreur de placement. Dès l'arrivée du jeune naturaliste en prison, celui-ci se trouve, en effet, emprisonné au milieu des voleurs dans le quartier des droits communs. Il bénéficie d'un traitement jugé alors scandaleux par son entourage et ne tarde pas à contracter une bronchite qui va dès lors l'affaiblir considérablement. Après être resté à l'infirmerie durant une bonne partie de sa peine et grâce à l'acharnement de ses amis (Daudet, Laguerre, Zola) Louis Desprez sort de prison le 10 mars et rentre chez lui. La mort de Louis Desprez va inévitablement provoquer un tollé général dans la presse. Considéré comme la victime d'une erreur judiciaire, certains journalistes et écrivains ne vont pas cacher leur mépris vis-à-vis des circonstances de cette affaire qui ont provoqué un tel drame. Edmond de Goncourt ne cache pas sa colère et accuse l'État du sort de cet écrivain : « Desprez, cet enfant, cet écrivain de 23 ans, vient de mourir de son enfermement avec des voleurs, des escarpes, de par le bon plaisir de ce gouvernement républicain, - lui, un condamné littéraire !"
PREFACE PAR M A CLAVEAU-BROCHE-464 PAGES-12 CM X 19 CM-ACADEMIE NATIONALE DE MUSIQUE-COMEDIE FRANCAISE-THEATRE NATIONAL DE L'OPERA COMIQUE-THEATRE NATIONAL DE L'ODEON-THEATRE DU GYMNASE-THEATRE DU VAUDEVILLE-THEATRE DE LA RENAISSANCE-THEATRE DES VARIETES-THEATRE DU PALAIS ROYAL-THEATRE DE LA PORTE SAINT MARTIN-THEATRE MUNICIPAL DE LA GAITE-THEATRE MUNICIPAL DU CHATELET-THEATRE DE L'AMBIGU COMIQUE-THEATRE DES NOUVEAUTES-THEATRE DES BOUFFES PARISIENS-THEATRE DES FOLIES DRAMATIQUES-THEATRE CLUNY-THEATRE DEJAZET-THEATRE DE LA REPUBLIQUE-THEATRE DE L'ELDORADO-THEATRE DES MENUS PLAISIRS-SPECTACLES DIVERS-CONCERTS DU CONSERVATOIRE-CONCERTS COLONNE-CONCERTS LAMOUREUX-CONSERVATOIRE DE MUSIQUE ET DE DECLAMATION-NECROLOGIE-LA PRESSE THEATRALE EN 1896-EN GRANDE PARTIE NON COUPE-DOS CASSE AVEC MANQUES-INTERIEUR TRES SAIN-(JDG39)
PAUL OLLENDORFF COUVERTURE SOUPLE ETAT ASSEZ BON