Paris, Éditions Gallimard, 1960 ; in-12, VIII-2-1534 pp., reliure d'éditeur plein cuir, coloris vert olive, dos lisse, tête verte, sans jaquette ni emboîtage. Encyclopédie de la Pléiade, N° 10. Procaryotes (Cyanophytes et bactéries). Eucaryotes (Algues, champignons et végétaux supérieurs). La plante dans ses rapports avec le milieu. Nombreux et prestigieux collaborateurs. Bon état.
Reference : 202101669
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement. Paris, chez l’Auteur et chez Didot le jeune, Barrois le jeune, Belin, 1783. In-folio de viii pp., 242 pp., (7) ff. d’explication des planches et (1) f. d’errata, 10 planches hors texte à pleine page dont 9 en couleurs. Cartonnage de papier marbré bleu de l’éditeur avec une pièce de titre au centre du plat supérieur, dos lisse, non rogné, qq. frottements. Reliure de l’époque. 352 x 226 mm.
Edition originale de la plus grande rareté de ce très pratique dictionnaire de botanique, qui connut de nombreuses rééditions dans les dernières années du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Pritzel, 1355. Monglond IV, 288. «Jean Baptiste François Bulliard (1752-1793), called Pierre Bulliard, was another picturesque outsider whose works represented the Linnaean tradition in Paris. Bulliard was a descriptive naturalist, little given to theoretical or methodological meditations, but an industrious and skilled draftsman and floristic botanist” (Stafleu). Bulliard obtint une place à la nomination de l’abbé de Clairvaux. A cet emploi, dont le modique revenu suffisait à tous ses besoins, était attaché un logement à l’abbaye; il employa le temps qu’il passa dans cette retraite à étudier l’anatomie et la botanique, dans les meilleurs ouvrages. Il apprit aussi le dessin, et vint ensuite à Paris, pour y continuer ses études médicales; mais son goût pour l’histoire naturelle lui fit changer de résolution. Il résolut de réunir en lui seul les talents de l’artiste à ceux de l’auteur, il perfectionna les connaissances qu’il avait acquises dans le dessin, et apprit à graver sous François Martinet, habile peintre et graveur. C’est la parution de sonHerbier de France, dont la diffusionpar cahiers débute en 1780, qui achèvera de lui donner une certaine célébrité.À son lancement, il était prévu que cet ouvrage comporterait cinq parties : plantes vénéneuses, plantes médicinales, champignons, plantes grasses, plantes frumentacées et fourrages. Abondamment illustrée par ses soins, cette publication bénéficied’une nouvelletechnique, mise au point parJohannes Teyler, qui évite d’avoir à faire des retouches au pinceau, ce qui a pour effet de faire baisser le coût de fabrication du livre sans nuire à la qualité du dessin en couleurs. En outre, la vente par livraisons permet à l’auteur d’étaler les frais d’impression dans le temps, et de mettre le livre en vente à un prix modique. Disciple de Rousseau, Bulliard ambitionne d’être un vulgarisateur qui mettrait la connaissance de la botanique à la portée du plus grand nombre. Il ne réalise pas de découvertes, il ne poursuit aucune recherche mais, partant de ce qui est déjà connu, il réalise un grand travail de synthèseet ouvre de nouvelles pistes de réflexion. Dès la parution de son ouvrage, il ressent le besoin de le compléter par un dictionnaire général sur la botanique, destiné aux lecteurs qui ne bénéficient pas au départ d’un grand bagage scientifique. C’est ainsi que paraît en 1783 leDictionnaire élémentaire de botanique, ou Exposition par ordre alphabétique des préceptes de la botanique et de tous les termes, tant françois que latins, consacrés à l’étude de cette science, dont il est bien précisé sur la page de titre qu’il a été composé comme une introduction à l’Herbier de France. Pédagogue avant tout, Bulliard multiplie les exemples et les études de cas à l’appui de ses démonstrations. Dans ses descriptions, ilse réfère en permanence à des illustrations qu’il a voulu les plus exactes possible.Si l’objectif premier de l’auteur consiste à “familiariser avec le langage de la Botanique etrendre plus facile l’étude des principes de cette science”, il entend également baliser la démarche de ceux qui voudraient aller plus loindans l’étude de la botanique,en traçant “un plan méthodique à celui qui désire la cultiver”. Dans ce but,à l’articlePrincipes, il explique qu’“on pourra voir de quelle manière il faut s’y prendre pour s’engager avec succès dans la carrière de la Botanique, soit que l’on se trouve à même de profiter des secours d’un jardin botanique, d’un herbier naturel ou artificiel, ou soit qu’absolument éloigné du commerce des lettres, on n’ait aucune de ces ressources à sa disposition”. Dans le même ordre d’idées, il défend la théorie“qu’une méthode est d’une nécessité indispensable, que c’est un fil qui nous guide, nous ramène au but lorsque nous nous égarons”, mais il ne peut s’empêcher en même temps de fustiger“l’abus que l’on ne fait que trop souvent des méthodes, et combien, en changeant tous les jours la surface de la Botanique, elles s’opposent à ce qu’on puisse diriger cette science vers l’utilité publique”. Il est vrai qu’à l’époque, la botanique, à l’instar d’autres sciences, est dans la phase de bouillonnement intellectuel qui précède inévitablement l’unification du corpus et de la méthodologie, caractérisée par la multiplication des classifications, des théories et des méthodes. Le latin constituant le véritable “espéranto” des botanistes, chaque nom de plante écrit en français est accompagné de son équivalent latin. Bulliard enrichit son livre d’un petit, qui est une traduction duTermini Botanici de Linné, dans lequel chaque mot est assorti d’unrenvoi à sa définition dans le corps du dictionnaire principal. Après le décès de Bulliard, survenu en 1793, ce dictionnaire, qui a rencontré le succès,connaîtra en 1797 une réédition. Ilsera ensuite repris, corrigé et refonduparLouis-Claude Rciahrd, qui le republiera en1800, puis en1802 dans une nouvelle version augmentée. «Bulliard a fait lui-même les dessins et les gravures de ses ouvrages». Le présent dictionnaire est orné en premier tirage de 10 planches à pleine page dessinées et gravées par Bulliard lui-même dont 9 ont été coloriées à la main à l'époque. Séduisant exemplaire conservé à toutes marges dans son cartonnage d’origine car non rogné, très frais intérieurement.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Paris, chez l’auteur, 1774. 8 volumes in-folio de : I/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et une introduction à la botanique, 3 planches en couleurs numérotées hors texte, 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite. Soit un total de 63 pl. en couleurs pour le tome 1. II/ (1) f. de titre en couleurs non relié et plié, (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; III/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; IV/ (1) f. de titre manuscrit, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; V/ (2) ff. dont 1p. de titre en couleurs et 1 deuxième p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire, 55 planches en couleurs, 55 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) f. de table ; VI/ (2) ff. dont 1 p. de titre calligraphiée à la main à l’encre noire et 1p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VII/ (1) p. de titre en couleurs, 60 planches en couleurs, 60 pp., (1) p. de table manuscrite ; VIII/ (2) ff. dont une page de titre en couleurs et un avertissement, 54 planches en couleurs, 54 pp., (1) p. de table manuscrite, (1) p. de table, 12 pp. de table des maladies. Soit un total de 6 titres en couleurs et de 472 planches à pleine page coloriées. Relié en plein vélin vert, petites étiquettes sur la partie centrale des plats portant les numéros de tomes manuscrits à l’encre, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges. Qq. restaurations. Reliure de l’époque. 485 x 360 cm.
Edition originale de l’un des plus beaux livres de botanique du XVIIIe siècle, illustré de 472 planches à pleine page coloriées à la main de Nicolas-François Regnault (1746-c.1810) et de Geneviève de Nangis Regnault. Blunt & Stearn, p.171 ; Johnston 517 ; Dunthorne 256 ; Great Flower Books (1990), p.131 ; Nissen BBI 1600 ; Pritzel 7475 ; Stafleu & Cowan 8810 ; Soultrait, 18th century 118. Blunt écrivait de ce livre : « Perhaps the most impressive French botanical book of the period is Francois Regnault’s La Botanique with nearly five hundred hand-coloured etchings. Many of these plates are the work of Genevieve de Nangis Regnault. The book deals with useful and decorative plants, and the author engagingly described the potato ‘as possibly the only good thing that ever came out of America’». Peintre, dessinateur, et graveur, Nicolas-François Regnault composa La Botanique avec l’aide de sa femme, Geneviève, qui dessina, grava et coloria la très grande majorité des planches. « Mme Regnault pose avec délicatesse les couleurs comme en témoignent les planches consacrées à des fleurs aux fins coloris comme le chèvrefeuille, qui orne aussi la guirlande de la page de titre, ou le laurier-rose » (Pinault Sorensen, Le Livre de botanique, 2008, p.70). « Les planches de cette collection continuent de se distribuer depuis deux ans avec la plus grande exactitude, & à la satisfaction de tous ceux qui veulent prendre une connaissance utile, commode & précise des plantes en usage dans la Médecine & dans les Arts. Les soins que se donnent M. Regnault pour présenter ces plantes avec leurs couleurs, leurs ramifications, leurs développemens ne peuvent que contribuer à nous familiariser avec ces plantes, & à nous les faire reconnaitre au premier aspect. Des notices rédigées avec clarté & puisées dans les meilleures sources accompagnent chaque plante & nous instruisent des qualités physiques que le dessin ou la couleur ne peut rendre, telles que l’odeur, la faveur, les propriétés ou les vertus de la plante. La fidélité avec laquelle M. Regnault s’est acquitté de ses engagemens envers ses premiers souscripteurs, doit lui mériter la confiance du public, & l’accueil le plus favorable pour une collection qui devient de jour en jour plus riche, plus précieuse & plus utile. Il parait tous les mois cinq plantes nouvelles. Le prix de chaque planche est de 1 liv. 4 f. pour les souscripteurs. On peut s’abonner pour une année entière, moyennant 72 liv. aux adresses ci-dessus indiquées ». Outre la liste des plantes à usage médicinal, l’ouvrage répertorie également les plantes destinées à la gastronomie ou à la pratique des arts. Ce travail considérable demanda 12 années de travail au couple pour achever l’ouvrage. L’objectif de ses auteurs était de produire un traité de botanique à usage pratique, d’où l’inclusion d’un « Tableau des maladies » expliquant comment chaque plante devrait être utilisée contre chaque maladie, qu’il s’agisse de la migraine, de l’insomnie, du vertige, de l’apoplexie ou même de l’ivresse. Superbe exemplaire très grand de marges de ce magnifique ouvrage de sciences naturelles, bien complet de ses 472 estampes aquarellées, conservé dans sa reliure uniforme en vélin vert de l’époque.
Langlois et Leclercq, Fortin et Masson à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1848 Book condition, Etat : Bon relié, demi-toile bleu à la bradelle, pièce de titre au dos, plats en papier relieur In-12 1 vol. - 570 pages
688 figures dans le texte en noir et blanc et 4 tableaux dépliants sur un total de 15 tableaux (complet) année d'édition estimée à 1848, selon le programme du 14 septembre 1848 Contents, Chapitres : Programme, avertissement, viii, Texte, 562 pages - 1. Organes de la végétation, organes élémentaires : Tige - Racine - Feuilles - Bourgeon - Ramification - Organes accessoires ou transformés - Absorption des racines - Circulation - Respiration - Nutrition et sécrétions - Accroissement des tissus - Théorie de Dupetit-Thouars et de M. Gaudichaud - 2. Organes de la reproduction : Inflorescence - Fleur - Calice - Corolle - Etamine - Pistil - Fruit - Ovule et graine - 3. Classification et famille : Individus, espèces, variétés, nomenclature, théorie de A.L. de Jussieu, classes, familles - Détails sur un certain nombre de familles en particulier - Végétaux dicotylédonés à fleurs hermaphrodites apétales - Végétaux dicotylédonés polypétales - Végétaux dicotylédonés monopétales - Tableau synoptiques des familles d'après leurs principaux caractères - Géographie botanique (pages 609 à 652 sur la géographie botanique) - cf : Taxonomie - Adrien Henri de Jussieu, né à Paris le 23 décembre 1797 et mort à Paris le 29 juin 1853 (à 55 ans), est un botaniste français. - Il est le fils d'Antoine-Laurent de Jussieu. Après des études de médecine à Paris (1824), il remplace son père à la chaire de botanique du Jardin des Plantes (1826). Sa thèse porte sur les Euphorbiacées : De euphorbiacearum generibus medicisque earumdem viribus tentamen. Elle est suivie de nombreux travaux sur les Rutacées, les Méliacées, les Malpighiacées Le 8 août 1831, il est élu membre de l'Académie des sciences, dont il est président en 1853. En 1839, il publie ses Recherches sur la structure des plantes monocotylédones et surtout son Cours élémentaire de botanique qui sera utilisé par des générations d'étudiants. A la faculté des sciences de Paris, Adrien de Jussieu est suppléant à partir de 1835 d'Auguste de Saint-Hilaire, professeur-adjoint puis titulaire d'organographie végétale. Il est nommé agrégé près la faculté en 1840. En 1850 il succède à Charles-François Brisseau de Mirbel à la chaire de botanique, anatomie et physiologie végétale. À son décès, la chaire est supprimée au profit de la création d'une chaire de physiologie générale. En 1845, il publie sa Géographie botanique. (source : Wikipedia) reliure en bon état, dos bruni, elle reste élégante, intérieur propre mais présence d'une tache sombre assez large sur le coin inférieur des trente premières pages, rousseurs assez nombreuses, une date à l'encre sur la première page, quelques pages un peu brunies, cela reste un bon exemplaire de lecture de ce cours de botanique de la moitié du XIXe, un classique, année estimée à 1848, bien complet des 4 planches dépliantes de classification avec des tableaux sur un total de 15 tableaux (complet)
Paris, Déterville, 1813, in-8, VIII, 500, (28) pages, restauration, L'invention de la taxinomie et de la géographie végétale Première édition de ce traité de méthodologie d'histoire naturelle qui fonde et met en application une nouvelle méthode de classification des végétaux. Rédigée par Candolle alors qu'il venait d'obtenir, 5 ans plus tôt, la chaire de botanique à l'université de Montpellier, cette "théorie élémentaire" pose d'une manière nouvelle, après les grands théoriciens du XVIIIe siècle (Vaillant, Linné, Jussieu, etc.), les fondements de ce qu'est la botanique, des branches qui la composent et des applications qui peuvent en être faite. Cette remontée aux vérités les plus élémentaires (différenciation des diverses disciplines de l'histoire naturelle, de la zoologie et de la botanique), permet à Candolle de repenser "l'histoire naturelle du règne végétal" dans son unité et sa diversité, tout à la fois, pour en proposer un tableau général innovant aux racines duquel se trouve, d'une part, l'art de "reconnaitre, de décrire et de classer" (la glossologie, la taxinomie et la phytographie) et, d'autre part, l'étude des végétaux "en tant qu'êtres organisés et vivants" (l'organographie, la physiologie végétale, la pathologie végétale et la géographie végétale). A partir de ces "deux parties qui constituent toute la théorie de la science", et qui se trouvent dans une étroite interdépendance, peut s'ériger "la botanique appliquée" : la botanique agricole, la botanique médicale, la botanique industrielle, etc. Oeuvre fondatrice donc qui trace les voies inexplorées de la science botanique à venir. Malgré l'estampille, annulée, de l'Institut Catholique de Paris, bon exemplaire, grand de marges Couverture rigide
Bon VIII, 500, (28) pages
Grandville. Texte par Alphonse Karr, Taxile Delord & Le Comte Foelix
Reference : CZC-12467
Nouvelle édition avec 52 planches très soigneusement rehaussées à l'aquarelle par Maubert, peintre d'histoire naturelle au Jardin des plantes. Complet en deux volumes, in4, 27x19cm, reliés demi cuir, frottements légers, bel état intérieur, bien complet de ses 52 planches coloriées ( dont deux frontispices), 2 planches en noir de botanique, 364 + Botanique des dames par Alphonse Karr, 130pp Paris, Garnier, 1867 Les Fleurs animées est une œuvre illustrée de l’artiste et caricaturiste français Jean Ignace Isidore Gérard, dit Grandville. Ce livre, qui mêle illustration et poésie, est une véritable fantaisie visuelle et littéraire, où les fleurs prennent vie sous la forme de personnages humains. Grandville, célèbre pour ses illustrations satiriques et ses dessins d’animaux anthropomorphes, utilise ici son talent pour offrir une vision poétique et imaginative du monde végétal. Le concept du livre repose sur l’idée que chaque fleur possède sa propre personnalité et ses caractéristiques humaines. Ainsi, Grandville imagine des fleurs en train de parler, de danser, de se promener ou d’interagir dans des scènes de la vie quotidienne. Certaines fleurs incarnent des traits de caractère ou des rôles sociaux, et l’illustrateur les place dans des situations comiques ou symboliques. Par exemple, une rose pourrait être représentée comme une belle dame élégante, tandis qu'une violette serait une figure timide et discrète. Le livre est divisé en plusieurs sections, chacune consacrée à un groupe de fleurs ou à un thème particulier. Les fleurs sont représentées comme des personnages vivants, dotés de vêtements, d’attitudes et d’émotions humaines. Par l’humour et le raffinement de ses illustrations, Grandville crée un univers où la nature se mêle à l’humanité, rendant hommage à la beauté et à la diversité des fleurs tout en offrant une réflexion amusante sur les mœurs et la société. Les Fleurs animées se distingue par la richesse de ses illustrations, qui sont à la fois décoratives et dynamiques. Grandville utilise des couleurs vibrantes et une grande minutie dans les détails pour donner vie à ses personnages floraux. Ces illustrations sont accompagnées de courts poèmes ou de légendes qui apportent un éclairage supplémentaire sur chaque scène et chaque fleur animée. En résumé, Les Fleurs animées de Grandville est un ouvrage qui allie l’art de l’illustration et de la poésie, en présentant un monde fantastique où les fleurs prennent vie et adoptent des comportements humains. À travers son style unique, Grandville invite le lecteur à découvrir un univers d’humour et de beauté, tout en offrant une satire légère de la société et des caractères humains. Le livre est une œuvre pleine de charme, d’inventivité et de poésie, avec des illustrations d’une grande richesse visuelle. Botanique des dames est un ouvrage publié en 1859 par l'écrivain et journaliste français Alphonse Karr, connu pour ses talents d'observateur et ses écrits mêlant humour et ironie. Ce livre est une œuvre satirique et légère qui explore le monde des plantes à travers le prisme de la société et des comportements féminins de son époque. Dans ce livre, Karr propose une vision originale et humoristique de la botanique, en attribuant à chaque plante des caractéristiques humaines, et plus particulièrement des traits de caractère féminins. À chaque fleur ou plante est associée une personnalité, un comportement ou une qualité typique de la femme dans la société du XIXe siècle. Par exemple, certaines fleurs sont comparées à des femmes délicates et réservées, tandis que d'autres à des femmes plus exubérantes ou ornementales. Cette approche permet à Karr de réaliser une sorte de jeu de miroir entre le monde végétal et le monde humain, tout en dressant un portrait de la condition féminine et des types sociaux de l'époque. Le ton de l'ouvrage est léger et souvent empreint d'ironie. Karr utilise la botanique pour commenter, avec une certaine tendresse, les mœurs et les comportements des dames de la société de son temps. Il mêle la science à la satire sociale et invite ses lecteurs à réfléchir sur la place de la femme dans la société tout en les divertissant par des analogies florales parfois comiques et toujours astucieuses. Le livre est aussi un bel exemple de l'écriture d'Alphonse Karr, qui sait habilement jongler entre l'humour, la critique sociale et l'art de l'observation. Il se montre sensible à la beauté et à la diversité de la nature tout en offrant des réflexions subtiles sur les stéréotypes sociaux et les attentes placées sur les femmes. En résumé, Botanique des dames est une œuvre originale où Alphonse Karr, à travers une approche ludique et satirique de la botanique, examine la société de son époque et les rôles des femmes dans celle-ci. Chaque plante devient un reflet des comportements et des caractères féminins, offrant à la fois une réflexion sociale et une touche d'humour délicat. Le livre est à la fois une satire, une réflexion sociale et une célébration de la nature, le tout avec le style caractéristique de Karr.
Un des derniers livres de Grandville dans une édition recherchée pour la qualité de ses illustrations, rehaussées à l'époque à l'aquarelle et à la gomme.