S. l. (Paris), Guy-Victor Labat, Éditeur - Nouvelle librairie de France, 1986 ; in-4, 288 pp., reliure d'éditeur plein cuir, plat sérigraphié d'un paysage avec un moulin, tête dorée, sous emboîtage en papier marbré. Édition numérotée, sur papier vélin pur chiffon d'Arches. Livre considéré incontournable pour tant de provençaux et de lycéens. Revisitation moderne de l'illustration de ce livre. Illustrations de peintures et de dessins originaux de Daniel Fort, dit fordan. Alphonse Daudet, né à Nîmes dans le département du Gard le 13 mai 1840 et mort à Paris le 16 décembre 1897 (à 57 ans), est un écrivain et auteur dramatique français. Ami de Frédéric Mistral, ils publient à eux deux les principaux romans de régionalisme provençal. Alphonse Daudet s'est consacré principalement à la littérature. Il fut aussi secrétaire du duc de Morny. Très bon état.
Reference : 201703308
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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Livre de Poche 1982 poche. 1982. Broché. 253 pages. Le Nord de la France noyé dans les brumes ignorait le Sud.Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses Lettres de mon moulin.La Provence celle de la mer et celle de la montagne est apparue soudain avec ses troupeaux ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard maître Cornille et son secret la mule du pape qui retient son coup de pied le curé de Cucugnan le sous-préfet aux champs tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais mélancoliques ou satiriques ces petits textes sont des chefs-d'œuvre de malice de poésie et d'émotion Bon Etat
Livre de Poche 1996 poche. 1996. Broché. 226 pages. Le Nord de la France noyé dans les brumes ignorait le Sud.Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses Lettres de mon moulin.La Provence celle de la mer et celle de la montagne est apparue soudain avec ses troupeaux ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard maître Cornille et son secret la mule du pape qui retient son coup de pied le curé de Cucugnan le sous-préfet aux champs tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais mélancoliques ou satiriques ces petits textes sont des chefs-d'œuvre de malice de poésie et d'émotion Bon Etat
Précieux exemplaire avec envoi autographe de Daudet « au vieux maître Montigny ». Paris, J. Hetzel, s.d. [1869]. In-12 de (2) ff., 302 pp. Relié en plein maroquin rouge, double encadrement de filets à froid avec fleurons d’angle sur les plats, dos à nerfs orné de même, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés. Etui. Devauchelle. 180 x 112 mm.
Édition originale de cet ouvrage d’Alphonse Daudet « très rare et très recherché » (Clouzot, 44). Carteret, I, 191 ; Vicaire, III, 37 ; Bibliothèque de Backer 2069 ; Talvart, IV, 13. « Livre rare et estimé comme contenant les plus beaux contes de l’auteur » (Carteret). Il n’a pas été tiré de grand papier. « Recueil de contes d’Alphonse Daudet (1840-1897) qui fonda comme chacun sait la réputation de l’auteur. Il annonce les divers romans que Daudet allait bientôt consacrer à la Provence et qui sont le meilleur de son œuvre. Fidèle enfant de Provence, Daudet fut jusqu’à sa mort atteint de nostalgie, au point de se sentir à Paris l’âme d’un proscrit. S’étant toujours passionné pour la vie méridionale il s’est complu à en écrire les moindres aspects : ballades en proses, histoires naïves, paraboles, contes fantastiques et drôlatiques, sans oublier le paysage : Daudet excelle à faire flèche de tout bois. Quelque préambule en forme d’acte de vente nous apprend que le poète a fait l’acquisition d’un vieux moulin provençal, afin de pouvoir donner carrière à ses rêveries. C’est là qu’il griffonnera la trentaine de Lettres dont se compose le volume. Outre ‘l’Arlésienne’, les plus connus de ces contes sont les suivants : ‘La chèvre de Monsieur Seguin’, ‘Le secret de maître Cornille’, ‘La mule du pape’, ‘Le curé de Cucugnan’, ‘Le sous-préfet aux champs’, ‘La légende de l’homme à la cervelle d’or’… Ce que l’on goûte surtout ici c’est un mélange incomparable de malice, de verve et d’émotion. Mais leur qualité première restera cette sympathie avec laquelle l’auteur s’attache aux humbles, aux bêtes et aux plantes, avec une sollicitude qui ne désarme jamais. Le travail est celui d’un ‘orfèvre’ qui, d’un seul trait de la plus grande finesse, peut créer un climat et cerner un personnage dont le relief lui permettra de demeurer légendaire. C’est cette simplicité et cet art de ne jamais ‘appuyer’ sur toute chose qui en font un de nos plus grands conteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, IV, 172). « Les Lettres de mon moulin parurent par séries successives entre août 1866 et octobre 1869. L’originalité de ce recueil de près de trente textes reste aujourd’hui masquée par la célébrité de quelques-uns d’entre eux… Les Lettres de mon moulin se caractérisent en fait par une couleur d’ensemble sombre, parfois tragique. La brève histoire de L’Arlésienne, popularisée, dans sa version scénique, par la musique de Bizet, en est l’illustration la plus implacable ; (…) c’est l’infinie variété des Lettres de mon moulin qui mérite le plus d’être mise en lumière, et qui justifie le mieux que l’on recommande de les lire en entier » (En Français dans le texte, n°291). Précieux exemplaire offert par l’auteur avec cet envoi autographe sur le faux titre : « A Monsieur Montigny Hommage de l’auteur Alphonse Daudet » Adolphe Auguste Lemoine, dit Lemoine-Montigny ou simplement Montigny, né en 1806 à Mons et mort le 6 mars 1880 à Paris 16e, est un comédien et dramaturge français. Directeur du théâtre du Gymnase et du théâtre de la Gaîté il avait épousé la comédienne Rose Chéri. La sœur de son épouse, Anna, ayant épousé l'acteur François-Louis Lesueur, il était également beau-frère de ces derniers, ainsi que l'oncle de la comédienne Anna Judic. À son décès, Lemoine-Montigny était chevalier de la Légion d'honneur. Il était le frère de l'auteur dramatique Gustave Lemoine, mari de la compositrice Loïsa Puget, et de l’homme de lettres Édouard Lemoine. Daudet connaissait très bien Adolphe Lemoine, dit Lemoine. Montigny, auteur dramatique et administrateur, né à Paris en 1812. Ssous le nom de Montigny (qu’il réunit par la suite à son véritable nom), il se fit connaître au théâtre. D’abord acteur, puis directeur de la Gaîté avec M. Meyer, il succéda en 1844 à Delestre-Poirson, dans la direction du Gymnase. Habile administrateur, il sut rendre la vogue à ce théâtre, qui est devenu entre ses mains une des scènes les plus littéraires de Paris. « Lemoine-Montigny, le directeur du Gymnase sous le second Empire, avait joué un grand rôle dans l’évolution de la mise en scène, notamment chez Dumas fils ou chez Sand ». Dans les « Souvenirs d’un homme de lettres », Alphonse Daudet mentionne ainsi son ami Montigny : « Par bonheur Lafontaine entra au Gymnase et eut là, pendant dix ans, un professeur incomparable. Ceux qui ont vu le vieux Montigny dans son fauteuil, à l’avant-scène, bourru, le sourcil froncé, faisant recommencer dix fois, vingt fois le même passage, rompant les plus durs, les plus rebelles, toujours insatisfait, s’acharnant au mieux, ceux-là peuvent se vanter d’avoir connu un vrai directeur de théâtre. Avec lui, le talent de l’artiste se disciplina. » Bel et précieux exemplaire à grandes marges, relié avec les couvertures imprimées conservées, de cette rare édition originale. Les envois d’Alphonse de Daudet sur ce texte sont de la plus grande rareté. Nous avons pu localiser seulement 5 exemplaires de cette rare originale dans l’ensemble des Institutions françaises : à la B.n.F., aux Bibliothèques de Dijon, Pau et Clermont-Ferrand et à celle de l’Institut de France à Paris.
Librio 1994 in8. 1994. broché. 153 pages. Qu'elle était jolie la chèvre de M. Seguin ! Un amour de biquette tout aussi têtue que la mule du pape qui garda sept ans son coup de pied ! Grelot de mule fifre ou tambourin... Qui s'agite au fond de l'église ? La petite sonnette de Garrigou ! C'est sur son rythme endiablé que dom Balaguère expédie ses trois messes basses tant il songe aux dindes truffées du réveillon. Mais le diable a plus d'un tour dans son sac ! C'est encore lui qui prépare au Révérend Père Gaucher une éternité de flammes. Mais comment ne pas se damner pour son élixir ! Point n'est besoin d'aller en Provence. D'un coup d'aile de son moulin Daudet nous y transporte... Ah ! l'heureux pays où l'on danse sur le pont d'Avignon et où les jolis contes sont monnaie courante Bon Etat
Grands lettres classique 1995 poche. 1995. Broché. 222 pages. Bon Etat