‎M. R. Morandière‎
‎Traité de la construction des ponts et viaducs, en pierre, en charpente et en métal pour routes, canaux et chemins de fer avec un appendice pour la construction des souterrains. 3 tomes‎

‎Traité de la construction des ponts et viaducs, en pierre, en charpente et en métal pour routes, canaux et chemins de fer avec un appendice pour la construction des souterrains. 3 tomes de M. R. Morandière chez Dunod éditeur en 1874. Le livre est illustré de figures et tableaux dans le texte. Le livre mesure 26x32 cm et pèse 8,100 kg (c) pour 1888 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en état d’usage, très bon, manque la page de titre, nombreuses rousseurs. (sans les planches).‎

Reference : 225

‎PRÉFACE Lorsque j'ai été chargé du cours de ponts, à l'école des Ponts et Chaussées, en août 1864, j'ai dû réunir et mettre en ordre les notes et les dessins des divers ouvrages que j'avais étudiés, et notamment de ceux que j'avais vu construire. Après avoir donné aux élèves des feuilles rédigées d'une manière sommaire, je viens aujourd'hui présenter, dans un travail d'ensemble, un grand nombre de documents, que j'ai puisés à des sources bien sûres et que je crois utiles, parce que j'aurais certainement été heureux de les avoir sous la main lorsque j'ai commencé ma carrière d'Ingénieur. Au sortir de l'École des Ponts et Chaussées, en 1834, j'avais d'abord été chargé d'entre- tenir, de réparer et de construire des routes; mais lorsque survint la loi du 7 juin 1842, sur l'établissement des grandes lignes de chemins de fer, je fus attaché, comme Ingénieur ordinaire, dès le 50 du même mois, à la construction du chemin d'Orléans à Tours, sous les ordres de M. l'Ingénieur en chef Foulon, puis à la construction du chemin de Tours à Bordeaux, pour la partie située entre Tours et Sainte-Maure, sous les ordres de M. l'Ingénieur en chef Beaudemoulin; le 1er octobre 1848, je fus chargé, comme Ingénieur en chef, de faire terminer la partie de ce chemin comprise entre Tours et Poitiers; et, vers la fin de 1852, M. l'Inspecteur général Didion, alors Directeur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, voulut bien m'appeler près de lui, comme Directeur des travaux, pour construire les nouvelles lignes concédées à la Compagnie. Il est résulté de ces circonstances, que j'ai pu prendre part à la construction d'un grand nombre d'ouvrages, et, que pour chacun de ces ouvrages, j'ai assisté aux premières études et...‎