Gallimard (12 avril 1962)
Reference : lc_86663
Relié, pleine basane, imprimé sur papier bible, SANS SON étui illustré, NI SON rhodoïd, 1438pp., GALLIMARD / LA PLEIADE 1962, comme neuf.
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
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<p>La présence des paradoxes stoïciens dans l'ouvre de poètes dont les liens avec le Portique sont divers révèle le statut particulier occupé par ces formules déconcertantes dans la pensée romaine. Après l'étude des origines du paradoxe et de ses transformations au cours du développement des écoles philosophiques grecques, cet ouvrage examine la spécificité du paradoxe stoïcien et son adaptation au monde romain. Contre toute attente, les Stoïciens ne renoncent pas à ces affirmations déconcertantes. Grâce à leur efficacité rhétorique, et malgré l'hostilité qu'ils suscitent par ailleurs, les paradoxes sont repris dans des textes étrangers au Portique. Leur adaptation dans des oeuvres poétiques satires de Lucilius, Horace et Perse, épodes, odes et épîtres d'Horace et épopée lucanienne pourrait nous faire considérer qu'ils sont pervertis et détournés de leur fin première. En effet, le but de ces poètes n'est nullement de faire adhérer le lecteur à l'intransigeante perfection dessinée par les paradoxes stoïciens. Mais le lien entre les paradoxes que l'on trouve dans ce corpus poétique et leur origine stoïcienne est en réalité bien plus intime. Selon des modalités différentes, chaque poète reprend l'essentiel de la démarche paradoxale du Portique : il s'agit bien de réveiller les consciences, et de souligner la radicale nouveauté de la vérité que l'on veut faire entendre, tout en s'assurant que le lecteur peut s'y rallier. La virulence de Lucilius, le ton de confidence horatien, la stupeur lucanienne et l'obscurité de Perse constituent les voies distinctes mais convergentes par lesquelles est menée l'entreprise subtile consistant à choquer pour mieux convertir. Diane Demanche est agrégée de Lettres classiques et enseigne le français, le latin et le grec dans le secondaire. Elle a consacré sa thèse de doctorat à l'étude du paradoxe dans la pensée antique, et en particulier aux paradoxes stoïciens.</p> Paris, 2013 Belles Lettres 499 p., broché. 16 x 24
Neuf
Société Générale de Librairie Catholique - V. Palmé. 1886. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 170 pages. Papier muet encollé sur le dos, le consolidant. Etiquette de code sur la couverture. Cahiers se détachant.. . . . Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
Physique des Stoïciens. Logique des Stoïciens. Morale des Stoïciens. Influence du Stoïcisme... Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
CLEANTHE, DIOGENE LAERCE, PLUTARQUE, CICERON, SENEQUE, EPICTETE, MARC-EURELE (BREHIER Emile, SCHUHL Pierre-Maxime)
Reference : 103.906
ISBN : 2070105415
Paris, Gallimard/La Pléiade, 1983. 11 x 18, lxvi-1438 pages, reliure d'édition + rhodoïd, + 2 demi-jaquettes + étui carton gris, bon état (rhodoïd légèrement abîmé).
Texte traduit par Emile Bréhier, édité sous la direction de Pierre-Maxime Schuhl.
<p>Entre la mort de Chrysippe (vers 204 av. J.-C.) et l'enseignement de Sénèque au Ier siècle ap. J.-C. s'est développée une forme singulière de stoïcisme. Ce stoïcisme, longtemps nommé « moyen , est le plus souvent passé sous silence en raison des jugements sévères et contradictoires qu’on a portés sur ses représentants : ils ont tantôt été perçus comme des stoïciens sans originalité, professant des dogmes identiques à leurs prédécesseurs, tantôt comme des stoïciens dissidents abandonnant les dogmes fondamentaux qui faisaient le coeur du stoïcisme ancien, et sortant pour ainsi dire de l’École pour rallier Aristote et Platon. Il n’existe aucune monographie d’ensemble sur cette période. Elle est pourtant décisive : c’est le moment où se prépare le concept de personne morale, où s’élabore la nouvelle discipline qu’est la casuistique, où se développent les sciences particulières. Le présent ouvrage se propose de dégager les problèmes qu’affronte le stoïcisme intermédiaire en étudiant ses trois figures majeures : Diogène de Babylonie, Panétius de Rhodes (source de Cicéron) et Posidonius d’Apamée (source de Sénèque). Il prend pour fil directeur cinq questions sur lesquelles on peut mesurer l’écart entre les thèses de ces auteurs et celles de Chrysippe : Qu’est-ce qu’être heureux ? Qu’est-ce que l’âme ? Comment agir ? Dans quel monde vivons-nous ? Quelles relations le philosophe entretient-il avec les savoirs ? Les réponses apportées à ces questions témoignent d’un stoïcisme inventif et renouvelé auquel des auteurs comme Cicéron donneront accès, lui ouvrant ainsi une postérité.</p> Paris, 2015 Belles Lettres 272 p., illustrations N/B et couleur, broché. 12,5 x 19
Neuf
PUF, 1980, 184 pp., broché, dos décoloré avec pli de lecture, état correct.
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