Gallimard (24/05/1996)
Reference : lc_78537
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Plon, 1929, gr. in-8°, 32 pp, broché, 2e plat de couv. lég. défraîchi, bon état
Par Pierre de Nolhac (1859-1936), qui fut pendant des années conservateur du Musée de Versailles. — "... Le fronton du temple, cette frise où sont sculptés les dieux, c'est le Testament d'un Latin, chant héroïque, péan triomphal, adieu reconnaissant aux beautés du monde, aux trésors de la tradition et du savoir, au génie antique et aux lumières chrétiennes. Lorsque la malade eut – pour quelques jours – abattu ses forces, obscurci son regard, le poète n'accepta point de quitter le monde radieux où il avait vécu dans les joies de l'intelligence, de l'amitié et de la gloire sans avoir fait entendre son chant du cygne. Grâce à Dieu, il lui sera donné d'en écouter longtemps l'écho, et de le reprendre à la saison nouvelle. Je voudrais que ce large et magnifique poème, vous en eussiez la lecture, comme le poète me fit la grâce de l'entendre... Le poète chante l'honneur du sang français dont il est né ; il salue son Auvergne originelle, et la splendeur de la mer latine, telle qu'elle apparut à ses vingt ans. aux rives de la terre sacrée où respirent encore les dieux. « Par ses mille chemins où chante la Sirène », les héros s'élancèrent à la découverte du monde, à la conquête d'Ilion ou de la Toison d'Or. « Des mythes lumineux du matin et du soir » ils firent apparaitre des personnes divines. Mais « au groupe sublime » de l'Olympe « a manqué la Bonté ». II était réservé au vrai Dieu d'en apporter le mystère de salut au monde. La Méditerranée porta les apôtres de la Foi chrétienne comme les héros d'Homère ; elle entendit alors sur ses rives retentir le cri d'agonie du vieux monde : « Le grand Pan est mort ! » Une Rome nouvelle s'élève à l'empire du monde, pour régner, cette fois, dans la Paix, sur des âmes. Aux frontières assiégées des Barbares, « c'est la Gaule qui veille au salut de l'Empire ». La Gaule conquise sut conquérir à son tour les trésors de la sagesse de Rome, « participer à l'âme commune » et s'enrichir ainsi de sa défaite. Aussi le fils des Arvernes, unissant dans cet hommage pieux sa raison et son coeur, renouvelle « son serment de jeunesse à la Rome éternelle ». Mais, s'il salue l'Eglise catholique qui sait rassembler pour son œuvre de paix et d'amour « les maîtres de beauté, les savants et les saints », l'humaniste chrétien demande la permission d'exprimer un suprême regret, un adieu reconnaissant à la sagesse et à la beauté antiques Sa « journée » finira, plus douce et consolée, si c'est à l'ombre de l'Acropole qu'il relit l'Evangile. Les nouveaux barbares, acharnés à cette œuvre de mort, réussiront peutêtre un jour à briser la tradition qui a fait si longtemps la grandeur spirituelle de la France. Ce jour-là pour faire comprendre et sentir à nos enfants déshérités ce que fut la culture classique et de quelle flamme elle éclairait les esprits, il restera, du moins la ressource de leur faite apprendre par cœur le Testament d'un Latin. Puissent les siècles conserver longtemps ce précieux message." (Jean Des Cognets, L'Ouest-Eclair, 16 sept 1929) — "Les dieux latins, ils ont inspiré, on le sait, l'œuvre entière de M. Pierre de Nolhac ; sur ses poèmes surtout, leur clair sourire plane avec le plus de persuasive douceur. “Le Testament d'un Latin” exposait harmonieusement comment l'âme gauloise a reçu l'empreinte de la civilisation méditerranéenne ; il a suscité jusqu'à cinq traductions italiennes." (Le Figaro) — "... Cette inspiration qui résume son oeuvre et son âme, Pierre de Nolhac vient de l'exprimer avec ampleur dans un grave et sobre poème : “Le Testament d'un Latin”. Ce chant d'une épopée, historique et intérieure, déroule l'aventure de l'âme gauloise fécondée par l'âme latine..." (Maurice Levaillant, Le Figaro) — "M. de Nolhac m'apparaît, en effet, comme un des plus authentiques représentants de la tradition du vers doré, de la sentence enchâssée dans un écrin sans défaut. La perfection est ici atteinte sans effort ni recherche, de par la grâce modérée du Celto-Latin retrempé aux sources originelles." (Yves-Gérard Le Dantec, Revue des Deux Mondes)
Plon, 1929, gr. in-8°, 32 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Par Pierre de Nolhac (1859-1936), qui fut pendant des années conservateur du Musee de Versailles. — "... Le fronton du temple, cette frise où sont sculptés les dieux, c'est le Testament d'un Latin, chant héroïque, péan triomphal, adieu reconnaissant aux beautés du monde, aux trésors de la tradition et du savoir, au génie antique et aux lumières chrétiennes. Lorsque la malade eut – pour quelques jours – abattu ses forces, obscurci son regard, le poète n'accepta point de quitter le monde radieux où il avait vécu dans les joies de l'intelligence, de l'amitié et de la gloire sans avoir fait entendre son chant du cygne. Grâce à Dieu, il lui sera donné d'en écouter longtemps l'écho, et de le reprendre à la saison nouvelle. Je voudrais que ce large et magnifique poème, vous en eussiez la lecture, comme le poète me fit la grâce de l'entendre... Le poète chante l'honneur du sang français dont il est né ; il salue son Auvergne originelle, et la splendeur de la mer latine, telle qu'elle apparut à ses vingt ans. aux rives de la terre sacrée où respirent encore les dieux. « Par ses mille chemins où chante la Sirène », les héros s'élancèrent à la découverte du monde, à la conquête d'Ilion ou de.la Toison d'Or. « Des mythes lumineux du matin et du soir » ils firent apparaitre des personnes divines. Mais « au groupe sublime » de l'Olympe « a manqué la Bonté ». II était réservé au vrai Dieu d'en apporter le mystère de salut au monde. La Méditerranée porta les apôtres de la Foi chrétienne comme les héros d'Homère ; elle entendit alors sur ses rives retentir le cri d'agonie du vieux monde : « Le grand Pan est mort ! » Une Rome nouvelle s'élève à l'empire du monde, pour régner, cette fois, dans la Paix, sur des âmes. Aux frontières assiégées des Barbares, « c'est la Gaule qui veille au salut de l'Empire ». La Gaule conquise sut conquérir à son tour les trésors de la sagesse de Rome, « participer à l'âme commune » et s'enrichir ainsi de sa défaite. Aussi le fils des Arvernes, unissant dans cet hommage pieux sa raison et son coeur, renouvelle « son serment de jeunesse à la Rome éternelle ». Mais, s'il salue l'Eglise catholique qui sait rassembler pour son œuvre de paix et d'amour « les maîtres de beauté, les savants et les saints », l'humaniste chrétien demande la permission d'exprimer un suprême regret, un adieu reconnaissant à la sagesse et à la beauté antiques Sa « journée » finira, plus douce et consolée, si c'est à l'ombre de l'Acropole qu'il relit l'Evangile. Les nouveaux barbares, acharnés à cette œuvre de mort, réussiront peutêtre un jour à briser la tradition qui a fait si longtemps la grandeur spirituelle de la France. Ce jour-là pour faire comprendre et sentir à nos enfants déshérités ce que fut la culture classique et de quelle flamme elle éclairait les esprits, il restera, du moins la ressource de leur faite apprendre par cœur le Testament d'un Latin. Puissent les siècles conserver longtemps ce précieux message." (Jean Des Cognets, L'Ouest-Eclair, 16 sept 1929) — "Les dieux latins, ils ont inspiré, on le sait, l'œuvre entière de M. Pierre de Nolhac ; sur ses poèmes surtout, leur clair sourire plane avec le plus de persuasive douceur. “Le Testament d'un Latin” exposait harmonieusement comment l'âme gauloise a reçu l'empreinte de la civilisation méditerranéenne ; il a suscité jusqu'à cinq traductions italiennes." (Le Figaro) — "... Cette inspiration qui résume son oeuvre et son âme, Pierre de Nolhac vient de l'exprimer avec ampleur dans un grave et sobre poème : “Le Testament d'un Latin”. Ce chant d'une épopée, historique et intérieure, déroule l'aventure de l'âme gauloise fécondée par l'âme latine..." (Maurice Levaillant, Le Figaro) — "M. de Nolhac m'apparaît, en effet, comme un des plus authentiques représentants de la tradition du vers doré, de la sentence enchâssée dans un écrin sans défaut. La perfection est ici atteinte sans effort ni recherche, de par la grâce modérée du Celto-Latin retrempé aux sources originelles." (Yves-Gérard Le Dantec, Revue des Deux Mondes)
Editions Les Humanoïdes Associés / Collection " Speed 17 " n° 13 et 14 de 1981. Deux volumes in-8 brochés en pagination continue, d'un total de 842 pages, au format 20,5 x 4,5 x 13 cm. Couvertures jaunes et rouges avec portrait photo de l'auteur. Dos carrés avec infimes frottis aux bas. Plats et intérieur frais, malgré d'infimes frottis aux coins. Traduction de Philippe Delamare et Philippe Petit. Bibliographie de l'auteur, par Kihm Winship en fin du tome 2. Je propose à la vente, la rare édition originale francaise, du chef-d'oeuvre de l'auteur, publié en 1981 par Les Humanoïdes Associés sous le titre La Grande Chasse au requin, qui découpe en deux volumes le texte publié en un seul tome en 1979 aux etats-unis. Le tome 1 : L'Ancien testament Gonzo reprend les première et troisième parties de l'œuvre originale et le tome 2 : Le nouveau testament Gonzo, regroupe les deuxième et quatrième partie du livre original. Superbe état général. Complet en 2 tomes. La Grande Chasse au requin ( Gonzo Papers ) est un recueil de textes, par Hunter S. Thompson, pape et pionnier du nouveau journalisme, qui a côtoyé Nixon et les Hells Angels. Il a créé l'interview pissotière et le reportage azimuthé pour le mythique Rolling Stone. Ses notes de bars astronomiques sont aussi légendaires que sa passion pour les flingues. Et ses bouquins acides et allumés doivent beaucoup à son goût pour les psychotropes. Le recueil, publié en 1979, est composé d'articles provenant de diverses publications telles que le National Observer, The New York Times, Rolling Stone, Scanlan's Monthly, The Reporter, Playboy et autres, publications pour lesquelles Thompson travaillait en tant que correspondant ou pigiste. Le livre contient également des extraits de Las Vegas Parano. Ces articles couvrent une période qui commence au milieu des années 60 et qui se termine au milieu des années 70. On compte parmi les thèmes abordés les mouvances beatnik et hippie, les psychotropes, le rêve américain, la culture (avec un intérêt marqué pour la contre-culture ) et la politique américaine ainsi que l'Amérique du Sud.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs MoruesLivres
A Cologne, chez Pierre Marteau, 1700. 2 titres en un volume petit in-12, chagrin vert, filet à froid en encadrement des plats, dos à nerfs, coiffes guillochées, coupes filetées, dentelle intérieure, tranches dorées (Girardet). 145 pp. ; 228 pp.
Edition sans nom d'auteur illustrée d'un frontispice et de cinq figures. (Brunet, IV, 413)Mis dans la bouche des deux emblématiques statues de Rome, Marforio et Pasquin, utilisées dans un nombre infini de satires et de pamphlets, le dialogue épluche les causes et les conséquences de la transmission des Couronnes d'Espagne au petit-fils de Louis XIV, le duc d'Anjou, futur Philippe V. Le roi d'Espagne Charles II (1661-1700) mourut sans descendance et laissa un testament faisant du duc d'Anjou l'héritier unique des Espagnes à condition de ne pas diviser l'héritage. Louis XIV accepta ce testament au détriment du traité de partage de mars 1700 conclu entre la France, l'Angleterre et les Provinces-Unies.On a relié à la suite :[Anonyme]. Raisons qu'a eu le Roi Très-Chrétien de préférer le testament de Charles II. Au partage de la Succession d'Espagne, Les avantages qui lui en reviennent, avec les intérêts des Princes de l'Europe dans un si grand Evenement. Comme aussi le moïen de prévenir la guerre qui en pourroit arriver.A Pampelune, chez Jacques Lenclume, 1701. Frontispice.Unique édition très rare, à l'adresse fictive de Pampelune, de ce texte ironique et anonyme sur la succession d'Espagne. L'édition est illustrée d'un frontispice non signé représentant Louis XIV tenant un serpent et s'aventurant dans un labyrinthe. Il porte cette légende en vers : "Le chemin dans un labirinte // Est un chemin qu'on n'aime pas // Mais Louis s'y jette sans crainte // La prudence y guide ses pas."Petit frottement à un mors et aux coins.Bel exemplaire.
Editions Déterna, 2001, in-8°, 642 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Jean Nicolas Marcetteau de Brem, dit Jean de Brem, né le 2 août 1935 dans le 6e arrondissement de Paris et tué par la police le 18 avril 1963 dans le 4e arrondissement de Paris, est un journaliste, officier parachutiste français et militant de l'OAS. Sous-lieutenant au 2e RPC, il est impliqué dans l'opération de Suez et saute sur Port Saïd sous les ordres du colonel Chateau-Jobert le 5 novembre 1956. Il participe ensuite à la guerre d'Algérie. Démobilisé, il participe à des journaux tels Paris Match, Combat mais aussi L'Esprit public, se lance dans la rédaction d'un ouvrage sur l'histoire de l'Europe, milite dans les milieux pro-Algérie française, rejoint l'OAS dès sa fondation. Pour la mort de Jean-Marie Bastien-Thiry, il publie une version française du chant allemand "Ich hatt' einen Kameraden", sous le titre "La Cavalcade". Le 6 mars 1963, il assassine devant son domicile le banquier Henri Lafond, président de la Banque de l'Union parisienne (BUP), qui avait refusé de témoigner en faveur des accusés lors des procès du Petit-Clamart, lui assénant avant de tirer : « de la part de Bastien-Thiry ! ». Le 18 avril 1963 à Paris, sur la montagne Sainte-Geneviève, il est abattu par la police, alors qu'il tentait de voler une voiture pour s'enfuir. Son histoire de l'Europe, de plus de 600 pages, a été publiée à titre posthume (1964) par les Éditions de la Table ronde (Le testament d'un Européen). Ce « testament » ; œuvre d'érudition, mais très facile à lire, résume l'histoire des Européens depuis la mythologie grecque jusqu'au milieu du XXe siècle. La première partie traite de l'Antiquité et du Moyen Âge ; la seconde s'étend de la renaissance à nos jours.