BEATITUDES (1 janvier 2000)
Reference : lc_74874
Livre à l'état de neuf, très frais sans annotations ni défauts dissmulés.
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Édition originale de l’un des plus beaux et des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle orné d’un frontispice et 24 planches gravées à l’eau-forte. Paris, chez l’Auteur, 1768. In-folio de (1) f. de titre gravé dans un encadrement d’architecture et de paysage et 24 planches numérotées. Demi-veau à coins, plats cartonnés ornés d’un élégant papier vert, rouge et blanc. Reliure du début du XIXe siècle. 345 x 270 mm.
Edition originale de l’un des plus beaux et des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle orné d’un frontispice et 24 planches gravées à l’eau-forte. Brunet, II, 1736 ; Colas 1317 ; Cohen 463 ; Lipperheide 1253 ; Vinet 2284 ; Sander 864. Le frontispice est de J.B. Lallemand ; 21 planches sont gravées par Angélique et P.E. Moitte d’après Jean-Baptiste Greuze, la onzième et la vingt-troisième sont de Barbault et une de Vleghels. Ces compositions représentent de jeunes femmes savoyardes ou italiennes, paysannes, bourgeoises ou nobles, dans leurs costumes caractéristiques et placées dans des sites ou des paysages évoquant leur origine. Une légende en italien ou en français complète chaque planche. « Ces dessins de Greuze ont été exécutés pendant le voyage fait par cet artiste en Italie en compagnie de l’abbé Gougenot, conseiller du Grand Conseil et qui avait emmené Greuze en Italie à ses frais. Les dessins de cette suite appartenaient lorsqu’ils ont été gravés par P.E. Moitte et F.A. Moitte à l’abbé Gougenot. » (Bulletin Morgand et Fatout, 10343). Greuze qui tirait d’abondants profits de la reproduction de ses œuvres, surveillait attentivement la gravure de celles-ci ; le rendu, remarquable, des compositions tient sans doute à cette exigence. Epreuves brillantes, imprimées sur papier vergé fort. Jean-Baptiste Greuze n’a publié que deux livres, Le recueil de Têtes de différents caractères, dont on ne connait qu’un seul exemplaire complet, et celui-ci, d’une grande rareté également, le format des estampes ayant, depuis plus de deux siècles, incité les marchands d’estampes à casser le volume et à vendre les planches à l’unité. Bel exemplaire de l’un des plus rares livres illustrés français du XVIIIe siècle.
A Paris, Robert Pepie et Jean-Baptiste Nolin, 1693. In-12 de 1 titre-frontispice gravé et (16)-393 pp. mal chiffrées 379-(4) pp., veau brun granité, dos à nerfs fleurdelisé, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare établie par Jean-Baptiste Nolin (1657-1708), géographe ordinaire du Roi, graveur, éditeur d'estampes.En 1686, le père Vincenzo Coronelli passa avec lui marché pour son globe céleste et 28 cartes de géographie - en collaboration pour la table avec le géographe et cartographe avec Jean-Nicolas de Tralage (1640-1720) sous le pseudonyme de TillemonMors très légèrement fendus en tête. Titre-frontispice Divisions de la France.Provenance : Exemplaire de l'auteur Jean-Nicolas de Tralage (ex-libris), neveu du lieutenant général de police La Reynie, qui légua sa collection en 1699 à l'abbaye de Saint-Victor.
A Paris, de l'Imprimerie de Crapelet, 1815. In-12 de VI-160 pp., index, demi-basane verte, dos orné à nerfs (relié vers 1850).
Précieux exemplaire offert par Jean Baptiste Say à l'économiste Charles Ganilh (1758-1836) et copieusement annoté par ses soins : nombreuses remarques d'une petite écriture très lisible couvrant les marges des deux tiers de l'exemplaire.Édition originale rare. Envoi autographe de l'auteur : A Monsieur Ganilh de la part de l'auteur.Le Catéchisme de Jean-Baptiste Say (1767-1832) fut publié quelques mois après la deuxième édition de son Traité d'économie politique interdit de réimpression sous l'Empire, afin de répandre sous la forme dialogique les préceptes du jeune libéralisme auprès d'un plus large public.Charles Ganilh rédigea quelques traités d'économie sous les titres de Systèmes d'économie politique (1809 puis 1821), la Théorie d'économie politique (1822) ou le Dictionnaire (1826) : « Comme économiste Ganilh a eu le mérite de défendre et de chercher à vulgariser à la tribune et dans ses livres des vérités utiles à des époques où ce mérite n'était pas commun ; c'est ce dont la science doit lui savoir gré. Ceux de ses écrits qui touchent aux doctrines, le Dictionnaire (1826) par exemple qui est comme la résultante des autres laissent à désirer pour la netteté des principes et ne sont pas toujours d'une orthodoxie complète, mais nous ne voulons pas dire que leur lecture soit sans profit » (Coquelin et Guillaumin).Kress, B.6577 ; Blanqui, 427 (pour une édition postérieure).
A Paris, chez Bossange, 1821. In-12 de VIII-(2)-264 pp., veau raciné, dos liss orné (reliure de l'époque signée Meslant).
Deuxième édition très augmentée et entièrement refondue. Précieux exemplaire offert par Jean-Baptiste Say à son cousin Charles de La Roche, avec cet envoi autographe signé : « à Michel Delaroche de la part de son ami J.B.S. ».Michel de La Roche (Genève 1775 - Le Havre 1852) d'un ancienne famille protestante ayant fui en Suisse en 1724. Cousin de Jean-Baptiste Say, il était partisan des doctrines constitutionnelles anglaises. Député de la Seine-Inférieure en 1819, maire du Havre en 1830, à nouveau député de la Seine-Inférieure en 1831 en remplacement de Duvergier de Hauranne. Retour au Havre après 1833 où il se consacra à l'établissement des correspondances transatlantiques.Bel exemplaire. Quelques rousseurs à la fin du volume.
1665 Paris, Sébastien Cramoisy & Sébastien Mabre-Cramoisy, 1665. In-quarto (190 X 244 mm) vélin souple ivoire à coutures apparentes, titre calligraphié en long à l'encre brune, tranches mouchetées en rouge (Reliure de l'époque) ; (8) ff. de titre, épître, préface, table et privilège, 264 pages. Petit accroc avec manque en queue du dos. Ex-libris manuscrit en tête du premier feuillet blanc : « Ch. Chavost ».
ÉDITION ORIGINALE TRÈS RARE de cet ouvrage d'érudition rédigé par l'historien, grammairien et philologue français Charles DU FRESNE, sieur du Cange (1610-1688) afin d'établir l'authenticité de la relique conservée et revendiquée par la cathédrale d’Amiens. Il s'agit d'un crâne ou plutôt de la face de saint Jean-Baptiste rapportée en 1206 à Amiens par le chanoine Wallon de Sarton ; ce chef de saint Jean-Baptiste provient du sac de Constantinople par les croisés en avril 1204, lors de la Quatrième croisade. Charles DU FRESNE DU CANGE fit réaliser par Jacques Lalouette une GRAVURE AU BURIN représentant page 132 de l'ouvrage le fameux reliquaire amiénois. Cette gravure est extrêmement précieuse car elle est la seule, avec celle moins précise publiée par le Père Daire en 1757 dans son "Histoire de la ville d'Amiens, depuis les origines jusqu'à présent", à montrer le reliquaire médiéval qui disparut lors de la Révolution. Le chef de Saint Jean Baptiste est associé au MYTHE DE SALOMÉ, princesse juive du Ier siècle qui réclame à son beau-père Hérode Antipas la tête de Jean Baptiste sur un plateau. Ce mythe qui apparaît dans l'épisode néotestamentaire devint un personnage de tentatrice sensuelle qui devait inspirer les artistes. Il a été contrecollé sur le premier feuillet blanc une LETTRE AUTOGRAPHE de 3 pages signée « H.[yacinthe] Dusevel [1796-1881] », historien et archéologue, adressée à Julien Durand et datée « 16 août 1858 » : il s'agit d'une intéressante lettre érudite sur le reliquaire du chef de saint Jean Baptiste. BEL EXEMPLAIRE, très pur, conservé dans sa première reliure en vélin. (Brigitte Stimolo et Aurélien André, "Le reliquaire gothique du chef de saint Jean Baptiste"). VERY NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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