Empreintes 1987
Reference : lc_71104
Couverture souple, comme neuf. Empreintes 1987
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
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Paris, Arthème Fayard, 1923-1947. 236 vol. in-8 carré (18 x 24 cm) brochés (numérotés 235), couvertures jaunes illustrées.
Collection complète de la célèbre collection populaire développée par les éditions Fayard, comptant 96 auteurs et 55 illustrateurs. Parmi ceux-ci citons Colette, Panaït Istrati, Pierre Louÿs, René Benjamin, Emmanuel Bove, Jean Cocteau, Jean Giono, Georges Duhamel, Jean Giraudoux, Paul Morand, etc.« Arthème Fayard crée en février 1923 Le Livre de demain, une collection à 2,50 francs dans laquelle il reprend les grands succès de librairie et les orne de gravures originales. C'est un succès immédiat qui ne se démentira pas car il arrive, en publiant des valeurs sûres à un prix modique, à s'attirer un public qui ne franchit pas le pas de l'achat incertain de la nouveauté romanesque. Il est imité par Ferenczi dès septembre avec Le Livre moderne illustré » (Pascal Fouché in Histoire de l'édition française IV, p. 220).« Le premier numéro du Livre de demain, Gaspard de René Benjamin, fut illustré par Renefer, qui s’était fait connaître pour ses gravures de guerre. Pendant la vingtaine d’années de parution de la collection, Fayard sollicita principalement Jean Lébédeff, Renefer, que nous venons de citer, Charles-Jean Hallo, Louis-William Graux, Jean-Alexis Morin-Jean, Roger Grillon, Constant Le Breton, Gérard Cochet et de nombreux autres artistes (plus d’une cinquantaine en tout) pour un ou quelques titres, comme le peintre Robert Louis Antral (1895-1939), le graveur professionnel Paul Baudier (1881-1962), Jacques Beltrand (1874-1977), qui présida la Société des peintres-graveurs français (SPGF), le graveur Paul-Émile Colin (1867-1949), l’un des précurseurs, avec Beltrand, du nouveau bois gravé, Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950), bien connu comme graveur et éditeur, le peintre et graveur André Deslignères (1880-1968), le peintre et affichiste Guy Dollian (1887-1964), les illustrateurs ou humoristes Pierre Falké (1884-1947), Hermann-Paul (1864-1940), Valentin Le Campion (1903-1952), Georges Le Meilleur (1861-1945), Sem (1863-1934), Louis Touchagues (1893-1974) etc. La plupart de ces artistes étaient membres de la Société de la gravure sur bois originale (SGBO) pendant la période d’activité de cette société (soit sensiblement jusque dans les années 1930) et ont contribué dans les années 1920 à divers mouvements de renouveau de la gravure comme celui lancé en 1922 sous l’égide de la galerie Le Nouvel Essor (y participaient Beltrand, Deslignères, Grillon, Hermann-Paul, Lébédeff, Le Breton…) ou comme La Jeune Gravure contemporaine lancée en 1928 par Gérard Cochet notamment, en marge de la Société des peintres-graveurs français ».« Ces collections, souvent décriées par les critiques de bibliophilie, ont représenté une rupture par rapport aux éditions précédentes de vulgarisation, en proposant une nouvelle manière d’illustrer, largement interprétative, et une esthétique renouvelée, avec, pour une part, des gravures qualifiables d’« Art Déco », contrastées et imprégnées de géométrisation » (Jean-Michel Galland).Tiré à plusieurs milliers d'exemplaires, Le Livre de demain marque les derniers feux de la gravure sur bois (reproduction des bois par cliché galvanoplstie) dans l'édition à grand tirage.Jean-Etienne Huret, Le Livre de demain de la librairie Arthème Fayard étude bibliographique d'une collection illustrée par la gravure sur bois, 1923-1947 ; Jean-Michel Galland, Les gravures sur bois des collections Fayard (Le Livre de demain) et Ferenczi (Le Livre moderne illustré), Nouvelles de l’estampe, 254 | 2016, 38-56.
Blois, Raoul Marchand, 1884. In-8 à pagination multiple (14,5 x 22,5 cm) cartonnage Bradel de soie à motifs de fleurs, dos lisse muet, non rogné (Thiolat, rel. Blois).
Édition unique, tirée à 250 exemplaires numérotés et paraphés par l’auteur Albert de Rochas et l’éditeur Raoul Marchand, publiée en fascicules. Elle est illustrée d’un titre en couleurs d'après une faïence de Thibault, d’un faux-titre en deux tons d'après une faïence de Tortat et 9 figures hors texte : portrait de l’auteur, 2 eaux-fortes d’Ulysse, 1 eau-forte de Sauvage, 1 gravure sur bois ornementale d’après Hue-Pierrot, 2 photo-lithographies de Peigné ; notre exemplaire offre une troisième eau-forte d’Ulysse et un deuxième état de l’eau-forte de Sauvage non décrits par Vicaire. Dans le texte, à pleine page : 3 silhouettes de Paul Konewka, 4 cercles chromatiques, 5 figures (Art industriel à Blois) et 12 échantillons de papiers divers (papyrus, papier d'amiante, plusieurs papiers de Chine et du Japon). « Ce qui est certain, c’est que le lecteur commence à se lasser de voir toujours du noir sur du blanc, et que Le Livre de Demain ne ressemblera pas au Livre d’hier. J’ai essayé de montrer comment la couleur pouvait y être introduite » (préface). Tous les fascicules qui constituent le volume - dont la première partie est consacrée au papier, à l’encre et à la couleur et la seconde aux applications, ont été imprimés sur un papier différent chacun, généralement en couleurs, ornés de motifs chromolithographiés d’une très grande variété, réalisant un véritable tour de force typographique à l’attention des éditeurs de l’époque, le tout sur des textes anciens et modernes, de Homère à Victor Hugo. Alfred de Rochas d’Aiglun (1837-1914), polytechnicien, officier, érudit et bibliophile est l’auteur d'ouvrages sur l’histoire militaire, les Alpes et les phénomènes paranormaux.Exemplaire sans la table des matières qui contient la Dissertation étymologique sur les diverses origines du mot cocu (16 pp.), qui n'a pas été jointe à tous les exemplaires, ainsi que l'Avis de l'éditeur paru après la publication : « Nous espérons que le Livre de Demain donnera l’idée à quelques personnes de publier des livres avec des encres et des papiers de couleurs ; nous serons heureux de nous charger de ces travaux ». L’ouvrage ayant été publié en fascicules, les exemplaires sont généralement incomplets.Bel exemplaire de cet album dédié aux arts du livre sorti des presses blésoises de Raoul Marchand dans un cartonnage Bradel soie signé Thiolat, entreprise créée à Blois en 1874 spécialisée dans la reliure de livres, la fabrication de boîtes à chapeaux et de boîtes à chaussures. Exemplaire de collaborateur offert à Mr. Sauvage, avec un envoi autographe signé de l’auteur au bas de son portrait : À l’habile artiste qui a donné à mon livre sa plus belle page dans la Communion des Saints. A. de Rochas.Vicaire VI, 1154-1158, pour la collation complète des 44 fascicules.
, , 1802-1859. 6 parties en 1 fort vol. in-4 (18 x 23 cm) manuscrit à l'encre brune, vélin rigide, dos à nerfs, titre manuscrit sur le premier plat, lacets, tranches rouges (reliure de l'époque).
Registre manuscrit ouvert en 1802 pour les terres, champs, clos, prés et vignes de Prinçay, Crouailles, Blenay, Bourpin, La Gibourgère, Dercé, Mirbeau dans le département de la Vienne, en six livres comptables : 1. Livre des Frais des Fonds de Terre 2. Livre de Rencontre du produit des fonds de terre (des vins de Crouaïl, Prinçay, des Moeurs, du fourrage des prés, de la récolte de la Bouette, de la récolte de la Stipendie, compte de blé de Mirbeau) 3. Rentier de Maupiou-Marcou 4. Livre de Ferme 5. Livre des Échéances, des rentes et fermes 6. Livre des Impôts. Commencé sous le Consulat (le Rentier de Maupiou-Marcou est daté “15 Pluviôse an 10” tandis que le Livre des échéances est libellé en mois révolutionnaires de Vendémiaire à Fructidor) puis rapidement abandonné, le registre est repris et complété un demi-siècle plus tard, mieux renseigné pour les années 1850-1859, augmenté de papiers divers (correspondances, factures etc.) relatifs à la même période. Rare archive poitevine manuscrite entre Consulat et Second Empire.
Fayard, 1990, gr. in-8°, 909 pp, 22 illustrations, biblio, index, broché, bon état
Du milieu du XVIIe siècle aux années 1830, c'est le temps d'un apogée pour le livre imprimé, plus présent et plus familier, porteur de savoirs neufs et guide pour les pratiques. Après la Fronde, une tutelle plus rigoureuse du pouvoir monarchique modifie profondément les conditions de l'activité d'édition. Des censures plus sévères, d'Eglise ou d'Etat, sont imposées à ceux qui écrivent et produisent les livres. Le régime des privilèges favorise les libraires de la capitale aux dépens de leurs confrères des provinces. Du coup se trouvent encouragées les audaces de ceux qui, malgré les risques encourus, publient, dans et hors le royaume, livres contrefaits et livres prohibés. Jusqu'aux commencements du XIXe siècle perdure un " ancien régime typographique " que caractérise la stabilité du processus de fabrication du livre, guère changé depuis Gutenberg, et la domination du capital marchand sur l'activité typographique. La croissance du nombre de titres publiés, qu'ils soient livres, périodiques ou libellés, doit s'accommoder des contraintes anciennes. Comme le précédent, ce tome s'efforce de croiser deux histoires. La première étudie les hommes, les techniques, les gestes. Histoire de choix et de concurrences, de réussites et d'échecs, d'atelier et de boutique. Histoire de la décision et de l'engagement personnels, du labeur et de la peine grâce auxquels un texte devient un livre. Mais cette histoire en appelle une seconde : celle des objets et des lectures qui s'en emparent. Le livre, en effet, est une marchandise, produit d'une technique et d'une économie, mais une marchandise destinée à une fin culturelle. Entre 1660 et 1830, ses formes se modifient, ses emplois se multiplient, ses lectures se transforment. De ce point de vue, les décennies qui entourent la Révolution sont décisives. De là, le parcours de cet ouvrage qui propose d'abord trois approches, centrées sur le processus éditorial, le commerce du livre et les usages de l'imprimé, de la période 1660-1780, avant de rassembler en une dernière partie, menée de 1780 à 1830, les innovations, fragiles ou durables, d'un demi-siècle aux bouleversements nombreux.
Berger-Levrault, 1915, 4 vol. in-12, 132, 77, 106 et 78 pp, 4 ouvrages de la collection “Pages d'histoire” reliés ensemble en un volume demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs, titre doré (“Documents diplomatiques. Guerre 1914-1915, 2”), couvertures papier jaune des volumes conservées (rel. de l'époque), bon état
1. Neutralité de la Belgique. Ultimatums allemands. Violation du territoire. Déclarations de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche, puissances garantes de la neutralité. Défense de son devoir de neutralité par la Belgique avec l'appui des trois autres puissances garantes : Angleterre, France et Russie. Neutralité du Luxembourg violée par l'Allemagne. Neutralité de la Hollande. Projet de neutralisation du Congo. "C'est-à-dire la correspondance diplomatique relative à la guerre du 24 juillet au 29 août (et nul document ne saurait être plus accablant pour l'Allemagne). Cependant, l'Allemagne qui, au début, n'invoquait que la nécessité militaire pour justifier son agression contre la Belgique, prétend que celle-ci a violé elle-même sa neutralité et soulève l'incident Barnardiston ; en quelques pages cinglantes, il est répondu à ces accusations." (Revue Historique, 1915) – 2. Mémoire du Chancelier von Bethmann-Hollweg ; Correspondance Avec les Représentants de l'Empire allemand à l'étranger ; Télégrammes du Tsar et de l'Empereur ; Ultimatum du Japon. – 3. L'ultimatum autrichien et la note responsive serbe ; Télégrammes du Tsar et du prince régent de Serbie ; Correspondance de M. Sazonoff, ministre russe des affaires étrangères, avec les représentants du Tsar à l'étranger et les ambassadeurs étrangers à Petersbourg ; Déclaration de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche à la Russie. La présente édition du Livre orange russe comporte 79 pièces. – 4. Négociations ayant précédé la guerre ; 52 pièces et une annexe : Déclaration de M. Giolitti à la Chambre italienne, 5 décembre 1914.