Telesma (1 février 1999)
Reference : lc_60044
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Paris, Frédéric Léonard, Louis Josse, 1696-1698. 9 pièces reliées en 1 vol. in-4, veau brun, dos orné à nerfs, tranches mouchetées (reliure de l’époque).
Recueil de pièces relatives aux traités de Turin et de Ryswick, ce dernier qui mit fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697) et contraignit Louis XIV à restituer à l'Angleterre, aux Provinces-Unies et à l'Espagne toutes les conquêtes faites depuis le traité de Nimègue (1678) et reconnaître Guillaume III d'Orange comme roi d'Angleterre ; par le traité de Turin du 29 août 1696, Louis XIV restitua au duc de Savoie Victor-Amédée II, Nice et la Savoie avec les places de Pignerol (française depuis 1631) et Casale. La fille du duc de Savoie, Marie-Adélaïde, épousa le duc de Bourgogne, aîné des petit-fils de Louis XIV. Contient :I. Traités de paix et de commerce, navigation et marine, entre la France et les États Generaux des Provinces Unies des Pays-Bas. Conclus à Ryswick le 21 septembre 1697. Paris, F. Léonard, 1697. In-4 de 54 pp. Traité français de Ryswick du 20 septembre 1697 constitué du traité de paix en 22 articles, conclu avec la médiation de la Suède, avec la ratification de Louis XIV, les pouvoirs des deux puissances et un article séparé pour le délai accordé à l'Empereur ; le traité de commerce en 45 articles et 2 formulaires, avec la ratification de Louis XIV et un article séparé pour l'imposition de cinquante sols ; pages 47 à 54: "Article separé accordé a la Hollande. A Ryswick le 9. octobre 1697", suivi de trois ratifications des Pays-Bas.II. Traité de paix entre la France et l'Angleterre. Conclu à Ryswick le 21 septembre 1697. Paris, F. Léonard, 1697. In-4 de 16 pp.III. Traité de paix entre la France et l'Espagne. Conclu à Ryswick le 21 septembre 1697. Paris, F. Léonard, 1697. In-4 de 16 pp.IV. Traité de paix entre la France et la Savoye. Conclu à Turin le 29 Aoust 1696. Paris, F. Léonard, 1697. In-4 de 15-(1) pp.V-VI. Traité de Suspension d'Armes en Italie. Conclu à Vigevano le septième Octobre 1696. [Suivi de] Contrat de mariage de monseigneur le duc de Bourgogne avec madame la princesse de Savoye. Paris, F. Léonard, 1697. 2 pièces à pagination suivie en 1 vol. in-4 de 36 pp. Le Traité de Vigaveno conclu entre l'Empereur, les Rois d'Espagne et de France, et le duc de Savoie est suivi, avec même pagination, et titre spécial, du contrat de mariage du duc et de la duchesse de Bourgogne, fait à Turin, le 15 septembre constitué des dix articles du contrat de mariage conclu à Turin le 15 septembre 1696 conformément à l'article 3 du traité de paix entre la France et la Savoie signé à Turin le 29 août 1696. Suivi des ratifications de Louis XIV, du Dauphin et du duc de Bourgogne.VII. Traité de paix entre l'Empereur, la France, et l'Empire. Conclu à Ryswick le trentième octobre 1697. Paris, F. Léonard, 1697. In-4 de 52 pp.VIII. Lettre du roi, écrite à monseigneur l'archevêque de Paris, duc de Saint-Cloud, pair de France, pour faire chanter le "Te Deum" en l'église Notre-Dame, en action de grâces de la paix. Paris, Louis Josse, 1697. In-4 de 4 pp. IX. Lettre du roi, écrite à monseigneur l'archevêque de Paris, duc de Saint-Cloud, pair de France, pour faire chanter le "Te Deum" en l'église Notre-Dame, en action de grâces de la paix conclue avec M. le Duc de Savoye. Paris, Louis Josse, 1696. In-4 de 4 pp. X. Lettre du roi, écrite à monseigneur l'archevêque de Paris, duc de Saint-Cloud, pair de France, pour faire chanter le "Te Deum" en l'église Notre-Dame, en action de grâces de la paix conclue avec l’Empereur et l’Empire. Paris, Louis Josse, 1698. In-4 de 4 pp. Exemplaire enrichi de 6 portraits accompagnés d’une courte biographie, publiés et gravés à l’époque par Nicolas de Larmessin (1632-1694) dont Charles XI de Suède, Guillaume-Henry prince d’Orange et de Nassau, Charles II d’Espagne, Victor Amédée duc de Savoie, Louis dauphin de France, et Léopold Ignace Ier. Sont reliées avec 2 planches repliées gravées et signées C.P.R. publiées par Guérard, représentant respectivement le Dessin du feu d’artifice dressé devant lhotel de ville pour la Publication de la Paix le 16 novbre 1697 et le Dessin du Feu d’Artifice dressé devant l’Hôtel de Ville de Paris pour la Publication de la Paix entre la France et l’Empire le Ianvier 1698 (inconnues à Ruggieri).Note manuscrite à l'encre du temps au verso de la première garde “ 7me vol. du n°165”. Coiffes usées.Bourgeois André, V, 3979.
De l'Impr. du futur Congrès (Berlin), , 1762. In-12 de (2)-267-(1) pp. Relié à la suite : [BIGEX (Simon)]. L'Oracle des Anciens Fidèles, pour servir de suite & d'éclaircissement à la Sainte Bible. A Berne, 1760. In-12 de (4)-127-(3) pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-12, veau havane, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque).
1 - Édition originale rare. La guerre de Sept ans se termina par les deux traités de Hubertsburg et Paris, en 1763. La France cédait presque toutes ses possessions américaines et indiennes et l'Espagne cédait la Floride au profit de l'Angleterre qui possédait désomais le premier empire colonial. La portée de ces événements échappa complètement aux contemporains. Maubert de Gouvest (1721-1767), dont les aventures l'amenèrent à séjourner dans de nombreux pays européens - Hollande, Suisse, Angleterre, Prusse -, saisit l'importance de cette guerre et ses conséquences tant pour l'Europe que pour ses colonies américaines. Ses considérations, qu'il livre du point de vue anglais, alors triomphant, se portent sur le jeu des alliances, la guerre d'Amérique et les nouvelles relations en cas d'abandon de la Silésie par l'impératrice d'Autriche. Imprimée à Berlin un an avant la fin des hostilités, son analyse aboutit aux mesures à instaurer pour établir une paix générale. « Il y a pour d'habiles Ministres tant de bonnes raisons, que le Prince le plus religieux croit n'être que juste & sage en devenant ambitieux & conquérant. Nous-mêmes (anglais), sommes-nous rassasiés de la multitude des conquêtes que nous avons faites au-delà de notre propre espérance ? ». Inconnu de Sabin. On peut lire en regard du titre une note manuscrite autographe attribuée au célèbre orientaliste Anquetil-Duperron (1731-1805), datée le 19 Mai 1797 : « Ouvrage profond dont la lecture, utile dans tous les tems, peut fournir, en 1797, aux négociteurs en état de l'entendre, des vues propres à concilier les intérêts de l'Europe, compromis par la Révolution Françoise. C'est bien ici la Paix Générale prise de la connaissance des hommes, ses loix, et bien différente de la Paix Imaginaire de l'(abbé de St. Pierre ».2 - Édition originale qui fut faussement attribuée à Voltaire. Barbier : « Condamné par arrêt du Parlement du 3 Décembre 1760, brûlé le 6 du même mois et mis à l'Index le 8 Mai 1861, cet ouvrage est fort rare. C'est une réponse à l'Oracle des nouveaux philosophes de l'abbé Guyon auquel il est dédié. La dédicace est signée : l'abbé B*****, ce qui ne peut vouloir dire que Bigex ou Bugex. De 1760 à 1763, Voltaire parle plusieurs fois de cet écrit à ses correspondants ; tantôt il l'attribue à l'abbé Morellet, tantôt il demande qui peut bien en être l'auteur ; puis il finit par écrire à Damilaville, le 12 Juillet 1763 : Admirez la Providence. L'auteur de l'Oracle des fidèles, livre excellent, trop peu connu, était un valet de chambre d'un conseiller clerc de la seconde chambre des enquêtes, nommé Nigon de Berty, cloître Notre-Dame ; il est venu chez moi, il y est ; c'est une espèce de sauvage comme le curé Meslier. Dans la suite de sa lettre, il le nomme Simon Bugex. Il est impossible de ne pas reconnaître la touche de Voltaire dans l'Avis au lecteur qui suit l'Épître dédicatoire ». Barbier III, 724 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N. II, 5546. Coiffes et coins usés.
S.l.n.d., , (c. 1598). In-12 de (8) pp., cartonnage moderne papier coquille, pièce de titre papier en long.
Rare recueil anonyme imprimé sans adresse qui réunit deux pièces de vers latins et français relatifs à la guerre franco-espagnole de 1595-1598 entre le roi de France Henri IV et le roi d'Espagne Philippe II en liaison avec la huitième guerre de Religion (1584-1598). A fin, Seigneur, qu'à notre dernière / Puisqu'ainsi est que Henry de Bourbon / Est nostre Roy, tu le treuves bon, / Fiat voluntas tua / A cet effect chasse hors de la France / Les Espagnols, tu en as la puissance (Pater Noster). La Complainte des Pauvres Labourens fut souvent imprimée depuis la prise de Boulogne par les Anglais en 1544 (Complainte des pauvres laboureurs du Boulonais) puis au XVIIe siècle sous des titres parfois augmentés comme La complainte et querimonie des pauvres laboureurs, sur la calamité du temps présent.« Le 17 janvier 1595, la France déclare la guerre à l'Espagne. La guerre est difficile à mener faute d'argent. Ne voulant pas réunir les états généraux, Henri IV obtient d'une assemblée de notables soigneusement sélectionnés l'argent indispensable, cependant réduit par la résistance des parlements. Faute de moyens et de chefs militaires, la prise de Fère, en mai 1596, fut compensée par la perte de Calais en avril 1596 et d'Ardres en mai 1596. L'alliance anglaise se montre décevante. Les Espagnols prennent en mars 1597 Amiens, qu'il faut reconquérir en septembre. L'Espagne ne se trouve pas en meilleure position : 1587 et 1596, attaques anglaises sur Cadix ; 1589, attaques sur Lisbonne et La Corogne ; 1597, nouvel échec d'une armada contre l'Angleterre ; début de l'éviction, par les Hollandais, des Portugais installés en Extrême-Orient. Les négociations, longues et difficiles, menées avec la médiation du pape Clément VIII, aboutissent à la paix de Vervins. Les Espagnols évacuent la France (Calais, Doullens, Ardres, le Blavet). L'honneur espagnol est sauf par l'inclusion d'une clause de non-renonciation sur les droits à la couronne française, mais limitée par l'emploi exclusif de moyens « amiables ou de justice, et non par les autres », ce qui équivaut à un abandon de fait. Abandonnant ses alliés anglais et hollandais (en dépit de la promesse de 1596 de ne pas traiter séparément), Henri IV dut renoncer implicitement au marquisat de Saluces, que conservait Charles Emmanuel de Savoie, qui l'avait conquis en 1580. La paix de Vervins avait été précédée par l'édit de Nantes (13 avr. 1598). Le roi, tirant la conclusion de l'équilibre des forces, soutenait une politique de tolérance. Le 13 septembre, Philippe II, miné par la vieillesse, les échecs et la maladie, mourait à l'Escorial » (Jean Leyer, in Encyclopædia Universalis). Rousseurs.
Paris, Guillaume Chaudière, 1600. In-8 de 61-(2) ff.LA POPELINIÈRE (Henri-Lancelot Voisin de). Histoire de la Conqueste des Païs de Bresse et de Savoye, par le Roy tres-chrestien. A Monseigneur de Rosny. Lyon, 1601. In-8 de 158 pp. 1 f.bl.[ARNAULD (Antoine)]. Première Savoysiene. Discours digne de lecture, traitant de la guerre de Savoye. Sans lieu, 1600. In-8 de 48 pp.3 pièces reliées en 1 vol. petit in-8, vélin rigide à rabats, double filet d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
1. Première édition séparée de la dernière partie de l'Histoire des troubles de France de l'historiographe Pierre Matthieu (1563-1621) publiée une première fois en quatre parties à Lyon en 1594-1595. Ligueur attaché aux princes lorrains, Pierre Matthieu rallia Henri IV qui lui confia la charge d'historiographe, maintenue par Louis XIII. L'Histoire veritable des guerres entre les deux maisons de France et d'Espagne souvent reliée à la suite de l'Histoire de notre temps de Gabriel Chappuys lui fut parfois attribuée par erreur (Dechaud, Bibliographie critique des ouvrages et traductions de Gabriel Chappuys, A06). Brunet III, 1530 ; Tchemerzine, IV, 629 pour un tirage différent (55 ff.) ; Hauser 1448 et 1482.2. Édition originale. L'historiographe Lancelot du Voisin de La Popelinière (1541-1608) « remonte à la paix de Vervins et même à celle du Cateau, trace le portrait de l'ambitieux Charles-Emmanuel et entreprend l'exposé des droits du roi. Il donne des détails géographiques précis sur les opérations militaires et fait l'éloge non seulement de la valeur de Lesdiguières, mais des travaux de siège dirigés par Rosny. Il reproduit le texte de la paix de Lyon et relate le mariage du roi. Il a donc écrit très vite après les événements, entre fin mars et le début de mai » (Hauser). Brunet, III, 836 ; Hauser, 3177.3. Édition originale rare attribuée à Antoine Arnauld « pour démontrer la justice et utilité de la conquête et conservation de la Savoye. L'auteur énumère les usurpations de cette maison antérieurement au néfaste traité de 1559 et expose l'ambitieuse politique de Charles-Emmanuel pendant la Ligue, sa mauvaise foi dans l'affaire de Saluces. Suit un curieux plaidoyer pour le principe des nationalités : 1. théorie des frontières naturelles 2. Les Savoyards parlent notre langue et sont nos vrais compatriotes 3. Nés pour la plupart sujets de François Ier et de Henri II, ils souhaitent de redevenir français et haïssent la superbe domination des Piedmontois. A ces raisons de justice se joignent les raisons d'utilité, en particulier la nécessité de couvrir la riche place de Lyon » (Hauser).Traces de mouillures sur les trois pièces et la reliure, galerie de ver marginale sur quelques feuillets. Saffroy, 49994 ; Maignien, 212 ; Hauser, 3175.
Lyon, Jean Saugrain, 1563. Petit in-8° dérelié de (4) ff. Signatures : A4. Mouillures pâles.
Edition originale de cet occasionnel en vers attribué au poète et historien parisien Ferrand de Bez (+ 1581), probablement écrit suite à la paix d'Amboise, où l'auteur appelle de ses voeux une paix durable, dénonce les guerres fratricides et exhorte les Français à rester fidèles à Dieu et au roi. Baudrier IV, 334 (coll. erronée); USTC, 114 (coll. erronée); FVB, 4043.
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