Skira (30 juin 2008)
Reference : lc_49237
Livre neuf, jamais ouvert.
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M. Alexandre Bachmann
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Goupil et Cie, Editeurs-Imprimeurs à Paris, Manzi, Joyant et Cie, successeurs , Grandes Editions Illustrées Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1918 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur verte grand In-8 1 vol. - 255 pages
28 planches hors-texte, certaines en couleurs, dont le frontispice, dont un portrait du peintre (complet, très belles planches) édition de 1918 Contents, Chapitres : L'éducation - L'Italie - Le succès - La famille - Le déclin - Appendices : Le voyage d'Italie - Le voyage de Hollande - Le séjour à Grasse - Note bibliographique - Table des noms, table des illustrations - Pierre Girauld de Nolhac, né à Ambert le 15 décembre 1859 et mort à Paris le 31 janvier 1936, est un historien et poète parnassien français. Il fut le conservateur du musée du château de Versailles de 1892 à 1919. Pierre de Nolhac a laissé une uvre abondante consacrée en majeure partie à lhistoire, en particulier à lhumanisme pendant la Renaissance. Lors de son séjour à l'École française de Rome (1882-1885), il avait découvert à la Bibliothèque vaticane des manuscrits inédits de Pétrarque, dont le fameux Canzoniere, ce qui lui permit de faire avancer la connaissance à son sujet. Sa monographie sur Fulvio Orsini fait encore autorité. Il a également consacré de très nombreux ouvrages à la reine Marie-Antoinette et au château de Versailles. Son uvre comme poète fut reconnue en son temps, notamment par son ami le poète italien Gabriele D'Annunzio. (source : Wikipedia) - Jean-Honoré Nicolas Fragonard, né le 5 avril 1732 à Grasse et mort le 22 août 1806 à Paris, est un des principaux peintres rococos français. Peintre d'histoire, de genre et de paysages, il se spécialise assez rapidement dans le genre libertin et les scènes galantes, comme le montre son célèbre tableau Le Verrou. - À l'instar de François Boucher, Fragonard est considéré comme le peintre de la frivolité, du rococo, bien qu'il ait peint dans de nombreux autres registres : grands paysages inspirés de peintres hollandais, peintures religieuses ou mythologiques, ou scène de bonheur familial notamment. D'un trait virtuose, Fragonard savait montrer le tourbillonnement du monde par des gestes expressifs et gracieux ou des drapés pleins de vigueur. Fragonard est le dernier peintre d'une époque sur le déclin, ses scènes de genre seront bientôt rendues obsolètes par la rigueur néo-classique de David, par les évènements de la Révolution et ceux de l'Empire. Les scènes de genre de Fragonard sont volontiers érotiques, comme Les Hasards heureux de l'escarpolette, fantasme d'un commanditaire (M. de Saint-Julien, receveur général des biens du clergé) qui donna à l'artiste des conseils de mise en scène : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau. ». Mais même ces scènes effectivement frivoles peuvent être lues à un niveau différent, on peut y voir percer, souvent, une inquiétude, un sentiment de fin de fête parfois (et cela rappelle Antoine Watteau ou encore le roman Point de lendemain de Vivant Denon), ou encore une menace diffuse : les couples dans l'intimité, les belles qui s'épouillent, les endormies, tout ce petit monde de grâce et de sympathie est observé par un peintre qui nous rappelle que la jeunesse ne dure pas et que les moments de tendresse lascive sont fugaces et rares. Fragonard avait travaillé notamment avec Hubert Robert (1733-1808), leur collaboration fit l'objet d'une exposition à Rome à la villa Médicis. (source : Wikipedia) infimes traces de pliures aux coins du plat inférieur, bords de la couverture à peine jaunis sans gravité, la couverture reste en très bon état, intérieur frais et propre, quelques rousseurs discrètes, cela reste un bel exemplaire, bien complet des 28 planches hors-texte dont le frontispice en couleurs
P., A. Le Vasseur, 1884 ; 2 vol. in-4. 3 ff.-XLIII-2 ff.-288 pp. - 5 ff.-418 pp.-1 f. - 92 planches hors-texte dont 57 eaux-fortes gravées par Martial - vignettes in-texte. Demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés, titres et tomaisons dorés. Des rousseurs ponctuelles. Déchirure réparée au feuillet de titre du tome 1.
Réimpression quasi identique à l'édition donnée par Lemonnyeren 1883. Fragonard avait exécuté pour un mécène, vers 1770, 57 dessins rehaussés dun lavis à la sépia. Seul le premier tome des Contes illustrés par Fragonard paraît en 1795, chez Didot. Les dessins furent repris par Fragonard pour être gravés par les meilleurs artistes. La présente édition reprend les gravures d'après Fragonard imprimés par Didot en 1795, augmentée des eaux-fortes réalisées par Martial . Elle a la particularité davoir de nombreuses planches en deux états sur différent papiers : chine, vergé et vélin. Lordre des contes suit celui de lédition de Didot par ordre alphabétique sans respecter l'ordre de lédition originale de 1665. La table des matières fait apparaître les contes seulement attribués à lauteur.
Editions de la R.M.N., Paris, 1987. Fort in-4, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée en couleur, 637 pp. "Gens, honorez Fragonard:" - Fragonard, une figure de fantaisie : I. Les débuts de Fragonard (1732-1756). - II. Rome [1756-1761] : Fragonard et l'abbé de Saint-Non à Tivoli. - Le retour de Fragonard et de l'abbé de Saint-Non. - III. ...
Nombreuses illustrations et planches en noir et en couleur. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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1883 Paris, chez J. Lemonnyer, 1883, 2 forts volumes in-folio de (6)-LXIX-(3)-288 pp. ; (6)-418-(2) pp., rel. d'ép. demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés de pointillés dorés et soulignés de filets à froid, dates en pieds, têtes dorées, bel ex.
Réimpression par l'éditeur Lemonnyer, de l'édition Didot de 1795 illustrée par Jean-Honoré FRAGONARD, augmentée des 58 planches gravées par A.-P. MARTIAL. "Les planches hors-texte de l'édition Lemmonyer sont donc : 1° Les 34 planches de l'édition de 1795 ; 2° les 58 planches gravées par Adolphe MARTIAL POTEMONT, y compris le portrait de Fragonard, publiées avant la lettre par Pierre Rouquette qui les céda à Lemonnyer à la charge par celui-ci d'y faire mettre la lettre." (Vicaire IV, 921). Ces planches gravées à l'eau-forte de A.-P. Martial d'après Fragonard, le rendirent célèbre à l'époque. Ex libris : Armand SIBIEN architecte.
Paris, Gallimard, 1987. In-4, sans faux-titre, 137[dont le titre]-(1) pp.-(3) ff.(dont table des illustrations/dépôt légal], bradel toile gris pâle, dos lisse orné du titre doré, répété, avec initiale dorée, sur le plat supérieur, jaquette illustrée (reliure de l’éditeur ; bel exemplaire). S’agissant de Sollers, le texte ne peut être que sulfureux. Il nous apprend que « Frago » « peindrai(t) avec (s)on cul » (p.22), que, marié à quarante ans, il vécut avec sa femme et sa jeune belle-sœur, « dans une atmosphère d’inceste minutieusement sublimé » (p.34).
De quoi alimenter la prose d’Aude LORRIAUX in « Slate.fr », présentant le livre « Une culture du viol à la française », de Valérie REY-ROBERT, laquelle éreinte « Fragonard, peintre admirable mais propagandiste de la culture du viol ». Et de citer, comme preuve irréfutable, deux des œuvres emblématiques du peintre : LE VERROU [ici, pp.140-141 photo 1], où l’on voit « une femme repousser un homme et essayer d’atteindre la porte, pendant que le violeur ferme la porte à clé » (note*) et LA RÉSISTANCE INUTILE [pp. 103/107-108/109 photo 2] qui « offre encore plus clairement l’image du viol d’une servante par son maître ». (note*) : le tableau montre le violeur « présumé » effleurant un verrou curieusement placé très haut ; la serrure est vierge de tout contact ; c’est peut-être là une allégorie dans laquelle le criminel souhaite mettre sa clef dans la serrure de la demoiselle ? Mais, comment a- t’il pu entrer dans la chambrette de la minette ? Tout simplement parce que la porte n’était, ni fermée à clef, ni verrouillée. Que nous montre la Résistance ? L’offertoire avant la communion : le « détail « (pp.108-109) affiche un calice appelant la célébration, beaucoup plus que le buisson ardent peint par Gustave Courbet… De plus, l’examen des visages ne reflète ni l’angoisse, ni la peur, ni la colère, plutôt l’attente… Donc, cette interprétation partisane, mieux, communautariste, montre ses limites : en droit français, intention de crime, sans commencement d’exécution, ne vaut pas crime. Mais il y a mieux. Examinons de près quelques tableaux dont l’auteur(e) se garde bien de nous entretenir : L’ESCARPOLETTE (p.17/18-19 photo 3), moment délicieux, entre voyeurisme et exhibitionnisme, LA LEÇON DE MUSIQUE (67 photo 4), LA COQUETTE ET LE JOUVENCAU (23/25 photo 5), LE FEU AUX POUDRES (100 photo 6), dans lesquels s’en donnent à cœur joie les aguicheuses et autres allumeuses ; puis, très progressivement, L’ÉDUCATION FAIT TOUT (38 photo 7), ou plutôt « toutou », une jeunette examinant l’anatomie ventrale de deux petits cabots, L’ÉTABLE (112 photo 8), évoquant la célèbre Mireille : « Couchés dans le foin…, etc ; LE SATYRE ET LES TROIS BACCHANTES (107/117/118-119 photo 9) n’est pas mal non plus ; plus excitant, LE COUCHER DES OUVRIÈRES (87 photo 10), ou comment causer entre filles, l’île aux Tribades n’est pas loin, et, enfin, la meilleure de ces petites scènes libertines, LA MAÎTRESSE D’ÉCOLE (35/36 photo 11), qui reluque ostensiblement le « kiki » d’un bambin à demi dénudé ; mais, que tient-elle donc dans sa main droite,… un couteau de cuisine ! Dans son texte, Madame Rey-Robert, en marge de l’exécution en règle de Fragonard, règle leur compte aux Troubadours, dont l’Amour courtois, sous des apparences affables, n’est ni décent, ni honnête. L’apothéose : une féroce citation de Françoise Giroud, « dans l’Obs » - bien entendu, sans référence précise- dans laquelle la violence cède le pas à la courtoisie: « Heureuses, ces religieuses enculées (1), ces adolescentes engrossées, ces vieilles femmes grugées (2), ces matrones délaissées (3), ces catins rétribuées (4), ces amoureuses d’un soir (5) refilées à qui voudra bien les prendre, ces ouvrières tringlées à la chaîne ? (6) ». Laissons ces féministes entre elles, voraces et coriaces, aux propos sous tendus par cette belle devise : « Homme, unique objet de mon ressentiment ! ». (1) C’était un mode de contraception très efficace, encore pratiqué aujourd’hui dans certaines communautés. (2) dupée, la vieille ayant roulé sa bosse, croyant encore au Prince charmant ? (3) matrone : c’est à peu près l’exemple ci-dessus, ou alors « une parfaite épouse, mère et femme d’intérieur » corrompue par un sinistre galant, ou « une femme d’un certain âge, grosse, souvent laide et d’allure vulgaire » corrompant un naïf amant… . à moins, à moins que… ce fût « une entremetteuse, tenancière de maison close » (définitions du CNRTL). (4) Le comble serait de ne pas payer une prostituée : ce ne serait pas du viol, mais du vol. (5) par définition la quêteuse d’un soir, ne repasse pas les mêmes plats le lendemain (6) Le Code du Travail interdit formellement les relations sexuelles sur le lieu de travail. Conclusion : Sollers l’encenseur, censuré, Fragonard, « l’inceste sublimé », au feu ce beau livre, palympseste sublimé, posthume vengeance de la Sublime Porte.Emporté par un élan romantique, j’ai oublié de mentionner le nombre de planches, toutes dans le texte, de très beau recueil : soixante-douze, dont douze à double page. BUR (KS)