DU CERF (1 janvier 1970)
Reference : lc_20874
In-8 pleine toile sous jaquette et rhodoid, comme neuf
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Editions du Cerf, 1970, in-8°, 448 pp, introduction par André Latreille, index, broché, couv. illustrée, bon état (Centre d'Histoire du catholicisme français, Université de Lyon)
"Charles de Montalembert (1810-1870) est l'un des témoins les plus représentatifs du 19e siècle. Orateur politique, pair de France, écrivain de grande classe, il a consacré toute sa vie à la défense des causes, pour lui inséparables, de l'Eglise et de la liberté. Le présent ouvrage offre un choix de lettres inédites, échangées par Montalembert avec quelques-uns de ses plus fidèles compagnons d'armes. Textes souvent prophétiques, d'une incontestable beauté littéraire, qui annoncent et préparent l'ère du renouveau dans laquelle nous sommes entrés." (4e de couverture) — "Le volume contient un choix de lettres (leur totalité serait trop volumineuse) échangées avec trois amis au cours des dix-huit dernières années de Montalembert, et annotées respectivement par le P. Baron, A. Latreille et R. Rancœur. Le caractère même d'une telle publication interdit de l'analyser ou de la résumer ; mais comment ne pas dire combien est passionnante la lecture de ces textes écrits au courant de la plume, parfois en confidence et toujours en un style brûlant, où se reflète l'éloquence d'orateurs romantiques. Avec Lacordaire, qui a été pour le collaborateur de l'Avenir un camarade de jeunesse, on n'a retenu que des lettres des dix dernières années (53 de Lacordaire, 22 de Montalembert), qui témoignent d'une cordiale réconciliation après les divergences politiques de 1848-1851 : Montalembert, redevenu libéral face à l'Empire autoritaire, se retrouve en communion d'idées avec le dominicain de Sorèze. La correspondance avec Mgr de Mérode se limite à 35 lettres écrites par Montalembert de 1859 à 1868, les réponses du destinataire n'ayant pu être retrouvées. Malgré les sentiments affectueux qui unissaient les deux beaux-frères, on sait qu'ils furent loin d'être toujours d'accord : l'officier belge, devenu camérier puis ministre des armes de Pie IX, adopta la mentalité du milieu romain où il vivait et pencha de plus en plus vers un ultramontanisme anti-libéral. Le dissentiment est manifeste au moment du discours de Malines en 1863 : on voit Montalembert se justifier longuement et éloquemment au sujet de la fameuse formule « L'Eglise libre dans l'Etat libre » (il faudrait citer toute la lettre du 28 novembre 1863, n° 101, p. 285-292). La correspondance Falloux-Montalembert se compose, paraît-il, d'environ 600 pièces, la plupart inédites. On n'en a retenu ici que 47 (20 de Falloux, 27 de Montalembert), postérieures à 1864. L'état de santé des deux amis les empêchait alors de se rencontrer fréquemment à Paris, d'où ces échanges épistolaires où ils se communiquent des informations politiques et religieuses ou des potins académiques, et surtout discutent des affaires du Correspondant face aux incartades de Veuillot ou aux préparatifs du Concile. Il faut lire en particulier les propos échangés sur le travail de Montalembert..." (Jean-Rémy Palanque, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1971)