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Reference : SVBLIVCN-9830096009011
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9830096009011
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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1810 - 1811 5 pièces in-4, en feuilles, cousues.
Très intéressant ensemble de pièces concernant le double litige en contrefaçon intenté par le libraire Jean-Gabriel Dentu (1770-1840), à propos des emprunts faits par Conrad Malte-Brun à la géographie de Pinkerton pour la rédaction de son célèbre Précis de géographie universelle ou Description de toutes les parties du monde (Paris, Buisson, 1810-1829) ; et, en retour, en diffamation intenté par le géographe Malte-Brun. La Cour de cassation suivra les sentences rendues aussi bien en première instance qu'en appel déboutant Dentu dans son arrêt du 3 juillet 1812.I. Précis pour Jean-Gabriel Dentu, imprimeur-libraire, à Paris ; contre le sieur Malte-Brun, Danois, l'un des collaborateurs du Journal de l'Empire, et le sieur Buisson, libraire, tous deux accusés de contrefaçon ; dans lequel on démontre que le plagiat est une contrefaçon. [Paris], Imprimerie de J.-G. Dentu, s.d. [1810], 12 pp. Du 10 février 1810. Un seul exemplaire au CCF (BnF).II. Plaidoyer de M. Lebon, pour Jean-Gabriel Dentu, imprimeur-libraire, à Paris ; contre le sieur Malte-Brun, Danois, l'un des collaborateurs du Journal de l'Empire, et le sieur Buisson, libraire, tous deux accusés de contrefaçon ; recueilli par le sténographe. [Paris], Imprimerie de J.-G. Dentu, s.d. [1811], 20 pp. Séance du 13 novembre 1811. Un seul exemplaire au CCF (BnF).III. Réfutation du Précis du sieur Malte-Brun, pour J.-G. Dentu, imprimeur-libraire, à Paris ; contre ledit sieur Malte-Brun, Danois, l'un des collaborateurs du Journal de l'Empire, accusé de contrefaçon. [Paris], Imprimerie de J.-G. Dentu, s.d. [1811], titre, 13 pp. Le Précis avait été distribué le 28 novembre 1811. Un seul exemplaire au CCF (BnF). IV. Réponse de Henri Tardieu à une accusation du sieur Dentu, libraire ; lue le 12 décembre 1811, à l'audience du tribunal de première instance du département de la Seine, sixième chambre jugeant en police correctionnelle ; augmentée de notes et pièce justificative. [Paris], imprimerie d'Adrien Égron, s.d. [1811], 8 pp. Aucun exemplaire au CCF. V. Réfutation du plaidoyer prononcé et du plaidoyer imprimé du sieur Malte-Brun contre Jean-Gabriel Dentu ; pour Jean-Gabriel Dentu, imprimeur-libraire à Paris. Contre ledit sieur Malte-Brun, danois, l'un des collaborateurs du Journal de l'Empire, accusé de contrefaçon ; le sieur Buisson, libraire, complice de contrefaçon avec le sieur Malte-Brun ; le sieur Laporte, libraire, mis en cause à la dernière audience, aussi complice de contrefaçon ; et le sieur Henry Tardieu, libraire, également complice de la contrefaçon du sieur Malte-Brun. Distribué le 19 décembre 1811. [Paris], Imprimerie de J.-G. Dentu, s.d. [1811], titre, 16 pp. Un seul exemplaire au CCF (BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1 L.A.S. d'une page monté par deux points d'adhésif sur support cartonné postérieur (collection Claude Seignolle), s.d. [ 1865 ]
Très intéressante L.A.S. de Jules Hetzel à Alexandre Chatrian à propos de son roman "Waterloo" (suite de "Histoire d'un Conscrit de 1813"), et des dangers de la contrefaçon.
Rare contrefaçon de l'un des premiers ouvrages de Restif, qu’il considérait lui-même comme « la plus attendrissante de toutes ses [mes] productions ». A La Haye et se trouve à Lausanne, chez Franç. Grasset, 1776. 2 parties reliées en 1 volume in-12 de : I/ (1) f., viii pp., 155 pp., (3) pp., (1) f.bl. ; II/ (2) ff., 181 pp., (3) pp. Conservé dans son cartonnage muet d’attente, dos lisse avec le titre manuscrit à l’encre, non rogné. Reliure de l’époque 166 x 117 mm.
Rare contrefaçon de l'un des premiers ouvrages de Restif. Rives Childs, V, 8, p. 209. Le texte est identique à celui de la première édition de 1769, les fautes n’ayant pas été corrigées. « Le jeune Nicolas Anne Edme Rétif (1734-1806) est envoyé en 1751 à Auxerre pour être mis en apprentissage chez un imprimeur, où il séduit la belle épouse de son patron qu’il devait évoquer plus tard sous les traits de Mme Parangon. Devenu ouvrier typographe en 1755, il décide de se rendre à Paris où il ne tarde pas à entrer à l’Imprimerie royale. Il vient tout juste d’atteindre sa majorité. Esclave de son tempérament, il inaugure sans plus attendre la vie d’homme à bonnes fortunes qui sera toujours sienne. Environ 1760, et dans l’espoir de mettre un terme à ses fredaines, sa famille juge bon de lui faire épouser une fille d’Auxerre appelée Agnès Lebègue. Après avoir donné quatre filles à son épouse, il s’en sépare. De plus en plus il passe ses nuits à courir les mauvais lieux, afin d’y observer le vice, et, bien entendu, le pratique lui-même pour l’acquit de sa conscience. En 1767, il débute enfin dans les lettres en publiant ‘La Famille vertueuse’, roman en quatre volumes. Enhardi par le vague succès qu’il obtient, il décide de vivre uniquement de sa plume. Il se sent d’autant mieux armé pour cette lutte que, sachant la typographie, il sera capable d’imprimer lui-même ses ouvrages, et, par là, pourra se moquer des exigences des imprimeurs. En 1769, il donne ‘La Fille naturelle’, puis ‘Le Pied de Fanchette’. » (Dictionnaire des auteurs, IV, 70) « L’auteur a composé cette historiette intéressante d’après le récit d’Edme-Rapenot, libraire, qui avait connu l’héroïne et sa fille ». (Rives Childs) « Je mis aussitôt la plume à la main, dans une chambre isolée de l’imprimerie de Quillau, où j’étais alors occupé à caser moi-même ‘la Confidence nécessaire’. Ce fut l’ouvrage de huit jours... Nous étions en 1768 et c’était le quatrième ouvrage que je composais, depuis mon retour de Sacy au 1er octobre 1767. ‘La Fille naturelle’ est la plus attendrissante de toutes mes productions, l’histoire de ‘Zéphire’ exceptée, et même une des plus utiles. Je n’en ferai pas l’analyse, parce qu’elle est conservée dans ‘les Contemporaines’, en deux Nouvelles, l’une intitulée ‘la Sympathie paternelle’, l’autre ‘la Fille reconnue’, outre que j’en ai fait une comédie également intéressante, intitulée ‘la Mère impérieuse ou la Fille naturelle’, dont je rendrai compte. La vente de ce roman me fut avantageuse, et me fit subsister » (Mes ouvrages, p. 12-14) Précieux exemplaire, à l’état neuf, conservé tel que paru, non rogné dans son cartonnage muet d’attente. Provenance : ex libris manuscrit sur le titre « Alexandria Cocconia Polisiania, 1776 ».
Chalons, imprimerie et librairie de Laurent, s.d. [1856] In-12, 20 pp., demi-basane bleu nuit moderne, dos lisse, titre doré au dos, couverture conservée (rousseurs).
Édition originale de ce rapport par Sellier sur une communication du ministre de l'agriculture et du commerce sur la contrefaçon des vins français et notamment des vins de Champagne. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
, Paris, Litec 2003, in-8, br., bon état, VII-229p.
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