DELPIRE EDITION
Reference : SVBLIVCN-9791095821526
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9791095821526
Bookit!
M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
Virement bancaire, PayPal, TWINT!
Bordeaux imp. Gounouilhou 1901-1918, grand in-8, 301 pages. Broché couverture déchirée sans manque à l'angle inférieur du second plat. (LXVI)-(600 gr).
Extrait du Bulletin italien de 1901, 1902, 1903, 1904, 1917 et 1918. Table des matières: I. Les princes, les grands seigneurs et les capitaines italiens au service de la France. II. Les diplomates italiens au service de la France. III. Les banquiers italiens en France. IV.Influence des italiens à la cour de France. V.Les artistes italiens en France. VI. Les italiens dans les universités françaises. Les français dans les universités italiennes.
M. F. Juven. 23 Octobre 1903. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. De 15 à 18 pages. Paginée de 41 à 56. Illustrées de quelques gravures en noir et blanc dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
Journal hebdommadaire. Sommaire : Les souverains italiens en France - 1re journée (14 octobre). - Deuxième journée (15 octobre). La visite à Versailles - 2e journée (15 Octobre). Les souverains italiens au gala de l'opéra - 2e journée. Les souverains italien à Paris - 3e journée. La retraite lumineuse du 17 Octobre en l'honneur des souverains italiens - Le cortège lumineux s'engageant dans l'avenue de l'opéra (dessin d'après nature, de Kupka). La chasse royale à Rambouillet - 4e journée (17 Octobre). es souverains italiens en France - La journée militaire (18 octobre). La dernière journée - La revue de départ (18 octobre). Les souverains italiens à Paris. Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
Paris Prault père (premier volume)- Briasson (second volume) 1739-1738-1739-(1728)-1732 Six pièces reliées en deux volumes in-12 (17 x 10 cm.) tome 1 : 65-68-53 pp. tome 2 : 142-64-68 pp. demi- reliure de maroquin rouge, dos lisse décoré de filets et de fers floraux, tranches rougies, plats marbrés (reliure moderne à l'imitation du XVIIIème siècle).
Seules les trois premières pièces sont en première édition. Bel exemplaire soigneusement établi.(Poulet-Malassis (Auguste) Théâtre de Marivaux. Bibliographie des éditions originales et des éditions collectives données par l'auteur. Paris, P. Rouquette, 1876). Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
S.l. [Paris], s.d. (1940) placard in-folio (66 x 41 cm), en feuille. Petites déchirures aux pliures.
Du 11 juin 1940."Tous les Italiens du sexe masculin, âgés de plus de 17 ans et de moins de 60 ans, résidant à la date de ce jour sur le territoire du département de la Seine sont formellement invités à se présenter devant les commissions de recensement (...). Ils seront appelés à faire connaître s'ils entendent souscrire une déclaration de loyalisme à l'égard de la France". Suit la liste des centres où siègent les commissions.Roger Langeron (1882-1966) avait été nommé préfet de police de Paris en mars 1934, et fut provisoirement maintenu dans ses fonctions après l'armistice, mais sera finalement destitué par le gouvernement de Vichy le 26 février 1941, avec d'autres préfets qualifiés de républicains. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.