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Reference : SVBLIVCN-9782920932012
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782920932012
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Paris, Editions du Raisin, Imprimerie Nationale, 1945 ; 3 volumes petit in-4° carrés reliés en 2 volumes. Réédition du texte de 1647 paru à Paris chez la Veuve Camusat et Pierre le Petit. Couvertures illustrées et lithographiées par Jeanne-Marie Maudot. Typographie de Maurice Darantière. Tirage limité à 150 exemplaires sur vergé blanc à la forme des moulins de Richard de Bas. Belle édition, la seule faite à l'époque moderne.UNE RELIURE HISTORIQUE DE PIERRE-LUCIEN MATIN.Maroquin noir, les plats divisés en quatre rectangles égaux entièrement réglés de bandes verticales ou horizontales alternativement en creux et en relief, créant ainsi un effet de perspective et de brillance selon l'inclinaison donnée au livre.En surimpression, sur chacun de ces quatre rectangles décorés, grand cercle au filet or adorné de deux cercles plus petits mosaïqués de maroquin noir poncé brillant, symbolisant la pureté de la langue française (et son rayonnement) que les travaux de Vaugelas ont permis d'atteindre en la dégageant de la langue des barbarismes, tournures argotiques et autres mauvais usages.Le dos sans nerfs, qui porte en petites capitales dorées prénom et nom d'auteur, titre et tomaison (selon le même cercle symbolique), est entièrement réglé de la même manière que les plats ; le décor se poursuit sur les coupes. Large bordure intérieure de maroquin noir ornée d'un décor de filets à froid dans l'esprit des plats, doublures et gardes de soie rouge unie, tête et tranches dorées sur témoins, etui double.Reliure signée P.L. Martin sur le premier contreplat, Mercher doreur sur le second.
Rappelons que P.L. Martin, né en 1913, formé à l'école Estienne entre 1928 et 1931, a commencé sa carrière dans la reliure industrielle où il a contribué à mettre au point le fameux procédé JOTAU, ce qui a sans doute favorisé son approche de la reliure objet d'art moderne. Après un passage chez le relieur Alphonse-Jules Gonon, il installa son atelier personnel en 1940 et allia désormais recherche artistique et technique raffinée. Claude Blaizot, sans doute le meilleur connaisseur de son oeuvre (secrétaire de la société de la reliure originale, il organisa la rétrospective P.L. Martin à la Wittokiana à Bruxelles et fut l'expert de la vente de la bibliothèque personnelle de Martin, sans compter les ventes de ses plus fidèles clients : J.P. Guillaume, Henri Paricaud, Lucien Vendel, etc...), nous apprend que ce n'est qu'à partir de 1945 qu'il se lança dans la reliure à grand décor.En 1948, la société de la reliure originale, fondée par six relieurs (Rose Adler, Paul Bonet, Robert Bonfils, Georges Cretté, Henri Creuzevault et Jacques Anthoine-Legrain) lui décerna son prix et l'admit parmi ses membres. A partir de 1950, P.L. Martin avait constitué son équipe de spécialistes de la reliure et de la dorure avec lesquels il collabora jusqu'à sa mort (ou la leur). Nous avons toutes les raisons de penser que notre reliure, qui n'est pas datée, a dû être réalisée entre 1948 et 1950, période pendant laquelle P.L. Martin s'est adressé, pour la dorure, à Henri Mercher, né en 1912 et formé comme lui à l'Ecole Estienne, qui commença sa carrière par cette discipline ardue dans laquelle il excella, comme le démontre notre pièce.Pourquoi cette reliure est-elle historique ? D'abord parce que c'est une des premières réalisations importantes de P.L. Martin, et surtout parce que, parmi celles-ci, c'est très certainement la première de ce type de reliures monochromes à grand décor, particulièrement représentatives de son art et qu'il a été le seul à réaliser. Nous avons consulté avant d'arriver à cette conclusion.Très tôt dans l'oeuvre de P.L. Martin, cette pièce permet de voir quel niveau de perfection artistique et technique il atteignait déjà. Pour étayer notre jugement, citons Roger Devauchelle (La Reliure en France. Tome 3) : "Dès les premiers travaux, il est aisé de constater que ses recherches l'amènent à puiser aux sources mêmes de la géométrie. Et nous pensons que malgré le caractère essentiellement moderne de son graphisme et des thèmes de son inspiration, il trouve ses "exemples" dans la reliure de la Renaissance dont il admire la rigueur constructive et la richesse architecturale". Et Claude Blaizot, dans sa préface à la vente de la bibliothèque de P.L. Martin, Paris, 20 mai 1987 : "Poète de la géométrie, P.L. Martin affectionnait particulièrement les constructions qu'une lumière rasante réveille merveilleusement". Que dire qui s'applique mieux à cette reliure ?Et ce jugement de François Chapon : "P.L. Martin a atteint par les seuls moyens de son art à une intuition pure de l'espace et à la naissance du concept. La reliure n'est plus la frontière imposée au lieu même de la signification, elle en désigne l'expansion sans fin". En conclusion, cette reliure, d'une construction savante et raffinée, d'une grande distinction, est un magnifique hommage à la langue française. Nous la considérons comme un chef-d'oeuvre. (avec la collaboration de M.A.J.)
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Amsterdam, J.H. Schneider, 1767 ; in-8 ; plein veau havane marbré, dos à faux-nerfs décoré et doré, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (reliure de l'époque) ; XX pp. et feuillet d'errata inséré après le titre, 378 pp.
Cette quatrième édition anglaise, définitive, constitue en effet une seconde édition originale en raison des augmentations qui ont été faites dans le corps de l'ouvrage et des quatre nouveaux Dialogues ce qui porte leur nombre à 32. Les dialogues XXVI, XXVII et XXVIII sont de Elisabeth Robinson, mistress Montague, célèbre écrivain anglaise, qui se rendit célèbre par sa défense de Shakespeare contre Voltaire.George Littelton (1709 - 1773) fut un homme politique important, membre de la Chambre des Communes, secrétaire du Prince de Galles ; il fut successivement lord de la Trésorerie et chancelier de l'Échiquier. Vers 1760, il se retira de la politique et se consacra à la littérature où il acquit une réputation méritée. Dans ses Dialogues, l'auteur, qui fait intervenir des Anciens et des Modernes, cherche à dégager une morale sociale ou politique à l'action de chacun.Bon exemplaire avec juste quelques petits frottements et un tout petit manque à la pièce de titre.
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A Edimbourg (Lyon), s.n., 1782 ; 2 tomes in-8, brochés dans leur première couverture de papier dominoté en couleurs marqué "A Orléans chez Leblond N°68" ; (4) de titre, blanc, avis des Editeurs et table, 276 pp. ; (4) faux-titre et titre, 244 pp.
EDITION ORIGINALE : "Edition extrêmement rare du Tableau Naturel. Elle diffère des deux autres éditions qui, à ma connaissance, portent aussi la fausse mention d’Edimbourg, 1782, par les S qui gardent ici leur ancienne forme typographique allongée (f), tandis qu’en toutes les autres éditions elles prennent la nouvelle forme typographique S" (Stanislas de Guaita, 2085 note personnelle ; au n°939 de la même bibliographie, il est fait mention d’un exemplaire sur papier fort, ce qui est le cas ici. Fesch, 1265 ; Bibliothèque de Lyon - Chomarat, 214 (avec les "s" modernes) ; Caillet, 9784 ; Ligou, 1074-1077 sur la vie et la pensée de Saint-Martin ; Dorbon, 4317-4318 qui ne nous a pas convaincu par son essai de classification des trois éditions de 1782 il semble ignorer la note manuscrite de Stanislas de Guaita et qu’il est logique que les éditions avec le "s" moderne viennent après les éditions ayant le "f" ancien) ; par ailleurs, celle-ci présente les fautes aux Tomes I (p.258, l.2) et II (p.64, lignes 18-19).Cet ouvrage est considéré comme le chef-d’oeuvre du Philosophe Inconnu, dont il contient toute la doctrine. Ses 22 chapitres correspondent aux 22 arcanes majeurs du Tarot. Petites fentes avec quelques minuscules pertes de papier aux dos, présence d'une petite galerie de ver aux deux derniers feuillets, dans la marge intérieure, sans gravité, sinon bel exemplaire, tel que paru et à toutes marges (21,5 x 14,3 cm), dans son brochage de beau papier dominoté d’époque, exceptionnel !
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Paris, Eugène Figuière et Cie, Collection “Oeuvres et jours”, 1911 ; in-8 (239 mm), broché ; [1] f. bl., 46, [2] pp., couverture grise imprimée en rouge et noir.
Edition originale, envoi autographe signé “à Gleizes, en souvenir et en fraternelle amitié. Pierre Jean Jouve. 73 r. Tranchée Poitiers 4.7.11.” Albert Gleizes, qui a illustré “Artificiel”, le premier recueil poétique de Jouve, a fait sa connaissance à l’Abbaye de Créteil qui rassemble de nombreux écrivains et artistes : Duhamel, Vildrac, Mercereau, Gleizes, René Arcos, Jules Romains, Frans Masereel, Valentine de Saint-Point, future égérie des Futuristes, Pierre-Jean Jouve, Picart le Doux, Alfred Jarry, Marinetti, etc. Quelques rousseurs claires, bon état général, pour ce recueil qui fait partie des premières oeuvres de Jouve, difficile à trouver. Gleizes et Jouve furent très liés à cette époque là. Tirage total à 500 exemplaires numérotés à la main par l’auteur qui signe avec ses initiales. ccc
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Amsterdam et Leipzig, Arkstrée et Merkus, 1767 ; huit tomes, grand in-12 ; plein veau havane à grandes marbrures, dos à nerfs décorés et dorés, pièces de titre grenat et de tomaison vert-sapin, triple filet doré d'encadrement des plats, filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque) ; (4) à chaque volume, LX, 343 ; IV, 358 ; II, 352 ; II, 418 ; IV, 396 ; XII, 392 ; XII, 351 (mal chiffrée 451) ; XV, (1), 364 pp et un portrait de Pope gravé par Kornlein, 1 frontispice par Delanonce, gravé par Kornlein, 23 figures hors-texte dont 7 signées de N.V. Frankendaal, même fleuron de titre aux six premiers tomes et second fleuron de titre aux deux derniers.
Edition qui comporte deux tomes de plus que celle de 1754. Exemplaire bien complet et conforme à Cohen-Seymour de Ricci, 817. Rares petites auréoles et rousseurs très claires éparses, sinon bel exemplaire, toute petite usure à deux ou trois coins, dans une belle reliure décorative.Né à Londres (1688 - 1744), Alexander Pope est un des plus illustres poètes classiques de l'Angleterre ; à 20 ans, il publia son "Essai sur la critique" qui étonna beaucoup et qui fut comparé à "L'Art poétique" de Boileau ; il produisit nombre de chefs d'oeuvre comme la "Boucle de cheveux enlevée", "L'Epître à Héloise", sa traduction en vers de l'Iliade, la "Dunciade", poème satirique plein de verve, son "Essai sur l'Homme", épître métaphysique qui faisait suite à ses entretiens avec Bolingbroke, etc.
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