‎COLIN D'AMIEN JEAN‎
‎JOURNAL‎

‎HEROS-LIMITE EDITIONS‎

Reference : SVBLIVCN-9782889550630


‎LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782889550630‎

€36.04 (€36.04 )
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
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‎[GRIMOD DE LA REYNIERE (Alexandre Baltazar Laurent)].‎

Reference : 12458

(1776)

‎[Journal des Théâtres]. - Le Nouveau Spectateur, ou Examen des nouvelles pièces de Théâtre, servant de Répertoire universel des spectacles. Bimensuel de 14 livraisons du 1er Juin 1776 au 15 Octobre 1776.- Journal Des Théâtres ou le Nouveau Spectateur, Servant de Répertoire universel des Spectacles. Bimensuel de 30 livraisons et 1 prospectus du 1er avril 1777 au 15 juin 1778.- Le Censeur Dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens, par une Société de Gens-de-lettres. Bimensuel de 31 livraisons et 1 prospectus du 27 août 1797 au 28 juin 1798.‎

‎Paris, , 1776-1798. 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Cette collection exceptionnelle, publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798, représente le « premier journal de théâtre proprement dit » (selon Hatin), dédié exclusivement à la critique dramatique. Elle est enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur, Grimod de La Reynière, dont l'une est adressée à l'acteur le plus prestigieux de son époque, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) rachète Le Nouveau Spectateur à son fondateur, Le Prévost d'Exmes, qui avait lancé le journal en 1770. Le Fuel prend la direction de la publication et, à partir du 1er avril de la même année, publie le premier numéro rédigé entièrement par ses soins. Le titre du journal change ensuite pour devenir Journal des Théâtres ou le Nouveau Spectateur à la cinquième livraison. Selon Bachaumont, ce qui distingue ce journal est la « grande hardiesse à s’expliquer sur le compte des histrions », ce qui provoque de vives protestations parmi les comédiens, entraînant finalement la suppression de la publication après le n°14, suite à une plainte. Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) prend la relève et relance une nouvelle série du Journal des Théâtres en avril 1777, mais cède rapidement la place, en septembre de la même année, à Grimod de La Reynière, alors âgé de 19 ans. Grimod, aidé d'un groupe d'amis, poursuit la publication et déclare en 1777, par le biais d’un « Avertissement des nouveaux auteurs », que ce journal est désormais dirigé par « une Société de Gens de Lettres », sans dévoiler davantage de détails sur les identités des rédacteurs. Parmi les collaborateurs occasionnels figuraient La Harpe, Leroy de Ligny, et de La Tour.Le Fuel, dont le journal est pris en main par Le Vacher de Charnois après son éviction, fait appel à ses lecteurs pour protester contre cette décision dans une lettre datée du 10 novembre 1776. Toutefois, il doit céder à la pression. Le Vacher, soutenu financièrement par son beau-père Préville, obtient le contrôle du journal après un accord avec Le Prévost d'Exmes. Cependant, les éloges fréquents de Préville et de sa famille dans les pages du journal déplaisent à certains, en particulier à Molé, acteur dont Le Vacher critique régulièrement les performances. Finalement, Grimod de La Reynière prend les rênes de la publication en 1777, après la démission de Le Vacher de Charnois, et continue la série avec rigueur et un engagement indéfectible envers le bon goût et la critique théâtrale.Vingt ans plus tard, en 1797, Grimod annonce la création du Censeur dramatique, un nouveau journal inspiré du Journal des théâtres. Ce dernier répond aux bouleversements dans le monde théâtral à la suite de la Révolution française, alors qu'un nouveau public, moins concerné par la culture, domine la scène. Grimod entreprend alors de "ramener la saine portion du public au goût du bon, au discernement du beau". Il ambitionne, par des critiques sévères mais courtoises, d'éclairer les comédiens sur les subtilités de leur art et de promouvoir les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique, publié entre 1797 et 1798, est un document précieux sur l'organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, ainsi que sur l'interprétation des classiques, dans un contexte où la société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n'était pas encore réorganisée. Les tomes II et IV du Censeur dramatique contiennent deux lettres autographes de Grimod de La Reynière : l'une adressée à Monsieur Santerre, notaire à Magny, concernant les abonnements du journal, et l'autre à l'acteur François-Joseph Talma, en réponse à une querelle entre eux, dont les détails sont publiés dans les derniers numéros du Censeur dramatique.Grimod, dans la lettre à Talma datée du 4 juillet 1798, exprime ses regrets quant à l'impact négatif de ses critiques et affirme que, s'il en avait le pouvoir, il ferait tout pour que cette lettre n'ait jamais été publiée : « J'apprends à l'instant Monsieur avec un sensible regret que vous avez été profondément affecté de quelques passages de ma réponse imprimée dans le n°31 du Censeur dramatique. Ce nouveau était fait et imprimé … Je donnerai tout au monde en ce moment pour que cette lettre n'ait pas paru. (…) Grimod ». Ces échanges révèlent la complexité des relations entre les critiques et les artistes de l'époque, ainsi que l'importance du Censeur dramatique comme moyen d'influencer le théâtre de la Révolution.Reliées à la suite du tome IV, 8 pièces de Grimod de La Reynière en édition originale (sauf mention contraire), suivies de 4 feuillets manuscrits (pièces et table) :1. Réflexions philosophiques sur le plaisir par Un célibataire. Troisième édition. Lausanne et Paris , Chez l'auteur, Vve Duchesne etc., 1784. In-8 de 136 pp. Note manuscrite à l'encre du temps sur le titre.2. Peu de chose. Neuchatel, Paris, Belin, Desenne, Petit, 1788. In-8 de 64 pp. Envoi autographe signé Grimod de la Reynière sur le faux-titre.3. Moins que rien, suite de Peu de chose. Ouvrage d'un genre assez neuf, & plus moral qu'on ne pense. Lausanne et se trouve à Paris, Belin, Bailly, Desenne, 1793. In-8 de 72 pp.4. Lettre d'un voyageur à son ami, ou Réflexions philosophiques sur la ville de Marseille. Seconde édition, revue et corrigée. Genève, Paris, Belin, 1792. In-8 de 16 pp.5. Copie d'une lettre de M. Grimod de La Reynière, négociant à Lyon &c. à Mme Desroys. Sans lieu, 1791. In-8 de 8 pp.6. LANTIER (Étienne François de). Le Fakir, conte. Constantinople, Imprimerie du Muphti, 1780. In-8 de 24 pp. Publié par Grimod.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Epître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Épître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes. ‎

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‎JOURNAL DES DAMES ET DES MODES.‎

Reference : LCS-17344

‎ Le Journal des Dames et des Modes orné de 864 estampes coloriées à la main.‎

‎Le Journal des Modes de l’Empire finement coloriées à l’époque à la main, en très fraiches reliures de l’époque. Francfort-sur-le-Mein, An XII [1803] à 1813. 10 volumes in-8 regroupant 864 planches au total : -An XII : 85 pl. numérotées de 500 à 584. -An XIII : 84 pl. numérotées de 585 à 668. Pte. tache à la pl. 656. -An XIV-1806 : 107 pl. numérotées de 669 à 776. -1807 : 84 pl. numérotées de 777 à 860, ptes. taches aux pl. 808, 839. -1808 : 84 pl. numérotées de 861 à 944. -1809 : 84 pl. numérotées de 945 à 1028, qq. rousseurs aux pl. 945, 1004, 1028. -1810 : 84 pl. numérotées de 1029 à 1112. -1811 : 84 pl. numérotées de 1113 à 1196. Pte. tache à la pl. 1185. -1812 : 84 pl. numérotées de 1197 à 1280. -1813 : 84 pl. numérotées de 1281 à 1364. Pte. tache pl. 1364. Exemplaire relié à l’époque sans le texte explicatif. Quelques visages dessinés au crayon sur les planches de chapeaux. Reliés en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses richement ornés, pièces de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque. 202 x 124 mm.‎


‎Les années 1803 à 1813 du Journal des dames et des modes inspiré de la Revue de La Mésangère. Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486. « Commencé en juin 1797, ce journal a été continué sans interruption jusqu’à la fin de 1829. Il en paraissait tous les cinq jours un numéro orné d’une jolie figure coloriée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois renfermait même deux planches, ce qui faisait 72 numéros avec 84 planches pour l’année entière, dont le prix était de 35 fr. » (Brunet, III, 795). « Cette publication, format in-octavo, était accompagnée de gravures de mode intitulées ‘Costumes parisiens’. On se contenterait des gravures, pour le cas où le texte manquerait ». (Bulletin du bouquiniste, année 1857). Ce journal parut sans discontinuer de 1797 à 1829. C’est l'une des premières revues de mode illustrées françaises. Son modèle, la revue La Mésangère vit le jour à Paris le 20 mars 1797, fondé par le libraire Séllèque et Madame Clément, avec La Mésangère comme collaborateur pour les gravures. Ce périodique a paru sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses dernières parutions. Le retour à la liberté vestimentaire s'accompagna en 1797 de l'apparition de revues spécialisées : Tableau général du Goût, des Modes et Costumes de Paris, de Francesco Bonafide, et Le Journal des Dames et des modes, lancé par le libraire Jean-Baptiste Sellèque que rejoignit l'abbé La Mésangère. Ce dernier touchait à tous les aspects de la revue, dessinant, composant les légendes des illustrations, rédigeant des articles. Il courait Paris à l'affût de nouveautés dont il faisait ensuite le blâme ou l'éloge dans le Journal des dames. En effet, la royauté disparue, ce n'était plus la cour qui faisait ou défaisait la mode, mais les endroits courus de la capitale, promenades, théâtres, bals, où l'on s'affichait dans des tenues nouvelles et audacieuses élaborées par les couturiers, couturières et « modistes ». Le journal connut son apogée sous le consulat et l'empire. Entouré d'une cour somptueuse, qui aspirait à rivaliser avec celle de l'ancien régime mais manquait parfois d'assurance et de discernement, Napoléon le recommandait comme guide du bon goût. Des actrices, comme la toute jeune Mademoiselle George, mettaient en valeur les créations des modistes que consultait La Mésangère. Les dames de la cour adoptaient ces nouveaux modèles que les autres femmes copiaient à leur tour. Le goût des modes à l'antique, auxquelles David avait contribué, avait défrayé la chronique par ses excès. Un nouveau public de lecteurs, notamment des femmes, était avide de nouveautés et de conseils. Le Journal des Dames lui offrait cette information, tout en se faisant la vitrine de l'industrie textile et du savoir-faire français. La revue était consacrée aux modes féminines mais aussi masculines. Elle portait un intérêt tout particulier aux accessoires, notamment les chapeaux et les écharpes. Elle s'intéressait aux chaussures et à la façon de les entretenir. Les coupes de cheveux à la mode y étaient aussi répertoriées Superbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps. Les exemplaires du Journal des dames et des modes regroupant plus de dix années de la revue complets de l’ensemble des estampes et uniformément reliés à l’époque sont de la plus grande rareté. L’ensemble forme un panorama très raffiné des modes féminines du début de l’empire.‎

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Reference : LCS-17479

‎JOURNAL DES DAMES ET DES MODES. Le Journal des Modes de l’Empire orné de 864 estampes finement coloriées à l'époque à la main, en très fraîches reliures de l'époque.‎

‎Superbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps. Francfort-sur-le-Mein, An XII [1803] à 1813.10 volumes in-8 regroupant 864 planches au total :-An XII : 85 pl. numérotées de 500 à 584.-An XIII : 84 pl. numérotées de 585 à 668. Pte. tache à la pl. 656.-An XIV-1806 : 107 pl. numérotées de 669 à 776.-1807 : 84 pl. numérotées de 777 à 860, ptes. taches aux pl. 808, 839.-1808 : 84 pl. numérotées de 861 à 944.-1809 : 84 pl. numérotées de 945 à 1028, qq. rousseurs aux pl. 945, 1004, 1028.-1810 : 84 pl. numérotées de 1029 à 1112.-1811 : 84 pl. numérotées de 1113 à 1196. Pte. tache à la pl. 1185.-1812 : 84 pl. numérotées de 1197 à 1280.-1813 : 84 pl. numérotées de 1281 à 1364. Pte. tache pl. 1364.Exemplaire relié à l’époque sans le texte explicatif. Qq visages dessinés au crayon sur les planches de chapeaux.Reliés en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses richement ornés, pièces de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque.202 x 124 mm.‎


‎Les années 1803 à 1813 du Journal des dames et des modes inspiré de la Revue de La Mésangère.Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486.« Commencé en juin 1797, ce journal a été continué sans interruption jusqu’à la fin de 1829. Il en paraissait tous les cinq jours un numéro orné d’une jolie figure coloriée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois renfermait même deux planches, ce qui faisait 72 numéros avec 84 planches pour l’année entière, dont le prix était de 35 fr. » (Brunet, III, 795).« Cette publication, format in-octavo, était accompagnée de gravures de mode intitulées ‘Costumes parisiens’. On se contenterait des gravures, pour le cas où le texte manquerait ». (Bulletin du bouquiniste, année 1857).Ce journal parut sans discontinuer de 1797 à 1829. C’est l'une des premières revues de mode illustrées françaises.Son modèle, la revue La Mésangère vit le jour à Paris le 20 mars 1797, fondé par le libraire Séllèque et Madame Clément, avec La Mésangère comme collaborateur pour les gravures.Ce périodique a paru sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses dernières parutions.Le retour à la liberté vestimentaire s'accompagna en 1797 de l'apparition de revues spécialisées : Tableau général du Goût, des Modes et Costumes de Paris, de Francesco Bonafide, et Le Journal des Dames et des modes, lancé par le libraire Jean-Baptiste Sellèque que rejoignit l'abbé La Mésangère. Ce dernier touchait à tous les aspects de la revue, dessinant, composant les légendes des illustrations, rédigeant des articles. Il courait Paris à l'affût de nouveautés dont il faisait ensuite le blâme ou l'éloge dans le Journal des dames. En effet, la royauté disparue, ce n'était plus la cour qui faisait ou défaisait la mode, mais les endroits courus de la capitale, promenades, théâtres, bals, où l'on s'affichait dans des tenues nouvelles et audacieuses élaborées par les couturiers, couturières et « modistes ».Le journal connut son apogée sous le consulat et l'empire. Entouré d'une cour somptueuse, qui aspirait à rivaliser avec celle de l'ancien régime mais manquait parfois d'assurance et de discernement, Napoléon le recommandait comme guide du bon goût. Des actrices, comme la toute jeune Mademoiselle George mettaient en valeur les créations des modistes que consultait La Mésangère. Les dames de la cour adoptaient ces nouveaux modèles que les autres femmes copiaient à leur tour. Le goût des modes à l'antique, auxquelles David avait contribué, avait défrayé la chronique par ses excès. Un nouveau public de lecteurs, notamment des femmes, était avide de nouveautés et de conseils. Le Journal des Dames lui offrait cette information, tout en se faisant la vitrine de l'industrie textile et du savoir-faire français.La revue était consacrée aux modes féminines mais aussi masculines. Elle portait un intérêt tout particulier aux accessoires, notamment les chapeaux et les écharpes. Elle s'intéressait aux chaussures et à la façon de les entretenir. Les coupes de cheveux à la mode y étaient aussi répertoriéesSuperbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps.Les exemplaires du Journal des dames et des modes regroupant plus de dix années de la revue complets de l’ensemble des estampes et uniformément reliés à l’époque sont de la plus grande rareté.L’ensemble forme un panorama très raffiné des modes féminines du début de l’empire.‎

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‎SANOIS (Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de).‎

Reference : 11680

(1786)

‎Journal du Comte de Sanois, depuis le 4e . may 1785. jusqu’au 25 janvier 1786. Mémoire dicté à Besançon la nuit du samedy 7. au dimanche 8 de may 1785. en continuant le dimanche 8. à deux bas officiers prisonniers comme lui dans les prisons militaires de cette ville Nota. Ce mémoire a été remis par le captif à M. Gilbert président de la Chambre de vacation à Charenton le 21. 7bre 1785 et retiré du greffe de Me Fremin Greffier où cette pièce était demeurée, après l'élargissement du prisonnier.‎

‎, , 1786. Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l’époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787. ‎


‎Le Comte de Sanois et son Journal : Une Plongée Historique au Coeur des Lettres de Cachet. Le journal manuscrit de Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois, représente un témoignage rare et précieux des abus de pouvoir sous l'Ancien Régime en France. Ce document, rédigé entre mai 1785 et janvier 1786, est bien plus qu'un simple récit autobiographique : il est une protestation poignante contre les lettres de cachet, ces instruments de justice arbitraire qui permettaient l'incarcération sans procès.Dans cet article, nous explorons les événements qui ont conduit à la rédaction de ce journal, son contenu et son impact historique. En mettant en lumière les luttes personnelles du comte de Sanois et leur résonance sociopolitique, nous espérons offrir un aperçu complet de cette époque tumultueuse.Le Contexte Historique : Les Lettres de Cachet. Les lettres de cachet, symbole du despotisme royal, permettaient au souverain d'ordonner l'emprisonnement d'un individu sans procès. Bien que souvent utilisées pour écarter des opposants politiques, elles étaient également exploitées dans des conflits familiaux ou financiers, comme ce fut le cas pour le comte de Sanois.Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard était un aide-major des Gardes françaises et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut enfermé à la maison de force de Charenton sur demande de sa propre famille. Cette détention arbitraire souligna les abus systémiques des lettres de cachet, offrant une illustration tragique de leur utilisation dans des affaires privées.Le Journal du Comte de Sanois : Une Déclaration de Défense. Une Rédaction en Captivité. Le comte de Sanois a commencé la rédaction de son journal en mai 1785, alors qu’il était emprisonné à Besançon. Ce mémoire fut dicté à deux officiers prisonniers comme lui, reflétant une volonté farouche de préserver son histoire et de préparer sa défense. Revu et corrigé après sa libération en janvier 1786, le manuscrit présente un récit organisé et soigneusement structuré en chapitres thématiques, chacun abordant un aspect de sa vie ou de son procès.Une structure précise. Le journal est divisé en plusieurs chapitres qui abordent les accusations portées contre lui, les conflits familiaux et financiers, ainsi que les épisodes marquants de sa vie. Voici quelques-uns des chapitres les plus notables :Accusations et Répliques : Une réfutation détaillée des charges de dilapidation et de banqueroute frauduleuse.Conflits Familiaux : Des descriptions poignantes de sa relation tendue avec sa fille et ses frères cadets.Procès et Transferts : Les étapes de son emprisonnement et de sa détention à Charenton.Vie Privée et Mariage : Des réflexions sur sa femme et les événements marquants de leur union.Un témoignage unique. Le manuscrit, relié sur ais de bois, est à la fois une pièce historique et un instrument de défense. Il illustre la volonté de Sanois de faire entendre sa voix, même en captivé, contre des accusations qu’il considérait comme infondées.Un procès au service d’une cause plus grande. L’Intervention de Pierre-Louis de Lacretelle Le comte de Sanois bénéficia de l’assistance de Pierre-Louis de Lacretelle, un jeune avocat et écrivain brillant. Lacretelle publia en 1786 un « Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton », qui attaquait directement l’usage des lettres de cachet.Cet écrit transforma une affaire privée en un sujet de débat public, exposant les dérives des pratiques judiciaires de l’Ancien Régime. Les arguments de Lacretelle, présentés avec éloquence et conviction, furent déterminants pour sensibiliser l’opinion publique.Une Affaire Politique. Le cas du comte de Sanois devint rapidement emblématique d’une lutte contre l’arbitraire royal. En effet, la critique des lettres de cachet était à l’époque un sujet de discorde majeure entre les défenseurs des libertés individuelles et les partisans de l’absolutisme monarchique. En portant cette affaire devant le tribunal de l’opinion publique, Lacretelle et Sanois contribuèrent à affaiblir la légitimité de ces pratiques.Impact et héritage. Une Victoire Symbolique. Bien que l’affaire n’ait pas conduit à une suppression immédiate des lettres de cachet, elle a joué un rôle clé dans leur abolition en 1790. Le courage de Sanois et l’habilité rhétorique de Lacretelle ont contribué à l’effritement progressif de l’autoritarisme royal.Un Héritage DocumentéLe journal du comte de Sanois reste aujourd’hui une source inestimable pour les historiens. Il offre un aperçu unique sur les luttes d’un individu face à un système oppressif, tout en éclairant les dynamiques sociales et juridiques de la fin de l’Ancien Régime.Le cas de Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois, révèle les failles d’un système judiciaire où les libertés individuelles étaient sacrifiées sur l’autel de l’autorité royale. Son journal manuscrit, à la fois confession et plaidoyer, est un témoignage éloquent de l’injustice de son époque.Aujourd’hui, ce document inspire par sa force et rappelle l’importance de la lutte pour les droits fondamentaux. En donnant la parole à ceux qui furent réduits au silence, l’histoire du comte de Sanois continue de résonner comme un appel à la justice et à l’équité. ‎

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Reference : 42474

(1836)

‎Journal des Chasseurs. Revue littéraire .‎

‎Paris, Bureaux du Journal, 1836-1860. 26 vol. grand in-8, env. 430 pp. par vol., 246 planches (sur 294). Joint : Bertrand (Léon). Dictionnaire des forêts et des chasses, publié par le "Journal des chasseurs" sous la direction de M. Léon Bertrand. Paris, Au bureau du "Journal des chasseurs", 1846. In-8 de 424 pp. Exemplaire sans les titre et faux titre (2 ff.). Thiébaud, 72.Ensemble 27 vol. grand in-8, demi-veau blond, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et noir (reliure de l'époque). ‎


‎Tête de collection de cet important périodique consacré à la chasse soit les 24 premières années d'octobre 1836 à octobre 1860. Mensuel jusqu'en octobre 1855, ce journal devient bi-mensuel à partir de novembre 1855. À partir de cette date, chaque année se compose de deux volumes, un par semestre. Le journal cessa de paraître en août 1870, au début de la guerre franco-allemande.« Le Journal des Chasseurs reste la plus intéressante des revues cynégétiques qui aient paru en France, et c’est à juste titre qu'elle a été appelée Le Livre d'Or de la Vénérie française. Les collections complètes étaient déjà rares en 1885 quand Souhart publia sa bibliographie ; elles le sont bien davantage aujourd'hui » (Thiébaud). La direction du Journal des Chasseurs resta entre les mains de son fondateur, Léon Bertrand, de l'origine à 1861. À partir de 1861, elle passa à Charles Godde qui la conserva jusqu'à la fin. Les meilleurs écrivains cynégétiques de l'époque y ont collaboré : Léon Bertrand, Joseph Lavallée, le marquis de Foudras, Adolphe d'Houdetot, Deyeux ou Toussenel.L'illustration remarquable comprend 246 (sur 294) lithographies en noir ou en deux teintes (2 planches sont en en couleurs) de Grenier, Victor Adam, Victor Coindre, F. Lehnert, Doudiet, L. Laroche, A. Cuvillier, J. Laurens, Traviès etc. 3 volumes manquent (2e semestre 1856, 1er semestre 1857, 1er semestre 1859). Pâles mouillures et rousseurs, cernes clairs, reliure épidermée (4 vol.), frottements. Souhart, 610 ; Thiébaud, 523. ‎

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