OLIVIER
Reference : SVBLIVCN-9782879295916
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782879295916
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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GIRAULT de COURSAC (Paul et Pierrette).
Reference : 73720
(1984)
ISBN : 9782710301783
La Table Ronde, 1984, in-8°, 263 pp, un plan, 2 gravures, broché, couv. illustrée, bon état
La route de Varennes ! Que d'historiens l'ont suivie pour s'égarer dans le dédale des mémoires écrits longtemps après l'événement ou pour interpréter des faits non établis. Mais si l'on consulte les documents (ils existent!), on apprend quel est le prix habituel d'une berline de voyage, quelle distance sépare les relais de poste, combien de temps une voiture quelconque met à la parcourir, quel délai est nécessaire pour changer de chevaux, à quelle heure le Roi est passé en tel point de la route... Et si l'on examine les mémoires des officiers responsables de la route du Roi, le général Bouillé et son fils aîné, Choiseul et Coguelat – c'est bien le moins puisqu'ils s'excusent de l'échec en accusant le Roi – on va de surprise en surprise : leur correspondance de l'époque trahit leurs mémoires, et dans ces mémoires, ils s'accusent involontairement en croyant se défendre. Au cours de cette extraordinaire enquête, on obtient des aveux, même de témoins morts depuis des siècles ! De l'après Varennes, les historiens ont peu parlé, sinon pour dire que la famille royale avait été emprisonnée, mais que Barnave, touché par la beauté de la Reine, avait réussi à sauver momentanément la monarchie, malgré le peuple soulevé par la "trahison" du Roi. C'est justement en ce qui concerne l'après Varennes que la surprise est la plus complète. Une surprise enfermée dans les archives de l'Assemblée, comme dans le compte-rendu des séances. Des adresses sauvées de la destruction systématique, des aveux échappés aux députés eux-mêmes, non pas dans leurs discours arrangés et réfléchis, mais dans leurs interventions spontanées. Et c'est la révélation : tout était prêt pour abolir la monarchie, pour juger le Roi et pour le condamner au retour de Varennes. Paul et Pierrette Girault de Coursac disent pourquoi les députés ont renoncé à ce projet. Et l'on trouvera dans ces pages, à la suite de trente ans de recherches, tout ce que les Français auraient voulu savoir sur la route la plus fréquentée et la plus mal connue de l'histoire de France : la route de Varennes.
P., Librairie Hachette et Cie, 1883, in-12, 269 pp, traduit de l'anglais avec l'autorisation de l'auteur, 29 gravures sur bois, reliure demi-basane fauve, dos lisse avec titres, fleurons et quintuples filets dorés (rel. de l'époque), dos lég. épidermé, plats et coupes frottés, 2 petits C. de bibl., qqs rares rousseurs, bon état. Première édition française
En 1878, Cameron (1844-1894) entreprit un voyage en vue de reconnaître les chances de succès de la création d'une voie ferrée entre la Méditerranée et le golfe Persique, voie destinée dans son esprit à raccourcir notablement la route des Indes. Il se rendit de Beyrouth à Bagdad par Tripoli, Àlep, Diarbékir et Mossoul. Il a raconté ce voyage dans “Our future highway”, Londres, 1880, traduit sous le titre “Notre future route de l'Inde”, Paris, 1883. — "L'ouvrage de M. Cameron se compose de deux parties bien distinctes : l'une, récit humoristique au jour le jour d'un voyage de touriste ; l'autre, étude sérieuse, quoique sommaire, des moyens d'organiser les transports par terre de l'Angleterre à l'Inde. La première partie, de beaucoup la plus considérable puisqu'elle comprend 240 pages sur 270, nous montre le voyageur successivement à Larnaca, Beyrouth, Tripoli, Alep, Diarbékir, Mossoul et Bagdad. Elle présente un double intérêt ; le premier, c'est l'absence voulue de toute remarque, observation ou suggestion d'un caractère général. L'auteur s'est refusé à tirer on à indiquer aucune conclusion de ce qu'il a vu. Cette abstention donne à l'ouvrage une grande valeur de sincérité. Le second intérêt que je voulais signaler, c'est l'étendue de l'influence française dans ces pays, qui se dégage naturellement des récits de M. Cameron. On sent qu'il est anglais jusqu'au bout des ongles. C'est donc, sinon malgré lui, du moins sans enthousiasme, qu'il est obligé, par conscience, de mettre en scène aussi souvent les consuls et autres agents français, et de signaler l'emploi presque exclusif de la langue française dans les transactions avec les indigènes quelque peu lettrés. La seconde partie, qui ne se compose que d'un seul chapitre, est plus technique. Ce chapitre, le XIIe, est intitulé Conclusions techniques, financières et politiques. Il traite de l'établissement d'une communication par voie ferrée avec l'Inde. « C'est, dit l'auteur, une grave question et des plus importantes pour notre pays. Comme beaucoup de tracés rivaux sont en concurrence, il est nécessaire de peser mûrement, et sans passion, les avantages ou les inconvénients de chacun d'eux. » L'étude est faite consciencieusement et la lecture en est facile, grâce au soin qu'a pris M. Cameron de s'interdire les termes du métier et les questions trop spéciales. En somme, l'ouvrage mérite d'être lu, à cause des renseignements qu'il renferme et des questions politiques qu'il soulève." (Archives diplomatiques, 1884) — Verney Lovett Cameron est un militaire et explorateur anglais. Il entre dans la Marine royale en 1857, sert dans la campagne d’Abyssinie (1868) et participe à la répression de la traite négrière de l'Afrique de l'Est. En 1873, parti pour retrouver Livingstone, il est amené à poursuivre l'exploration et il se trouve le premier Européen à traverser l'Afrique équatoriale de part en part. Il est récompensé de cet exploit par le titre de Commandant et une médaille d'or de la Société géographique. Le commandant Cameron se consacre ensuite aux projets de développement commercial de l'Afrique, à l'édition et à l'écriture. Paraissent en français : A travers l'Afrique : voyage de Zanzibar à Bengeula (1878) ; Notre future route de l'Inde (1883). Cameron meurt des suites d'une chute de cheval lors du retour de la chasse en 1894.
P., Editions d'Art et d'Histoire, 1935, pt in-4° (19 x 25), 70 pp, 24 planches hors texte en héliotypie présentant 34 reproductions des fresques de la chapelle Saint-Gilles et d'oeuvres du Moyen Age prises par l'auteur comme termes de comparaison, imprimé sur papier vergé, broché, couv. à rabats, bon état
Plusieurs fois abandonnée et reprise, la thèse du rayonnement d'art, parti du Mont-Cassin vers la fin du XIe siècle, semble devoir trouver une vigueur nouvelle dans l'étude de la vie des établissements bénédictins qui jalonnèrent les routes des pèlerinages, comme dans la constatation des rapports incessants, administratifs et religieux, qui lièrent étroitement entre eux, dès le haut Moyen Age, ces établissements, haltes des pèlerins. La remarquable étude de M. R. Gérard sur l'un des établissements situé sur la route du grand pèlerinage de Tours, puis de Compostelle, abonde, dans ce sens, en aperçus nouveaux. Consacré à l'importante décoration murale intérieure de la chapelle Saint-Gilles de Montoire, il sera fort utile à ceux qui cherchent à éclaircir le processus par lequel les ateliers ambulants, possesseurs des cartons et albums provenant vraisemblablement du Mont-Cassin, par l'intermédiaire de Cluny, les appliquèrent dans les sanctuaires bénédictins de France. Les différentes écoles, celles de Desiderius, c'est-à-dire du Mont-Cassin, et l'école plus particulièrement française y sont bien classées et examinées. — "En présentant la chapelle du prieuré bénédictin de Saint-Gilles de Montoire, M. Robert Gérard n'a pas eu la prétention d'en étudier l'architecture, qui a fait l'objet d'un travail très poussé que M. l'abbé Plat a écrit dans le volume du Congrès de Blois en 1925, aussi n'y consacre-t-il que quelques pages pour situer l'objet principal de son livre : les peintures qui l'ornent. Ce n'est pas que celles-ci aient échappé à M. l'abbé Plat, mais, depuis 1925, un fait nouveau a surgi, qu'il eût été bon de rappeler : il y a quelques années seulement, il a été retrouvé au Musée de peintures d'Orléans une suite d'aquarelles copiées très fidèlement en 1841, à Saint-Gilles de Montoire, par J.-J. Jorand, qui furent exécutées alors que les peintures étaient dans un état de conservation bien supérieur à celui d'aujourd'hui, où il est fort difficile de les examiner avec fruit . On peut maintenant retrouver les thèmes iconographiques, jusqu'ici, faute d'une bonne vision, mal interprétés, et la technique dont on se rendait difficilement compte. Ainsi armé, M. Gérard s'est attaché à rechercher les origines de cet ensemble et il l'a fait avec talent et courage : il ne craint pas d'aller à l'encontre de théories admises par de nombreux archéologues, et non des moindres. A bien lire l'auteur, non seulement il y a une école architecturale de Cluny, mais c'est à Cluny qu'on doit les peintures murales qui enrichirent les églises du XIIe siècle : « Ce sont les cartons et albums de mosaïques importés d'Italie pour Cluny qui servirent de base à la plupart des peintures murales du XIIe siècle. » M. Gérard étend même le sujet juscju'à rechercher les sources d'inspiration dont Cluny a bénéficié. Montoire, situé, – comme tant d'autres localités, – sur une route de pèlerins, devait subir cette emprise." (François Deshoulières, Bulletin Monumental, 1935) — "... Saint-Gilles de Montoire méritait bien l'honneur que vous lui faites, car il est peu d'églises du Moyen Age à présenter encore un tel et si curieux ensemble de peintures. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre commentaire et je vous en félicite d'autant plus vivement qu'il contribuera, je l'espère, à attirer efficacement l'attention sur nosanciennes peintures murales, charmants vestiges d'un monde évanoui qui fournissent un témoignage beaucoup plus précis sur les origines de notre civilisation romanes que les sculptures et les miniatures des manuscrits." (Jean Hubert)
Marie-H l ne Corbiau, Baudouin Van den Abeele, Jean-Marie Yante, Anne-Marie Bultot-Verleysen (eds)
Reference : 65427
, Brepols, 2021 Paperback, vi + 316 pages, Size:160 x 240 mm, Illustrations:7 b/w, 23 col., 4 tables b/w., 7 maps b/w, Language: French. ISBN 9782390370048.
Summary Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et t moignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fr quemment, l'existence d'un r seau m di val a t , sinon ni e, en tout cas largement sous-estim e. Des travaux des derni res d cennies conduisent relativiser la p rennit longtemps affirm e de l'h ritage romain. Les hommes l'ont adapt aux n cessit s et priorit s du moment, ont hiss au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunt des tron ons de facture incontestablement ou vraisemblablement m di vale. R solument pluridisciplinaire, associant arch ologues, historiens, histo- riens de l'art, sp cialistes de la litt rature et toponymistes, le colloque organis par l'Institut d' tudes m di vales de l'Universit catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, livre des regards crois s et une stimulante confrontation des m thodes. Sous-titr es R alit s et repr sentations , ces journ es ont t soucieuses de scruter la perception de la route et du r seau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres litt raires que dans des productions artistiques. Succ dant une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et une orientation bibliographique, la douzaine de contributions manant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois th matiques. La premi re partie est d di e quelques enqu tes historiques relatives des aspects politiques et fonctionnels. Suit l' clairage particulier de recherches consacr es l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une derni re partie regroupe quelques t moignages arch ologiques et iconogra- phiques illustrant plus concr tement la mat rialit de la route. Il serait difficile et quelque peu pr somptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent investiguer, des sources rep rer, critiquer et mettre en oeuvre. Le pr sent volume a par contre l'am- bition de r v ler des approches in dites, de d gager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enqu tes. C'est ce prix seulement que la route m di vale retrouvera la place qui tait sienne dans le v cu et l'imaginaire des contem- porains. La publication r unit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-H l ne Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbr cken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Gen ve), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szab (G ttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve). TABLE OF CONTENTS Avant-propos par Marie-H l ne CORBIAU et Jean-Marie YANTE La route au Moyen ge. Historiographie et perspectives de recherche par Jean-Marie YANTE La route au Moyen ge. Orientation bibliographique par Jean-Marie YANTE ENQU TES HISTORIQUES Populations, pouvoirs et r seau routier en Gaule du nord entre le VIIe et le Xe si cle par Olivier BRUAND Attelages et convois en Lorraine et dans le Luxembourg. L'apport des comptes de p ages (XVe-XVIe si cles) par Jean-Marie YANTE La route dans la l gislation des communes italiennes par Thomas SZAB Les routes en Vivarais au Moyen ge : structuration et fonctionnement d'un r seau viaire par Franck BRECHON APPORT DES MOTS ET DES TEXTES La terminologie routi re dans la toponymie et l'hodonymie germanophones entre Meuse, Moselle et Rhin par Wolfgang HAUBRICHS Les noms de chemins au Bas Moyen ge : essai de typologie par Pierre-Henri BILLY La route entre imaginaire et r alit dans la pr dication du XIIIe si cle par Franco MORENZONI La route dans les r cits de p lerinage et de voyage (XIIe-XVe s.) par Jacques PAVIOT La route dans l'imaginaire pique et romanesque (XIIe-XIVe si cles) par Jean-Claude VALLECALLE DE L'ARCH OLOGIE L'ICONOGRAPHIE Routes et v hicules dans l'arch ologie m di vale : quelques d couvertes r centes et anciennes par Marie-H l ne CORBIAU La technologie du charroi de l'Antiquit au Moyen ge. Quelques br ves r flexions par Georges RAEPSAET Routes et chemins dans les enluminures m di vales par Perrine MANE CONCLUSIONS Chemins pour des hommes, hommes sur les chemins par Jean-Marie CAUCHIES Index des noms de lieux
17 vues format 17,6 x 8,8 cm, tirage albuminés, Aug. Couttet, Chamonix (Haute-Savoie) s.d. (circa 1885) Numéros 25 : le sommet du Mont Blanc - 26 : Le sommet du Mont Blanc - 27 : Mont Blanc vu du Belvédère - 28 : Arrêt d'une caravane, route du Mont Blanc - 29 : Passage d'une échelle (route du Mont Blanc) - 30 : Passage d'une crevasse, route du Mont Blanc - 31 : Sérac au Grand Plateau ; 32 : Vallée de Chamonix vue à la jonction - 33 : Entrée du glacier, route du Mont Blanc - 34 : Glaciers des Bossons et Séracs - 35 : Traversée et grotte au Glacier des Bossons - 36 : Entrée de la Grotte aux Bossons - 37 : Traversée au glacier des Bossons - 38 : En route pour les Bossons - 41 : Traversée de la mer de glace - 42 : Aiguille du Chardonnet et d'Argentières vues de la Flégère - 43 : Mont Blanc vu de la Flégère
Bon état pour ces belles photographies stéréo du Mont Blanc (et de la mer de Glace) et du glacier des Bossons ; les indications de localisation sont manuscrites (et naturellement d'époque.) Prix du lot, non séparable.