‎MAILLET BENOIT DE‎
‎TELLIAMED - ENTRETIENS D UN PHILOSOPHE INDIEN‎

‎Telliamed ou entretiens d'un philosophe indien avec un missionnaire français‎

‎Fayard.1984.In-8 relié,cartonnage éditeur.369 p.TBE.‎

‎TELLIAMED ou Entretiens d'un philosophe indien avec un missionnaire françois sur la diminution de la mer, la formation de la terre, l'origine de l'homme, &c...‎

‎A Basle. Chez les Libraires Associés. 1749 (l'E.O. a paru en 1748). Un volume 95 x 165 mm. 407 pages. Reliure du temps en plein veau havane ; dos à nerfs, pièce de titre, tranches rouges. Mors, bords et nerfs un peu frottés, sans gravité. Quelques piqûres et taches marginales, mais propre intérieurement. Ex-libris aristocratique. Agréable exemplaire.‎

‎"Comme témoin des perspectives ouvertes par le système cartésien, il existe un livre singulier et génial : TELLIAMED, publié en 1748, dix ans après la mort de son auteur, mais conçu dès 1716. C'est l'oeuvre d'un vieux songeur, (il la termine à 82 ans), un curieux homme, Benoît de Maillet, diplomate en Egypte, instruit des choses de l'Orient. Il n'est point astronome ni physicien ; c'est avant tout un géologue, un "neptunien", désireux de prouver l'origine océanique des roches, et de toute vie terrestre. Mais il possède ce don rare : l'imagination cosmique. (...) Et son livre est passionnant : c'est un roman de l'Univers" (H. Tuzet, "Le Cosmos et l'imagination").Versins, pp. 208, 640. Barbier, IV, p. 673. Hélène Tuzet, pp. 303-305‎

‎Telliamed ou entretiens d’un philosophe indien avec un missionnaire françois sur la Diminution de la Mer ‎

‎Nouvelle édition, Revue, corrigée & augmentée sur les Originaux de l'Auteur, avec une Vie de M. de Maillet, 2 vol. in-12 reliure de l'époque pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Chez Pierre Gosse, La Haye, 1755, 336 ; 372 pp.‎

‎Le Telliamed (anagramme de son auteur "De Maillet") a d’abord circulé sous forme de manuscrit clandestin et de contribution collective sous la direction de Benoît de Maillet (1656-1738) avant d’être publié à titre posthume en 1748, puis en remanié en 1755 par l'abbé Le Mascrier qui en supprime les affirmations trop matérialistes. Le texte suppose que la terre ait connu des alternances de périodes d’hydratation et de sécheresse, la mer n’ayant cessé de reculer révélant les montagnes. De cette mer seraient sortis des êtres vivants qui se sont ensuite transformés en créatures terrestres. Etat satisfaisant (reliures fort. frottées avec coiffes arasées, bon état par ailleurs).‎

‎Telliamed ou Entretiens d'un philosophe indien sur la diminution de la mer, la formation de la Terre, l'origine de l'homme, etc.‎

‎ A Basle [Bâle / Basel], chez les Libraires associés, 1749. Un vol. au format in-12 (168 x 103 mm) de 1 f. bl., 4 ff. n.fol., lxx pp., 2 ff. n.fol., 407 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré et glacé havane, filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin brun, titre doré, palette dorée en tête et queue, tranches rouges.‎

‎ Edition - complète en un volume - à l'adresse de Bâle. postérieure d'un an à l'originale. ''Merveilleux récit en forme d'essai romanesque que Benoît de Maillet passa sa vie à composer pour tenter de prouver ce qui était à l'époque une hérésie, à savoir que toute vie provenait de la mer''. (in Versins). Important ouvrage qui ne sera pas sans influencer les naturalistes des Lumières. L'auteur y expose une “théorie de la terre” transformiste qui préfigure les idées de Lamarck et Darwin. ''On trouve ici l'opinion que la terre a été toute couverte d'eau, opinion adoptée plus tard par M. de Buffon, qui l'a fortifiée de preuves nouvelles ; mais ce n'est et ce ne sera longtemps qu'une opinion... Il est même certain qu'il existe de grands espaces où l'on ne trouve aucun vestige du séjour des eaux ; d'autres où l'on n'aperçoit que des dépôts laissés par les eaux terrestres. (Voltaire, Catalogue de la plupart des écrivains français qui ont paru dans le Siècle de Louis XIV, pour servir à l'histoire littéraire de ce temps, 1751). Comme témoin des perspectives ouvertes par le système cartésien, il existe un livre singulier et génial : Telliamed, publié en 1748, dix ans après la mort de son auteur, mais conçu dès 1716. C'est l'oeuvre d'un vieux songeur, (il la termine à 82 ans), un curieux homme, Benoît de Maillet, diplomate en Egypte, instruit des choses de l'Orient. Il n'est point astronome ni physicien ; c'est avant tout un géologue, un neptunien, désireux de prouver l'origine océanique des roches, et de toute vie terrestre. Mais il possède ce don rare : l'imagination cosmique. (. . . ) Et son livre est passionnant : c'est un roman de l'Univers (H. Tuzet, Le Cosmos et l'Imagination). Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 673-b (pour l'originale de 1748) - Versins, Encyclopédie de l'utopie et de la science-fiction, pp. 208 ET 640 - Cioranescu II, Bibiographie de la littérature française au XVIIIème, 41376 - Quérard V, La France littéraire, p. 442. Angles et coiffe supérieure élimés. Petites altérations affectant le dos. Rares rousseurs ou petites tâches dans le corps d'ouvrage. Nonobstant, belle condition. ‎

‎Telliamed ou entretiens d'un philosophe indien avec un missionnaire françois sur la diminution de la mer, la formation de la terre, l'origine de l'homme, &c. Mis en ordre sur les mémoires de M. de Maillet. Par J. A.G***‎

‎Chez L'honoré fils, à Amsterdam 1748, in-8 (11,5x19,5cm), (10) cxix, (7) 208pp. (1) ; 231pp. (1), 2 tomes reliés en un volume.‎

‎Edition originale. Telliamed constitue un anagramme de Maillet, nom de l'auteur. L'édition a été réalisée par J. Ant. Guers. L'ouvrage est dédié à Cyrano de Bergerac. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Habiles restaurations, quasi invisibles en coiffes et nerfs. Bon exemplaire, bien frais. Maillet met en place dans cet ouvrage fictif des thèses importantes qu'il a forgé par ses études géologiques en Egypte et dans les pays arabiques, où il a pu en outre consulter de rares manuscrits de théories scientifiques. Il pense que la terre est en fait une étoile et qu'elle vit selon des cycles perpétuels qui l'entraîneront à nouveau à redevenir semblable au soleil. Ce traité est, de plus, connu pour porter les prémices de la théorie de l'évolution darwinienne, Maillet faisant de la mer l'origine de tous les êtres vivants. Les contemporains de Maillet n'admirent pas ses thèses matérialistes, lesquelles paraissent aujourd'hui si avant-gardistes et révolutionnaires. Maillet fut consul général de France en Egypte, et il a donné plusieurs ouvrages sur ce pays dont la connaissance profonde a transformé sa vision de l'origine de la terre et des théories géologiques. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎