SEUIL
Reference : SVBLIVCN-9782021447774
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782021447774
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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V. Darantière, 1918. Fort volume in-4 (28 x 22 cm), 999 pages, portrait gravé de J.-F. Garnier en frontispice, une grande carte dépliante en couleurs du Duché de Bourgogne en 1790. Introduction de Joseph Garnier, terminée par Ernest Champeaux. Trois grandes parties : Livre I.-De la condition des personnes en Bourgogne avant l'institution des Chartes.- Livre II.- Marche de la révolution communale en Bourgogne.- Livre III.- Institutions nées de la révolution communale.-Appendice.-2750g.C. - Oeuvre d'une immense érudition sur le passé ancestral de la Bourgogne, la vie bourguignonne dans les domaines politique, religieux, industriels, commerciaux, corporatives, ou privés.- Peu de rousseurs, couverture âbimée, notamment dos recollé, mais ensemble solide et complet. Rare.
HUGNET (Georges) poète, écrivain et peintre surréaliste français (né à Paris en 1906, mort en 1974, en Charente-Maritime, à St Martin de Ré)
Reference : 75C30
Pâques 1965, il lui manifeste son amitié. « Nous avons souvent parlé de toi… au coin du feu… par ces malheureuses Pâques… et nous voudrions bien savoir comment s’est passé la petite opération que tu devais subir. » Il le prévient de son retour à Paris et lui indique qu’il se propose d’écrire à Robert Altmann, (le scénariste et réalisateur américain) en même temps qu’à lui. « Je ne suis pas prêt d’oublier les preuves d’attention qu’il m’a données, grâce à toi, ce que je n’oublie pas non plus… ». En juillet 1967, il a reçu une lettre « à cheval » de Marguerite Arp, [l’épouse du peintre et sculpteur Jean Arp). « Point n’est besoin de lire entre les lignes pour comprendre tout ce qu’elle me reproche, allant même jusqu’à s’en prendre à la bonne vie que je mène. Je suis malade, tu les sais, et je ne suis pas sorti de chez moi pendant six mois, tu le sais aussi ; je vis en reclus, toujours pressé par les nécessités de l’existence. Il est manifeste qu’elle est furieuse contre moi et elle exige maintenant le remboursement de ma dette par tranches massives et rapprochées, bien au-delà de mes moyens. Malgré mes recommandations, tu n’en as fait qu’à ta tête et tu vois dans quel pétrin m’a mis ta légèreté. La stupide, sinon scandaleuse idée de fondre en bronze le relief original en bois, n’est surement pas étrangère à l’intransigeance dont je suis victime, bien qu’elle n’en parle pas, d’autres se chargeant de le faire, rassure toi. Je me suis fié à toi, j’ai eu tort. Tu as encore beaucoup à apprendre ou à modifier tes habitudes de naguère. Nous en reparlerons. » Il revient à des choses plus banales et lui indique qu’il bénéficie sur l’Île, du « beau temps, chaleur tempérée par la brise ». Sa santé ne s’améliore pas, « je traverse mon jardin, plié en deux, le reins douloureux, trainant la patte. ». Il le questionne au sujet de « l’affaire du libraire Richard », et s’il y a des suites ? Enfin, il espère qu’il passe de bonnes vacances avec son épouse, « de meilleures vacances que moi. Ne serait-ce le souci qu’elle partage avec moi Myrtille (son épouse), vivrait plus joyeusement car cela nous tracasse ». Il lui apprend que son fils Nicolas, est en Bavière.
DEGAINE (Edouard) peintre français, considéré comme l’un des précurseurs de la rénovation de la tapisserie (1887-1967)
Reference : 40C20
Belle correspondance amicale et professionnelle. Plusieurs lettres font état de rencontres et invitations partagées avec l’éditeur. L’une d’elle, a été particulièrement appréciée par les Degaine revenant de Bretagne, où leur séjour a été magnifique, « magnifique à tous points de vue et je pense que nous aurons plaisir a en parler ensemble car c’est bien souvent que les "Courville" étaient évoqués… Nous devions vous envoyer une ou plusieurs cartes les trois hommes Zunz (Robert, banquier et mécène), Briant (Théophile, son galeriste pendant plusieurs années) et moi, mais en mer, il n’y a pas encore de boite aux lettres et sur terre il faut rouler ! ». 1947. Il lui avoue qu’il prend conscience de son « affreuse déficience amicale ? C’est un peu comme si elle se matérialisait, je la palpe, je la considère et écœuré, je la rejette à l’écart ». Il continue à travailler dans « son coin » et ne vois pour ainsi dire personne. « Lors de mon séjour à Paris, en 45 mon ami Briant….m’informait que Robert Rey (l’historien d’art et conservateur de musée), qui fréquentait dans les temps anciens sa galerie et aimait ma peinture, venant d’être nommé, directeur des Arts Plastiques à l’Education nationale, Briant l’avertissait de ma présence à Paris et lui parlait de mes portes laquées ; a la suite de ça, Rey venait me voir et se déclarait fort intéressé, il me donne la certitude d’importantes commandes. En attendant le Mobilier national me commande un petit paravent et c’est ce dernier que j’ai livré il y a une quinzaine. Il fut fort bien accueilli par M. Fontaine administrateur du Mobilier National qui me dit qu’il irait sans doute à l’Elysée ou à Rambouillet ; Mme Auriol et sa belle fille étant deux femmes de goût…». Il est très sensible de la bonne volonté de son ami éditeur au sujet d’illustrations possibles, « mais il faut que cette sorte de travail, être en contact avec éditeur, imprimeur et collaborer et s’entendre sur la conception que l’on a de l’illustration ; pour ma part je ne la conçois que comme une sorte d’accompagnement plastique très loin du descriptif… ». Il a vu également à Paris, le relieur Bernasconi et l’interrogea pour une éventuelle collaboration concernant « La Mort de Venise ». Il lui demande des nouvelles de Zunz, car sa mère l’avait poussé à solliciter « Bernasconi à faire quelque chose ». Très certainement, il pourrait participer à la création de « très intéressantes reliures, mais il faut-il encore trouver de nouveaux amateurs dans le genre de Robert Zunz… ». Marguerite, son épouse, très attachée à son mari et à ses filles conseille, aux Courville, en septembre 1939, de ne pas « s’exposer à Paris ni de remonter le courant. Quels remous ! ». Elle l évoque à l’épouse du libraire, leurs difficultés du quotidien et précise que son mari n’a pas travaillé du tout dehors. « Il dit que cette période est révolue et que le calme de l’atelier lui est nécessaire – Il a peint qqs natures mortes et fait 2 têtes de laque. Il se plait beaucoup ici (à Vallière), loin des ascenseurs, chauffage central, concierge etc… Zunz lui avait demandé en effet d’illustrer un manuscrit de G. Marcel, il ne se sentait pas au moment même dans l’atmosphère souhaitable, mais ça peut venir, l’inspiration étant une grande fantasque… ». Quant à Riquette qui entretient avec la jeune « Luce » des Courville, une correspondance soutenue, on constate qu’une réelle amitié est installée entre les deux jeunes filles et un échange constructif concernant leur scolarité y est présent. Une de ces lettres est terminée par quelques lignes autographes du peintre, en signe d’amitié.
Alger, La Maison des Livres, 1962 ; in-8 (160 x 243 mm), [8]-116 pp., broché. Bibliothèque de la Faculté de Droit et des Sciences économiques d’Alger. – Volume XL. Traduction nouvelle par G.-H. BOUSQUET.