Thierry Magnier (9/2023)
Reference : SVALIVCN-9791035206666
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9791035206666
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique Paris, Bertrand, 1826-1827. L’exemplaire comporte l’ensemble complet des Atlas de ce voyage, à savoir : -Historique.. atlasin-folio comportant 60 planches en couleurs dans leurs 15 livraisons d’origine. -Zoologie.. atlasin-folio contenant 157 planches en couleurs dans leurs 27 livraisons d’origine. -Botanique.. atlas in-folio contenant 106 planches (25 en couleurs) dans leurs 15 livraisons d’origine. -Hydrographie.. atlas in-folio contenant 55 cartes et tableaux relié dans le cartonnage d’origine. Soit au total 57 livraisons conservées brochées telles que parues et un volume conservé dans son cartonnage d’origine. Très bon état de conservation des couvertures de livrasions. L’ensemble est conservé dans 5 boites protectrices en demi-maroquin bleu. 565 x 375 mm.
Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique, édité en livraisons de 1825 à 1835 et dont la publication ne fut jamais achevée. Borba de Moreas, p. 275-76; Ferguson, 1069; Hill, 517; Hocken, 42; Sabin, 21353; Nissen IVB, 280; Nissen BBI, 1210. Parti de Toulon le 11 août 1822 à bord de la Coquille avec Dumont d'Urville comme second, Louis-Isidore Duperrey (1786-1865) traversa l’Atlantique et se dirigea vers le Brésil, puis le Chili, où il mène une enquête ethnographique sur les Indiens Araucans. Il explora ensuite les Iles du Pacifique (Touamotou, Tahiti, Bora-Bora), la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande et les Moluques. La Coquille traverse le canal d’Ombay, pour atteindre finalement Sidney en janvier. En avril 1825, l'expédition est de retour à Marseille. Sitôt revenu de son voyage, Duperrey s'attelle à sa publication dont il se réserve la partie "historique", l'hydrographie et la physique. Ce voyage qui n'a essuyé aucune perte et aucune avarie majeure, suscite l'enthousiasme. Les contemporains de Duperrey sont impressionnés par la réussite sanitaire et la portée scientifique de la campagne. Les résultats de l'expédition sont évalués par une commission d'éminents scientifiques de l'Académie des sciences : "L'académie trouvera, dans les analyses qui précèdent, la preuve que le voyage de la Coquille mérite d'occuper un rang distingué, parmi les plus brillantes expéditions scientifiques exécutées, soit par la marine française, soit par celle des autres nations." Les collections récoltées sont d'une richesse surprenante en quantité et en qualité. Les collections zoologiques s'élèvent à près de 1900 échantillons (insectes, poissons, oiseaux, reptiles) et 3000 espèces ont été recueillies en botanique. Le naturaliste Lesson a méthodologiquement dessiné ces espèces. Des témoignages sur le mode de vie des Carolins, Tahitiens, Zélandais, Papous et Alfourous ont été recueillis. Gabert a constitué des lexiques et glossaires des mots les plus utilisés par les populations visitées. Les croquis réalisés par Jules-Louis Lejeune sont remarquables et constituent un véritable témoignage ethnologique. Ses dessins (calques, croquis, dessins aquarellés) sont en grande partie gravés pour être intégrés aux albums de l'expédition. Il a réalisé 43 portraits, 40 "petits tableaux", 43 vues ou paysages, 59 dessins "représentant des armes, des ustensiles de ménage et divers autres objets". L'enseigne de vaisseau Bérard a dessiné différents types de pirogues. Des observations ont été réalisées en astronomie, en magnétisme, en météorologie, des études sont effectuées sur la zoologie, la botanique. Le voyage constitue également une source pour la médecine puisque les maladies survenues à bord et celles diagnostiquées parmi les indigènes ont été recensées. 53 cartes ont été élaborées. Elles complètent les cartes établies lors de précédents voyages par d'autres explorateurs et en corrigent les erreurs grâce aux avancées technologiques (notamment l'invention des chronomètres) permettant le calcul de la longitude. En effet, si la configuration du Pacifique est déjà connue grâce à Bougainville, Cook, Lapérouse et d'Entrecastreaux, les connaissances géographiques, ethnologiques et biologiques de certains espaces sont superficielles, lacunaires voire totalement erronées. La cartographie de l'Océanie est approximative car le calcul de la longitude est mal maîtrisé jusque-là. C'est ainsi que figurent sur certaines cartes des îles imaginaires, des écueils, des bancs de sable qui n'existent pas. Duperrey est le premier à élaborer une carte où figurent les méridiens et les parallèles magnétiques. Resté inachevé, ce récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique fut publié sous forme de livraisons de 1825 à 1835. Le nombre de volumes diffère donc suivant les exemplaires et les bibliographies; l'ouvrage est cependant le plus souvent relié en 11 volumes et comprend toujours 4 volumes d'atlas. L'atlas de Zoologie est divisé en sept parties (oiseaux, reptiles, poissons, mollusques, insectes, crustacés et zoophytes). L'Histoire du voyage est illustrée de belles planches représentant des vues de villages, des habitations, des indigènes, etc. Rare et précieux ensemble complet des quatre atlas du récit de voyage de Duperrey, conservés tels que parus sous forme de livraisons brochées.
L’ensemble unique de la correspondance manuscrite, en grande partie inédite, d’Antoine Guillemet à Émile Zola, écrite entre 1867 et 1901. 1867-1901. 121 lettres manuscrites autographes, la plupart en cahiers de 4 pages, soit 334 pages au total. Écrites à l’encre marron ou noir.
[playlist type="video" ids="16286"] Ensemble unique regroupant les 121 lettres manuscrites autographes envoyées par Antoine Guillemet à Emile Zola entre 1867 et 1901, dont 111 sont encore inédites. « C’est par l’intermédiaire de Paul Cézanne que Zola fit la connaissance de Guillemet le 7 mai 1866. Une amitié qui ne devait s’achever qu’avec la mort de Zola en 1902, commençait… Zola possédait plusieurs toiles de Guillemet : ‘Marine, Temps gris’ de 1872 et la ‘Campagne d’Aix’ (1866) dédicacée à Zola… Dès ses premières lettres à Zola, Guillemet déborde d’enthousiasme pour les jeunes artistes de la nouvelle école. Il admire Cézanne et présente avec bonheur la mise en œuvre de tableaux restés célèbres… Guillemet évoque Pissarro, Cézanne, Baille, Marion dans la première lettre (2 novembre 1866) si intéressante pour la biographie de jeunes hommes qui étaient inconnus à l’époque et qui sont devenus de nos jours des hommes célèbres… Evidemment, Guillemet, peintre paysagiste, voyage à la recherche éternelle du motif inspirateur. Isolé, il réclame des nouvelles de ses amis à Zola… Il arrive souvent que Guillemet exprime son enthousiasme pour les romans de Zola, en particulier pour ‘Madeleine Férat’… La plupart du temps, Zola et Guillemet, séparés pendant les mois d’été, ne s’écrivent que pendant cette saison… Qu’il est regrettable que les lettres de Zola à Guillemet écrites à cette époque aient été perdues. Les dernières lettres de 1869-1870 sont datées de Saint-Raphaël. On sent Guillemet proche de l’impressionnisme dans son admiration des belles couleurs méditerranéennes : il fait des études, des ébauches. Il ne quitte pas de vue les œuvres de ses amis Pissarro, Manet, Monet, Cézanne… En bref, Guillemet s’est ému pour les gens de cette époque, narguant des célèbres et aimant des obscurs qui ne le restèrent pas indéfiniment. Il y apporta parfois une discrimination pas toujours heureuse, mais, avec beaucoup d’esprit, il sut déguiser les sentiments que lui inspirait l’infériorité de son art, ou plus exactement une certaine impuissance créatrice… N’empêche que, jusqu’en 1870, sa correspondance avec Zola nous révèle le caractère spontané d’un homme de goût. » (Renée Baligand) Paul Alexis, ami intime d’émile Zola rappelle le contexte de cette rencontre : ”Une belle année d'ailleurs, pour Zola, que cette année 1866-67. De la jeunesse, de l'enthousiasme, et les premières douceurs du succès ! Toutes les difficultés d'une vie jusque-là si difficile, subitement aplanies ! De la liberté, plus de travail de bureau le tenant à l'attache ! Et, avec cela, de l'argent plus qu'il n'en avait jamais eu ! L'été venu, il put s'offrir une débauche de verdure, aux bords de la Seine, à Bennecourt. Là, pendant quelques semaines, les amis de Provence, Baille, Cézanne, Marius Roux, Valabrègue, vinrent tour à tour ; et je vous laisse à deviner les parties de canot, coupées de discussions artistiques qui faisaient soudain s'envoler les martinets de la berge. A Paris, tout en restant beaucoup chez lui et en noircissant déjà pas mal de papier, Zola avait fait de nouvelles connaissances, surtout dans le monde des peintres. Avec Cézanne, qui venait alors de rencontrer Guillemet, il fit le tour des ateliers, surtout des ateliers de l'école dite « des Batignolles, » qui fut le berceau des impressionnistes d'aujourd'hui.” La carrière de Guillemet débute en 1859, lorsqu'on lui passe commande d'une copie de la célèbre toile de Géricault, Le Radeau de la Méduse. En 1861, le jeune Guillemet est présenté à Jean-Baptiste Camille Corot par Berthe Morisot. Cette rencontre lui fournit l'occasion de côtoyer de nombreux peintres de l'avant-garde, tels qu'Édouard Manet, Camille Pissarro, Claude Monet et Gustave Courbet. Impressionniste, il est tenté, à partir de 1872, par le naturalisme influencé en cela par sa longue amitié avec Zola, qui espérait en lui « le génie attendu ». L'écrivain s'en inspire pour écrire L'Œuvre. Il va d’ailleurs demander à Guillemet de le documenter sur la peinture en 1885. Ce dernier devient une source essentielle de renseignements, d’anecdotes sur le jury des Salons et ses intrigues. Critique d’art et amateur de peinture paysagiste, Zola exprime en ces termes son intérêt pour Guillemet à l’occasion du Salon de 1875: “Un autre élève de Corot, Guillemet, se distingue par une remarquable élégance… Il aime les larges horizons et les rend avec un luxe de détails qui ne nuit pas à la splendeur de l’ensemble”. A l’occasion du Salon de 1876, Zola écrivait encore à propos de son ami : « Au nombre des jeunes paysagistes en passe de devenir à leur tour des maîtres, je nommerai Guillemet, dont les toiles furent très remarquées lors du dernier Salon. Cette année son tableau appelé ‘Villerville’ m’a paru encore meilleur. C’est tout simplement un rivage de mer à marée basse, des éboulis et des falaises à droite, la mer à gauche, une ligne verte à l’horizon. Cela donne une pression sombre et sublime : une brise saline venant de la mer vous souffle au visage ; le soleil se couche, l’ombre approche des immensités lointaines. Ce qui constitue l’originalité de Guillemet, c’est qu’il garde un pinceau vigoureux tout en poussant à l’extrême l’étude des détails. Il appartenait autrefois à un groupe de jeunes artistes révolutionnaires qui se piquaient de n’exécuter que des esquisses ; plus le côté technique était maladroit et plus bruyamment on vantait le tableau. Guillemet a eu le bon sens de se séparer du groupe et il lui a suffi de soigner davantage ses toiles pour connaitre le succès. Il est devenu peu à peu un personnage connu, tout en gardant, je l’espère, ses convictions premières. Sa technique s’est perfectionnée et son amour de la vérité est resté le même ». Toutes ces lettres sont écrites et envoyées par Guillemet depuis les divers endroits dans lesquels il réside à la recherche de l’inspiration : Aix-en-Provence, Paris, Bennecourt, Saint-Raphaël, Jersey, Villerville, les Sablons, … Parmi les 121 lettres manuscrites de cette correspondance, la seconde, datée du 2 novembre 1867 comporte en plus du message de Guillemet toute une page autographe de la main de Cézanne également adressée à Zola, alors que les deux amis peintres passent quelques semaines à peindre à Aix-en-Provence. Ces 121 lettres adressées par le peintre à l’écrivain entre 1867 et 1901 constituent un témoignage unique et extrêmement précieux sur cette époque. Description des us et coutumes du milieu artistique, anecdotes concernant des peintres depuis devenus incontournables, peinture des paysages français de l’époque, ces lettres sont surtout riches des échanges d’idées entre les deux hommes et la preuve d’une sincère et fidèle amitié mêlée d’une admiration réciproque.
De la bibliothèque Robert Hoe. Paris, Charles l’Angelier, 1548. Petit in-8 de (36) ff., 368 ff. Joli portrait de François Premier. Relié en veau fauve, sur les plats entrelacs de listels à la cire, noirs, gris et rouges, soulignés de filets dorés, dos lisse orné de larges arabesques peintes et à l'or, filet et fleurons dorés sur les coupes, tranches dorées. Reliure de l'époque. Etui de maroquin noir. 124 x 82 mm.
Edition originale de langue française d’une rareté légendaire de l’un des textes de Melanchthon les plus célèbres de la Renaissance. Brunet décrit longuement ce texte mais ignore l’originale française de 1548 présentée ici, et inscrit l’originale à Lyon, chez J. de Tournes, en 1549 : « La Chronique connue sous le nom de Carion a eu pendant plus d’un siècle un si grand succès, surtout parmi les protestants, que Dommerich, dans son Epistola de Joannis Carionis chronica, imprimé en 1750, dit en avoir vu vingt-huit éditions ; et il en existe certainement un plus grand nombre. Nous ne pouvons donc guère nous dispenser d’un parler ici avec quelques détails. Carion publia d’abord (à Wittenberg, 1532, in-4) le texte allemand de sa chronique, qu’il avait fait revoir par Philip Melanchthon, et qui arrivait à l’année 1532. L’auteur étant mort en 1538, l’ouvrage fut continué jusqu’en 1547 par Jean Funck, qui, dans la même année, en donna une édition in-8 à Nuremberg. Déjà cette chronique avait été traduite en latin par Herm. Bonn, et imprimée à Halle, en 1537, puis avec la continuation à Paris en 1548, et à Lyon, en 1554, in-8. C’est sur cette version latine que fut faite la version française de Jean Le Blond imprimée à Lyon, J. de Tournes & G. Gazeau, 1549 (aussi 1553), in-16 de 30 ff. préliminaires et 750 pp. : continuée jusqu’au règne de Henri ii, Paris, Est. Groulleau, 1553, in-16 de 30 ff. préliminaires et 351 ff.; - continuée jusqu’au règne de François ii, Paris, Ruelle, 1567, in-16 de 32 ff. préliminaires de 375 ff., plus un catalogue des rois de France, en 2 ff. Cependant Melanchthon, qui avait déjà eu beaucoup de part, et au texte allemand, et à la version latine, refit entièrement l’ouvrage, et le publia en latin, toujours sous le nom de Carion. Nous ne parlerons pas des différentes versions vulgaires qui ont été faites de ce livre en allemand, en bohémien, en italien et en espagnol... » Brunet (I, 1578-1579). « La Chronique de Carion eut dans le XVIe siècle un succès si prodigieux, il en parut un si grand nombre d’éditions et de traductions, qu’il n’est pas hors de propos d’entrer dans quelques détails sur l’histoire de cet ouvrage. Carion avait composé une chronique en allemand, et, avant de la faire imprimer, il voulut que Melanchthon la corrigeât. Melanchthon, au lieu de la corriger, en fit une autre, et la publia en allemand, à Wittemberg, en 1531. C’est ce qu’il nous apprend lui-même, en écrivant à Camerarius : Ego totum opus relexi, et quidem germanice. Peucer, gendre de Melanchthon, et continuateur de la même chronique, dit, dans son édition de 1572, que Melanchthon raya tout le manuscrit de Carion : Totum abolevit una litura, alio conscripto, cui tamen nomen Carionis proefuit. » (V-Ve) Cette édition originale française est l’œuvre de Jean Le Blond, poète normand, né à Évreux au XVIe siècle qui écrivit contre Clément Marot, alors exilé à Ferrare, plusieurs épîtres. Les 194 dernières pages sont occupées par le règne de François Premier sous le titre : Des Faictz et Gestes du roy Francois Premier de ce nom : ensemble ce qui a esté fait digne de mémoire depuis le règne de Henry ii de ce nom à présent roy de France. Sont décrits le sacre de François Ier, son entrée à Paris, à Lyon, les conflits avec les Suisses, la naissance du Dauphin François, la guerre avec les anglais et « Le Trepas du bon chevalier Bayard », la campagne de François Ier en Italie, le traité de Cambray, les visites du roy en Bretagne, Languedoc, la maladie de Charles d’Orléans, conflits entre les français, les impériaux et les anglais, publication du Concile de Trente et les premières scissions religieuses. » Très bel exemplaire revêtu à l’époque d’une riche et pure reliure lyonnaise à la cire de couleurs, parfaitement conservée. De la bibliothèque Robert Hoe (vente New York, part iii, 1912, 265).
DANOVSKY (lieutenant Carl-August von)-[STOLBERG-WERNIGERODE (Christian-Ernest, comte de)].
Reference : 5644
(1766)
Sans lieu, 1766. 1766 1 vol in-4° (257 x 160 mm.) manuscrit en langue allemande rédigé à l'encre brune de : [1] f. dépliant (page de titre à lencre rouge et noir dans un encadrement orné d'un blason, de pavillons et d'armes dessinés au lavis d'encre), [33] ff. comportant deux à trois gouaches d'officiers en uniforme pour un total de 67 dessins polychromes titrés surmontant des tableaux explicatifs. Ex-libris armorié gravé " Christian Ernest Grafzustolberg" contrecollé au dos du 1er plat. Plein vélin d'époque, dos lisse, titre doré avec date manuscrite, tranches jaspées de rouge.
Très beau manuscrit militaire illustré de 67 dessins polychromes présentant l'ensemble des troupes de l'électorat de Saxe en Allemagne, travail exécuté par le lieutenant ingénieur Carl Auguste Von Danowsky très certainement pour le comte Christian de Stolberg-Wernigerode, (1691-1771) dont il porte lex-libris. L'électorat de Saxe était un État du Saint-Empire romain germanique qui joua un rôle majeur dans l'histoire de l'Allemagne, situé au centre du pays. Il est né du duché de Saxe-Wittemberg en 1356, lors de la Bulle dor promulguée par lempereur Charles IV. Il disparaît lors de la dissolution du Saint-Empire en 1806. Lee dernier électeur, Frédéric-Auguste III, allié à Napoléon Ier, devient alors roi de Saxe. Par sa position géographique, cet état a été ainsi souvent été impliqué dans des conflits et doù limportance de son armée. Dans son titre, richement enluminé et surmonté dun blason, le lieutenant Daniovsky annonce son objectif de représenter pour chaque régiment un officier et un semainier (sous-officier) en action en tenue complète et en pleine stature. Chacun des 31 feuillets est consacré à un régiment. Il comporte un titre et deux à trois gouaches d'officiers en uniforme surmontant un tableau explicatif sur 4 colonnes : 1.) De la fondation. 2). Des chefs. 3) Des unités. 4) De la garnison en temps de paix de chaque régiment ou en corps séparé. Chaque portrait a été finement exécuté par cet officier ingénieur aux talents dartiste en coloris trés vifs (gouache, aquarelle, or et argent): Gardes du Corps, Carabiniers, Cuirassiers, Chevaux légers, gardes Suisses, Grenadiers, Infanterie, Fusillers, Mousquetaires, Invalides, Ingénieurs, Artillerie, Canonier et Hussards. Provenance : ex-libris gravé de Christian-Ernest, comte de Stolberg-Wernigerode, (1691-1771), homme politique allemand membre de la Maison de Stolberg. De 1710 à 1771, il gouverne le comté de Wernigerode, ville de Saxe-Anhalt en Allemagne.située dans les montagnes du Harz, qui devient une dépendance de Brandebourg-Prusse en 1714. Chevalier de l'Ordre de l'Aigle noir et Ordre de l'Union parfaite, il sert son cousin du côté de sa mère, le roi Christian VI de Danemark, en tant que conseiller privé de 1735 à 1745. Sous son règne, une grande activité de construction est entreprise dans le comté de Wernigerode. Le Lustgarten (Jardin d'Agrément) à Wernigerode est remodelé dans le style français et une Orangerie est installée. Il est également responsable de la construction du Wolkenhäuschen ("Cabane dans les Nuages"), un petit refuge sur le Brocken, la plus haute montagne du Harz. Il est très probable que ce comte soit le commanditaire du présent manuscrit Précieux document dune prestigieuse provenance demeuré très frais. 1 vol. 4to (257 x 160 mm.) manuscript in German written in brown ink of : [1] folding leaf (title page in red and black ink in a frame decorated with a coat of arms, flags and weapons drawn in ink wash), [33] ff. comprising two to three gouaches of officers in uniform for a total of 67 titled polychrome drawings surmounting explanatory tables. Engraved armorial bookplate "Christian Ernest Grafzustolberg" pasted on the back cover. Full contemporary vellum, smooth spine, gilt title with handwritten date, red speckled edges. Beautiful military manuscript illustrated with 67 polychrome drawings presenting all the troops of the Electorate of Saxony in Germany, work executed by the lieutenant engineer Carl Auguste Von Danowsky most certainly for the count Christian de Stolberg-Wernigerode, (1691-1771) whose ex-libris it bears. The Electorate of Saxony was a state of the Holy Roman Empire which played a major role in the history of Germany, located in the center of the country. It was born from the duchy of Saxony-Wittemberg in 1356, during the Golden Bull promulgated by Emperor Charles IV. It disappeared with the dissolution of the Holy Roman Empire in 1806. The last elector, Frederick-Augustus III, allied with Napoleon I, became King of Saxony. Due to its geographical position, this state was often involved in conflicts and hence the importance of its army. In his title, richly illuminated and surmounted by a coat of arms, Lieutenant Daniovsky announces his objective to represent for each regiment an officer and a semainier (non-commissioned officer) in action in full dress and in full stature. Each of the 31 sheets is dedicated to a regiment. It includes a title and two to three gouaches of officers in uniform surmounting an explanatory table in 4 columns: 1.) Of the foundation. 2). Of the leaders. 3) Units. 4) Of the peacetime garrison of each regiment or separate corps. Each portrait has been finely executed by this engineer officer with artistic talents in very vivid colors (gouache, watercolor, gold and silver): Gardes du Corps, Carabiniers, Cuirassiers, Chevaux légers, Gardes Suisses, Grenadiers, Infantry, Fusillers, Mousquetaires, Invalides, Engineers, Artillery, Canonier and Hussards. Provenance: engraved bookplate of Christian-Ernest, Count of Stolberg-Wernigerode, (1691-1771), German politician and member of the House of Stolberg. From 1710 to 1771, he governed the county of Wernigerode, a town in Saxony-Anhalt, Germany, located in the Harz Mountains, which became a dependency of Brandenburg-Prussia in 1714. Knight of the Order of the Black Eagle and Order of the Perfect Union, he served his cousin on his mother's side, King Christian VI of Denmark, as a privy councillor from 1735 to 1745. During his reign, a great deal of building activity was undertaken in the county of Wernigerode. The Lustgarten (Pleasure Garden) in Wernigerode was remodeled in the French style and an Orangery was installed. He is also responsible for the construction of the Wolkenhäuschen ("Hut in the Clouds"), a small refuge on the Brocken, the highest mountain in the Harz. It is very likely that this count is the sponsor of the present manuscript A precious document of a prestigious provenance that has remained very fresh.
Phone number : 06 81 35 73 35
[PHOTOGRAPHIES ORIGINALES - INDE - PUNJAB/ORIGINAL PHOTOGRAPHS - INDIA - PUNJAB].
Reference : 5787
(1915)
Punjab, 1915. 1915 7 vol. de format in-8° et in-12° (130 x 185 mm à 175 x 270) garnis de 348 tirages albuminés de divers format (de 55 x 35 mm à 145 x 100 mm) : I. 87 photos et [8] ff. in-folio de légende manuscrites à lencre bleue, II. 46 photos. 3 31 photos ; IV. 32 photos, V. 32 photos, VI. 69 photos et [5] ff. in-folio de légendes manuscrites à lencre bleue, VII. 51 photos et [3] ff. in-folio de légende manuscrites à lencre bleue. Les photos des albums I-II-V-VI et VII sont légendées en anglais. (quelques photos manquantes). 3 albums recouverts de toile grise et bordeaux et 4 albums recouverts de papier gris imprimé sur le premier plat " The public schools. Drawing book. Reeves abd Sons, LTD., London". (défauts d'usages et petits manques).
Important ensemble de 348 photographies prises par un officier de larmée britannique basé au Punjab (Inde Britannique) en 1915, dont de nombreuses vues de monuments et des habitants. Collection constituée de 7 albums garnis de tirages albuminés de format 55 x 35 mm à 145 x 100 mm). Les photos des albums I-II-V-VI et VII sont légendées en anglais et les albums I-VI et VII comportent des feuillets manuscrits donnant plus de détails sur les clichés. Certains britanniques sont nommés (Lt Snell, Lt Abraham, Capt Spooner, Capt Davis, Lt Piper, Capt Williams, Lt Clapperton, Rees). Nombreuses vues de Multan et environs (Punjab, actuel Pakistan), le vieux fort, les jardins, la mosquée, bazar, scènes de rues, de fêtes, femmes construisant une route), types locaux (enfants se baignant, a la pèche, indigènes, métis), camp militaire britannique de Dunera (Punjab, Inde), Dalhousie et ses environs (Chamba, Inde, tissage du coton, puit à boeufs, vendeur de poules, chameaux, attelage de buffles), camp de Pathankot, Punjab, lnde, mosquée, Chamba (Rajahs Palace), Delhi, plusieurs pauses de militaires britanniques Précieuse iconographie en bel état de conservation. 7 vol. 8vo and in-12° format (130 x 185 mm to 175 x 270) lined with 348 albumen prints of various sizes (from 55 x 35 mm to 145 x 100 mm): I. 87 photos and [8] in-folio ff. of handwritten captions in blue ink, II. 46 photos. 3 31 photos; IV. 32 photos, V. 32 photos, VI. 69 photos and [5] folios of captions handwritten in blue ink, VII. 51 photos and [3] folios of captions handwritten in blue ink. Photos in albums I-II-V-VI and VII are captioned in English. (some photos missing). 3 albums covered with gray and burgundy cloth and 4 albums covered with gray paper printed on the front cover "The public schools. Drawing book. Reeves abd Sons, LTD, London". (minor wear and tear). Important set of 348 photographs taken by a British army officer based in Punjab (British India) in 1915, including numerous views of monuments and inhabitants. Collection consists of 7 albums filled with albumen prints (55 x 35 mm to 145 x 100 mm). The photos in albums I-II-V-VI and VII are captioned in English, and albums I-VI and VII include handwritten leaflets giving more details about the shots. Some British photographers are named (Lt Snell, Lt Abraham, Capt Spooner, Capt Davis, Lt Piper, Capt Williams, Lt Clapperton, Rees). Numerous views of Multan and surroundings (Punjab, now Pakistan), the old fort, gardens, mosque, bazaar, street scenes, festivals, women building a road), local types (children bathing, fishing, natives, mestizos), British military camp at Dunera (Punjab, India), Dalhousie and surroundings (Chamba, India, cotton weaving, ox well, chicken seller, camels, buffalo team), Pathankot camp, Punjab, India, mosque, Chamba (Rajah's Palace), Delhi, several breaks for British soldiers... Precious iconography in fine condition.
Phone number : 06 81 35 73 35