Delcourt (1/2004)
Reference : SVALIVCN-9782906187795
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782906187795
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M. Alexandre Bachmann
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Édition originale de cette réfutation par Jean de Laet des théories de Grotius sur l’origine des populations primitives de l’Amérique. Paris, veuve de G. Pelé, 1643. In-16 de (1) f.bl., 223 pp., (1) p.bl. Ex libris imprimé sur le titre. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 170 x 106 mm.
Edition originale de cette réfutation par Jean de Laet des théories de Grotius sur l’origine des populations primitives de l’Amérique. Field, An Essay towards an Indian Bibliography, 846; Sabin 38561; Willems 997 (pour le tirage fait à Amsterdam). “Notes on the Dissertation of Hugo Grotius on the Origin of the American Indians and other Observations to facilitate the Understanding of some difficult Questions upon them.” (Field). « This is Laet’s first refutation of Grotius. It contains, pp. 139-151, comparative vocabularies of the Irish, Gaelic, Icelandish, Huron, Souriquois, and Mexican languages. Some copies have the imprint, Amstelodami, Apud Ludovicum Elzivirium”. (Sabin). « Grotius avait publié à Paris en 1642 une dissertation, où il cherchait à prouver que les populations primitives de l’Amérique tiraient leur origine de gens venus de la Norvège, de l’Ethiopie et de la Chine. Cet opuscule était intitulé : ‘Hug. Grotii de origine gentium Americanarum dissertatio’, 1642. Laet le réimprima avec un commentaire fort judicieux, dans lequel il faisait ressortir l’inanité des arguments invoqués à l’appui de cette thèse étrange. Cette réfutation blessa l’amour-propre de Grotius, qui écrivit immédiatement une ‘Dissertatio altera de origine gentium Americanarum, adversus obtrectatorem, opaca quem bonum facit barba’, 1643. Les mots ‘opaca quem bonum facit barba’ sont empruntés à Catulle et font allusion à la barbe de J. de Laet, qui était, parait-il, fort longue. Pareilles aménités étaient, comme on sait, dans le goût du temps ». (Willems) L’ouvrage comporte la dissertation de Grotius ainsi qu’un lexique des principaux termes des différentes langues proto américaines. Il s’avère être une source très intéressante pour l’histoire de la linguistique. Bel exemplaire de cet ouvrage traitant de l’origine des populations primitives de l’Amérique, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Chez J. G. Breitkopf, à dresde et à Leipzig, 1787. Petit in-8, demi-basane brune, reliure postérieure d'époque romantique, caillouté romantique sur les plats, dos orné, titre en lettres dorées (L'origine de la gravure e (sic) de la peinture), signet, papier vergé avec d'abondantes rousseurs, XLIII-710 pp. Discours préliminaire - Table alphabétique des artistes - De la gravure en Italie depuis son origine jusqu'à nos jours - Notice des graveurs italiens - De la gravure en Allemagne depuis son origine... - Notices des graveurs allemands - De ...
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Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel. Paris, 1667. Soit 2 parties en 1 volume in-8 de : (8) ff., 64 pp. ; (8) ff., 176 pp., qq. taches. Veau brun de l’époque, double filet or encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque présentant quelques restaurations. 178 x 111 mm.
Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel (« orfèvre ordinaire du roy »). Sinkankas 5569 ; Sabin 73297 ; Ferguson, II, 295 ; Cp. Duveen p. 516 ; Caillet 9597 ; Hoover 692; Sinkankis 5569. Divisé en deux parties, “The first part of the much esteemed and sought for work by the Parisian goldsmith is a mining and metallurgical treatise in which gold, silver, and mercury are described in respect to their mines and methods of mining, purification of ores by smelting or otherwise, and refinement of the metals. Special emphasis is laid upon the New World.... [La seconde partie] precedes the publication of the standard method of pricing as described by J. E. Tavernier, Les Six voyages, 1767, often cited as the earliest publication of the rule, and by far anticipates the similar rule published by David Jeffries in his A Treatise on Diamonds and Gems, 1750" (Sinkankis). La seconde partie présente un grand intérêt gemmologique, traitant de l’origine des pierres précieuses et décrivant le diamant, le rubis, le spinelle, le saphir, le topaze, l’émeraude… les perles, l’agate, le jade, et les grandes pierres ornementales ; à la fin, un chapitre est consacré à l’évaluation des pierres précieuses, présentant de manière réaliste et en détail la méthode employée pour attribuer une valeur aux pierres taillées. Comme l’auteur le souligne, "The most perfect [pearls] are fished in the Persian Gulf, between the island of Hormuz & Basra, near Qatifa, Gombroon & Julfar" (p. 35). "This was long considered one of the best manuals of the gold- and silversmith's trade. Rosnel rejected the alchemists and displayed a profound knowledge of metals and alloys" (Hoover). " Pierre de Rosnel, orfèvre français, fut le joaillier en titre de Louis XIII. Dans la dernière partie du Mercure Indien il "provides a mathematical system for adjusting prices of diamonds upwards at a steepening rate with increasing weight" (Sinkankas), précédant ainsi la publication de la méthode standard de tarification décrite par Tavernier (Les Six Voyages, 1767). L’ouvrage est dédié à Le Tellier avec ses armoiries gravées sur les deux titres. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
Bordeaux , imp.d'Alsace, 1932. In-8 broché, 227 pp.avec quelques cartes. Bords de la couverture fragilisés
Protection et contrôle des appellations d'origine.Etat des délimitations bordelaises au 1° octobre 1932.
Exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque. Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818. 3 volumes in-8 de: I/ x pp., 440 pp.; II/ (2) ff., 424 pp. ; III/ (2) ff., 395 pp., (1) f. d’errata, (4) ff. d’annonces. Demi-basane verte, dos lisses ornés du titre doré et de filets dorés figurant les nerfs. Reliure de l’époque. 201 x 126 mm.
Édition originale de cet ouvrage célèbre de Madame de Staël doté d’une grande liberté de penser, qui fit beaucoup de bruit. Vicaire, VII, 654; Bulletin Morgand et Fatout, n°5898; Clouzot, 255; Lonchamp, 117-1; Martin & Walter, 31988; Tourneux, I, 114; En Français dans le texte, 222. L’ouvrage fut publié par le fils et le gendre de Madame de Staël, le baron de Staël et le duc de Broglie, d'après le manuscrit original achevé par Mme de Staël dans les premiers jours de 1816. Un essai qui fit date: à l'origine du premier grand débat intellectuel sur la Révolution française. Germaine de Staël (1766-1817) composa la presque totalité de son œuvre littéraire sur les routes d'exils répétés que lui valut son libéralisme politique et social, en particulier concernant la condition féminine. Napoléon, qu'elle admira d'abord et crut pouvoir conseiller, lui ferma à nouveau les frontières de France, en réponse aux prises de positions politiques et «féministes» de ses œuvres. Femme d'engagement, Madame de Staël, par ses écrits et les salons qu'elle tint successivement à Paris et à Coppet, sur les bords du lac de Genève, exerça une influence intellectuelle considérable non seulement sur la littérature mais aussi sur la société de son temps. Initialement, Madame de Staël entendait faire l'éloge politique de son père, le banquier Jacques Necker (1732-1804) qui avait été ministre des Finances de Louis XVI; mais, débordant son sujet originel, elle étudia la Révolution dans son ensemble, ses causes et ses conséquences - le régime napoléonien - et promut, par comparaison, le système anglais, qu'elle regardait comme le modèle de toute démocratie. Elle clôt ainsi l'ensemble de son œuvre par l'apologie du pays qu'elle admira entre tous. Le public accueillit avec enthousiasme ces Considérations, dont la diffusion excéda 50 000 exemplaires, à l'origine d'un débat très vif et de nombreuses critiques. Madame de Staël est à la mode... L’'impétueuse et turbulente Germaine en eut été, sans doute, ravie. Depuis quelques années, de nombreuses études et des rééditions, attestent ce retour de flamme. Il faut dire que, chez nos voisins de Romandie, comme, dans tous les pays, chez les spécialistes de littérature, et notamment de littérature comparée, les éludes sur Germaine de Staël née Necker, sur son entourage et sur les idées et la pensée de celle-là et de celui-ci ne se sont jamais beaucoup ralenties. Car cet écrit de Madame de Staël est une véritable «somme» — partiale, bien sûr… — de l'histoire de toute la période allant du premier ministère de Necker à l’année qui précède la mort de Germaine en 1817. C'est l'histoire de la Révolution vue au travers des idées, des pensées et de l'action. Non seulement cet écrit présente aussi la somme des espoirs et des ambitions de Madame de Staël, fille de Necker, mais aussi maîtresse de Narbonne, puis après le paroxysme révolutionnaire, celle – en titre – de Benjamin Constant, et celle plus occasionnelle, de Talleyrand: elle ne se résigna que sur le tard, lorsque Bonaparte dédaigna ses avis et que Napoléon la disgracia et la confina sur les bords du Léman, à devoir n’être plus qu’une dispensatrice lointaine de considérations élevées et à se transformer en Cassandre à l’égard de la politique du «tyran» qui incarnait la France. Au total, il faut lire cet ouvrage et le relire. Pour l’historien, il dépasse naturellement en intérêt tous les autres écrits de Madame de Staël. "Ce célèbre ouvrage fixa l'interprétation libérale de la Révolution française en dissociant 1789, pour la première fois crânement réhabilité, de 1793" (Yvert, Politique libérale, n°24). Précieux exemplaire en reliure de l’époque provenant de la «Bibliothèque du Château de Louppy», propriété de la famille de Custine de Wiltz.