Médecine & Hygiène (2/2018)
Reference : SVALIVCN-9782880494261
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782880494261
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. Paris, Veuve Méquignon et Didot le Jeune, 1777.2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ xxv pp., (1) p. d’errata, 30 pp., 360 pp.; II/ xxi pp., (1) p. d’errata, 389 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries dorées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Infime accroc à une coiffe. Reliure de l’époque.168 x 96 mm.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. « Cet ouvrage, puisé dans la chimie la plus profonde, et le fruit de plus de trente années d’étude, jouit encore d’une estime méritée ; il a été traduit en allemand par C.-E. Weigel, Greifswald ». (C. T-Y).Pierre-Toussaint Navier, né à St-Dizier le 1er novembre 1712, fut reçu docteur en médecine à Reims en 1741. Il choisit Châlons-sur-Marne pour le lieu de sa résidence, et mérita bientôt le titre de correspondant de l’Académie royale des sciences, par un Mémoire contenant la découverte de l’éther nitreux. Depuis ce temps chaque année de sa vie fut marquée par de nouveaux mémoires ou dissertations, que l’on trouve insérés dans les Recueils de l’Académie des sciences, de l’académie de Châlons, et dans la Gazette de médecine. Toujours animé de l’amour du bien public et du désir de contribuer au progrès des sciences et des arts, il entreprit de les fixer parmi ses nouveaux concitoyens, en formant, avec Dupré d’Ornay et d’autres, le projet d’une société littéraire qui commença ses séances en 1753, et qui fut érigée, au mois d’août 1775, en académie des sciences, arts et belles-lettres. Louis xvi lui donna en 1779 une pension. « Lorsque M. Navier fit paroître son ‘Traité des contre-poisons’, il était déjà connu comme chimiste et l'Académie royale des sciences l’avoit inscrit an nombre de ses correspondans. Il avait présenté à cette Compagnie, en 1741 un procédé pour la préparation d’une espèce d’éther jusqu’alors inconnue, qu'il obtint en mêlant et en agitant de l'esprit de vin avec de l'acide nitreux. Cette découverte, qui est consignée dans tous les livres de chimie aurait seule transmis son nom à la postérité, quand même cette science ne lui aurait pas eu d’autres obligations. Un fait nouveau est un pas de plus vers la vérité et cette route, qui conduit à une célébrité durable, étoit la seule qui fût digne des vœux du savant que nous avons perdu. Jamais il n’a fatigué la voix de la renommée, qui fait quelquefois succéder un silence éternel à des faveurs d'un moment. Ce médecin a plutôt éprouvé un sort contraire. Longtemps ignoré, il n'avoit ni rivaux, ni admirateurs. Ses recherches ayant enfin fixé l'attention du public, on accorda, sans prévention comme sans enthousiasme, des applaudissemens à ses travaux ; mais sa réputation ne fut jamais égale à ses talens, parce qu'il s'étoit reposé sur les autres du soin de les faire connoître, et qu'il ne savoit peut‑être pas lui-même ce qu'ils valoient.M. Navier ne s'est pas contenté d'avoir obtenu une nouvelle espèce d'éther. Ayant employé dans cette préparation différentes solutions métalliques nitreuses, il a observé que plusieurs de ces substances lui restoient unies, et il a indiqué celles qui se sont refusées à cette combinaison. Ces expériences ont été jugées très favorablement par l’Académie royale des sciences.Elle a rendu la même justice à deux mémoires du même auteur sur différens moyens de dissoudre le mercure par l’acide végétal et par quelques sels neutres, et sur une nouvelle méthode de le rendre soluble dans l'eau sans le secours d'aucune espèce d'acide, avec des réflexions sur les avantages que la médecine peut retirer de ces préparations.Ayant mis en usage la méthode indiquée par Homberg, et pratiquée par Boërrhaave, pour réduire le mercure en une poudre fine par le seul secours du mouvement longtemps continué ; M. Navier est parvenu à le rendre soluble dans l’acide végétal. Le sel ammoniac et le sel acéteux mercuriel, dont il a publié les procédés, sont surtout très utiles dans la pratique de la médecine. L’un est plus doux que la panacée ; l'autre à moins d’activité que les sels de la même nature préparés avec les acides minéraux. Lorsque M. Navier commença ses belles expériences, leur composition était tenue secrète par les sieurs Keyser et Mollée, qui les vendoient à leur profit. M. Navier en les faisant connoître, rendit un double service ; il dévoila, par la même opération, deux des plus importans mystères de l'empirisme, et il offrit à la médecine deux moyens de guérison qui lui manquoient.La réunion du fer et du mercure a été longtemps l'objet des vœux de plusieurs chimistes. M. Navier l’a obtenue par dix procédés différens, qui se réduisent à mêler ensemble une dissolution de fer et une dissolution de mercure, faites l'une et l'autre par le vinaigre on par l'acide vitriolique. Le précipité salin, composé de ces deux substances métalliques, parait sous la forme d’une neige cristalline brillante, et semblable, quant à l'extérieur, au sel sédatif.Une autre découverte de cet académicien est la dissolution du mercure dans le foie de soufre, que personne n’avoit tentée avant lui, et qui lui a fourni un remède fondant très utile dans le traitement des maladies scrophuleuses et de plusieurs maladies cutanées.Ces expériences, exposées dans l'ouvrage présenté ici même, sont accompagnées d'un grand nombre, de circonstances nouvelles d'observations fines, de détails intéressans, qui annoncent dans leur auteur ce tact et ce coup d'œil que la nature semble ne donner qu'à ceux auxquels elle veut bien révéler quelques-uns de ses secrets. »L’Abbé Rozier, Observations sur la physique sur l’histoire naturelle et sur les arts, 1783, p.15.Précieux exemplaire de l’auteur portant sur chacun des volumes la signature autographe du docteur Navier, offert à la reine Marie-Antoinette et revêtu d’une reliure de luxe en maroquin rouge de l’époque orné de ses grandes armoiries. Ernest Quentin Bauchart nous confirme que la reine Marie-Antoinette possédait, à côté des livres du Petit Trianon, une bibliothèque importante qu’elle avait fait installer au château des Tuilerie.Les livres de la reine, en grande partie reliés par Blaizot sont, pour la plupart, uniformément revêtus de maroquin rouge, aux armes de France et d’Autriche accolées, avec de simples filets sur les plats.Les ouvrages de moindre importance qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre.
«Un rire des dieux, suprême, inextinguible…» Claudel. Les Œuvres de M. François Rabelais Docteur en Médecine. Dont le contenu se voit à la page suivante. Augmentées de la vie de l’Auteur & de quelques Remarques sur sa vie et sur l’histoire. Avec la Clef & l’explication de tous les mots difficiles. Tome I. M.DC.LIX (1659). Le faux-titre, en noir, porte : Rabelais M.DC.LXIX. (1669). Le titre du premier tome est imprimé en rouge & noir. Celui du second, en noir, ne porte que ces lignes: Les Œuvres de M. François Rabelais, Docteur en Médecine. Tome II. m.dc.lxix (1669). 2 volumes grand in-12 : I/ (12) ff., 490 pp. mal ch. 488, (5) ff.; II/ 459 pp., (9) pp., 1 figure p. 347, qq. mouillures marginales. Plein maroquin rouge, plats ornés d’un encadrement à la Duseuil, dos à nerfs orné, coupes décorées. Reliure de l’époque. 157 x 87 mm.
Précieuse édition des Œuvres de François Rabelais parue au XVIIe siècle. «Jolie édition imprimée avec des caractères elséviriens, mais que nous croyons sortie des presses d’un imprimeur de Bruxelles. C’est bien certainement une copie de celle de 1663, dont elle reproduit le texte page pour page et presque toujours ligne pour ligne. Par suite d’une faute typographique, le frontispice du premier volume porte la date m.d.lix, tandis que sur celui du second volume se lit la date m.d.lxix, qui doit être la véritable, puisqu’il se trouve des exemplaires dans lesquels l’erreur a été rectifiée; et dont les deux titres sont de 1669. – Le premier volume a 12 ff. préliminaires, 488 pp. et 5 ff. pour la table. Les pages 215 et 216 sont répétées de même que dans l’édition de 1663. Le second volume contient 459 pp., la table occupe 7 pp., et la Clef du Rabelais, laquelle ne se trouve ni dans l’édition de 1663, ni dans les réimpressions qui en ont été faites en 1666, en 1675 et en 1691, est renfermée en 2 pp.» (Brunet, IV, 1059). «Dans le Bulletin du bibliophile de juin-juillet 1851, M. J. Chenu a publié une note sur cette édition, qu’il croit véritablement imprimée par les Elzévir. La simple inspection de la sphère imprimée sur les titres démontre l’impossibilité de cette hypothèse. L’édition – fort élégante, d’ailleurs, autant au point de vue typographique qu’à celui de la qualité du papier – nous paraît avoir été imprimée à Rouen. Elle a été elle-même contrefaite plusieurs fois, probablement à Bruxelles. Nous en avons sous les yeux trois différentes imitations (avec la date de 1659 sur les deux tomes), mal imprimées, sur mauvais papier. On en trouve d’autres, sous la même date, & l’indication: A Bruxelles, chez Henri Frix, vis-à-vis la Madeleine, & Amsterdam, Adrien Moetians, à la Librairie Française; d’autres encore, portant les dates 1721, 1724 & 1734, à Bruxelles, chez Nicolas Langlois, proche la Madeleine.» (P. P. Plan, Bibliographie rabelaisienne). Dans toutes ses œuvres, l’homme doit se faire coopérateur avec Dieu. Cette morale de l’effort et la confiance en la grâce de Dieu s’opposent à la doctrine de la prédestination de Calvin, que condamne Rabelais, et à l’athéisme que le positivisme du début du siècle, effarouché par les plaisanteries sur la religion, pourtant de tradition monacale, a voulu voir en Rabelais. Par-delà cette quête de soi-même, cette propédeutique de la connaissance symbolisée par le voyage du Quart Livre, l’œuvre de Rabelais est aussi une dénonciation violente de tous les vices sociaux, une satire des conformismes: critique des moines, des pèlerinages, de la confession, des cultes des saints à la suite d’Érasme; critique des vices de la papauté dans l’épisode des Papimanes ou de l’île Sonante; critique des sorbonnards des sophistes; de la justice. Elle est aussi traité pratique de pédagogie, véritable institution du prince, utopie sociale avec l’harmonie des thélémistes. Séduisant exemplaire finement relié en maroquin rouge de l’époque, condition des plus rares pour les éditions anciennes de Rabelais.
[Typographie et Lithographie Ve Marius Olive, Makaire, Imprimerie de P. Gimbert] - CROZET, Laurent de ; HENRI III ; (GHERAIOS LE BOUQUINISTE ; X. ; Dr OLIMBARIUS )
Reference : 61604
(1863)
1 vol. in-8 reliure demi-veau marron, dos à 5 nerfs dorés orné (fleurons estampés à froid)[ Réunion de 11 brochures originales ] Le Deuxiesme Cantique composé par m Feu Roy Henry Troisiesme, Roy de France et de Poloigne, l'an MDCLXXXIX, Tiré à 100 exemplaires numérotés (n° 100), Imprimerie de Ve Marius Olive, Marseille, 1863, 15 pp. [ Suivi de : ] Quelques mots sur les Bibliothèques Marseillaises, Typographie et Lithographie Cayer et Cie, Marseille, 1872, 12 pp. [ Suivi de : ] Déclamation contenant la manière de bien et proprement escrire les gestes des grands hommes Prouvensaux, Tirage à 46 exemplaires (n°37), Achevé d'imprimer en la citté de Marseille le XVJ jour d'octobre parle vesve de Marius Olive, demourant rue Paradis, LXVIII l'an de Salut MDCCCLXII [1862], 10 pp. [ Suivi de : ] Mélanges d'Histoire Naturelle. Recherches sur les Fossiles littéraires de la Vieille Province, par Gheroaios le Bouquiniste, tiré à 72 exemplaires numérotés (n°31), Typographie A. Makaire, Aix, 1861, 39 pp. [ Suivi de : ] Voyages en Provence et autres Fantaisies. Le tout fidèlement extrait et des traduit des Mémoires inédits du Dr. Eric Olimbarius de l'Université d'Uppsal. Fragments inédits des Mémoires du docteur Frédéric-Eric Olimbarius, Typographie Vve Marius Olive, Marseille, 1866, 44 pp. [ Suivi de : ] Précis historique sur la Société de Bienfaisance et de Charité de la ville de Marseille, tiré à 123 exemplaires numérotés (n° 118), A. Makaire, Aix, 1864, 57 pp. et 1 f. (errata) [ Suivi de : ] Compte-rendu de : Histoire de l'Eglise paroissiale de Notre-Dame et Saint-Michel à Draguignan, Typographie Vve Marius Olive, Marseille, s.d., 4 pp. [ Suivi de : ] Lettres au Docteur Poluphlosboios de Naples sur quelques livres nouvellement imprimés en Provence, tiré à 56 exemplaires (n°27), Imprimerie de Mme Ve Marius Olive, Marseille, s.d., 16 pp. [ Suivi de : ] Quatrième lettre au Docteur Giacomo Poluphlosboios de Naples, tiré à 60 exemplaires (n° 58 bis), Imprimerie de Mme Ve Marius Olive, Marseille, 1866, 8 pp. [ Suivi de : ] Cinquième lettre au Docteur Giacomo Poluphlosboios de Naples, tiré à 60 exemplaires (n° 30), Imprimerie de Mme Ve Marius Olive, Marseille, 1866, 8 pp. [ Suivi de : ] Sixième lettre au Docteur Giacomo Poluphlosboios de Naples, tiré à 36 exemplaires (n° 29), Imprimerie de Mme Ve Marius Olive, Marseille, 1866, 8 pp. [ Suivi de : ] Septième lettre au Docteur Giacomo Poluphlosboios de Naples, tiré à 50 exemplaires (n° 36), Imprimerie de Mme Ve Marius Olive, Marseille, 1866, 8 pp.
Rare recueil réunissant en édition originale 11 brochures publiées à petit nombre par le bibliophile marseillais Laurent de Crozet (1809-1881). Bon exemplaire.
Collectif ; CATHELIN, Fr. ; ABADIE, J. : FORGUES, Dr. ; CORNET, Lucien ; GIDON, Dr. ; TROUSSAINT, Médecin Général
Reference : 61173
(1937)
1 vol. in-8 reliure pleine toile grise recueillant : Rapport sur un voyage d'études effectué en U.R.S.S. par le docteur J. Abadie, in-12, Gazette Médicale de France, Paris, 1937, 33 pp. ; Sur l'ancien usage en France du surissage alimentaire. Caudiaux (conserve de lait aigre) de la Basse-Normandie et acor jucundus de Pline, par le Dr. F. Gidon, Société d'Impression de Basse-Normandie, Caen, 1938, 19 pp. [ Livre dédicacé par l'auteur ] ; Survies latentes. De certaines propriétés du liquide céphalo-rachidien, par le docteur J.L. François, Rey, Boniface, Sergent, Rosso, Marseille, 1940, 14 pp. ; Le Corps de Santé militaire de l'armée Française, par le Médecin Général Troussaint, in-8, Charles-Lavauzelle & cie, Paris, 1937, 37 pp. [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ] ; Comité d'Assistance aux Prisonniers de Guerre de Seine-et-Oise, Assemblée Générale du 18 novembre 1940, 14 pp. ; Anciennes conserves de lait aigre. Acor jucundus de Pline (XI, 41) et caudelée par Gidon, 7 pp. ; Le thoradelphe de Pierio Valeriano (1513) hiéroglyphe du concile de Pise , par Gidon, 4 pp. ; Noms locaux du Haricot ancien (Dolichos) et du Haricot moderne (Phaseolus) à partir de 1528 (semis de P. Valeriano, par Gidon, 4 pp. ; Le Musée d'Histoire naturelle de Longjumeau. Ses pièces rares ou curieuses par M. le Dr. F. Cathelin, 1936, pp. 25-31 ; Rôle de l'Oiseau dans la Nature, par le Docteur Cathelin, 1925, pp. 33-40 ; Les submersions atlantiques (Irlando-armoricaines) de l'âge du Bronze et la question de l'Atlantide par le Dr. Gidon, Impr. Le Tendre, Caen, s.d., 26 pp. ; Pensée, Liberté et Socialisme. But de la Libre Pensée, par A. Forel, s.l.n.d., 16 pp. ; Le Docteur A. Armaingaud, Montaigne et Nous. Conférence faite le 14 avril 1935 à Marseille à l'Association des "Gascons de Provence", par le Docteur Lucien Cornet, Imprimeries Delmas, Chapon, Gounouilhou, Bordeaux, 1936, 34 pp. ; Les Pestiférés de Saint-Jean d'Acre et de Jaffa, 1938, 22 pp. ; Gesta cancerologiae per Francos. La part de la science française dans l'avance actuelle de la question du cancer, par le professeur Forgue, 1936, 25 pp. , Quelques médecins à tempérament chirurgical, par le Professeur E. Forgue, s.d., Imprimerie Thiron et Cie, Clermont, 19 pp. ; Les prophéties d'un chirurgien. Le professeur Lallemand et le haschich, par le Professeur E. Forgue, Extrait de la Presse Médicale, 1937, 19 pp. ; Les pièces mammalogiques du Musée d'Histoire Naturelle de Longjumeau par le Dr. F. Cathelin, 1937, pp. 117-121 ; Rôle primordial des grands courants aériens électro-magnétiques de profondeur dans la genèse des migrations des oiseaux. Parallèle avec l'avion. 4e note par le Dr. F. Cathelin, Imprimerie Centrale, Chateauroux, s.d., pp. 284-291 ; Nouvelle contribution à l'étude des migrations des oiseaux. 5e note par le Dr. F. Cathelin, Imprimerie Centrale, Chateauroux, s.d., pp. 272-276 ; Les hautes traditions de la chirurgie d'armée en France. Trois grandes figures : Ambroise Paré, Percy, Larrey, par le Dr. Forgue, Conférence faite aux journées médicales de 1923, 16 pp.
Recueil réunissant 20 articles dont certains dédicacés au docteur Cathelin. Célèbre urologue, le Dr. Cathelin, décédé en 1960, avait constitué chez lui, à Longjumeau, un véritable musée privé. Bon état.
Précieux exemplaire aux armes impériales portant sur le faux-titre cet envoi autographe à la princesse Mathilde Bonaparte. Paris, Firmin Didot Frères, Fils et Cie, 1862. Petit in-4 de xxviii pp., 358 pp., 48 tableaux dont 2 dépliantes. Relié en maroquin vert, double encadrement de filet estampé à froid autour des plats avec fleurons dorés aux angles, armoiries au centre, dos à nerfs orné de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque signée de Closs. 265 x 162 mm.
Edition originale de cette série de recherches entreprises par le docteur Schnepp en Egypte dans le but d'étudier un climat propice à la guérison en comparaison avec des "stations hivernales" connues comme Madère. «Une étude aussi complète de tous les éléments dont l’action réunie constitue le climat de l’Egypte et le rapprochement que l’auteur, à l’aide de documents météorologiques choisis avec discernement, discutés avec soin, établit entre cette contrée et les diverses stations hibernales les plus vantées, les applications médicales qu’il en tire fournissent sur ces différentes stations des notions qui seront fort utiles non seulement à ceux que le soin de leur santé appelle à changer de climat, mais encore aux médecins eux-mêmes, qui souvent sont embarrassés dans les avis qui leur sont demandés au sujet des stations qu’ils ne connaissent pas. De telles monographies sont certes appelées à rendre de grands services, mais malheureusement elles sont rares». (Gazette médicale de Paris, 1863, A. Haspel). L'exemplaire est orné de 48 tableaux comparatifs dont 2 dépliants. L’ouvrage est dédié "A son Altesse impériale, Monseigneur, le prince Napoléon". Précieux exemplaire aux armes impériales portant sur le faux-titre cet envoi autographe à la princesse Mathilde Bonaparte: «A son altesse Impériale Madame la Princesse Mathilde. Hommage de respect et de reconnaissance. B. Schnepp.» Fille de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (dernier frère de Napoléon Ier), et sœur du prince Napoléon, Mathilde Bonaparte (1820-1904) est d’abord demandée en mariage par son cousin Louis-Napoléon, le futur Napoléon III; mais ce projet n’aboutit pas. Lorsque Napoléon III commence sa carrière, elle y est associée et l’assiste en tenant un peu auprès de lui le rôle de maîtresse de maison; après le mariage de l’Empereur, elle vit en dehors des Tuileries et mène à Paris ou à Saint-Gratien une vie libre et selon ses goûts. Favorable à la Russie et à l’unité italienne, elle représente comme son frère, la gauche de l’Empire. En fait, son rôle est autre; elle protège les écrivains, quelles que soient leurs idées politiques: Flaubert, Gautier, Sainte-Beuve, les Goncourt, Taine se pressent dans ses salons. Après le 4 septembre 1870 et à la chute de l’Empire, elle se réfugie quelque temps en Belgique, mais termine sa longue vie ne France. Elle s’est affranchie des conventions mondaines, elle a abandonné ses convictions religieuses, mais elle est restée toujours attachée à la gloire impériale, si bien qu’elle ne pourra admettre les critiques que Taine adressera à Napoléon Ier. Elle conservera dans l’histoire la figure d’un mécène, le plus souvent éclairé, qui a aidé Pasteur, protégé Gounod, encouragé Nadar, demandé à Carpeaux un buste triomphal, groupé autour d’elle des écrivains éminents.