Editions Favre (11/2024)
Reference : SVALIVCN-9782828922115
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782828922115
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 23 janvier 1834 (Planche n°353) • Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 18.7cmx Largeur: 20.8cm - Titre en bas au centre : « Parodie du tableau de la Clytemnestre. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°168. », en ht à dte : « Pl. 353. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « a. c. » [A. Casati, dessinateur lithographe]
Parodie du tableau réalisé par Pierre-Narcisse Guérin "Clytemnestre hésitant avant de frapper Agamemnon endormi" (1817 ; Paris, musée du Louvre ; à l’époque conservé à Paris, au musée du Luxembourg). A la place de la scène mythologique mise en scène par Guérin représentant Egisthe, l’amant de Clytemnestre, incitant cette dernière à tuer son mari, Casati a figuré le roi Louis-Philippe (visible seulement de profil mais reconnaissable à son toupet et ses favoris) poussant un membre de la garde nationale à tuer la Liberté. La disposition des personnages reprend celle du tableau par Guérin : devant un rideau séparant en deux la pièce où le drame se prépare, le roi pousse le garde dans le dos tout en lui indiquant de l’index de la main gche le chemin qui le mènera à une chambre où l’incarnation de la liberté (sous la forme d’une jeune femme) est endormie. Visible dans la partie dte de la composition non cachée par le rideau, celle-ci est allongée dans un lit, accoudée sur un oreiller. Ses yeux sont fermés et un sein est dénudé. Elle porte le bonnet phrygien. Derrière elle, contre le mur, se trouvent ses attributs traditionnels : le faisceau de licteur surmonté d’un bonnet phrygien et une balance de justice. La pl. dénonce ainsi le complot mené par Louis-Philippe contre la liberté et les valeurs républicaines. Le garde est hésitant et semble opposer de la résistance à la poussée du roi. L’explication précise que qu’ « il est probable que ce dernier aura épuisé ses forces en tentatives superflues, avant que celui dont il voudrait faire son complice, soit arrivé au pied du lit où repose la Liberté », signifiant par là les vaines tentatives du roi d’anéantir la liberté, laquelle est plus forte que lui.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 13 février 1834 (Planche n°360) - Œuvre : Hauteur: 27cm x Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 18.3cm x Largeur: 21.7cm- Titre en bas au centre : « Parodie d’un tableau de Prudhon. » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N°170. », en ht à dte : « Pl. 360. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « a. c. » [A. Casati, dessinateur lithographe]
iconographie:Parodie du tableau de Prud’hon "La justice et la vengeance divine poursuivant le crime" (1809 ; Paris, musée du Louvre). A la place du voleur criminel venant tout juste de tuer un homme dont la dépouille gît à dte, se trouve le roi Louis-Philippe. Tout comme le larron de Prud’hon, il tient également un couteau dans la main dte, mais tourne la tête de trois quarts dos. Il est toutefois aisément identifiable aux favoris et au toupet. La victime étendue au premier plan dans la pl. est « la presse populaire que le Système vient d’immoler par le projet de loi sur les crieurs publics » (in explication), représentée sous la forme d’une femme morte dont la poitrine est découverte ; Elle porte un bonnet phrygien et peut être assimilée plus largement à la figure de la liberté ou de la république. Planant dans la partie sup. de la composition, on trouve, comme dans le tableau de Prud’hon, une allégorie de la Vengeance divine (Némésis) brandissant un flambeau, et la figure de la Justice (Thémis) tenant un glaive et la balance de la justice. Ces deux figures poursuivent le roi de leur fureur. Le paysage est sensiblement le même que dans le tableau de Prud’hon : aride, entouré de monts, nocturne et éclairé dramatiquement par les rayons de la lune. L’auteur de la pl., ayant été informé du projet de loi concernant les crieurs publics, devança l’adoption de la loi, qui n’eut lieu que le 16 février 1834. Cette loi soumit à autorisation administrative l'activité des crieurs publics et fit du défaut d'autorisation un délit justiciable des tribunaux correctionnels et non des jurys d'assises. La loi faisait suite à l'invalidation par la justice, en première instance puis en appel, d'un arrêté de 1833 du préfet de police, Henri Gisquet, qui interdisait aux colporteurs et vendeurs de journaux la vente des écrits non autorisés par l'administration. L'opposition dénonça alors une atteinte à la liberté de la presse et une violation de l'article 69 de la Charte de 1830 garantissant le jugement par jury des délits de presse et des délits politiques, mais la loi fut tout de même adoptée. En choisissant de parodier l’œuvre de Prud’hon, l’auteur de la pl. exprime une véritable menace à l’encontre du gouvernement. Ce projet de loi constitue d’après lui une grave encontre aux libertés fondamentales d’expression. Dans cette pl., clairement, le crime est « le système » et la victime est « la presse ». Pour la pl., ces attaques du roi envers la Liberté sont graves puisqu’elle établit un parallèle avec le meurtre d'Abel par son frère Caïn, à savoir le premier crime de l'humanité.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français
1939 Nathan : 1939 : In-8, 126 pages, broché, extérieur couverture passée, intérieur bon état Recueil de conseils pour le dessin sur tableau noir à l'intention des maîtres et professeur
Recueil de conseils pour le dessin sur tableau noir à l'intention des maîtres et professeur
Bruxelles, Office de Publicité Lebègue, 1919, gr. in-8º, 414 p. + 1 grand tableau dépliant. , cachet bibliothéque sur page du titre, accroc et petit manque
tableau leg.effrangé , texte bon ,dans l'état
K221- ROLLAND d’ERCEVILLE ( Barthélémy Gabriel), MEURGEY de TUPIGNY (Jacques) : Le « Typus religionis ». Description d’un tableau conservé au Musée de l’Histoire de France. Avant-propos de Charles BRAIBANT. Paris, Imprimerie Nationale, 1956.
Reference : K221
(1956)
TEXTES : l’ouvrage débute par un « Avant-Propos » par Charles BRAIBANT (Villemomble [93], 1889 - Paris [XVI°], 1976), archiviste-paléographe (1914), directeur des Archives de France depuis 1948. L’essentiel de l’ouvrage porte sur le « Rapport » présenté au Parlement de Paris, le 15 juillet 1763, par le Président ROLLAND, suivi de la « Description du tableau ». Les pages liminaires (« Typus Religionis », Histoire du tableau, [notice sur] le président Rolland) et les dernières (Appendice [ traductions en français], Conclusion et Bibliographie), sont de J. MURGEY de TUPIGNY. PRÉCISIONS SUR L’AUTEUR : né Jacques-Pierre MEURGEY (Paris, 1891-1973), diplômé de l’École des Chartes en 1924, spécialiste reconnu en sigillographie et en généalogie, à l’époque directeur-adjoint des Archives Nationales ; il sera Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961 ; par ailleurs, Chevalier de l’Ordre souverain de Malte [NOTE4]. Accessoirement adoubé dans l’Ordre Francisquin, dans les années 40 : dans la liste alphabétique, il est inscrit entre le docteur Ménétrel et François Mitterrand. Son patronyme devient MEURGEY de TUPIGNY [NOTE 5] par décret du 22/12/1954 ; parfois qualifié de « baron » (NOTE6], comme cela figure, par anticipation, sur deux modèles de son ex-libris, l’un daté de 1947, dessinés par Robert LOUIS, artiste auquel on doit les séries de timbres-poste relatifs aux provinces et villes de France. Par ailleurs, les Archives parisiennes nous apprennent que ses bisaïeux étaient « négociants » ; une de ses tantes avait épousé le fils de Félix Potin , épicier, fondateur de la célèbre enseigne éponyme. Dans son arbre généalogique, il y a donc plus d’épiceries de quartier que de quartiers de noblesse. Et pourtant, dans son volumineux « Armorial de la Généralité de Paris » (Mâcon, 4 vol.,1965-1967), J. M.de T. écrit dans sa préface : « Comme on le croit souvent à tort, et non plus que la particule devant le nom, les armoiries ne sont preuves de noblesse » (Georges Cerbelaud-Salagnac, dans son commentaire sur l’Armorial , in www.erudit.org).
BILLOM COMMUNAUTÉ... TYPUS REVISIONIS...On peut voir à Billom (Puy- de- Dôme), dans la Mairie, une copie du tableau. Une petite plaquette informative, éditée par « Billom Communauté » (de communes), quelques pages illustrées en quadrichromie, dans la série « Focus », est mise à la disposition des visiteurs. Disponible sur Internet (https://billomcommunaute.fr), sous-titrée (Google) « Un guide explicatif dédié au « Typuse ( sic !) Religionis ». Cela commence bien. J’ai pu relever une vingtaine de fautes, imprécisions, omissions, etc. dont voici un aperçu : - sur la date : « dernières années du XVI° siècle », contredit quelques lignes plus loin par cette phrase d’une lourdeur exceptionnelle : « Cependant, on ne peut pas non plus affirmer que ce ne soit pas Ravaillac » [1610] (en bon français, deux négations qui se suivent, relatives à un même objet égalent … une affirmation). Il en résulte que ce sont bien les régicides Clément et Ravaillac qui sont accueillis sur le vaisseau… Éventuellement, le cas échéant, si, sur cette échelle - et à côté-, ce ne sont point des régicides et leurs maîtres à penser, qui donc sont ces personnages ? Décidément, ce tableau est incontestablement « mystérieux », - ce fragment étonnant, le plus important de ce texte : « La lecture du tableau faite en 1763 par le président Rolland est erronée car elle est anecdotique, le sens général du tableau n’a pas été compris ». Anecdotique, la scène la plus importante du tableau ? En son centre, le navire ; sur le pont, au mitan de celui-ci, Loyola exhibe ostensiblement le sceau des Jésuites « IHS » ; toujours au centre de l’image, l’échelle recevant ces personnages … En revanche, le Pape est relégué, en contrebas, dans une barque, attelée à l’arrière du navire. Le Pape montera donc après assassins et complices. Ce tableau n’est pas, paraît-il, un tableau d’église, mais un objet « didactique », aujourd’hui on dirait « pédagogique », dont le but était d’inculquer à ces chers petits les bases de la Religion catholique romaine : cette vision de la Papauté est certainement…anecdotique. - L‘auteur – anonyme - de la plaquette a eu, malgré tout, une intuition géniale, quoique … anecdotique, au sujet de Jacques Clément et de François Ravaillac escaladant une échelle, accueillis à bras ouverts par le jésuite Varade ; « Peut-être le peintre s’est-il amusé (…) ». Allégoriquement, peut-être voulait-il simplement nous « mener en bateau » ? [NOTE7] - ce tableau , empli de figures, d’images, accompagnées, de bulles (censuré par le Vatican), de nombreux cartouches, dans sa version gravée à l’eau-forte, le « Typus Religionis » est, au même titre que la Tapisserie de Bayeux, un ancêtre de la B.D. En fin de compte, ce « travail » anonyme [NOTE 8] me paraît être de la bouillie (pardon, de la mauvaise potée auvergnate) pour touristes. À ce TYPUS REVISIONIS, il ne manque que l’Imprimatur. Avec un pape jésuite, tous les espoirs sont permis. IN FINE, je citerai un auteur , sortant certes de l’ordinaire, qui porte un jugement impartial sur le rôle des Jésuites dans les affaires de régicides : « Si les Jésuites ont été innocents des crimes de Jacques Clément, de Barrière, de Châtel et de Ravaillac ; s’ils ne furent pour rien dans les nombreuses conjurations ourdies contre la vie d’Élisabeth et de Jacques d’Angleterre, des princes de Nassau et de tant d’autres, il faut avouer qu’ il est bien étrange de rencontrer toujours dans ces faits quelque Jésuite confident du coupable. On se demande naturellement comment ces confesseurs, si habiles à s’emparer de l’esprit de leurs pénitents, n’ont jamais pu réussir à empêcher ces attentats dont ils avaient connaissance », tome I, 4. de l’ Histoire des Jésuites composée sur documents authentiques en partie inédits. Paris, Huet, 1858-1859, 3 vol. et Paris, A. Sagnier, 1870 (2° édition). [BNF, 305534**]. Il s’agit de René-François GUETTÉE [Blois, 1816- Ehnen ( Luxembourg], 1892], prêtre catholique de tendance gallicane voire janséniste, qui n’aimait pas les ultramontains : il se convertit à l’orthodoxie (1861), version russe, ultra Vistula , et se fera désormais appeler Wladimir ; marié civilement, ce prêtre hétérodoxe, embrassa l’orthodoxie et , sur un plan différent, sera « hétéro ».// [NOTE 1] Dans la « Bibliographie » [p. (45)], d’une part, sont citées deux gravures différentes du tableau, annoncées avec les « légendes en français » (sic)… Dans la première, jointe à la plaquette (1783), toutes les légendes sont en latin. D’autre part, est mentionnée « La Galère jésuitique » datée de 1826, avec « une estampe différente (…), avec les légendes en français », Paris, L’Huillier, 1826 (BNF, 36345639); il existe, une deuxième édition, parue la même année (BNF, 36345640). Par ailleurs un « Précis de l’histoire des jésuites (…),par Gabriel-Jean CHARVILHAC, accompagné d’une estampe du tableau trouvé (etc.…), paru à Paris, dès 1820, chez le même L’Huillier, montre une gravure qui semble identique à celle de 1826 [BNF 36345591, avec planche et (30226122), sans mention de planche ; photos visibles sur Bibliorare. com et LRB] [NOTE 2] Barthélémy-Gabriel ROLLAND, président du Parlement de Paris, premier comte de CHAMBAUDOIN par érection de la seigneurie en comté (par lettres patentes de Louis XV de janvier 1770, était seigneur d’Allainville, Annemont, Ardouville, Aubreuil, ERCEVILLE, Fontferrière, Gloriette, Judinville, La Muette, Trémeville, et Samois. Cette liste de fiefs, longue comme le bras, malgré l’acte de salubrité publique effectué trente ans auparavant, ne contribua certes pas à lui sauver la vie : il fut guillotiné le 20 avril 1794. [NOTE 3] « imposante peinture sur bois » (sic !), commentaire sur un concert (07/17/2009) dans l’hôtel de Soubise (« concertonet.com », longtemps « dissimulée derrière[sic!] une cimaise » . [NOTE 4] « l’ordre dit de Malte sous-entend noblesse, on y entre pour paraître noble sans l’être le moins du monde et ceci, en France tout particulièrement », l’admission dans cet ordre est devenue « principalement le refuge de la fausse noblesse » ou encore « en 1957, qui est noble va à l’ANF [Association d’entraide de la Noblesse Française], qui voudrait l’être va à Malte » (in Philippe du Puy de Clinchamps, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », La Noblesse, 1959 et La Chevalerie, 1966). [NOTE 5] de Tupigny, famille picarde éteinte depuis très belle lurette (fin du XVII° siècle); absente à l’ANF. [NOTE 6] rien sur son apparition (sur la toile, que des répétitions serviles, ce qui est bien dommage pour un « noble »). [NOTE 7] « mener en bateau », synonyme de «amuser» (CNRTL ). [NOTE 8] anonyme, néanmoins avec la caution morale de l’historien Bernard DOMPNIER (cité en exergue) , qui, entre autres, est « membre du Comité pontifical des sciences historiques (Vatican), membre de l’Accademia Ambrosiana, consultore storico auprès de la Congrégation romaine des Causes des saints » (« chec.uca.fr »). Espérons que la rédaction de ce torchon a été faite à son insu. Sinon… Cette fiche est un extrait d'un texte plus important, avec références bibliographiques, justificatifs et autres commentaires. DISPONIBLE en PDF sur simple demande.