Editions Favre (11/2024)
Reference : SVALIVCN-9782828922115
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782828922115
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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K221- ROLLAND d’ERCEVILLE ( Barthélémy Gabriel), MEURGEY de TUPIGNY (Jacques) : Le « Typus religionis ». Description d’un tableau conservé au Musée de l’Histoire de France. Avant-propos de Charles BRAIBANT. Paris, Imprimerie Nationale, 1956.
Reference : K221
(1956)
TEXTES : l’ouvrage débute par un « Avant-Propos » par Charles BRAIBANT (Villemomble [93], 1889 - Paris [XVI°], 1976), archiviste-paléographe (1914), directeur des Archives de France depuis 1948. L’essentiel de l’ouvrage porte sur le « Rapport » présenté au Parlement de Paris, le 15 juillet 1763, par le Président ROLLAND, suivi de la « Description du tableau ». Les pages liminaires (« Typus Religionis », Histoire du tableau, [notice sur] le président Rolland) et les dernières (Appendice [ traductions en français], Conclusion et Bibliographie), sont de J. MURGEY de TUPIGNY. PRÉCISIONS SUR L’AUTEUR : né Jacques-Pierre MEURGEY (Paris, 1891-1973), diplômé de l’École des Chartes en 1924, spécialiste reconnu en sigillographie et en généalogie, à l’époque directeur-adjoint des Archives Nationales ; il sera Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961 ; par ailleurs, Chevalier de l’Ordre souverain de Malte [NOTE4]. Accessoirement adoubé dans l’Ordre Francisquin, dans les années 40 : dans la liste alphabétique, il est inscrit entre le docteur Ménétrel et François Mitterrand. Son patronyme devient MEURGEY de TUPIGNY [NOTE 5] par décret du 22/12/1954 ; parfois qualifié de « baron » (NOTE6], comme cela figure, par anticipation, sur deux modèles de son ex-libris, l’un daté de 1947, dessinés par Robert LOUIS, artiste auquel on doit les séries de timbres-poste relatifs aux provinces et villes de France. Par ailleurs, les Archives parisiennes nous apprennent que ses bisaïeux étaient « négociants » ; une de ses tantes avait épousé le fils de Félix Potin , épicier, fondateur de la célèbre enseigne éponyme. Dans son arbre généalogique, il y a donc plus d’épiceries de quartier que de quartiers de noblesse. Et pourtant, dans son volumineux « Armorial de la Généralité de Paris » (Mâcon, 4 vol.,1965-1967), J. M.de T. écrit dans sa préface : « Comme on le croit souvent à tort, et non plus que la particule devant le nom, les armoiries ne sont preuves de noblesse » (Georges Cerbelaud-Salagnac, dans son commentaire sur l’Armorial , in www.erudit.org).
BILLOM COMMUNAUTÉ... TYPUS REVISIONIS...On peut voir à Billom (Puy- de- Dôme), dans la Mairie, une copie du tableau. Une petite plaquette informative, éditée par « Billom Communauté » (de communes), quelques pages illustrées en quadrichromie, dans la série « Focus », est mise à la disposition des visiteurs. Disponible sur Internet (https://billomcommunaute.fr), sous-titrée (Google) « Un guide explicatif dédié au « Typuse ( sic !) Religionis ». Cela commence bien. J’ai pu relever une vingtaine de fautes, imprécisions, omissions, etc. dont voici un aperçu : - sur la date : « dernières années du XVI° siècle », contredit quelques lignes plus loin par cette phrase d’une lourdeur exceptionnelle : « Cependant, on ne peut pas non plus affirmer que ce ne soit pas Ravaillac » [1610] (en bon français, deux négations qui se suivent, relatives à un même objet égalent … une affirmation). Il en résulte que ce sont bien les régicides Clément et Ravaillac qui sont accueillis sur le vaisseau… Éventuellement, le cas échéant, si, sur cette échelle - et à côté-, ce ne sont point des régicides et leurs maîtres à penser, qui donc sont ces personnages ? Décidément, ce tableau est incontestablement « mystérieux », - ce fragment étonnant, le plus important de ce texte : « La lecture du tableau faite en 1763 par le président Rolland est erronée car elle est anecdotique, le sens général du tableau n’a pas été compris ». Anecdotique, la scène la plus importante du tableau ? En son centre, le navire ; sur le pont, au mitan de celui-ci, Loyola exhibe ostensiblement le sceau des Jésuites « IHS » ; toujours au centre de l’image, l’échelle recevant ces personnages … En revanche, le Pape est relégué, en contrebas, dans une barque, attelée à l’arrière du navire. Le Pape montera donc après assassins et complices. Ce tableau n’est pas, paraît-il, un tableau d’église, mais un objet « didactique », aujourd’hui on dirait « pédagogique », dont le but était d’inculquer à ces chers petits les bases de la Religion catholique romaine : cette vision de la Papauté est certainement…anecdotique. - L‘auteur – anonyme - de la plaquette a eu, malgré tout, une intuition géniale, quoique … anecdotique, au sujet de Jacques Clément et de François Ravaillac escaladant une échelle, accueillis à bras ouverts par le jésuite Varade ; « Peut-être le peintre s’est-il amusé (…) ». Allégoriquement, peut-être voulait-il simplement nous « mener en bateau » ? [NOTE7] - ce tableau , empli de figures, d’images, accompagnées, de bulles (censuré par le Vatican), de nombreux cartouches, dans sa version gravée à l’eau-forte, le « Typus Religionis » est, au même titre que la Tapisserie de Bayeux, un ancêtre de la B.D. En fin de compte, ce « travail » anonyme [NOTE 8] me paraît être de la bouillie (pardon, de la mauvaise potée auvergnate) pour touristes. À ce TYPUS REVISIONIS, il ne manque que l’Imprimatur. Avec un pape jésuite, tous les espoirs sont permis. IN FINE, je citerai un auteur , sortant certes de l’ordinaire, qui porte un jugement impartial sur le rôle des Jésuites dans les affaires de régicides : « Si les Jésuites ont été innocents des crimes de Jacques Clément, de Barrière, de Châtel et de Ravaillac ; s’ils ne furent pour rien dans les nombreuses conjurations ourdies contre la vie d’Élisabeth et de Jacques d’Angleterre, des princes de Nassau et de tant d’autres, il faut avouer qu’ il est bien étrange de rencontrer toujours dans ces faits quelque Jésuite confident du coupable. On se demande naturellement comment ces confesseurs, si habiles à s’emparer de l’esprit de leurs pénitents, n’ont jamais pu réussir à empêcher ces attentats dont ils avaient connaissance », tome I, 4. de l’ Histoire des Jésuites composée sur documents authentiques en partie inédits. Paris, Huet, 1858-1859, 3 vol. et Paris, A. Sagnier, 1870 (2° édition). [BNF, 305534**]. Il s’agit de René-François GUETTÉE [Blois, 1816- Ehnen ( Luxembourg], 1892], prêtre catholique de tendance gallicane voire janséniste, qui n’aimait pas les ultramontains : il se convertit à l’orthodoxie (1861), version russe, ultra Vistula , et se fera désormais appeler Wladimir ; marié civilement, ce prêtre hétérodoxe, embrassa l’orthodoxie et , sur un plan différent, sera « hétéro ».// [NOTE 1] Dans la « Bibliographie » [p. (45)], d’une part, sont citées deux gravures différentes du tableau, annoncées avec les « légendes en français » (sic)… Dans la première, jointe à la plaquette (1783), toutes les légendes sont en latin. D’autre part, est mentionnée « La Galère jésuitique » datée de 1826, avec « une estampe différente (…), avec les légendes en français », Paris, L’Huillier, 1826 (BNF, 36345639); il existe, une deuxième édition, parue la même année (BNF, 36345640). Par ailleurs un « Précis de l’histoire des jésuites (…),par Gabriel-Jean CHARVILHAC, accompagné d’une estampe du tableau trouvé (etc.…), paru à Paris, dès 1820, chez le même L’Huillier, montre une gravure qui semble identique à celle de 1826 [BNF 36345591, avec planche et (30226122), sans mention de planche ; photos visibles sur Bibliorare. com et LRB] [NOTE 2] Barthélémy-Gabriel ROLLAND, président du Parlement de Paris, premier comte de CHAMBAUDOIN par érection de la seigneurie en comté (par lettres patentes de Louis XV de janvier 1770, était seigneur d’Allainville, Annemont, Ardouville, Aubreuil, ERCEVILLE, Fontferrière, Gloriette, Judinville, La Muette, Trémeville, et Samois. Cette liste de fiefs, longue comme le bras, malgré l’acte de salubrité publique effectué trente ans auparavant, ne contribua certes pas à lui sauver la vie : il fut guillotiné le 20 avril 1794. [NOTE 3] « imposante peinture sur bois » (sic !), commentaire sur un concert (07/17/2009) dans l’hôtel de Soubise (« concertonet.com », longtemps « dissimulée derrière[sic!] une cimaise » . [NOTE 4] « l’ordre dit de Malte sous-entend noblesse, on y entre pour paraître noble sans l’être le moins du monde et ceci, en France tout particulièrement », l’admission dans cet ordre est devenue « principalement le refuge de la fausse noblesse » ou encore « en 1957, qui est noble va à l’ANF [Association d’entraide de la Noblesse Française], qui voudrait l’être va à Malte » (in Philippe du Puy de Clinchamps, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », La Noblesse, 1959 et La Chevalerie, 1966). [NOTE 5] de Tupigny, famille picarde éteinte depuis très belle lurette (fin du XVII° siècle); absente à l’ANF. [NOTE 6] rien sur son apparition (sur la toile, que des répétitions serviles, ce qui est bien dommage pour un « noble »). [NOTE 7] « mener en bateau », synonyme de «amuser» (CNRTL ). [NOTE 8] anonyme, néanmoins avec la caution morale de l’historien Bernard DOMPNIER (cité en exergue) , qui, entre autres, est « membre du Comité pontifical des sciences historiques (Vatican), membre de l’Accademia Ambrosiana, consultore storico auprès de la Congrégation romaine des Causes des saints » (« chec.uca.fr »). Espérons que la rédaction de ce torchon a été faite à son insu. Sinon… Cette fiche est un extrait d'un texte plus important, avec références bibliographiques, justificatifs et autres commentaires. DISPONIBLE en PDF sur simple demande.
Librairie Nouvelle. 5 Mai 1888. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages, paginé de 277 à 308 - Illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte et hors texte. Texte sur 3 colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
Journal hebdomadaire. Sommaire : Salon de 1888, par Olivier Merson - Marie-Madeleine, tableau de M.Leenhardt - L'amour aux champs, tableau de M.André Brouillet - Au trot, tableau de M.Roll - Retour des moissonneuses à Freneuse (Seine-Inférieure), tableau de M.Minet - La force brutale étouffant le génie, groupe en marbre par M.Godebski - Premier deuil, tableau de M.Bouguereau - Les voix du Tocsin, tableau de M.Albert Maignan - Fin d'été - Panneau décoratif destiné à la nouvelle Sorbonne - Nains mendiants - Souvenirs de Grenade, tableau de M.Falguière - L'institut de France, tableau de M.Lansyer - Portrait de M. Dalou, sculpteur, gravure sur bois de M.Auguste Leveillé, d'après le buste en cire par M.A. Rodin - Paysans et paysage, tableau de M.Charles Giron - la damnation de Faust et Béatrice et Bénédict, tableau à l'huile et pastel de M.Fantin-Latour - Famille de pêcheurs normands en basse seine, tableau de M.Felix Bouchor. Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
IMP. des Orphelins-apprentis. 29 avril 1899. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 12 pages, paginé de 253 à 264 - Illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc dans le texte et hors texte. Texte sur 3 colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
Journal hebdomadaire. Sommaire : Texte: courrier de l'Oeuvre, par Abbé D.Fontaine - chronique, par Aimé Giron - le salon de 1899, par H.Carpon - Roman d'artiste (suite) par L.Nemours-Godré - echos des familles par S.de Morthomier - Gravures: le salon de 1899, Alma Mater, tableau de Mme Demont-Breton - jeanne d'Arc, Aquarelle de Lionel Royer - Montfort contre Toulouse, tableau de Jean-Paul Laurens - derniers adieux des conscrits, à Louqsor (Haute-Egypte), tableau de G.Clairin - fiançaille sous l'empire, tableau de Grolleron - Saint-Quentin pris d'assaut, l'exode, tableau de Tattegrainla charge, tableau de Chartier - avant l'attaque, tableau de Petit-Gerard - le photographe à la caserne, tableau d'Eugène Chaperon - les bleuets, tableau de Robert-Fleury - jeune fille, tableau de Bréauté - fleurs parisiennes, tableau de Lemeunier Classification Dewey : 70.4-Journalisme, chronique
A. LAHURE/BOUSSOD, VALADON ET CIE. 20 OCTOBRE 1888. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 661 à 676. Nombreuses illustrations en noir et blanc et couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Le gouter; tableau de Léon Charpentier, La vie de Paris, Un furetage; tableau de J-B. Gelibert, Mademoiselle de Bardelys (suite) par Paul Perret, Paysans revenant du pélerinage de sainte Odile; tableau de F. Lix, La dernière gerbe; tableau d'Albert Fourié, Maria Zanella (suite et fin) par Alain de Mérionec, Devant Saint-Marc, a Venise; photographie directe, La femme aux roses; tableau de Ch. Chaplin Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
P., Courcier, 1809, un volume in 8 relié en demi-maroquin rouge à grains longs, dos orné de filets dorés, (reliure postérieure), (2), 56pp., 312pp., 4 planches dépliantes
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE DE CE PRÉCIEUX OUVRAGE COMPORTANT DES NOTES ET ADDITIONS MANUSCRITES DE HAUY ansi qu'UN ENVOI DE CE DERNIER A M. DE POGGI ainsi libellé "A Monsieur POGGI - Hommage de l'auteur" ---- "Le but de cet ouvrage... est de présenter... le tableau de ma méthode minéralogique, retouché d'après les découvertes et les observations qui ont fait marcher la science vers sa perfection, depuis l'impression de mon Traité... J'avais d'abord résolu de me borner à donner le tableau de ma méthode. Mais j'ai bientôt senti qu'il manquerait un point essentiel à mon ouvrage, si je n'y faisais entrer les résultats des analyses des minéraux. Dans cette vue j'ai recueilli tout ce qui a paru depuis un certain nombre d'années sur la détermination des principes composants de ces êtres. Mes recherches à cet égard m'ont amené par degrés, à comparer les analyses, soit entre elles, soit avec les résultats de la cristallographie. Au milieu des réflexions que m'a suggérées ce parallèle, mon plan s'est étendu, et j'ai fini par concevoir l'idée de sous-diviser cet ouvrage en deux parties dont la première étant destinée à offrir le tableau de ma distribution méthodique des minéraux..., la seconde étant composée de notes qui se rapportent aux différentes espèces que présente le tableau. C'est là que j'expose les connaissances acquises sur la chimie des minéraux : là encore je motive les nouveaux rapprochements que j'ai faits de diverses substances dont je n'avais que pressenti l'identité, avant l'impression de mon ouvrage, ou sur lesquelles nous n'avions alors que des notions trop imparfaites, même pour entrevoir les analogies...". (Introduction) ---- "In 1795 Hauy began teaching courses in physics and mineralogy at the Ecole des Mines and became a member of the new founded Institut National des Sciences et des Arts... After the death of Dolomieu, He became in 1802 professor of mineralogy at the Muséeum d'Histoire Naturelle where he enlarged the mineral collection. In 1809 he was also appointed to the newly created chair of mineralogy at the Sorbonne. In his Tableau comparatif (1809) Hauy compared the results of the crystallographic and chemical determinations of mineral species. In his stubborn opposition to the notions of indefinite compounds, mixed crystals, isomorphism, and polymorphism Hauy showed that, despite his mild and pliable character, he was adamant when his deepest convictions were at stake... After establishing the foundation of his crystal theory, Hauy applied it to mineralogical classification. Both Romé de L'Isle and Hauy held that the characteristic form of the constituent molecule of a compound is due to the forms, the definite proportions, and the definite arrangement of the constituent elementary particles. That is, before Proust they proposed a priori the chemical law of fixed proportions. For Hauy the mineral species was defined by a geometrical type and a chemical type ; the crystallographic molecule and the chemical molecule were identical. Molecules of different species, except those of the isometric or regular system, have different forms and different composition. These ideas eneabled Hauy to unite in one species minerals hitherto considered different, such as beryl and emerald, and to divide groups that had been considered varieties of the same species, such as zeolites. Hauy's survey ot the results of crystallography and chemical analysis in relation to the classification of mineral (Tableau comparatif des résultats de cristallographie et de l'analyse chimique, relativement à la classification des minéraux, 1809) gave a detailed exposition of the successes and difficulties his method encountered. Chemical composition decided the four traditional classes in mineralogy and the orders and genera ; the form of the constituent molecule determined the species. Only with the formes limites were the physical properties and/or the chemical composition indispensable for definition of the species...". (DSB VI pp. 178/183)**2598/ARM4