Hatier parascolaire (6/2022)
Reference : SVALIVCN-9782401086173
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782401086173
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Paris Audot 1824 In-8° (217x139 mm) de [2] ff. - viii - 182 pp. - 24 pp. (catalogue d'Audot), maroquin vieux rose, dos lisse, entièrement non rogné (reliure moderne).
A destination des rosomanes, rhodographes et autres rhodologues. Première édition française du Rosarum Monographia, modifiée par rapport à l'originale anglaise ; ce traité botanique eut une importance considérable pour les « rosomanes » du XIXe siècle. Entre 1815 et 1870, hors la France et la Belgique, « le seul pays européen qui comptait en matière de roses, était l'Angleterre » (Joyaux, p. 145). Les botanistes voyageurs anglais se succèdent, rapportant en Europe quantité de roses nouvelles. Ces découvertes attisent au sein de la classe bourgeoise une véritable fièvre « rosophile » : il s'agit non seulement de constituer une collection spectaculaire, mais également, à l'âge d'or de la taxonomie, d'établir son autorité parmi les « rhodographes » et « rhodologues ». Pour servir aux botanistes comme aux amateurs, Auguste de Pronville fait paraître en 1818 une Nomenclature raisonnée des espèces, variétés et sous-variétés du genre Rosier, fondée sur l'observation des roses conservées dans les jardins et pépinières parisiens. Claude-Antonius Thory lui succède en 1820, avec son Prodrome de la monographie du genre rosier. C'est toutefois en Angleterre que paraît la nomenclature qui fera le plus longtemps autorité : John Lindley, s'appuyant notamment sur la collection du botaniste explorateur John Banks (dont il documente la bibliothèque et l'herbier), publie sa Rosarum Monographia (1820). Il y identifie 76 espèces de roses, dont 13 nouvelles. Une seconde édition de l'ouvrage paraîtra en 1830. Auguste de Pronville, donnant en 1824 la première traduction française du Rosarum Monographia amène à 78 (plus 21 espèces « douteuses ») le nombre d'espèces documentées. L'ouvrage s'ouvre sur une réflexion, composée par le traducteur, concernant l'histoire de la rhodographie et les différentes nomenclatures appliquées au genre rosier. Il remplace également l'appendice de Lindley sur les roses cultivées dans les jardins des environs de Londres par un appendice décrivant les espèces, variétés et sous-variétés cultivées dans les jardins des environs de Paris tel que celui de la Malmaison, initié par la passionnée Joséphine de Beauharnais et documenté par le peintre Redouté. Très pâle mouillure marginale interne angulaire en tout début d'ouvrage, quelques rousseurs éparses. Bibliographie : JOYAUX, François. La rose, une passion française. Bruxelles : éditions complexe. 2001
London [Londres] William Miller 1801 In-f° (360 x 265 mm), [27] ff. - 22 pl., maroquin rouge à long grain, dos à 5 faux-nerfs orné, décor d'un triple filet, de deux frises à froid et d'un encadrement « à la grecque » sur les plats, roulette sur les coupes au niveau des coins, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
Édition originale reliée en maroquin de l'époque de ce macabre recueil de planches illustrant les supplices chinois L'ouvrage, imprimé sur beau papier vélin fort, bilingue anglais-français, décrit 22 supplices (bastonnade, torsion des oreilles, torture des doigts, brûlure des yeux, amputation, décapitation...) illustré chacun d'une planche rehaussée à l'aquarelle et gravée en pointillé par John Dadley, d'après des originaux réalisés par l'artiste (ou studio) cantonais Pu-Qua. L'auteur, William Henry Mason, major des Royal Madras Fusiliers, aurait acquis ces peintures vers 1790 lors d'une escale à Canton. La Chine était alors hostile aux étrangers, et plus particulièrement aux britanniques, qui ne pouvaient circuler librement dans le pays. Mason parvint cependant, par l'intermédiaire de marchands cantonais, à obtenir les peintures et informations qui serviront de base à deux livres de planches : The Costumes of China (William Miller 1800) et le présent ouvrage. Bien que certains des supplices évoqués dans l'ouvrage soient explicitement décrits comme abolis (« supplice de couper le jarret à un malfaiteur ») ou archaïques, et que d'autres paraissent relever plus de la rumeur que de la réalité (« manière de brûler les yeux avec la chaux »), Les punitions des chinois contribua à soulever, dans les pays occidentaux, des inquiétudes quant à la sévérité perçue du système judiciaire chinois, et nourrit la sympathie du public pour la mission « civilisatrice » de l'Empire. Mors, coiffes et coins frottés, traces sombres sur le plat inférieur, léger transfert des gravures sur la page en regard, rares rousseurs.
Paris. Le Divan. 1933-1934. 5 volumes in-16, demi-chagrin noir à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés, signet, 379, 491, 485, 408 et 386 pages. Reliures modernes signées Monik. Texte établi et retraduit par Henri Martineau. Un des 1800 exemplaires numérotés sur vergé Lafuma pour chacun des volumes. Dans sa remarquable préface, Martineau écrit : « de 1822 à 1828, ce sont les journaux anglais qui vont lui fournir le plus clair de ses ressources supplémentaires. Il y collabora avec une grande activité durant plusieurs années et leur accorda des chroniques qui bien vite débordèrent le cadre de l’information littéraire pour toucher en même temps à la politique générale et à la peinture des mœurs. » Le tome I contient : Lettres à Stritch - Paris Monthly Review, les tomes II & III : New Monthly Magazine, le tome IV : London Magazine, le tome V : London Magazine – Athenaeum. Beaux exemplaires en reliure uniforme bien exécutée. Rare dans cette condition.
Madrid, Fundación Juan March. Catalogue en anglais de l’exposition présentée en 2009 au Museu d'Art Espanyol Contemporani de Palma et au Museo de Arte Abstracto Espanol de Cuenca. In-4, broché, 139 pages. Contient : The Truth of Color par Osbel Suarez, une interview de Cruz-Diez par Gloria Carnevali, chronologie, bibliographie, filmographie. Très nombreuses illustrations en noir et en couleurs. Etat neuf.
Genève, Habsburg Feldman – Istituto Finanziario per l’Arte, 1988. In-4, pleine percaline rouge de l’éditeur, jaquette illustrée, 196 pages. Catalogue de la vente le 27 juin 1988 d’une collection de 108 chefs-d’œuvre de Gallé, tous décrits en anglais et en japonais, et reproduits en couleurs hors texte. Bel exemplaire.