Les escales (8/2024)
Reference : SVALIVCN-9782365697927
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782365697927
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Lyon, Guguéran, Libraire rue Mercière, 1841-1844, /Lyon, Imprimerie de L. Boitel, / Lyon, Impr. Dumoulin, Ronet et Sibuet / Lyon, Impr. Marle Aîné, 1846/ Lyon IM. de A. Mothon, 1846, Ensemble de textes reliés en 1 volume in-8 de 220x160x25 mm environ, 64-20-1-34-38-20-8-16-7-16 pages, demi maroquin à coins chocolat, dos à nerfs portant titres dorés, gardes marbrées, tranche de tête dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats. Quelques rousseurs, petits frottements sur les coupes et coins.
Contient : - Séjours de Charles VIII et Loys XII à Lyon sur le Rosne, Publiés par P.M GONON, jouxte la copie des Faicts, Gestes et Victoires des Roys Charles VIII et Loys XII. A Lyon, 1841, 64 pages, avec 5 hors texte (1 planche en noir et en sépia (Conversion du Roy Clovis), 1 planche en noir (Mistere joue en présence de Charles VIII), et la marque de l'imprimeur en noir et en sépia (Guguéran, Libraire rue Mercière), imprimé à 100 exemplaires.- Plant, pourtraict et description de la ville de Lyon, au XVIe siècle par Antoine du Pinet, de nouveau mis en lumière par Gonon, Lyon, Imprimerie de L. Boitel, 1844, 20 pages, 1f., avec 1 plan de Lyon dépliant. - Documents historiques sur la vie et les moeurs de Louise Labé, de nouveau mis en lumière par P.M.G, 1844, 34 pages, 1f.- Discours sur la réduction de la ville de Lyon à l'obéissance de Henry IV par A. du Verdier, nouvelle édition suivie d'une lettre adressée à l'auteur du Discours, d'une Response, et de cinq lettres de Henry IV adressées aux Lyonnois. Publiée par P.M. Gonon. Lyon, Impr. Dumoulin, Ronet et Sibuet, 1843, 38 pages, avec un portrait en frontispice.- Bulle de N.S.P. le Pape Clément XIV portant suppression et extinction de la Société de Jésus, nouvelle édition dédiée au clergé et aux fidèles de l'Eglise Gallicane. Lyon Imprimerie de Marle Aîné, 1845, 20 pages, avec une planche (Médaille de la suppression et extinction des Jésuite).- Récit sommaire des opérations du siège de Lyon en 1793, suivi d'une carte des environs de Commune-Affranchie, ou sont représentés les travaux du siège soutenu par ville rebelle. Lyon, Impr. Marle Aîné, 1846, 8 pages.- Rapport sur le Siège de Lyon, par le Citoyen Doppet, Général en Chef de l'Armée des Alpes, publié sur le Manuscrit original par P.M. Gonon, Lyon IM. de A. Mothon, 1846, 16 pages.- Les citoyennes de Ville-Affranchie aux représentants du peuple à Ville-Affranchie, le jour de l'inauguration du temple de la Raison, décadi frimaire an deux de la République Française, une indivisible et démocratique. Extrait de la Bibliographie historique de la ville de Lyon, pendant la Révolution, Lyon, Imp. Marle, 1846, 7 pages, avec une carte des environs de Commune-Affranchie.- Le peuple de Ville-Affranchie à la Convention Nationale. Extrait de Bibliographie historique de Lyon pendant la Révolution, Lyon, imp. Marle, 1846, 16 pages, avec 2 planches de Médaille commémorative de l'établissement du système métrique et de son usage exclusif, Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Commune Affranchie [Lyon], C.n Gentot, L'An 2e de la République Française [1794]. 520 x 645 mm.
Très rare plan figurant le siège de la ville de Lyon, pendant les mois d'août et de septembre 1793. Il a été gravé par le citoyen Pierre Gentot, d'après les dessins de Girard-Aubert, Capitaine du Génie à l'Armée des Alpes. En 1790, Lyon devient le chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, et la municipalité de Lyon est créée la même année. Les élections municipales de 1792 puis de 1793 sont mouvementées. En juin 1793, Lyon se soulève contre la Convention nationale. Cette révolte opposa, entre juin et novembre 1793, les Rolandins, composés de Girondins et de Royalistes, aux Chaliers lyonnais, proches des Montagnards. S'opposant aux mesures prises par les Chaliers, les Rolandins s'emparent du pouvoir à Lyon où, malgré leur alliance avec des Royalistes, ils proclament leur attachement à la République. Chalier est condamné à mort le 16 juillet et exécuté le 31 juillet 1793. Cependant, craignant toujours une insurrection contre-révolutionnaire, la Convention nationale décide d'envoyer l'Armée des Alpes, sous les ordres du général Kellermann, afin de réprimer les derniers rebelles. Des gardes nationaux, levés dans l'Allier, le Puy-de-Dôme, la Saône-et-Loire, l'Ardèche et l'Isère, viennent compléter les rangs. Le bombardement de la ville commence le 22 août ; en septembre, elle est encerclée ; le 29 septembre, au sud-ouest, le fort de Sainte-Foy est enlevé. Le 11 octobre, les représentants de la Convention décident la destruction des murailles de la ville. Le lendemain, par mesure de rétorsion et par décret de la Convention, Lyon perd son nom et est renommée Commune-Affranchie ou Ville-Affranchie. La Convention déclare que "La ville de Lyon sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli, il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égarés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie et les monuments consacrés à l'humanité et à l'instruction publique. Il sera élevé sur les ruines de Lyon une colonne qui attestera à la postérité les crimes et la punition des royalistes de cette ville avec cette inscription : "Lyon fit la guerre à la liberté ; Lyon n'est plus."" Finalement, sur les 600 immeubles promis à la démolition, seuls 50 seront effectivement détruits. Lyon retrouvera son nom en octobre 1794. Le plan montre les travaux du siège qui se déroula entre août et septembre 1793. Les lignes pleines désignent les feux des assiégeants, les lignes en pointillé les feux des assiégés. Les tranchées et les batteries sont aquarellées en jaune et en rose. La Saône et le Rhône sont aquarellés en bleu-vert. Au-dessus du titre, posé sur un piédestal, figure la colonne érigée pour marquer ces événements, avec l'inscription "Lyon fit la guerre à la liberté ; Lyon n'est plus." À l'emplacement actuel de la place des Terreaux, aquarellé en rose, figure la mention "Pl. où Chalier a été assassiné". À l'instar de la ville devenue Commune-Affranchie, divers quartiers, places et rues sont rebaptisés. C'est ainsi que la place Bellecour, notamment, devient "place de la Fédération". Le récit des opérations du siège, gravé au bas du plan, donne le nombre de boulets, bombes, obus, cartouches et livres de poudre consommés par les assiégeants. Le récit se termine ainsi : "La vengeance nationale s'est appesantie sur cette ville criminelle ; ses murs et fortifications ont été démolis, un grand nombre des rebelles ont été guillotinés ou fusillés, et leurs maisons rasées". Cette carte est extrêmement rare, du fait que Lyon n'a porté que quelques mois le nom de Commune-Affranchie, par conséquent il est fort probable que très peu d'exemplaires aient été imprimés. C'est aussi une carte très importante d'un point de vue historique, à propos de laquelle l'historien Pierre-Marie Gonon déclare en 1844 : "La rareté de cette carte nous a engagé à la faire graver de nouveau, réduite à peu près au quart. Ce monument historique, du plus haut intérêt, n'est cité nulle part". Bel exemplaire aquarellé à l'époque. Petites déchirures, essentiellement marginales, restaurées. Gonon, Bibliographie historique de la ville de Lyon, pendant la Révolution française, 1844, p. 392, n°2013.
Paris Paul Ollendorff, Editeur 1898 in 12 (18x11,5) 1 fort volume reliure demi chagrin vert, dos lisse orné de faux nerfs à froid et de fleurons dorés, 245 pages [1], dos fané. Relié à la suite, du même: L'AFFRANCHIE, comédie en trois actes, (1898) 222 pages [1]. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Ed. numérotée
Commune-affranchie [Lyon], Destefanis, an II (1794) in-12, 128 pp., veau fauve raciné, dos lisse orné de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre noire, tranches marbrées (reliure de la Restauration).
Non officielle, à la différence des listes numérotées qui se sont succédé jusqu'à la fin de la répression, cette liste de 1901 noms est néanmoins rare et recherchée : chaque nom est suivi de l'âge du condamné, de sa commune de naissance, de sa profession, et parfois du motif de l'exécution (par exemple "fanatique" = catholique, etc.). Manque en revanche la date de l'exécution.Charléty II, 3295. Pas dans Gonon. Catalogue de la bibliothèque lyonnaise de M. Renard, 1027.RELIÉ À LA SUITE : Le Fumier pestilentiel des prisons de Lyon, ou Liste exacte des Mathevons exterminés par la justice du peuple longtems opprimé. S.l.n.d. [Lyon, 1795], 8 pp. Rarissime opuscule au ton vengeur qui documente les victimes du massacre dit des Mathevons [= jacobins lyonnais], au cours duquel la foule ameutée dans les prisons de Lyon dans la nuit du 4 au 5 mai 1795, fit une centaine de victimes parmi les détenus jacobins. Aucun exemplaire au CCF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Commune-affranchie [Lyon], Imprimerie républicaine, s.d. (1794) placard in-folio (54 x 42 cm), texte sur deux colonnes,
Proclamation tout entière consacrée à organiser la fête de Jean-Jacques Rousseau à Lyon, qui devait avoir lieu le premier décadi après le 3 octobre 1794. Dans la cité débaptisée et dévastée par les agents de la Convention, le caractère explicite de ferveur "sacrée" confinant à l'idolâtrie pour la parle rousseauiste sera justement apprécié à la lecture de l'article V: "Le livre du Contrat social sera porté au centre du dernier groupe. On lira sur l'extérieur ces paroles sacrées qui en sont extraites : L'homme est né libre ... renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs." Cela devait suffire à expliquer aux victimes de la répression terroriste la raison profonde du juste traitement qu'elles avaient subi ..Louis-Joseph Charlier (1754-1797) et Pierre-Pomponne-Amédée Pocholle (1764-1831) avaient pourtant été envoyés à Lyon le 4 fructidor an II [21 août 1794] , dans un but d'apaisement. Leur mission fut étendue le 9 fructidor à l'ensemble du département du Rhône et à celui de la Loire (le texte de la Convention précise au département de Rhône-et-Loire alors que le 29 brumaire en II elle l’avait divisé en deux). Le même Charlier avait même osé déclarer : "On a voulu vous faire un monstre du gouvernement révolutionnaire, la terreur a régné dans vos murs ; rassurez vous, bons citoyens, la terreur n’est que pour les méchants..." Arrivés le 17 fructidor an II [3 septembre 1794], leur mission durera trois mois, et ne s'avéra qu'en partie réparatrice, l'essentiel des personnels des neuf comités révolutionnaires de la ville ayant été maintenu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT