‎Caminito, Giulia‎
‎La grande A‎

‎Gallmeister (1/2024)‎

Reference : SVALIVCN-9782351782897


‎LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782351782897‎

€45.28
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
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‎PEDRUSI Paolo‎

Reference : 30920

(1694)

‎I CESARI IN ORO (IN ARGENTO IN MEDAGLIONI IN METALLO GRANDE) RACCOLTI NEL FARNESE MUSEO E PUBBLICATI COLLE LORO CONGRUE INTERPRETAZIONI.‎

‎Composti dal Padre Paolo Pedrusi. nella Stamperia di S.A.S., Parma, 1694-1727. In-4 gr., (mm. 356x235), 10 volumi in 9 tomi, p. pergamena coeva (piccole manc. e abrasioni: 8 volumi con dorsi a cordoni e tit. oro, il 9°/10° con tit. oro su tassello al dorso), tagli marmorizz. Questa imponente opera è illustrata da complessive 238 tavole f.t. inc. in rame: ciascuna raffigura un gruppo di monete e medaglie in cui sono effigiati imperatori romani, ed è seguita da alcune pagine di commento. I singoli volumi sono dedicati al Duca di Parma regnante nell'anno di stampa. L'opera - completa in tutte le sue parti - è così suddivisa:- Vol. 1° (1694) "I Cesari in oro", pp. XII,378,(2), antiporta con ritratto di Ranuccio Secondo, inc. in rame da F.M. Francia, con 28 tavole. - Vol. 2° (1701) "I Cesari in argento, da Giulio Cesare sino a Traiano", pp. XIX,452, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 34 tavole.- Vol. 3° (1703) "I Cesari in argento, da Adriano sino a Caracalla e Geta", pp. IX,369, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 24 tavole.- Vol. 4° (1704) "I Cesari in argento, da Macrino sino a Eraclio", pp. XI,324, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 19 tavole.- Vol. 5° (1709) "I Cesari in medaglioni", pp. XXIV,368, grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 27 tavole.- Vol. 6° (1714) "I Cesari in metallo grande, da Giulio Cesare a L. Elio", pp. XL,402,(2), grande antiporta figurata (più volte ripieg.), disegnata e incisa da G.G. Bononi con ritratto di Francesco Primo, e con 40 tavole.- Vol. 7° (1717) "I Cesari in metallo grande, da Antonino Pio a Gordiano III", pp. XXXXXVI,431, antiporta con grande ritratto di Francesco Primo, incisa da Gio Batta Sintes, con 43 tavole.- Vol. 8° (1721) "I Cesari in metallo grande", proseguendo da M.G. Filippo fino a Postumo, con "parte de' Cesari in metallo mezzano e piccolo", incominciando da Alessandro Magno sino a Tito. Opera postuma, pp. XV,354,(2), antiporta con grande ritratto di Francesco Primo, incisa da Gio Batta Sintes, un ritratto dell'Autore in medaglione inc. in rame, e con 23 tavole. Gli 8 volumi sono ornati da fregi, grandi iniziali figurate e finali incisi su legno. - Voll. 9° / 10° (1724-1727) "I Cesari in metallo mezzano e piccolo", di Pietro PIOVENE della Compagnia di Gesù (che completò l'opera dopo la morte del Padre Pedrusi). Il vol. 9° contiene le medaglie di Domiziano, di Domizia e di Giulia di Tito, pp. XX,260,(12), frontespizio con grande vignetta incisa in rame da Pini, antiporta con grande ritratto di Francesco Primo, incisa da Gio Batta Sintes, ed illustrato da: una tavola allegorica con ritratto in medaglione di Francesco Primo incisa da A. Van Westerhout - 9 bellissime testate che raffigurano palazzi dei Farnese a Roma, Caprarola e Piacenza - 9 grandi iniziali - 9 grandi finali con medaglie che appartengono a personaggi illustri di Casa Farnese. Unito:il Vol. 10° che contiene le medaglie di Nerva, Trajano, di Plotina e di Matidia, pp. (20),306,(8), vignetta incisa al frontespizio; con una tavola allegorica con ritratto in medaglione di Francesco Primo incisa da A. Van Westerhout, e 19 bellissime testate, grandi iniziali e finali che illustrano i palazzi e le medaglie di Casa Farnese. "Edizione originale", raro trovarla completa di tutti i 10 volumi e di tutte le tavole.Cfr. Piantanida,4496 (solo i primi 8) - Choix de Olscki,12977 (solo i primi 4) - Brunet,IV,465. Primi 3 volumi con alone al marg. infer.; 2 volumi con lieve alone al marg. super. solo su alc. carte; fori di tarlo margin. sulle ultime carte di 1 vol., ma complessivamente un buon esemplare.‎


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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎DAVILA, Henri-Catherin‎

Reference : LCS-17341

‎Histoire des guerres civiles de France. Contenant tout ce qui s’est passé de plus mémorable, sous le Regne de quatre Rois, François II. Charles IX. Henry III. & Henry IV. Surnommé Le Grand. Jusques à la Paix de Vervins. Escritte en Italien par H.C. DAVILA ; Et mise en François, par I. Baudoin.... La grande histoire des Guerres de religion par Davila.‎

‎Précieux exemplaire aux armes de la Grande Mademoiselle. Paris, P. Rocolet, 1657. 2 volumes in-folio de : I/ (2) ff.bl., (2) ff. y compris un portrait de l’auteur et un frontispice gravé, (14) ff., 654 pp., (1) f. de privilège, (2) ff.bl. ; II/ (2) ff.b l., (1) f., pp. 655 à 1281, 51 pp. de table, (2) ff.bl. Longue note manuscrite concernant Davila collée sur la garde du premier volume. Maroquin rouge, décor à la Duseuil sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, grandes armes frappées or au centre, dos à nerfs orné de fleurs-de-lys dans les caissons, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 365 x 248 mm.‎


‎Troisième édition, corrigée et augmentée, de la traduction française de l’Histoire des Guerres civiles de France de Davila « qui eut un grand retentissement et fut plusieurs fois imprimée et traduite en Italien, français, espagnol et latin ». Cette édition française, rare, est restée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet ne cite que l’édition italienne parue la même année. La première édition de cette traduction avait paru chez Rocolet en 1644. L’édition fut imprimée à petit nombre par P. Rocolet, imprimeur et libraire des rois Louis XIII et Louis XIV. Davila (Henri-Catherin), naquit, le 30 octobre 1576, au Sacco, village dans le territoire de Padoue. Il s’est rendu célèbre dans les lettres par son Histoire des guerres civiles de France. Très au fait des guerres de religion, il dit lui-même, au 9è livre de son Histoire, « qu’il était présent, en 1588, à l’ouverture des états de Blois, et si près du roi, qu’il entendit très distinctement tout son discours. » L’année suivante la reine, Catherine de Médicis, sa protectrice, mourut dès le mois de janvier, et Henri III fut assassiné au mois d’août. Malgré l’abjuration de Henri IV, la guerre civile durait encore. Davila se distingua dans plusieurs rencontres ; il eut un cheval tué sous lui au siège de Honfleur, en 1594, et fut blessé en 1597, d’un coup de pertuisane, au siège d’Amiens. La paix s’étant faite en 1598, il fut rappelé à Padoue par son père, qui y était retourné après la mort de Catherine de Médicis. Il ne cessa point de cultiver les lettres et de travailler, dans ses moments de loisir, au grand ouvrage qu'il avait entrepris. Il le fit enfin paraître en 15 livres, sous ce titre « Historia delle guerre civili di Francia di Henrico Caterino Davila nella quale si contengono le operationi di quattro re, Francesco II, Carlo IX, Henrico III et Henrico IV, cognominato il grande », Venise, Tommaso Baglioni, 1630, in-4. « Il n'y a qu'une opinion sur le mérite de Davila, considéré comme écrivain. Son style, exempt des vices qui régnaient de son temps, sans être aussi pur que celui de Guichardin, est plus serré, plus concis et brille en même temps par une admirable facilité. Sa manière de narrer, de disposer les évènements, de les enchaîner l'un à l’autre, d'introduire ses personnages, de les faire agir et parler, de décrire les lieux, les villes, les champs de bataille, les faits d'armes, les assemblées, les conseils, la conduite des négociations, n'est pas moins louable que son style. Il paraît enfin avoir pris des soins extrêmes pour connaître la vérité, l'avoir puisée dans de bonnes sources, et l'avoir dite en général avec franchise. Mais cette franchise n'a pu manquer d'être quelquefois altérée par sa position et ses relations particulières par les préjugés de son pays et de son siècle. Un italien de ce temps-là ne pouvait tenir la balance égale entre les catholiques et les protestants ; un homme qui devait la fortune de sa sœur, de son frère et le commencement de la sienne à Catherine de Médicis, à qui son prénom même rappelait qu'il lui avait été pour ainsi dire consacré dès sa naissance, ne pouvait être un juge impartial de cette reine. » (Michaud). Superbes volumes ornés d’une planche allégorique, d’un portrait de l’auteur, de vignettes et initiales, le tout remarquablement gravé sur cuivre par Grégoire Huret. Précieux exemplaire en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d’Orléans, dite la « grande demoiselle », fille de Gaston d’Orléans et cousine de Louis XIV. Elle était l’héritière la plus riche de toute l’Europe. « On ne connait généralement la duchesse de Montpensier, la ‘Grande Mademoiselle’, que par le rôle un peu bruyant qu’elle joua dans les événements de la Fronde ; mais à côté de l’héroïne qui rivalisa d’exploits chevaleresques avec Madame de Longueville et la Princesse de Condé, pour s’imposer, les armes à la main, à son cousin Louis XIV, le royal époux de ses rêves, il y a une autre femme, à l’esprit délicat et tendre, éprise de littérature, passionnée pour les belles choses, et dont les livres, heureusement choisis, représentent une des collections les plus remarquables du temps. Anne-Marie-Louise d’Orléans naquit au Louvre en mai 1627. Fille de Gaston d’Orléans et de sa première femme, Marie de Bourbon, duchesse de Montpensier, qui mourut cinq jours après l’avoir mise au monde, elle fut élevée par une gouvernante estimable et pieuse [...] La duchesse de Montpensier était douée d’un esprit brillant. Segrais nous apprend que sa bibliothèque était le rendez-vous des artistes et des poètes et qu’on s’y réunissait à jours fixes [...] La grande Mademoiselle expira le 5 avril 1693, au palais du Luxembourg, âgée de 66 ans[...] Les livres de la duchesse de Montpensier passent rarement dans les ventes publiques et nous n’en connaissons que quelques-uns chez les amateurs [...] Tous sont uniformément revêtus de maroquin rouge... » (E. Quentin-Bauchart). Sur les 79 ouvrages lui ayant appartenu recensés par Quentin-Bauchard, 63 se trouvent aujourd’hui dans des collections publiques. Celui-ci est resté ignoré du bibliographe. Superbe exemplaire dont la reliure, d’une couleur et d’une élégance raffinée, peut être attribuée à l’atelier de Pierre Rocolet, éditeur de l’ouvrage. Il porte sur les titres et à la p. 61 du tome premier le cachet des Orléans. Provenance : Bibliothèques Radziwill (1866, n°1507), Mortimer L. Schiff (II, 1938, n°746) et Sir Abdy (1975, n°79).‎

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EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎BALZAC, Honoré de‎

Reference : LCS-11699

‎La grande Bretèche ou les trois vengeances. La Vieille fille. [Études de mœurs au XIXe siècle. Tome vii. Seconde série. Scènes de la vie de province. 3è volume]. « La Vieille Fille » de Balzac sur papier rose‎

‎Édition originale de La Vieille Fille, « l’un des tableaux les plus réussis de la vie de province», imprimée sur papier rose, conservée dans sa précieuse brochure de l’époque. Paris, Werdet, 1837. In-8 de (2) ff., 359 pp. Conservé broché, non rogné. 222 x 143 mm.‎


‎Rare exemplaire sur papier de couleur, broché, à toutes marges, avec sa couverture d’origine. Vicaire, I, p. 198; Talvart, I, p. 154; Carteret, I, p.69; Clouzot, p.21. Édition originale de La Vieille Fille et seconde édition de La Grande Bretèche. Il s’agit de l’un des très rares exemplaires sur papier de couleur, celui-ci sur papier rose. «De ces volumes des ‘Scènes de la vie de Province’ ont été tirés quelques exemplaires sur papier de couleur, que l’on rencontre séparément et qui sont fort recherchés.» Clouzot. Guide du bibliophile. La Vieille Fille: «‘La Vieille Fille’ est un roman d’une remarquable analyse psychologique: le personnage de MlleCormon est un des types les plus vivants de ‘La Comédie humaine’; Balzac, ici, ne simplifie pas, l’analyse est nuancée et profonde. Mais ‘La Vieille Fille’ est également un des tableaux les plus réussis de la vie de province: les soirées en ville, les mille intrigues, les intérêts politiques et financiers, les exclusives des classes entre elles, tout cela est dépeint avec un étonnant sens du réel et une grande fidélité.» (Dictionnaire des Œuvres, VI, 668). En 1816, à Alençon, une vieille fille de bonne famille bourgeoise, Rose Cormon, espère que le retour de la paix et des Bourbons lui amènera enfin un mari. De ce sujet drolatique, Balzac fait une fable politique, grâce à la rivalité de deux prétendants de partis opposés. La Grande Bretèche: La Grande Bretèche date des débuts du véritable Balzac, celui qui commence avec LeDernierChouan et La Physiologie du mariage. La Grande Bretèche raconte l'histoire de Madame de Merret que son mari surprend en flagrant délit d'adultère : son époux entreprend d'emmurer vivant l'amant de sa femme dans le cabinet où il s'est caché. «Dans ce court récit, Balzac veut donner un exemple frappant de drame de la jalousie. La découverte progressive du mystère est très habilement amenée et les coups de théâtre se succèdent, enfermant peu à peu cette femme coupable et victime dans les atroces conséquences de son faux serment». (Dictionnaire des Œuvres, III, 278). Cette édition originale, imprimée sur papier de couleur, est rare, et rarissime conservée dans sa brochure de l’époque. Un autre exemplaire de cette édition, sur papier jonquille mais, hélas, relié vers 1900 par Champs, et donc lavé, fut vendu le 29 juin 2001, il y a 11 ans, pour € 26000.‎

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EUR23,000.00 (€23,000.00 )

‎BERNANOS (Georges)‎

Reference : 25589

(1930)

‎[La Grande Peur des bien-pensants]‎

‎ Précieux ensemble autographe concernant le premier texte polémique de Bernanos : 21 lettres autographes, inédites, et cinq pages autographes concernant La Grande peur des bien pensants. Vésenex, Toulon, Hyères, août 1930 - c. septembre 1934. 56 f. de formats divers reliés en 1 vol. (235 x 285 mm). Demi-chagrin havane à coins, pièce de titre en long. Précieux ensemble autographe concernant le premier texte polémique de Bernanos. L’ensemble est composé des éléments suivants : - 1 portrait de l’auteur par Laure Albin-Guillot (tirage sur papier, 180 x 255 mm), signé dans la planche et daté 1927, avec envoi « à Pierre Bessand-Massenet, à son amitié si diligente et si discrète, avec ma très affectueuse gratitude, G. Bernanos » ; - 21 lettres autographes signées (formats divers), avec enveloppes conservées ; - 1 manuscrit autographe de 3 pages , rédigé à l’encre bleue : fragment de La Grande peur des bien-pensants ; - 2 pages autographes, rédigées à l’encre bleue, concernant des corrections à apporter ; - 1 tiré à part d’« Édouard Drumont. Conférence de M. Georges Bernanos », issu des Cours et conférences d’Action française (octobre 1929), dont c’est l’édition originale. ‎


‎Importante correspondance inédite à Pierre Bessand-Massenet (1899-1985), collaborateur chez Grasset de 1926 à 1939, puis chez Plon dont la collection « La Palatine » deviendra sous son impulsion et celle de Maurice Bourdel (avec lequel Bernanos échangera également une correspondance) une véritable maison d’édition. En février 1933, Bernanos, de passage à Paris, forme avec Bessand-Massenet le projet de « cahiers » périodiques, qu’il rédigerait seul comme un « journal » qu’il donnerait à Grasset, réservant à Plon ses romans. La première lettre est écrite depuis Vésenex (22 août 1930), où réside Bernanos pendant la cure qu’il fait au village voisin de Divonne-les-Bains ; il y soignera une crise d’angoisse qui le tient depuis le mois de juin. Il vient de perdre coup sur coup sa mère et son ami l’abbé Sudre – les lettres de cette période sont ainsi sur papier de deuil. Il y est question comme pour une grande partie des lettres suivantes de La Grande Peur des bien-pensants, commencé en 1928. En cet été 1930, Bernanos arrive donc au terme de deux ans de travail sur le premier de ses textes polémiques dont le titre initial « Démission de la France » sera remisé pour celui de La Grande Peur… qu’il concéda de guerre lasse après avoir ferraillé : « Je tiens absolument à Démission de la France, avec - en sous-titre et en aussi gros caractères qu’il vous plaira : Ed. Drumont, prophète en son pays » (lettre du 28 novembre 1930). S’ensuit à ce sujet entre lui et Grasset un malentendu qu’il demande à Bessand-Massenet de dissiper (lettre du 19 mars). Bernanos avait encore imaginé un autre titre « Au bord des prochains charniers », dont il avait confié l’idée à Louis Brun (lettre écrite depuis Vésenex en juillet). Parti pour Toulon à la fin de l’été, il va séjourner avec sa famille d’abord à la villa « Sainte-Victoire » , puis à la villa « Les Algues » avant de s’établir plus durablement à la Bayorre (près d’Hyères) dans la villa « Fenouillet ». Les Bernanos ne quitteront la Côte d’Azur qu’en octobre 1934 pour rejoindre les îles Baléares ; les lettres de cet ensemble sont écrites, sauf exception, depuis Hyères ou Toulon. On y voit l’écrivain toujours en proie à de grandes difficultés financières : « l’équilibre de mon budget […] étant une sorte de miracle hebdomadaire » écrit-il à Bessand-Massenet (Toulon, 2 décembre 1930), il réclame quelque liquidité à la place d’un chèque dont il n’a visiblement pas le temps d’attendre l’encaissement. L’on sait que le propriétaire de la villa Fenouillet fit vendre « abusivement aux enchères le mobilier, les livres et les papiers de l’écrivain qui, dégoûté, ne s’y oppose pas ». Bientôt le livre va paraître et, pour le portrait qu’on lui demande, dont un tirage a été monté dans cet ensemble manuscrit, Bernanos indique « les meilleurs clichés sont chez Madame Albin-Guyot. Je crois qu’il y a un profil encore inédit, et capable de me faire grand honneur »…. Le 14 février 1931, alors que son livre est achevé d’imprimé, il se confie à son ami : « La moitié de ce que j’aurais voulu exprimer manque, hélas ! mais il y a des pages déchirantes, je les ai écrites avec une telle crispation du cœur. » Il ne se fait pas d’illusion quant à Grasset : « Je crains bien qu’il ne se fiche du bouquin comme de sa première et lointaine maîtresse » (Toulon, 1er avril). Entre mille difficultés, Bernanos, en contact avec la veuve de Drumont (dans le besoin), essaie de l’aider (lettre du 26 mai 1931). Le 22 juin, il est Hyères où il a installé toute sa famille et écrit à Bessand-Massenet ce qu’il rapportera d’ailleurs dans l’un de ses livres, pourquoi il préfère travailler dans un lieu public : « seul entre quatre murs, je puis me croire une espèce de génie. Au café sous le regard sceptique des garçons, ce n’est réellement pas possible ! » La dernière lettre de cette année 1931 (le 4 novembre), il sort d’une maladie où il a failli « dériver tout doucement au large de la mer sans rives, et sans l’autorisation du dictateur Bernard Grasset ». Toujours de Hyères, le 28 juin, Bernanos demande à Bessand-Massenet d’être le parrain de l’enfant que Jeanne attend et lui confie que leur amitié « a grandi presque malgré moi, ou du moins presque sans que j’y pense ». Fin août, il s’agit de l’Allemagne : « croyez-vous, ou ne croyez-vous pas possible une enquête sur Hitler, et la jeunesse allemande ? De toutes manières, je ne voudrais réellement pas mourir sans avoir dit quelque chose du drame wagnérien qui se joue en ce moment là-bas ». Son fils Jean-Loup est né le 30 septembre 1933 et il réitère sa demande à Bessand-Massenet pour qu’il en soit le parrain. Deux autres lettres viennent clore cette période avant le départ pour les Baléares. Bernanos qui avait eu en juillet un très grave accident de moto qui le laissera définitivement infirme s’en doute déjà : « J’ai vu hier ‘l’électrologue’ et le radiologue (ou graphe). Évidemment, je commence - ou plutôt continue à croire - que je traînerai la patte toute ma vie ». Cette précieuse réunion de lettres à Pierre Bessand-Massenet s’achève par une longue missive écrite depuis les îles Baléares en 1935. Bernanos est furieux contre l’éditeur Plon, la « veuve Garancière », dont il n’a pas reçu tout ce qu’il espérait en terme d’avances alors qu’il a achevé une bonne partie d’Un crime et de M. Ouine, et parle d’un « autre roman dont elle possède plus de deux cents pages et qu’il m’est très facile d’achever en cinquante », et de 110 pages « d’un autre livre [Journal d’un curé de campagne], lesquelles pages sont certainement les plus émouvantes que j’ai écrites […]. Tout ce travail (sauf M. Ouine) a été fait depuis fin avril 1934, c’est-à-dire en huit mois, en dépit d’un mois de maladie, et de cinq à six semaines perdues pour le déménagement (!), la vente de mon mobilier, l’installation ici »… Il aimerait pouvoir « travailler tout de suite à [s]on journal », à condition de le payer à la page : « Il me semble, je vous jure, que ce journal serait beau. Et demain, il sera sans doute trop tard. Tous crevés, même les salauds ! » Enfin, deux lettres, l’une à Pierre Gaxotte pour lui recommander Pierre Bessand-Massenet, « un des cœurs les plus réellement fiers que je connaisse » et une autre à un « ami » pour lui annoncer la naissance de Jean-Loup : « Un petit garçon vient de dégringoler en ce bas-monde - dégringoler est le mot qu’il faut. Un quart d’heure a suffi. […] Que ne puis-je aussi vite donner un livre à la Postérité ! » Le manuscrit de La Grande Peur… dont sont conservées ici les dernières pages de la conclusion est à notre connaissance le seul fragment autographe connu de ce texte, puisqu’on ignore tout du manuscrit, qui n’a jamais été vu et qui a probablement été détruit. C’est une mise au propre avec peu de ratures, signée par Bernanos et suivie de deux pages manuscrites relatives à des corrections relevées sur les épreuves de La Grande Peur… Bernanos a noté la page et la ligne et ce qu’il y faut rectifier - les pages 411 à 447. Précieux ensemble, d’un intérêt de premier ordre sur la composition et l’élaboration de La Grande Peur. C’est encore à Bessand-Massenet, par ailleurs historien, que Bernanos demandera des informations documentaires lorsqu’il travaillera (1938) à Jeanne d’Arc, relapse et sainte. Il fut de ceux que Bernanos considérera comme de ses fidèles amis, témoin de ces quelques années capitales (et la rupture définitive avec l’Action française en particulier), avant qu’il ne quitte la France. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎Alphonse de Seynes - Constant Bourgeois,‎

Reference : 23240

(1818)

‎Alphonse de Seynes Monuments romains de Nîmes. relié avec Constant Bourgeois, Voyage pittoresque à la Grande - Chartreuse de Grenoble suivi de quelques vues prises dans les environs de ce monastère ‎

‎ 1818 UN volume grand IN FOLIO, demi-basane usée, dos lisse titré (reliure de l'époque).Monumens romains de Nismes, dessinés d'après nature, et lithographiés par Alph. de Seynes ... Paris, chez l'auteur ... et au Dépôt général de lithographie ... 1818.Paris, Firmin Didot, 1818, 10 pages,+16 ht dont 12 planches lithographiées en noir ht par Charles MOTTE.plates illustrations 53 cm, Autres titres: Monumens romains de Nismes.RELIE AVEC : Constant Bourgeois, Voyage pittoresque à la Grande-Chartreuse de Grenoble suivi de quelques vues prises dans les environs de ce monastère Paris: François Séraphin Delpech 1821,8 p.+ 20 ht,Première édition illustrée de 20 planches lithographiées en noir ht,représentant la Grande Chartreuse et ses environs, ses paysages et ses monuments.Receuil collationné complet,rousseurs éparses surtout dans les grandes marges non rognées.[les Echelles - Saint-Laurent-du Pont - Saint-Pierre-de-Chartreuse - Voiron et Grenoble - le couvent de la Grande- Chartreuse, etc,], dont 19 dessinées par Constant Bourgeois et une par F. Epinat, toutes lithographiées par Delpech, représentant la Grande Chartreuse et ses environs, ses paysages et ses monuments. Le voyage se poursuit, au-delà des 16 planches concernant la Grande Chartreuse, à la cascade de Sassenage et aux châteaux des Dauphins, Bayard et Lesdiguières.- ‎


‎les Echelles - Saint-Laurent-du Pont - Saint-Pierre-de-Chartreuse - Voiron et Grenoble - le couvent de la Grande- Chartreuse,etc,Bel exemplaire, à grandes marges. (quelques piqûres à quelques planches en marge).Trés rare reunion d'incunables de la lithographie.Inventée à Munich par Aloys Senefelder (1772-1834) en 1796, la lithographie a fait son apparition en France au début du XIXe siècle et, dans l'édition, comme moyen d'illustration, peu avant 1820 (Galantaris).Charles MOTTE, ancien ouvrier d' Engelmann,fonda en 1817, l'une des premieres imprimeries lithographiques. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

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