Glénat Groupe (4/2024)
Reference : SVALIVCN-9782344032848
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782344032848
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Paris, Aux dépens de l'autheur, 1630. Petit in-8 de 125 pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (Masson-Debonnelle).
Très rare deuxième édition de la pièce de Nicolas Du Peschier réimprimée un an après l'originale de 1629 « avec la rubrique Paris, aux dépens de l’auteur, MDCXXX, mais sans doute à Rouen » (Soleinne).Comédie qui fit scandale et qui n’en eut que plus de vogue, cette satire était dirigée contre Guez de Balzac et le style de ses lettres qui venaient de paraître, dont Du Peschier emprunte les phrases les plus ampoulées pour les tourner en ridicule: des personnages de la comédie italienne y dialoguent en parodiant la manière de l’épistolier. Ce n’est pas, comme l’indique le titre, la traduction d’un original italien mais une supercherie de Nicolas Du Peschier, avocat au parlement de Paris et homme de lettres qui publia aussi sous le nom de René Barry. « Cette pièce dit l’auteur, représente naïvement une histoire qui s’est passée il y a quelques temps entre des personnes assez remarquables… J’ai choisi l’orateur le plus estimé de notre siècle, d’où je n’ai fait par manière de dire, que transcrire les périodes toutes entières, etc. ». Cette comédie suscita une réponse : Le Théâtre renversé ou la Comédie des Comédies abattue.Bel exemplaire en maroquin rouge janséniste signé Masson-Debonnelle (rogné court en tête).Provenance: Gustave Mouravit (cachet ex-libris au titre répété p. 73) : « Bel exemplaire d’une pièce rare et très curieuse »Catalogue de la bibliothèque de M. Gustave Mouravit (1938), n°325 ; Brunet, II, 887 ; Rothschild, II, 1108 ; Soleinne, 1041.
, , [1797 ca]. Manuscrit in-8 carré (16,5 x 13 cm) de (87) ff., 18 lignes par page, demi-basane marbrée, dos lisse orné, deux pièces de titre en maroquin rouge Necker - Révolution Française Appendice M. S. de M. de Palys (reliure de l'époque).
Réflexions manuscrites et inédites rédigées comme une adresse à Necker suite à la publication en 1797 de son essai De la Révolution Française - par Antoine-Joseph de Palys « ancien ingénieur en chef au Pont Saint-Esprit fait chevalier de Saint-Louis le 21 avril 1777, frère du Chevalier Henri Palys de Montrepos gouverneur du Château de Nantes » (Mazas, Histoire de l'ordre militaire de Saint-Louis, 1856, II p. 539). Rappelons que l’ordre royal et militaire de Saint-Louis avait été créé en 1693 pour récompenser les officiers les plus valeureux.La première partie, sous le titre Appendice à un ouvrage intitulé De la révolution française par Mr. Necker (ff.1-67) répond aux réflexions philosophiques sur l'égalité, la souveraineté du peuple et les Droits de l'homme de l'ancien ministre dans une veine contre-révolutionnaire : Votre ouvrage sur la Révolution que je viens de lire a rouvert toutes les blessures qui ont longtemps déchiré mon âme, j'y ai ai cherché rapidement des éclaircissements sur mes doutes et sur mes soupçons mais étonné de n'y rien trouver à cet égard, je n'ai pu m'empêcher de faire quelques observations qui y sont relatives, peu importe qu'elles vous soient favorables ou non, que peut contre vous votre eloquence les réflexions et le stile d'un vieux soldat qui ne sait ni farder les mensonges ni embellir la vérité (…) vous trouvâtes les finances et le crédit dans un état déplorable mais n'aviez vous pas un peu contribué à les jeter dans cet état vous aviez déjà été environ quatre ans directeur des finances (…).Probablement sous un nom d'emprunt, la seconde partie dessine un programme politique (ff. 70-89) sous la forme d'une soixantaine de sujets proposés aux législateurs, philosophes, politiques, &c de toutes les nations par Jérôme Atkins, orateur de la Chambre des Communes. Nous Jérome Atkins, Secrétaire perpétuel de la grande loge d’Orient, touché de la profonde indignation de ma Nation pour la révolution française et de son profond mépris pour les loix qu'elle a produit, voulant la tirer de cette injuste prévention (…) avons pris la liberté de proposer à tous les savants français et etrangers dans telle science que ce soit, soixante et une questions (…) ces mémoires seront écrits en français en latin et en anglais et ne pourront occuper plus d'une demi-heure de lecture (…).Manuscrit contre-révolutionnaire inédit d'un chevalier de l'Ordre de Saint Louis établi sous le Directoire et recopié d'une seule main (quelques ratures et corrections).Sur la garde supérieure ex-libris manuscrit « Alex. de Palys » suivi de la même main « Par Mes. Ant. Jp. de Palys Cap. major au Corps du Génie, Chevalier de St Louis ». Ex-libris armorié « Bibliothèque de Clays-Palys ».
Paris, Henry Charpentier, Jacques Josse et Pierre Prault, 1721. In-12 de (4)-172-(4) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin blond, filet doré d'encadrement sur les plats, gardes de papier dominoté (reliure de l'époque).
Deuxième édition imprimée à Paris quelques mois après l'édition originale marseillaise datée 1720, saisie dès sa parution. Privilège royal du 17 juillet 1721 octroyé à Nicolas Carré, marchand à Paris. « Cette relation constitue l'une des trois sources essentielles pour l'historiographe de la peste de Marseille » (J. Coste, Représentations et comportements en temps d'épidémie dans la littérature imprimée de peste 1490-1725, p.54).Pichatty de Croissainte (1662-1723), conseil et orateur de la ville de Marseille, procureur du Roi chargé de la police en 1720-1722, tint un journal quotidien remarquablement précis pour le mémorial de la Chambre du Conseil sur l'épidémie de peste qui frappa Marseille et la Provence en 1720 dont "Le Grand-Saint-Antoine", un bateau en provenance du Levant semble être à l'origine. « Le 27 mai 1720, un matelot du Grand Saint-Antoine meurt au lazaret, sans que le chirurgien chargé d’inspecter son cadavre ne fasse mention de signes d’une contagion. Le 13 juin, c’est au tour d’un garde de santé surveillant le vaisseau, toujours en quarantaine, de décéder, là encore sans que le même chirurgien, le sieur Gueirard, n’émette un soupçon quant à la peste. Le lendemain, les passagers du navire sortent du lazaret après une quarantaine de neuf jours seulement et entrent dans la ville. Certains quittent même Marseille. Cette décision de mettre un terme à la quarantaine des passagers du Grand Saint-Antoine apparaît après coup assez surprenante, si l’on se réfère notamment au témoignage de l’un des représentants de l’administration locale, Pichatty de Croissainte, selon qui plusieurs navires, en provenance des ports du Levant où Chataud a fait escale, sont arrivés à Marseille entre le 31 mai et le 28 juin avec des patentes brutes » (Signoli et Tzortzis).Provenance : Théophile Roussel (1816-1903) docteur en médecine (1845) député républicain (1849-1851 et 1871-1879) et sénateur (de 1879 à sa mort), l'un des premiers hommes politiques français ayant oeuvré pour la protection de l’enfance (ex-libris manuscrit en regard du titre) ; ex-libris manuscrit à l'encre du temps "Courtade" au verso de la garde supérieure.Bel exemplaire aux doublures de papier d'Augsbourg (Enderlin).Michel Signoli et Stéfan Tzortzis, « La Peste à Marseille et dans le sud-est de la France en 1720-1722 : les épidémies d’Orient de retour en Europe », Cahiers de la Méditerranée, 96 | 2018, 217-230.
1791 "In-8 de (2) ff.,177 pp., (1) f. d'errata ; 531-578 ; IV, 44 pp., 1 fb. ; (1) f., 66 pp., demi-chagrin rouge, dos à nerfs plats orné de filets dorés, titre doré, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle)."
"Réunion de trois ouvrages révolutionnaires, ainsi qu'un article publié dans le journal de Camille Desmoulins, en éditions originales. Disposant d'une solide fortune, le baron Jean-Baptiste, dit Anacharsis, Cloots (1755-1794), né près de Clèves, voyagea d'abord à travers l'Europe. Épris de nobles idéaux, cet utopiste rêvant de réformation du monde se fixe en France au moment de la Révolution. Philanthrope illuminé, il se proclame dès lors ""Orateur du genre humain"" ; un des ses faits de gloire consiste à venir rendre hommage à l'Assemblée nationale, en tant ""qu'ambassadeur de l'univers"". En 1792, il reçoit la citoyenneté française. Développant des idées matérialistes et poussant à la guerre contre les souverains européens dans des adresses grandiloquentes, il est poursuivi par la vindicte de Robespierre, qui voit en lui, en raison de ses origines sociales et nationales, un contre-révolutionnaire. Exclu du club des Jacobins, qu'il avait présidé, puis de la Convention, ""l'ennemi personnel de Jésus Christ"" comme il s'intitulait lui-même est finalement guillotiné avec les Hébertistes. Dans sa philippique adressé au comte Hertzberg, ministre des affaires étrangères du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, Cloots dénonce les ennemis extérieurs de la révolution française. Dans l'article des Révolutions de France Et des Royaumes […] - nouveau nom des Révolutions de France et de Brabant -, Cloots répond à Claude Fauchet, évêque constitutionnel du Calvados. Dans les Bases constitutionnelles de la République du genre humain, l'auteur développe son projet : ""Je propose donc à la Convention des Français, ainsi qu'aux Conventions du monde, de décréter ou déclarer préliminairement le principe fécond et attractif de la souveraineté indivisible, […] il n'y a qu'un genre humain entre les deux pôles"". Parmi les diverses adresses réunies dans la dernière brochure reliée dans cet exemplaire, on note le Discours prononcé à l'Assemblée nationale, le 9 septembre 1792, afin de demander ""les apothéoses du Panthéon"" pour Gutenberg, ""premier révolutionnaire, [et] premier bienfaiteur des humains"". Portait au physionotrace de l'auteur, gravé à l'aquatinte, en frontispice. Bel exemplaire."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Chez De Bure Père. 1768. In-12. Relié plein cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en tête abîmée, Quelques rousseurs. VIII + 510 pages. Contreplats jaspés.Tranches roses. Une illustration en feuillet de Cicéron. Ex libris manuscrit en page de titre. Plats passés et légèrement frottés. Le cuir sur le 1er plat se décolle. Quelques épidermures sur le 2e plat. Dos à 5 nerfs. pièce de titre bordeaux. Titre, caissons et motifs dorés.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Table : Préface ou discours préliminaire sur les moyens d'acquérir l'Eloquence - Avant-propos - Première partie : L'étude des préceptes dans les excellens rhéteurs de l'antiquité et principalement dans Aristote, Cicéron et Quintilien - Jugement sur les ouvrages de rhétorique de ces trois auteurs - Plan du livre de l'orateur- Seconde partie : Lecture des ouvrages qui peuvent contribuer à former l'orateur - Comment il faut imiter les bons auteurs - Troisième partie : L'exercice de la composition - La disposition du discours oratoire - Exorde - Narration - Proposition - Division - Confirmation ou preuve - Réfutation.. Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle