Actes Sud (9/2023)
Reference : SVALIVCN-9782330181727
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782330181727
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M. Alexandre Bachmann
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1205 Genève
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Montevideo, s.e., 1931 ; 169 x 243 mm, 4 pp., double-feuille. Tiré à part, en langue espagnole. Apartado de los Archivos de la Sociedad de Biologia de Montevideo. Vol. III. Núm. 2, págs. 170 a 173 - Diviembre de 1931. Bon état.
P., Heois, 1845 in-12, 144 pp, un portrait gravé sur bois du colonel Thébaut, de la Légion française, en frontispice, documents in fine, broché, dos recollé, qqs pages salies, bon état, envoi a.s. au 1er plat
En juillet-août 1845, Adolphe Delacour, ancien rédacteur du “Patriote Français” de Montevideo publie à Paris un livre sur « Le Rίo de la Plata. Buenos Aires et Montevideo », « avec un portrait du colonel Thiébaut de la Légion Française ». L'ouvrage avait préalablement été publié dans la Revue Indépendante, publication fondée en 1841 par George Sand et Pierre Leroux dans la même année 1845. La parution du “Patriote Français” montevidéén est étroitement liée à une situation géopolitique très précise, à savoir une guerre dans laquelle une partie de la population de l’Uruguay était alliée à une partie de la population de l’Argentine et en guerre contre une autre alliance argentino-uruguayenne. Ce conflit régional était suivi de très près par le gouvernement de Rio de Janeiro alors que la diplomatie et l’armée françaises, tout comme les anglaises, participaient très activement dans cette guerre où il était surtout question de la « liberté de commerce », c’est-à-dire de la liberté pour les bateaux européens de circuler sans entraves tout au long et à travers du bassin du Rio de la Plata. Le port de Montevideo, assiégé huit ans durant par une armée uruguayenne et argentine, aura le soutien, pour sa défense, d’une légion de volontaires italiens commandée par Giuseppe Garibaldi, d’une légion de volontaires basques et d’une légion de volontaires français. “Le Patriote Français” sera l’organe de liaison de cette légion, aux prises avec les agents diplomatiques français qui voudraient surtout empêcher leurs concitoyens de se mêler à cette guerre, et qu’ils appellent donc à une sorte de neutralité que la légion de volontaires refuse sans hésiter. Également, la légion de volontaires français se querellait souvent avec son allié, le gouvernement de la Défense de Montevideo, à cause de la situation matérielle de ces soldats improvisés, de ces volontaires pieds-nus, affamés, etc. Le lien avec le passé napoléonien de cette légion est visible chez plusieurs de ses protagonistes. Ainsi par exemple, Jean-Chrysostome Thiébaut (1790- Montevideo 1851) ; le colonel Thiébaut, chef des volontaires français, est un vieux de la vieille, c’est-à-dire un ancien de la Grande armée, qui avait participé à Waterloo, avait été condamné à mort, s’était exilé à Londres, n'avait pas été gracié par Charles X, et à nouveau s’était exilé à Rio et finalement à Montevideo... (Alma Bolón, 2019)
Paris, Imprimerie Centrale de Napoléon Chaix et Cie, 1850. In-18, broché, couverture typographique, 167 pages. Rare édition originale dédiée "Aux héroïques défenseurs de Montevideo" A propos de Montevideo, Les Cahiers Dumas écrivent : « Montevideo… est un pamphlet d'une brûlante actualité qui succède à de longs débats à la Chambre des députés sur la «question de la Plata»... débats toujours suivis dans la presse par d'ardentes polémiques sur la position que la France devait adopter à propos de Montevideo, terre «quasiment française» assiégée depuis 1843 par des troupes placées sous les ordres du dictateur argentin Juan Manuel de Posas. Inspiré par le général Pacheco y Obes, venu à Paris défendre la cause de son pays, Dumas, prompt aux coups d'éclat, fasciné par l'action, s'engage résolument à ses côtés, soutenant de sa plume les nobles combats des Montevidéens.Mis à part les larges extraits repris dans les Mémoires de Garibaldi en 1860, Montevideo ou une Nouvelle Troie n'a pas été réédité en France depuis sa publication en 1850. C'est pourtant une œuvre intéressante, voire importante puisqu'elle marque la première rencontre de Dumas avec le représentant de l'idée dont il se voudra l'apôtre : Garibaldi. » Exemplaire frais, dans sa condition de parution, le dos déformé.
Montevideo, Luciano Mége, [vers 1865]. Lithographie originale en deux feuilles jointes (0,36 x 1,14 m).
Rarissime et grand panorama de la ville de Montevideo, capitale de l'Uruguay, située en bordure du Río de la Plata. Il a été dessiné par Willems, et lithographié en deux tons par Willems et Mége à Montevideo. La vue est prise depuis la baie, que l'on voit ici animée de nombreux voiliers et bateaux à vapeur. On remarque notamment le bateau à vapeur américain Mississippi, qui effectuait, dès 1861, la liaison entre Montevideo et Buenos-Aires en Argentine. Dans la ville, on peut voir les quais et le débarcadère, l'Hôpital de la Charité, la cathédrale Matriz, et les anciens bâtiments des douanes, construits en 1855, inaugurés en 1857, et démolis en 1890 pour la construction du port. Graveur uruguayen, Luciano Mége était le propriétaire du premier établissement typographique et lithographique de Montevideo. Après 1851, il s'associa avec d'autres lithographes, comme le lithographe allemand Guillermo Willems ou Williens, vers 1860. Après sa mort, sa veuve s'associa en octobre 1862 avec Willems. Après 1869, la société fut renommée Mége y Compañía. Très rare, nous n'en avons trouvé aucune trace, et aucun exemplaire dans les collections publiques, y compris aux archives nationales de l'Uruguay. Grande déchirure dans la partie gauche restaurée, défauts au niveau du ciel et dans les marges.
Montevideo, Luciano Mége, [circa 1865]. En deux feuilles jointes de 0,36 x 1,14 m.
Rarissime et grand panorama de la ville de Montevideo, capitale de l'Uruguay, située en bordure du Río de la Plata. Il a été dessiné par Willems, et lithographié en deux tons par Willems et Mége à Montevideo. La vue est prise depuis la baie, que l'on voit ici animée de nombreux voiliers et bateaux à vapeur. On remarque notamment le bateau à vapeur américain Mississippi, qui effectuait, dès 1861, la liaison entre Montevideo et Buenos-Aires en Argentine. Dans la ville, on peut voir les quais et le débarcadère, l'Hôpital de la Charité, la cathédrale Matriz, et les anciens bâtiments des douanes, construits en 1855, inaugurés en 1857, et démolis en 1890 pour la construction du port. Graveur uruguayen, Luciano Mége était le propriétaire du premier établissement typographique et lithographique de Montevideo. Après 1851, il s'associa avec d'autres lithographes, comme le lithographe allemand Guillermo Willems ou Williens, vers 1860. Après sa mort, sa veuve s'associa en octobre 1862 avec Willems. Après 1869, la société fut renommée Mége y Compañía. Très rare, nous n'en avons trouvé aucune trace, et aucun exemplaire dans les collections publiques, y compris aux archives nationales de l'Uruguay. Grande déchirure dans la partie gauche restaurée, défauts au niveau du ciel et dans les marges.