Actes Sud (9/2015)
Reference : SVALIVCN-9782330053079
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782330053079
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Les Cahiers Verts -3-, chez Bernard Grasset, 1950 1 volume in-12 (19 x 12 cm), broché, 205-(2) pages. Frontispice par Jean Cocteau (portrait de Marcel Jouhandeau). Parfait état. Exemplaire resté non coupé (jamais lu). Edition originale. Tirage de tête, celui-ci un des 32 exemplaires sur vergé de Montval satiné (n°5). Exceptionnel exemplaire de dédicace offert par l'auteur au libraire-éditeur Robert Chatté (Robert II) : "A Robert II, à Robert Chetté, que j'aime deux fois, parce qu'il aime Robert Coquet, mon Robert I, qui a tué en moi L'Imposteur. Il n'y a plus d'imposteur. Je ne suis, je ne serai jamais plus, grâce à Lui, que pur amour. Marcel. 19 février 1953." Ce volume mérite une analyse très approfondie de l'envoi autographe qu'il contient. Robert Coquet et Marcel Jouhandeau vécurent aux dires mêmes de Marcel Jouhandeau une véritable passion amoureuse. Jouhandeau parle ouvertement de son homosexualité dans ses livres dès 1939, il est âgé de 51 ans. Marié à Élisabeth Toulemont, dite Caryathis (Elise dans son oeuvre) en juin 1929, amie de Jean Cocteau et de Max Jacob, Jouhandeau ne se détourne pas malgré tout de son penchant pour les garçons. Il expose ce penchant dans plusieurs ouvrages tels que Chronique d'une passion (1949), Du pur amour (1970), et Tirésias (1954). Ce superbe envoi autographe nous renvoie donc à la grande passion amoureuse de l'auteur pour cet homme, Robert Coquet, par l'intermédiaire du dédicataire, Robert Chatté (Robert II), son ami. Le sulfureux Robert Chatté, peut-on lire. Robert Chatté était alors une figure éminente de la librairie clandestine, et l'un des plus grands spécialistes de la littérature érotique. Jean-Jacques Pauvert écrit dans ses mémoires : "Début 54 [...] j'avais fait la connaissance de Robert Chatté, le mystérieux libraire de Montmartre. Robert Chatté, grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées étonnantes, exerçait en appartement, prenant un grand luxe de précautions. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Spécialiste de l'érotique, il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941" (La Traversée du livre, p. 206). Une importante correspondance entre Robert Chatté et Jean Paulhan a été vendue en 2012 (plus de 160 lettres de Paulhan à Chatté). Jouhandeau et Chatté eurent d'étroites relations. On sait par quelques documents répertoriés qu'il lui offrit des manuscrits. Dans une courte notice, Pascal Pia rappelle que Chatté est mort à Villejuif, en septembre 1957, à l’âge de cinquante-six ans, "d’un cancer généralisé que, deux mois plus tôt, ses médecins habituels ne soupçonnaient point". Marcel Jouhandeau s’était efforcé d’adoucir sa fin. "Il y est, en partie au moins parvenu, selon ce que m’ont dit des tout derniers jours de Robert Chatté les infirmières de l’Institut Gustave Roussy qui l’ont vu mourir." (Pia). Voici le portrait qu'en fait de lui Pascal Pia : « Ce n’était en aucune façon un écrivain. Au fait, qu’était-il ? Lui-même n’a jamais cherché à se classer. De ses dons, extrêmement variés, il ne s’appliquait guère à tirer parti. Libraire sans boutique, commerçant sans patente, amateur sans spécialité, il ne se donnait pourtant pas des airs d’être détaché de tout. Au contraire, il laissait voir qu’une passion frénétique le possédait, mais il n’était pas moins visible qu’aucun objet ne pouvait longtemps fixer sa passion. Il a excellé dans la danse à claquettes, le maniement des cartes à jouer, l’art d’intéresser les dames de petite vertu, et aussi dans la mystification. Une de ses anciennes amies l’a toujours pris pour un Américain. Tout Parisien qu’il était, il ne lui avait jamais adressé la parole qu’avec l’accent yankee, même quand elle et lui s’affrontaient dans le plus simple appareil. En dépit de toutes ces aptitudes, il n’a jamais été ni l’artiste de music-hall, ni le teneur de bonneteau, ni le jules qu’il aurait pu devenir sans effort. Sans cesse il se trouvait en quelque sorte distrait de soi par l’un ou l’autre de ses personnages de rechange. Ses chansons ne sont pas des œuvres, mais des accidents. » Chatté fut également proche de Louis-Ferdinand Céline et de Gen Paul. N'oublions pas que Robert Chatté n'a pas lu ce volume. Peut-être a-t-il lu le texte dans un autre exemplaire et qu'il a souhaité précieusement conserver celui-ci intact. Très bel exemplaire, parvenu intact jusqu'à nous, qui réunit sous une seule couverture, une belle page de l'histoire amoureuse et amicale de l'auteur.
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État : Bon état - Année : 1981 - Format : in 8° - Pages : 156pp - Editeur : Edition de Présent - Lieu d'édition : Castres - Type : Broché-cousu - Divers : Dos légèrement insolé et bruni. Intérieur bien propre. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/francois-brigneau/9748-jules-l-imposteur?lrb
Une biographie très critique de jules Ferry, adulé par les ˮintellectuelsˮ d'aujourd'hui. Mais au-delà de la personne de jules Ferry, une mise en perspective des enjeux réels de la lutte entreprise par les Républicains contre la religion et de l'emprise progressive des loges sur le gouvernement de la France. Paru initialement sous forme de feuilleton dans la revue ˮItinérairesˮ cet ouvrage, très agréable à lire, est d'une rigueur historique exemplaire. c'est aussi un outil intellectuel essentiel pour comprendre l'état actuel de la France et la puissance des ˮlobbiesˮ. Première édition de 1981 avec une préface de Jean Madiran.
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L'unité. 1986. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 47 pages agrafées - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Entretien exclusif avec Lionel Jospin - Raymond l'imposteur - un soir à Stockholm par François Mitterrand - Olof Palme le combattant des justes causes - URSS : si tu t'arrêtes un instant du prends une verste de retard - ces catastrophes qui nous menacent - la planete jeune enfin sur orbite. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
[s.l, Lausanne], Marguerat, 1946 1 volume 13,7 x 20,5cm Broché sous couverture grise rempliée. 296p., 4 feuillets. Bon état sauf plis légèrement marqués au dos et petites traces laissées sur les gardes par les adhésifs d'une ancienne couvrure.
1er des 11 volumes de la 1ère édition collective des oeuvres de Jean COCTEAU (1889-1963), réunissant 3 romans, "Le Grand écart" (1923), "Thomas l'imposteur" (1923), "Les Enfants terribles" (1929) et "Le Fantôme de Marseille", nouvelle de 1933 dont l'écrivain tirera le monologue écrit pour Edith Piaf (publié dans le VIIIè volume). Tirage à 4065 exemplaires: 1 des 3000 (des 4000 sur alfa bouffant vélin blanc filigrané alma) réservés aux souscripteurs, justifié n°2025.
Louis Lacour Études sur Molière Le Tartuffe par ordre de Louis XIV Le Véritable prototype de l'Imposteur Recherches Nouvelles Pièces inédites Paris, A. Claudin, 1877 130 p., 14,6 x 9,4 cm Exemplaire du tirage de tête sur papier de Hollande avec eau-forte en 3 états dont 2 sont avant la lettre : 1 état de la gravure avec la lettre sur Hollande ; 1 état de la gravure avant la lettre en sanguine sur Japon ; 1 état de la gravure en bistre sur Chine. Les 3 états en parfait état. Exemplaire n°29. Magnifique petit volume bibliophilique imité des plus belles éditions des Elsevier de Leyde et d'Amsterdam. De la bibliothèque de Charles Sagnier, bibliophile nîmois, ami de Georges Sand et Gustave Flaubert. Reliure signée Petit successeur de Simier en demi maroquin framboise à coins. Dos à 5 nerfs. Titre, nom de l'auteur et date en queue dorés. Tranche supérieur dorée. Dos légèrement éclairci. Petits frottements sur le 2e plat. 1 coin émoussé. Couvertures conservées. Passionnante étude sur le contexte de la création et de la réception de la pièce en son temps. La gravure en trois états est décrite par Lacour en ces termes : "Cette gravure allégorique du titre est la reproduction de l'estampe qui se trouve placée en tête du Molière publié par les Elsevier sous la rubrique d'Amsterdam, Jacques le Jeune (À la Sphère), 1675, dans le format petit in-12. Un Hercule, sous la forme d'un Satyre, figurant la puissance de la satire, terrasse l'hypocrisie représentée par la femme à laquelle il arrache son masque et qu'il étrille en lui cardant la chevelure comme les palefreniers font le poil aux chevaux. Il y a un proverbe d'Ondin qui dit : "Vous battez le soufflet, vous serez mal chauffé", et c'est ce que semble exprimer le principal acteur à droite : vous étrillez l'Hypocrisie, vous ne la vaincrez pas. Celle-ci, forte encore, montre des bras vigoureux, elle se relèvera et luttera de nouveau contre la Vérité. Sa fiole aux onguents est renversée, son brûle-parfums est éteint ; mais elle recouvre et défend une arme dont elle fera usage bientôt. Le personnage au bâton qui se préparait peut-être à porter aide à la Satire, espère de matamore à toutes fins, comprend l'allusion du soufflet et tient coi. Derrière, une vieille, en costume monacal, endoctrine des jeunes gens. Au dessus se lit l'inscription "Double bière de Gobelin" signifiant que les discours de la donneuse d'avis sont doubles mensonges. "Gobelin" c'est l'esprit diabolique, le conseiller des mauvaises heures, très-populaire sous ce nom dans les Flandres et en Normandie. Sous l'enseigne du cabaret, dans le lointain, ont lieu d'autres scènes du pugilat. La Mauvaise foi et la Vérité paraissent aux prises. Cette dernière est applaudie par des enfants, tandis que certain badaud approuve celle-là, qui prend sa revanche et daube le fouet à la main. Les spectateurs commentent l'oeuvre. L'artiste a dû avoir l'idée de représenter des comédiens. La figure principale entre les deux personnages qui tournent le dos rappelle les traits de Molière." Louis Lacour (1832-1891) est un bibliothécaire et historien français. Il obtient son diplôme d'archiviste paléographe à l’École des chartes, en 1854. Il est pendant douze ans bibliothécaire à Sainte-Geneviève, puis il est nommé archiviste de l’Hérault en 1872. Sa passion pour les autographes de Molière et son suicide en 1891 lui ont valu d'inspirer le personnage principal d'un roman policier écrit par Jeanne Galzy en 1956 : le Parfum de l'œillet. Il a notamment publié et annoté des textes de Bonaventure Des Périers, Brantôme (en collaboration avec Prosper Mérimée), Jean de La Bruyère, François de La Rochefoucauld, Armand de Gontaut, duc de Lauzun, Marguerite de Valois, Louis-Sébastien Mercier, Molière, Montesquieu, Jean Passerat, François Rabelais, Jean-François Regnard, Mathurin Régnier, parmi lesquels beaucoup d'inédits. On lui doit par ailleurs des mémoires sur les Garçons de café de Paris, sur le Parc-aux-cerfs du roi Louis XV, sur la Question des femmes à l'Académie, sur la Découverte d'un autographe de Molière dans les archives de l'Hérault et sur beaucoup d'autres sujets. Il a créé également une revue historique mensuelle, Les Chroniques du Languedoc. Très bel ouvrage, parfaitement conservé.