Perrin (10/2023)
Reference : SVALIVCN-9782262105297
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782262105297
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Chantilly, Chez l'auteur, 2013. 800 g In-4 broché, 294 pp.. . (Catégories : Histoire, )
Stock, 1991, in-8°, 305 pp, nouvelle édition, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Le livre de R. P., publié chez le même éditeur en 1966 et qui reçut alors le prix Fémina de l'essai, est un classique. Le voici, sous une belle couverture en couleur, dans une présentation plus imposante, des dimensions agrandies, une typographie plus large, et par suite, un nombre accru de pages. Seuls l'avant-propos et les dernières pages (p. 274-277) ont été sensiblement modifiées pour tenir compte des perspectives de l'Europe d'aujourd'hui. La bibliographie des textes et des études (241 n°s en 1966) a été actualisée et enrichie d'une quinzaine de titres. Mais on retrouve pratiquement tel quel le texte de cette enquête alerte et stimulante, nourrie aux meilleures sources et qui restitue, sans l'idéaliser ni la simplifier, l'Europe du 18e siècle dans la dynamique des Lumières et la diversité des nations qui la composent. L'histoire politique, l'histoire des idées, la littérature, la musique, etc. trouvent ici leur place. Un livre qui n'a pas vieilli et qui demeure, notamment pour les comparatistes, la meilleure introduction à l'Europe des Lumières." (R. Desné, Dix-Huitième Siècle, 1992) — Au XVIIIe siècle, la « Nation européenne » est déjà sur le point de naître... Des projets d'unification se forment, bientôt brisés par le sentiment bourgeois d'amour de la patrie et la politique de puissance des nations qui choisissent de rester divisées. Pourtant, l'Europe a bien failli être et l'idée européenne survivra – une idée d'avenir. René Pomeau, sur le ton de l'anecdote qui restitue l'esprit de l'époque, conte ce qu'a pu être l'Europe à l'époque des Lumières : une culture partagée par les « honnêtes gens », qu'ils soient français, anglais, allemands ou italiens, qui accomplissent le « grand tour » – le voyage en Europe – et puisent un enseignement cosmopolite à la source d'une abondante littérature.
P., La Haye, École Pratique des Hautes Études et Mouton, 1971, gr. in-8°, 300 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les articles les plus importants de l’éminent spécialiste de l’Europe des Lumières sur les différents aspects de la culture du XVIIIe siècle et de ses rapports avec les milieux sociaux se trouvent réunis dans ce volume dont l’auteur s’attache à distinguer « dans la méthode de recherche comme dans l'œuvre de compréhension historique, ce qui est le mouvement des idées et ce qui est la réalité politique, sociale et économique ». — "La publication de ce livre est une heureuse nouvelle, car il regroupe, traduits en français par Françoise Braudel, un grand nombre d'articles jusqu'ici épars dans des revues peu répandues. F. V. a profité de cette réédition pour corriger, compléter ou mettre à jour quelques-uns de ses travaux, nous faisant ainsi bénéficier de ses dernières recherches ou des découvertes de ses confrères. F. V. a regroupé ses articles en quatre chapitres : 1) Pour une histoire des lumières, qui compte 2 articles : « Les lumières dans l'Europe du 18e siècle » et « Sapere aude ! » Ce sont là deux études assez générales, à la faveur desquelles F. V. définit implicitement ses méthodes, sur un ton parfois polémique. 2) Au cœur des lumières, qui est composé de 4 articles consacrés à Alexandre Deleyre, à Fougeret de Monbron, à l'abbé du Bignon et au Despotisme oriental. 3) Le 18e siècle italien, qui groupe également 4 articles : « Beccaria en Russie », « Francesco Dalmazzo Vasco », « Galiani entre les encyclopédistes et les physiocrates », et « Gaetano Filangieri ». 4) La Russie et les lumières, qui est constitué de 3 articles : « Pietro Verri en Allemagne et en Russie », « Qui est le traducteur de l'Essai sur la littérature russe ? » et « Quelques notes sur le rapport de Horst Jablonowski ». Cette somme n'apprendra évidemment rien aux lecteurs sur les qualités de F. V. Ils n'auront que le plaisir d'y retrouver sa rigueur, son érudition, et sa curiosité véritablement encyclopédique, comme l'atteste la variété même des sujets." (P. Sadrin, Dix-Huitième Siècle, 1973)
Le Coteau, Editions Horvath, 1989, gr. in-8° carré, 444 pp, environ 200 gravures, portraits, dessins d'armes et d'uniformes, monnaies, cartes et plans, en noir dans le texte, et 19 illustrations en couleurs sur 12 planches hors texte, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Histoire de l'Europe)
États européens au milieu du XVIIIe siècle ; Comment s'est formée l'Europe française des Lumières ? ou le « bonheur de vivre » de la première moitié du siècle ; La phase 1715-1740 : la « Génération du sourire » ; Le renversement des tendances : les guerres du milieu du siècle (1740-1763) ; L'Europe du prélude à la tempête (1763-1790).
Strasbourg, Société savante d'Alsace, 1999, gr. in-8°, 386 pp, traduit de l'allemand, préface de Bernard Vogler, un portrait, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Publications de la Société savante d'Alsace, collection Recherches et documents, 63)
Johann Daniel Schoepflin (1694-1771) est l’un des fondateurs de l’histoire moderne d’Alsace. Ce professeur de l’université de Strasbourg, lié à toutes les cours d’Europe, fondateur d’une école diplomatique, se passionne pour les textes anciens qu’il publie et étudie selon des méthodes proches de celles des bénédictins de Saint-Maur. C’est un représentant de l’Aufklärung qui propose, au-delà de ses études historiques, des réformes de la société et des systèmes politiques. — "La publication par la Société savante d'Alsace d'une traduction française de l'ouvrage de J. Voss, prolongement d'une thèse soutenue à Mannheim en 1976, paru en 1979, rend accessible à un plus large public la connaissance de Jean-Daniel Schoepflin, savant des Lumières et citoyen de la République des lettres, dont l'action est bien souvent réduite à la formation des diplomates au travers de l'école qu'il avait créée en marge de l'université de Strasbourg, ou à la rédaction de l'Alsatia illustrata. Il ne s'agit certes pas d'une réhabilitation, mais d'une étude globale sur un homme de son siècle qui a fortement influencé et marqué de son empreinte les domaines où il exerça des responsabilités. La variété, la nouveauté et l'analyse critique des sources font que cet ample travail offre un regard neuf sur le sujet. Cela est d'autant plus remarquable que le caractère lacunaire de certaines sources d'archives (la bibliothèque et les papiers du savant ont brûlé lors du siège et du bombardement de Strasbourg en 1870) a été très bien surmonté..." (Jean-François Lutz, Bibliothèque de l'école des chartes, 2001) — "La Société savante d'Alsace a eu l'heureuse idée de publier la traduction française de la thèse de Jürgen Voss consacrée à Jean-Daniel Schoepflin. Soutenue en 1976 et publiée en 1979, cette thèse, fruit de larges dépouillements à travers plusieurs dépôts d'archives et bibliothèques européennes, met en lumière la personnalité étonnante et l'action de ce représentant de l'Aufklärung. Ce maître de l'Université de Strasbourg a joué un rôle majeur dans cette institution où il a fondé une véritable école historique et en 1752, une École diplomatique qui a suscité un véritable attrait à travers toute l'Europe, notamment au sein de l'aristocratie des Pays-Bas autrichiens. Par ailleurs, Schoepflin fut très actif dans le mouvement académique de son temps. Fondateur et président honoraire de l'Académie de Mannheim, il a participé activement à la fondation de l'Académie de Bruxelles. Érudit de premier plan, il rédigea la première histoire d'ensemble de l'Alsace, l'Alsatia Illustrata, basée sur une étude approfondie des sources (1751-1761) et se révèle ainsi l'un des pionniers en matière d'histoire régionale. Cette compétence d'historien scientifique était connue internationalement et explique par exemple qu'il servit de conseiller historique à Voltaire (p. 68-73). Relevons également l'action en qualité de diplomate de Schoepflin, qui jouissait d'un grand prestige à la cour de Versailles (p. 287-310). Notons enfin qu'homme curieux, il fit de nombreux voyages qui lui permirent ainsi d'admirer la bibliothèque et le cabinet célèbres du baron de Crassier à Liège. Cet ouvrage important apportera donc aux lecteurs francophones un éclairage neuf sur une personnalité prestigieuse de la « République des Lettres »." (Bruno Demoulin, Revue belge de philologie et d'histoire, 2001)