Albin Michel (10/2007)
Reference : SVALIVCN-9782226169570
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782226169570
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Couverture souple. Broché. 72 pages. Quelques rousseurs à la couverture.
Livre. Editions Xavier Mappus. Le Puy, 1942.
Xavier Mappus. 1942. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 72 pages.. . . . Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations
Sous les pins. Jean de Savart... Classification Dewey : 248-Vie chrétienne et méditations
s.d. (1846), 19,5x35,5cm, une feuille.
| «Aimer, c'est vivre!/ C'est incarner le rêve, et sentir les transports / Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! » |<br>* Poème manuscrit autographe signé de Louise Colet, intitulé «Le Vrai Beau», 38 vers alexandrins à l'encre noire sur un feuillet de papier cartonné satiné de format oblong, plié en deux endroits. Une petite tache au verso vierge. Publié en 1852 sous le titre «L'Art et l'Amour», daté de 1846, dans Ce qui est dans le cur des femmes: Poésies nouvelles. Cette version manuscrite, au titre différent, présente un vers et quelques mots inédits. *** Superbe cri du cur de Louise Colet qui met en vers les conceptions - de la vie, de l'amour, de l'art - qui l'opposent à son amant Gustave Flaubert, témoignant des premiers émois de leur relation tumultueuse. Ecrit peu de temps après leur rencontre le 29 juillet 1846, le poème est une réponse enflammée à une lettre de Flaubert du 2 septembre «Oh ! va, aime plutôt l'Art que moi» à laquelle son premier vers fait explicitement référence : «Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour [...] Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète». Après avoir accordé à Louise Colet quelques rares nuits passionnées à la suite de leur rencontre dans l'atelier de James Pradier, le bien nommé ermite de Croisset avait gardé ses distances pour se consacrer à l'écriture, tout en proclamant son amour pour elle. Cetteréponse poétique de Louise Colet aux échanges épistolaires de Flaubert est d'autant plus importante que ses lettres ont été détruites par l'écrivain en 1879. Les alexandrins interpellent Flaubert à la deuxième personne, dans ce manifeste théorique et lyriqueadressé à son amant de onze ans son cadet, de la main d'unepoétesse déjà reconnue de ses pairs, qui captiva d'abord le philosophe Victor Cousin, et plus tard Musset et Vigny. Elle met en forme leurs dialogues sous le prise du Romantisme, qu'elle incarne, et du Réalisme auquel Flaubert s'attache farouchement. Au-delà du rôle d'amoureuse exaspérante qu'on lui a souvent prêté, Colet revendique les élans de son cur que Flaubert ignore en lui-même; et argue que les transports du réel surpasseront toujours ceux de l'Art condamné à les imiter: «Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles ?» Rare vestige rescapé de la censure de Flaubert, restituant la voix de Louise Colet au sein de leur dialogue amoureux. Le poème de Louise Colet prend à la fois la forme de discussion sur l'esthétique et de tendre déclaration d'amourà Flaubert ; leurs destins de littérateurs étant inextricablement liés à leur vie intime. Tu me dis : Aime l'art, il vaut mieux que l'amour ; Tout sentiment s'altère et doit périr un jour ! Pour que le cur devienne une immortelle chose, Il faut qu'en poésie il se métamorphose, Et que chaque pensée en sorte incessamment, En parant sa beauté d'un divin vêtement. Sentir, c'est aspirer!... c'est encor la souffrance ; Mais créer, c'est jouir,! c'est prouver sa puissance ; C'est faire triompher de la mort, de l'oubli, Toutes les passions dont l'âme a tressailli! Et moi. je te réponds : La langue du poête Ne rend du sentiment que l'image incomplète ; Concevoir le désir, goûter la passion, Nous fait dédaigner l'art et sa création ; Formuler les pensers dont notre esprit s'enivre, Ce n'est que simuler la vie : aimer, c'est vivre ;! C'est incarner le rêve, et sentir les transports Dont l'art ne peut donner que des emblèmes morts ! Des maîtres les plus grands les uvres les plus belles, Auprès du beau vivant, compare, que sont-elles? Corrége et le Poussin, Titien et Raphaël, Rubens, dont la palette est prise à l'arc-en-ciel, Éblouissant nos yeux, ont groupé sur leurs toiles Des visages divins et de beaux corps sans voiles ! Mais hier, quand soudain à nos regards charmés Ces tableaux immortels se trouvaient animés, Lorsqu'au lieu de la chair que la couleur imite, Nous avons admiré cette chair qui palpite, Où le sang, à travers l'épiderme soyeux, Circule en répandant des reflets lumineux ; Lorsque nous avons vu d'exquises créatures, Dont les beaux torses nus, les bras aux lignes pures, Le sein ferme et mouvant, le visage inspiré, Faisaient vivre à nos yeux quelque groupe sacré, Oh ! n'as-tu pas senti quelle impuissante envie C'est de vouloir dans l'art inoculer la vie Et ne t'es-tu pas dit, du réel t'enivrant : La beauté seule est belle, et l'amour seul est grand ! - Photos sur www.Edition-originale.com -
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VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit) - BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin CARON de, imp. par) - CONDORCET (Nicolas, Marquis de).
Reference : 30620
(1785)
S.l. [Kehl], de l'Imprimerie de la Société littéraire typographique, 1785 (1789 pour le dernier volume). 92 vol. au format in-12 (178 x 108 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 527 pp. ; 2 ff. n.fol. et 492 pp. ; 2 ff. n.fol. et 484 pp. ; 2 ff. n.fol. et 504 pp. ; 2 ff. n.fol. et 544 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 466 pp. ; 2 ff. n.fol. et 500 pp. ; 2 ff. n.fol., 526 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol., 462 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol. et 471 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 452 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 451 pp. ; 2 ff. n.fol. et 460 pp. ; 2 ff. n.fol. et 461 pp. ; 2 ff. n.fol. et 498 pp. ; 2 ff. n.fol. et 444 pp. ; 2 ff. n.fol. et 396 pp. ; 2 ff. n.fol. et 368 pp. ; 2 ff. n.fol. et 412 pp. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 412 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 538 pp. ; 2 ff. n.fol. et 437 pp. ; 2 ff. n.fol. et 535 pp. : 2 ff. n.fol. et 428 pp. ; 2 ff. n.fol. et 399 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol. et 328 pp. ; 2 ff. n.fol. et 384 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 367 pp. ; 2 ff. n.fol., 379 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 413 pp. ; 2 ff. n.fol. et 340 pp. ; 2 ff. n.fol., 312 pp. xiv planches dépliantes in fine ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 390 pp. ; 2 ff. n.fol. et 504 pp. ; 2 ff. n.fol. et 444 pp. ; 2 ff. n.fol. et 368 pp. ; 2 ff. n.fol. et 360 pp. ; 2 ff. n.fol. et 539 pp. ; 2 ff. n.fol. et 538 pp. ; 2 ff. n.fol. et 502 pp. ; 2 ff. n.fol. et 526 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 515 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 559 pp. ; 2 ff. n.fol. et 476 pp. ; 2 ff. n.fol. et 383 pp. ; 2 ff. n.fol. et 396 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. ; 2 ff. n.fol. et 311 pp. ; 2 ff. n.fol. et 312 pp. ; 2 ff. n.fol. et 398 pp. ; 2 ff. n.fol. et 394 pp. ; 2 ff. n.fol. et 461 pp. ; 2 ff. n.fol. et 491 pp. ; 2 ff. n.fol. et 524 pp. ; 2 ff. n.fol. et 519 pp. ; 2 ff. n.fol. et 488 pp. ; 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol. et 467 pp. ; 2 ff. n.fol. et 487 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 527 pp. ; 2 ff. n.fol. et 547 pp. ; 2 ff. n.fol. et 515 pp. ; 2 ff. n.fol. et 478 pp. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol. et 467 pp. ; 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 464 pp. ; 2 ff. n.fol. et 429 pp. ; 2 ff. n.fol. et 439 pp. ; 2 ff. n.fol. et 406 pp. ; 2 ff. n.fol. et 451 pp. ; 2 ff. n.fol. et 452 pp. ; 2 ff. n.fol. et 432 pp. ; 2 ff. n.fol. et 403 pp. ; 2 ff. n.fol. et 372 pp. ; 3 ff. n.fol. et 582 pp. Reliures uniformes sans doute très légèrement postérieures de pleine basane mouchetée émeraude, filet gras et double filet maigres dorés encadrant les plats, dos lisses richement ornés d'un filet d'encadrement doré, filets gras dorés, doubles filets en pointillés dorés, roulettes fleuronnées dorées, larges fleurons dorés, semis de points et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées.
Ensemble complet de ses 92 volumes ; recelant 2 frontispices gravés et de 14 planches dépliantes. Edition en partie originale. Célèbre édition, dite de Kehl, établie par les soins et aux frais de Beaumarchais. ''On y a donné pour la première fois la volumineuse correspondance de l'auteur ainsi que plusieurs pièces de théâtre et autres morceaux curieux qui étaient restés inédits.'' (in Brunet). ''Cette célèbre édition était la plus complète, la plus belle et la mieux ordonnée qui eût paru jusqu'alors des Oeuvres de Voltaire. C'est sous le point de vue typographique que Beaumarchais mérite des éloges''. (in Brunet). « Chef-d’œuvre de l’art typographique ». La Société littéraire typographique de Kehl fut fondée par Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et Nicolas de Condorcet dans le seul but de publier une édition des Œuvres complètes de Voltaire ; laquielle eût rassemblé tous les textes inédits, publiés anonymement ou sous pseudonyme, ainsi que sa correspondance et ses textes autobiographiques.Le projet est ouvertement militant : il s'agit, contre les adversaires de la raison et du progrès de l'esprit humain, de diffuser la pensée de Voltaire, de défendre et perpétuer sa mémoire, comme d'« élever un monument à la gloire de ce beau génie. » L'établissement de Kehl fut l'un des premiers mettant en œuvre toutes les étapes de la fabrication du livre, depuis les opérations de papeterie jusqu'à l'impression, l'assemblage et la reliure. ''Pour l'impression de ce monument digne de l'auteur, Beaumarchais acheta les caractères de la veuve du grand typographe anglais John Baskerville, ainsi que trois papeteries dans les Vosges, où il fabriqua lui-même un papier de grande qualité, suivant les procédés d'élaboration des Hollandais, qu'il fit espionner par des agents''. ''L’apport, au sein de la présente édition d’une correspondance monumentale livre l’image de l’homme privé et même intime, à côté de son œuvre littéraire. Le dernier volume, intitulé Vie de Voltaire, est le texte qui lie les deux ensembles. Pour Condorcet, Voltaire a fait de sa vie un chef d’œuvre, qu’il s’agit d’offrir à la postérité pour sa valeur morale et politique. '' (Linda Gil). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque nationale, 189 - Bengesco IV, Bibliographie des Oeuvres de Voltaire, p. 123 - Graesse VII, Trésor de livres rares et précieux, p. 390 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1353 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 63884 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 679 - Lemaire, Dictionnaire Voltaire. Angles et quelques coiffes élimés. Discret manque superficiel en tête du dos d'un des volumes. Reliures pouvant présenter quelques abrasions ou petits manques superficiels épars. Dos présentant parfois un éclat légèrement altéré. Une pièce de titre lacunaire. Trois mors fendillés. Rares et claires rousseurs dans les corps d'ouvrages. Un feuillet désolidarisé. Deux autres souffrent d'un petit manque angulaire. Petite déchirure en marge de deux autres. Infime travail de ver en marge supérieure des derniers feuillets d'un des volumes. Quelques cahiers parfois légèrement oxydés.