Laffont (3/2025)
Reference : SVALIVCN-9782221276648
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782221276648
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ». Paris, pour Gilles Robinot, au Palais en la Gallerie des prisonniers, 1614. Avec privilège du Roy. In-8 de (4) ff., 123 ff., (1) f. de privilège. F. de titre légèrement effrangé, infime galerie de vers dans la marge blanche inf. des ff. 83 à 88, pte. mouillure dans le coin inf. des ff. 104 à 112. Au f. 93 commencent les « Autres Satyres et Folastreries, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps ». Plein vélin souple, restes d’attaches, dos lisse, nom de l’auteur calligraphié à l’encre à l’époque sur la tranche supérieure. Reliure de l’époque. 162 x 104 mm.
Très rare Première édition en partie originale du rarissime premier tirage des « Satyres » de Mathurin Régnier, fort apprécié du roi Henri IV, « le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle » (Pa. D), publiée après sa mort, la cinquième par ordre chronologique, contenant 16 pièces satiriques qui paraissent ici pour la première fois sous ce titre : « Autres Satyres et Folastreris, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps », mais la meilleure. Tchemerzine, V, 386. « Les premières éditions de Régnier, publiées en 1608, 1609, 1612, et 1613 du vivant de l’auteur, sont d’une curieuse incorrection ; c’est que le poète vivant le pot en main dans les cabarets et les tripots, absolument insoucieux de sa gloire, était le plus détestable correcteur d’épreuves qu’on pût imaginer ; les éditions qui suivent la mort de l’auteur, arrivée en 1613, sont meilleures. » (Deschamps). Mathurin Régnier n'est pas seulement le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle, il incarne comme aucun autre l'esprit de la satire classique en vers, même aux yeux de Boileau, qui se voudra modestement son disciple. Il naquit à Chartres, en 1573, alors que les guerres de Religion faisaient rage. Le recueil de Satyres qu’il fait paraître en 1608 propulse Régnier au rang de chef de file des ronsardiens, mais aussi des poètes comiques les plus impertinents de l’époque comme Sigogne, Motin et Berthelot, les pourvoyeurs inlassables des recueils de poésies libres. Chacun s’accorde à reconnaître en lui une qualité d’inspiration comparable à celle d’Horace, de Perse et de Juvénal. « La réussite de Régnier est d’avoir su créer un espace poétique, où, à partir des lieux communs de la réflexion morale, il peut donner libre cours à son goût de la franchise et de la liberté. Il y développe une esthétique de l’humeur, de la nonchalance et du caprice, qu’il met au service de l’amitié, mais qu’il considère aussi comme un instrument d’émancipation individuelle au sens des libertins. A défaut de présenter une sagesse, il met en scène un tempérament, qui fait du poème un lieu et un ferment d’humour et de plaisir. Cette impulsion vitale et tonique caractérise sa verve comique. Il conçoit le vers comme une solution qui résout de manière jubilatoire les contradictions insurmontables de la vie morale. C’est pourquoi il recherche inlassablement le bon mot, le trait qui fait mouche, la formule burinée qui s’incruste dans la mémoire et déclenche un sentiment d’euphorie. Il a comme peu de poètes le génie de l’alexandrin robuste, énergique, gorgé de tonus : Il m’est comme aux putains mal aisé de me taire (Sat. II, v. 96) ; (Je) sentis à son nez, à ses levres décloses,/Qu’il fleuroit bien plus fort, mais non pas mieux que roses (Sat. XI, v. 219-220) ; Je fis dans un escu reluire de Soleil (Sat. XII, v. 24). A défaut de trouver la vérité, Régnier suscite un élan qui tire de l’apathie et de la morosité, qui restitue le frémissement et le tourbillon de la vie, qui sait recréer le fouillis et le brouhaha captivant des êtres et des choses, tirer joie de leurs contradictions. Son réalisme, c’est d’être avant Baudelaire un poète de la ville, de nous immerger dans le doux vacarme de la poésie sociale. A défaut de savoir où, Régnier est « une force qui va » : l’homme a au moins le pouvoir d’opposer à l’absurdité de vivre l’énergie de son humour et la fierté de son nonchaloir. Comme les plus grands satiriques, Régnier est un poète du temps actuel, celui qui nous contrarie sans cesse, mais qui se confond avec le mouvement et le jaillissement des jours. » Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ».
Liège Chez J. F. Bassompierre 1760 1 vol. in-12 (16,5 x 10 cm ) ( poids = 250 g ) XVIII , (2) , 232 pp. .Avec Préface et Table .Bandeaux , lettrines et culs-de-lampe .Plein veau moucheté de l'époque . Dos lisse orné doré, p. de titre fauve. Filet doré sur les coupes .Tranches rouges . Gardes marbrées . Intérieur convenable . Petite déchirure sans manque à une garde marbrée qui est collée à une garde blanche . Manque de papier avec atteinte au texte au f. 15-16 sur 5 à 6 cm de haut anciennement restauré avec un morceau de page étranger au livre . De discrètes annotations à l'encre marginales renvoient aux passages de la Bible concernés .
Caraccioli (Le Mans 1719 ou Paris 1721 ou 1723 ? - Paris 1803) . D'une illustre famille napolitaine. Ecrivain polygraphe.Entra chez les oratoriens . Voyagea en Italie , Allemagne , Pologne où il devint précepteur des enfants du prince Rzewuski ; se fixa à Paris . Auteur prolixe , il nous livre ici une réflexion philosophique et spirituelle sur le thème de la mort . Dans les années 1750-60 , il proposa des livres en couleurs .
Phone number : 05 53 48 62 96
A Francfort, en Foire, Chez J.F. Bassompierre, libraire à Liège, 1761 ; in-12, 1ff. bl., 361pp., 3ff. n. ch. dont 2 bl. Plein veau moucheté, dos lisse orné, pièce de titre rouge ; petits manques aux coiffes, coins légèrement émoussés, petit travail de vers sur le dos, une charnière fendue sur deux centimètres. Une rousseur sur le titre, sinon intérieur frais.
Cet ouvrage se veut être une sorte de viatique pour bien préparer sa fin dernière ; réflexion à la fois philosophique, spirituelle et pratique qui aborde des questions telles que : Qu'est-ce que la mort, les suites de la mort, le temps, l'éternité, la maladie, la peur de la mort, les testaments, les enterrements, les apparitions, la résurrection... L'ouvrage se termine par un dialogue entre un mort et un vivant. Vanités ,vanités...
Amsterdam, Steenhouwer, 1721, un fort volume in 12 relié en plein veau, dos orné de fers dorés, tranches rouges (reliure de l'époque), (petite épidermure au dos), 1 PORTRAIT DE LOCKE, 31pp., (1pp.), (1-table des sections), 505pp., (1pp.), (3-suite de la table des matières)
--- BON EXEMPLAIRE ---- Ce traité, écrit en anglais, fut publié à Londres en 1693. Dès 1695 il fut traduit en français par COSTE sur la première édition. Mais dans la suite, l'auteur y ayant fait plusieurs additions, COSTE publiait après la mort de LOCKE une nouvelle traduction faite cette fois sur la cinquième édition anglaise. Dans cet ouvrage, l'éducation y est envisagée par le philosophe anglais au point de vue physique, intellectuel et moral...". (Hoefer 31 page 445) ---- De la santé ; précautions nécessaires pour la conserver aux enfans - Du soin que l'on doit prendre de l'ame des enfans - Des châtimens qu'il faut infliger aux enfans - Des récompenses - On doit donner peu de règles aux enfans - Des fautes pour lesquelles on ne doit pas châtier les enfans et de celles qui méritent châtiment - Que les parens doivent se familiariser avec leurs enfans - Qu'il ne faut pas laisser prendre trop d'empire aux enfans et pourquoi - Qu'il ne faut pas souffrir que les enfans s'accoûtument à pleurer - De la curiosité des enfans, comment elle doit être mise à profit - De la civilité et de la politesse - Du savoir - etc**55460/5546/P1
Paris, chez les marchands de nouveautés, 1831 4 vol. in-16, demi-chagrin havane, dos à nerfs ornés de filets à froid et de pointillés dorés (rel. du Second Empire). Rousseurs.
Édition originale de cette collective donnée par Béranger, une des plus complètes qui se sont données de notre "Tibulle français". À l'occasion de la mort du poète, survenue le 5 décembre 1814, Pierre-Jean de Béranger avait déjà écrit une chanson en son hommage, pour laquelle Wilhem composa la musique. Au début du XIXe siècle, les poésies de Parny jouissaient d'une immense popularité et étaient sur toutes les lèvres.I. 258 pp., un f. n. ch. de table, avec un portrait-frontispice. - II. 260 pp., avec un frontispice, manque le cahier 1 (pp. 5-16, les faux-titre & titre étant présents). - III. 226 pp., un f. n. ch. de table, avec un frontispice. - IV. 253 pp., un f. n. ch. de table, avec un frontispice.Quérard VI, 608. Cioranescu, XVIII, 49 076. Ryckebusch, 6312. La bibliographie de Brivois ne signale même pas cette publication par laquelle le chansonnier préféré des Français au début du XIXe siècle rendait hommage au poète madécasse.De la bibliothèque de E. Viénot (étiquettes ex-libris et chiffre doré poussé en queue des dos). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT