Cerf (11/2022)
Reference : SVALIVCN-9782204151344
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782204151344
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M. Alexandre Bachmann
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Librairie Plon 14 x 22,5 Paris 1939 In-8, reliure demi-chagrin à coins bordeaux, dos à quatre nerfs orné au centre de l'aigle impérial doré, auteur et titre dorés, plats et gardes marbrés, signet de soie, XCVII-392 p. Lettres publiées par le prince Napoléon et Jean Hanoteau. Couverture conservée. Importante préface. Bonne reliure, intérieur frais. Très bon exemplaire.(B56)
Plon. 1939. in-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Intérieur acceptable. Paris, Plon, 1939, in 8, broché, rousseurs, 390 pp.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
HM-038 - Lieu d'édition : Paris Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Hachette, 1924, gr. in-8°, xviii-366 pp, pièces justificatives, broché, bon état
"M. Charles Lesage, inspecteur général des finances, est, en outre, historien. Depuis longtemps, M. Lesage avait reconnu le lien étroit qui rattache, dans le passé comme aujourd'hui, les négociations financières aux pourparlers diplomatiques. Il a eu l'idée d'examiner, de ce point de vue, les rapports de la France et de la Prusse après Tilsit, jusqu'en 1814, et les procédés employés par Napoléon pour recouvrer la créance de 150 millions environ résultant du traité. Cette étude, faite au moyen des documents d'archives, est singulièrement intéressante. On y assiste d'abord aux négociations franco-prussiennes pour fixer le montant de la dette, le mode de paiement et la nature des garanties, travail qui se prolonge à cause de l'ergotage et de la mauvaise foi du gouvernement prussien. Un premier plan est arrêté, qui fait l'objet d'une convention dite de Königsberg ; puis, après une mission du prince Guillaume de Prusse auprès de Napoléon, un second accord, conclu à Paris, réduit le total des paiements, sans que la Prusse renonce, tant qu'elle peut espérer un appui de la Russie ou de l'Autriche, à ses procédés dilatoires. Après Wagram seulement, Hardenberg semble entrer dans la voie de l'exécution des traités ; mais au moment de la guerre de Russie Napoléon accepte, au lieu de paiements en numéraire, des fournitures pour l'armée. Cela permettra à Frédéric-Guillaume de réclamer en 1814, vainement d'ailleurs, quelque 120 millions qu'il prétend avoir fournis en sus de sa dette, alors que le trésor français s'estime créancier de plus de quarante millions. Le plus curieux de cette histoire, pleine d'enseignements et contée par M. Lesage avec autant de précision que d'élégance, est le chapitre sur l'emprunt d'Amsterdam. En novembre 1807, l'historien Niebuhr fut chargé par Stein de négocier en Hollande un emprunt prussien qui fut autorisé seulement en 1810, et dont les titres devaient être remis à la France en paiement. Le taux élevé de l'intérêt (8 %) n'attira pas des souscripteurs, sauf Napoléon, qui voulut d'abord prendre (en grand secret) pour dix millions de cet emprunt, dont il croyait tirer 11 % de revenu; il se limita plus tard, l'erreur découverte, à une souscription d'un million, la seule importante. L'ouvrage de M. Lesage est un parfait exemple du grand profit que l'historien politique peut tirer de l'étude des négociations financières." (Raymond Guyot, Revue historique, 1924) — "Ce livre, remarquablement documenté, est très suggestif. Il montre comment Napoléon Ier, créancier de la Prusse, ne put, pendant sept ans (1807-1815), parvenir à se faire payer. La convention de Kôuigsberg, signée en son nom par le maréchal Berthier, avait prévu la nomination d’un commissaire spécial, qui devait surveiller le versement des contributions imposées. Le comte Daru, désigné à cet effet, se heurta à une incroyable résistance. L’Empereur ordonna au maréchal Victor, gouverneur de Berlin, de préparer une opération militaire. Nouvelle discussion. « Le cabinet prussien est étrange, écrivait Napoléon au roi de Saxe, il regarde toujours ce qu’il a signé comme non avenu. » Napoléon fit des concessions, il souscrivit même largement à un emprunt prussien du 15 mai 1810. Et peu à peu la Prusse en vint à se dire créancière de la France, estimant que les réquisitions et les transports des troupes françaises à travers son territoire, dépassaient ses dettes. Après la retraite de Russie, la Prusse nous déclara la guerre, sous prétexte, que nous n’acquittions pas nos dettes envers elle. Finalement le traité du 30 mai ayant annulé les créances des divers États les uns vis-à-vis des autres, la Prusse fut libérée, et nous ne fûmes jamais payés ! Le travail de M. Lesage, rédigé avec beaucoup de clarté et de méthode, jette une vive lumière sur la mentalité des gens de Berlin. Il met en relief leur esprit tortueux et leur mauvaise foi. A plus de cent ans d’intervalle nous retrouvons la même psychologie aboutissant à des conséquences analogues. En racontant le passé avec une complète impartialité, M. Lesage nous permet de faire des rapprochements très utiles avec lé présent." (Georges Blondel, Revue internationale de l'enseignement, 1926)
Edition originale rare de cette analyse des campagnes de Frédéric II jugées par le célèbre tacticien français Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert, ouvrage qui eut une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon. Londres, 1787.In-8 de 304 pp. Conservé dans sa brochure d’origine de papier orangé, pièce de titre de papier en tête du dos, non rogné. Brochure de l’époque.212 x 137 mm.
Edition originale rare de cette analyse des campagnes de Frédéric II jugées par le célèbre tacticien français Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert, ouvrage qui eut une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon.Jacques-Antoine-Hippolyte Guibert est un général et auteur militaire français né le 12 novembre 1743 à Montauban et mort le 6 mai 1790 à Paris.« Le 1er juin 1772, M. de Guibert avait fait parvenir au Roi, par l’entremise de d’Alembert, son ‘Essai général de tactique’ ; il arriva lui-même à Postdam le 14 juin 1773, et écrivit à Frédéric une lettre. Aux pages 215 et suivantes, M. de Guibert parle de la conversation qu’il eut avec le Roi le 17 juin, et de son séjour à Postdam. Dans le second volume de son ‘Journal’, il parle des manœuvres et des revues auxquelles il avait assisté en Silésie, aux mois d’août et de septembre 1773. Son séjour à Berlin, à Postdam et en Silésie, ses conversations avec Frédéric, et la connaissance assez intime qu’il avait faite avec M. de Catt, l’abbé Bastiani, le colonel Quintus Icilius, les généraux d’Anhalt et de Rossières, et avec beaucoup d’autres personnages très capables de le mettre au fait de l’histoire de la Prusse et du caractère de Frédéric, lui donnèrent l’idée et lui fournirent les moyens d’écrire ‘l’Eloge du roi de Prusse’. A Londres (Paris), 1787, 304 pages in-8. Cet ouvrage a été souvent réimprimé ; il a été traduit deux fois en allemand, et en italien. On en trouve une critique sévère dans la ‘Lettre du comte de Mirabeau à M. le comte de... sur l’Eloge de Frédéric, par M. de Guibert’, 1788. Il est souvent fait mention de M. de Guibert dans la correspondance de Frédéric. » (Œuvres de Frédéric le Grand). Guibert entre en 1756, à l'âge de treize ans, au régiment d'Auvergne avec le grade de lieutenant. Il devient capitaine en 1758 et prend part à la guerre de Sept Ans. Il y accompagne son père, Charles-Benoît, comte de Guibert. Il est décoré de la Croix de Saint-Louis lors des opérations en Corse. À l’issue de la campagne, il est nommé colonel et reçoit le commandement de la Légion corse à sa création. Il publie à Liège son Essai général de tactique, accompagné d'un Discours où il se propose « ...de tracer le tableau politique et militaire de l’Europe » et en particulier de sa Nation. Par prudence, il se retire en Prusse en attendant de voir l'effet que son ouvrage aura sur l'opinion : c’est ainsi qu'en 1773, Frédéric II le Grand reconnaît en lui un grand tacticien avec lequel il conversera souvent sur les questions militaires. Sa Défense du système de guerre moderne mettait en lumière les méthodes de défense raisonnée et scientifique utilisées par l'armée prussienne. Ce fut la base de son travail lorsqu'en 1775 il coopéra avec le comte de Saint-Germain dans une série de réformes de l'armée française.Il est élu à l'Académie française le 15 décembre 1785. À la veille de la Révolution, il est rappelé au conseil de l’administration de la guerre en 1787. En 1788, il est nommé maréchal de camp et inspecteur divisionnaire d'infanterie de l'Artois. Il est emporté par une courte maladie le 6 mai 1790. L’œuvre de Guibert a eu une grande influence sur les conceptions militaires de Napoléon, qui avait lu et médité ses écrits. « Traditionnellement, on présente Napoléon comme l’héritier direct de Guibert et de ses théories. Jean Tulard n’émit pas en 1977 un avis différent dans son fameux Napoléon ou le mythe du Sauveur : « Les idées stratégiques de Napoléon n’étaient pas neuves ; elles venaient tout droit de Guibert et du principe divisionnaire ». Dans le très bon ouvrage de vulgarisation de Thierry Lentz, Napoléon : « Mon ambition était grande », publié en 1998, à la page 71, sur la page de présentation du chapitre IV intitulé « Le Dieu de la Guerre (1800-1810) », nous avons droit à une photographie de la trousse de campagne de l’Empereur, mise en valeur par un montage photographique avec deux livres grands ouverts. Sur la page droite du livre aux dimensions les plus réduites, nous pouvons lire ce titre : Essai général de tactique. Ce joli montage est en parfaite adéquation avec ce que Thierry Lentz écrit à la page 86, affirmant que ‘jeune, il avait découvert le fondement de sa stratégie dans les commentaires de Guibert sur les campagnes de Frédéric le Grand’. »Bel exemplaire conservé broché et à toutes marges.
relié - in 8 - XX et 395 pp - 13.5x21 -1819 - éditions C.L.F. PANCKOUCKE, Paris
le tome est accompagné de 8 plans :Plan du port de BOULOGNE (planche triple) - Combat naval du 22 juillet 1805 - Combat naval de TRAFALGAR - Combat naval du 4 novembre 1805 - Carte générale de la bataille d'JENA et du combat d'AUERSTAEDT (planche double) - Plan de la bataille d'JENA - Plan du combat d'AUERSTAEDT. Tous ces plans sont dressés par M. Amboise TARDIEU, d'après le texte même , et d'après les meilleurs matériaux.RELIURE ETAT MOYEN , INTERIEUR TRES FRAIS