Scribe Editions (10/2023)
Reference : SVALIVCN-9782073005823
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782073005823
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.
SOCIETE ASTRONOMIQUE DE FRANCE. FEVRIER 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 50 à 88. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Tampon sur la couverture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : J. Debiesse : L'énergie nucléaire dans le monde de demain, Ch. Fehrenbach : Le ciel austral - L'observatoire européen austral, F. Barlier : Le mouvement des satellites artificiels, M-J Martres : L'activité solaire : rotation n°1460 Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOCIETE ASTRONOMIQUE DE FRANCE. MARS 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 89 à 128. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Tampon sur la couverture.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Ch. Fehrenbach et M. Duflot : Le ciel austral, L'observatoire européen austral, Comité national français d'astronomie, B. Morando : Les petites planètes, M. Marin : Commission des surfaces planétaires, R de Terwangne : Souvenirs et observations de l'éclipse totale du soleil du 15 février 1961 Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Editions de Physique, 1989, 274 p., cartonnage éditeur sous jaquette, avec une planche dépliante, bon état.
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Paris, Armand Colin et Cie, 1893. 1893 1 vol in-4° (250 x 165 mm.) de : [4] ff. (faux titre, titre, dédicace, remerciements) ; 490 pp. (dont table) ; [1] p. (errata) ; nombreux schémas et cartes dans le texte. Demi basane d'époque, plats recouverts de papier marbré vert, dos à nerfs titré. (Reliure légèrement frottée).
Edition originale de cet ouvrage retraçant lHistoire des hypothèses sur le continent austral dû à Armand Rainaud, professeur agrégé dhistoire et de géographie ainsi que docteur de lettres. Dans son introduction, Rainaud explique lhypothèse qui amorça dès lantiquité les questionnements sur cette terre australe inconnue : Un des plus grands problèmes de lhistoire de la géographie est celui des antipodes. De bonne heure la curiosité humaine, point de départ de tout progrès scientifique, a cherché à franchir les bornes du domaine des connaissances positives. En dehors du vieux monde, lorbis vetus, nexiste-il pas quelques terres éloignées, destinées à faire équilibre à louest et au sud à la masse continentale de lEurasie et de lAfrique? De là le double problème des antipodes : antipodes de louest, antipodes du sud. Dans cet ouvrage, il traite donc la question de L'Antichtone à travers lHistoire, à savoir le nom donné à cette terre australe, un continent hypothétique imaginé par les anciens grecs, et qui aurait équilibré les masses des continents de l'hémisphère nord. Cest finalement la découverte de l'Océanie puis de l'Antarctique qui mettront fin à cette hypothèse. Ainsi, au travers de nombreux schémas et cartes, Rainaud fait un examen très complet de la littérature spéculative sur un continent australien, des hypothèses des anciens grecs jusqu'aux découvertes de James Cook. Parmis les schémas et cartes, on trouve notamment dans lordre chronologique : La terre inconnue de Ptolémée au sud de lOcéan Indien envisageant déjà cette terre hypothétique, Le système des zones au Moyen Age dans lequel les latitudes polaires sont qualifiées de frigore inhabilitatis, ou encore La terre Australe sur la mappemonde mercatorienne de 1538 (daprès Nordenskjoeld, pl XLIII), représentant un Antarctique gigantesque, bien que le célèbre cartographe reconnaisse ne pas en connaître les limites. Bel exemplaire bien conservé de cet examen très complet de la question du continent Austral à travers lHistoire. 1 vol. 4to (250 x 165 mm.) with : [4] ff. (false title, title, dedication, acknowledgements); 490 pp. (including table); [1] p. (errata); numerous diagrams and maps in the text. Contemporary half basane, boards covered with green marbled paper, titled spine (binding slightly rubbed). First edition of this work tracing the history of hypotheses on the southern continent by Armand Rainaud, a professor of history and geography and a Doctor of Letters. In his introduction, Rainaud explains the hypothesis which, from antiquity, led to questions about this unknown southern land: "One of the greatest problems in the history of geography is that of the antipodes. Human curiosity, the starting point of all scientific progress, has always sought to cross the boundaries of positive knowledge. Outside the old world, the orbis vetus, are there not a few distant lands, destined to balance the continental mass of Eurasia and Africa to the west and south? Hence the double problem of the antipodes: western antipodes, southern antipodes." In this book, he deals with the question of L'Antichtone throughout history, namely the name given to this southern land, a hypothetical continent imagined by the ancient Greeks, and which would have balanced the masses of the continents of the northern hemisphere. The discovery of Oceania and then Antarctica finally put an end to this hypothesis. With a wealth of diagrams and maps, Rainaud provides a comprehensive review of the speculative literature on an Australian continent, from the hypotheses of the ancient Greeks to the discoveries of James Cook. Among the diagrams and maps are, in chronological order: "Ptolemy's unknown land south of the Indian Ocean", already envisaging this hypothetical land, "The system of zones in the Middle Ages", in which polar latitudes are described as "frigore inhabilitatis", and "The Southern Land on the Mercatorian map of 1538 (after Nordenskjoeld, pl XLIII)", depicting a gigantic Antarctica, although the famous cartographer admits not knowing its limits. A fine, well-preserved copy of this comprehensive examination of the question of the Southern continent throughout history.