Gallimard (3/2000)
Reference : SVALIVCN-9782070534302
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782070534302
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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London Robert Barker 1608 Très bel exemplaire d'une Bible en culotte de cheval publiée par Robert Barker en 1608. Contient : Un titre général ; l'Ancien Testament (mais pas de page de titre séparée pour l'Ancien Testament) ; le Nouveau Testament avec un titre ; l'Apocalypse ; 2 concordances (avec un titre séparé indiquant qu'elles ont été rassemblées par R.F.H.) ; le Livre des Psaumes (avec un titre séparé indiquant qu'elles ont été rassemblées par Thomas Sternehold & John Hopkins). Reliure en plein veau moucheté du 20e siècle. Les pages de garde sont neuves et unies. 4 bandes surélevées au dos, décorations aveugles sur les compartiments. Bords de la planche à motifs. Pas d'étiquette ni de titre au dos. Toutes les pages de titre sont présentes. Les 3 dernières pages, Psaumes avec de très vieilles réparations et une page insérée dans le désordre. Les Psaumes sont complets mais le Credo est incomplet à la fin du livre (So se termine à la page 92). Toutes les sections sont datées de 1608. Robert Barker. Les problèmes notés dans cet exemplaire sont : f68 marqué comme f96 ; f173 avec une note de bordure collée ; f329 (dernière page d'Ezéchiel mal reliée à Daniel) ; f330 présent mais avec perte d'une grande partie du texte ; f434 mal paginé comme f435 ; f435 a une grande tache d'encre au verso ; f464 petite déchirure fermée ; f483 déchiré avec une certaine perte ; f490 mal paginé comme f499 ; f534 complet mais déchiré ; Livre des Psaumes : Les 10 premières pages ne sont pas paginées ; p28 mal paginée comme p27 ; p86 mal paginée comme p66 ; pps 87/88 échangées avec pps 89/90 ; Les deux derniers feuillets ont été réparés, et le dernier feuillet avec une perte modérée sur les bords. Comme c'est inévitable avec une Bible de cet âge, il y a aussi de petites déchirures, des entailles et un assombrissement général des pages, mais c'est un très bel exemplaire. Cette édition de la Bible de Genève a reçu le surnom de Bible à culotte, en raison de sa traduction erronée du chapitre 3, verset 7 de la Genèse. Le texte se lit comme suit : Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, et ils connurent qu'ils étaient nus. Ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et se firent une culotte. Chaque page n'étant numérotée qu'au recto (voire pas du tout), il s'agit en fait de numéros de feuilles (nous nous référons donc à fn). Pour compliquer encore les choses, le livre des psaumes numérote chaque page, et non chaque feuille. Collation complète : [ii], 1-554, [1-98], [1]-91.pp Collation : [manque le blanc q1], q2-Zzz10, A-L2, A-G3. Notre exemplaire est en grande partie conforme à Darlow & Moule 225a. Il s'agit essentiellement d'une réimpression proche du quarto de 1605, avec le texte se terminant sur fo.554 (comme le nôtre pour l'AT et le NT) et avec Gen. i. 3 : 'Then God Sayd...' 240 par 170mm (9œ par 6Ÿ pouces).
A very nice copy of a Breeches Bible published by Robert Barker in 1608. Contains: A general title; The Old Testament (but no separate Old Testament Title page); The New Testament With Title; Revelation ; 2 Concordances (With separate title stating that these were collected by R.F.H.) ; Book of Psalms (Separate title state that they were collected by Thomas Sternehold & John Hopkins). Bound in full 20th century mottled calf. Plain new endpapers. 4 raised bands to spine, blind decorations to compartments. Board edges patterned. No label or titles to spine. All title pages present. Final 3 pages, Psalms with very old repairs and one page inserted out of order. Psalms complete but Creed incomplete at end of book (So ends at page 92). All sections dated 1608. Robert Barker. The noted issues with this copy are: f68 marked as f96; f173 with pasted down border note; f329 (last of Ezekiel misbound in Daniel); f330 present but with loss of a large are of text; f434 mispaginated as f435; f435 has large ink stain to verso; f464 small closed tear; f483 torn with some loss; f490 mispaginated as f499; f534 complete but torn; Book of Psalms: 1st 10 pages unpaginated; p28 mispaginated as p27; p86 mispaginated as p66; pps 87/88 exchanged with pps 89/90; The final two leaves have been repaired, and the final leaf with moderate loss to the edges. As is inevitable with a Bible of this age, there are also tiny tears, nicks and edgewear, and a general darkening of the pages, nevertheless s a very nice example. This edition of the Geneva Bible received the nickname Breeches Bible, because on its erroneous translation of Genesis Chapter 3, Verse 7. The text reads: 'Then the eyes of them both were opened, and they knew that they were naked, and they sewed figge tree leaves together, and made themselves breeches.' Each page is numbered to the recto only (if at all) so these are actually leaf numbers (so we refer to fn). To confuse matters further, the book of psalms numbers each page, not leaf. Full collation: [ii], 1-554, [1-98], [1]-91.pp Collation: [lacks blank q1], q2-Zzz10, A-L2, A-G3. Our copy substantially conforms to Darlow & Moule 225a. The states that it is substantially a close reprint of the 1605 quarto, with text ending on fo.554 (as does ours for the OT and NT) and with Gen. i. 3: 'Then God Sayd...' 240 by 170mm (9œ by 6Ÿ inches). .
Amsterdam: George Gallet, 1701 Reliure pleine cuir marron d'origine. Plaque frontale. Vignettes de titre et en-têtes de section. Deux tomes en un. Un essai sur la Bible. Le premier volume traite de l'Ancien Testament. La seconde avec le Nouveau Testament. Jolie plaque frontale pleine page montrant la Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques. Les planches sont un peu frottées, mais dans l'ensemble en très bon état. La dorure du dos est passée et le titre est presque illisible. Intérieurement propre et bien rangé. Une touche d'assombrissement seulement. Un très bel exemplaire.
Original brown full leather binding. Frontis plate. Title vignettes & section headers. Two volumes in one. An essay on the Bible. The first volume deals with the Old Testament. The second with the New Testament. Attractive full page frontis plate showing the Library of Ecclesiastical Authors. The boards are a little rubbed, but overall in very nice condition. The gilt to the spine is faded, and the title is almost illegible. Internally clean and tidy throughout. A touch of darkening only. A very nice copy.
Paris Au bureau central 1837 Trois volumes comprenant l'ensemble de l'Ancien Testament. Quart de cuir à plats marbrés. Le cuir est vert foncé, avec des étiquettes noires et des titres et décorations dorés. Un peu frotté aux dos mais toujours attrayant. Le vol 1 a été réparé à la base au niveau de la colonne vertébrale à un moment donné. Intérieur en bon état, avec un peu de rousseur partout. 160 assiettes. Edition romantique en 3 volumes de la Bible dans la traduction de Maistre de Sacy, ornée de planches hors-texte gravées sur acier par Peronard, Lalaisse, Skelton, Desjardins, etc. Texte élégamment encadré d'une gras et fine triple règle noire. 304, 647, 620 pages. (Achevée). 275 by 190mm
Three volumes comprising the whole of the Old Testament. Quarter leather with marbled boards. Leather is dark green, with black labels and gilt titles and decorations. A bit rubbed to the spines but still attractive. Vol 1 has been repaired to the base at the spine at some point. Internally in good order, with a little foxing throughout. 160 plates. Romantic edition in 3 volumes of the Bible in the translation of Maistre de Sacy, adorned with inset plates engraved on steel by Peronard, Lalaisse, Skelton, Desjardins, etc. Text elegantly framed in a bold and thin black triple rule. 304, 647, 620 pages. (complete). 275 by 190mm (10Ÿ by 7œ inches). .
Précieux et extraordinaire exemplaire de la première édition de la bible de Frizon censurée par la Sorbonne, dédicacée au roi Louis XIII et reliée à l'époque en maroquin rouge doublé de maroquin rouge pour le Grand Dauphin (1661-1711). Paris, Jean Richer et Pierre Chevalier, 1621 [Suivi de :] – Frizon, Pierre. Moyens pour discerner les bibles françoises catholiques d'avec Les Huguenotes. Paris, Jean Richer, 1621. 2 tomes en 3 volumes in-folio à 2 colonnes de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 583 pp., 28 gravures dans le texte ; II/ (2) ff., 508 pp., 21 gravures dans le texte; III/ pp. 509 à 863, 1 f. numéroté 864, 3 pp. numérotées 510 à 512, 90 pp., (27) ff., 21 gravures dans le texte, 2 gravures au titre, 1 carte. Ainsi complet. Reliure du dix-septième siècle en maroquin rouge ; double encadrement de trois filets dorés sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, dos à nerfs fleurdelisés, doublures de maroquin rouge à dentelle dorée et cadre central de trois filets dorés avec fleurs-de-lys aux angles, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure royale réalisée vers l’année 1678 en maroquin doublé de maroquin.
Première édition de cette célèbre Bible française illustrée, dite Bible de Frizon, censurée par La Sorbonne dès sa parution. En 1689, La Caille en faisait aussi l'éloge et Michel de Marolles en signalait les gravures. Cette édition de la Bible est la première qui ait été faite à Paris ; elle est très rare, & l'on n'en connoit presque point d'exemplaires : il en existe deux à Paris ; l'un dans la bibliothèque du Roi, l'autre dans celle des Célestins. L'impression en est fort belle (G. F. de Bure, Bibliographie instructive, 1763, 1, n°31). - Duportal, Catalogue, 412. Cette première édition de cette version de la Bible de Louvain, jugée encore trop protestante par la Sorbonne, constitue la première bible française illustrée de gravures en taille douce. L'ouvrage tient le premier rang parmi les livres illustrés du temps de Louis XIII, avec 70 eaux-fortes originales comportant plus de 900 sujets, auxquels s'ajoutent un frontispice de Michel Lasne, deux vignettes et une carte. À côté d’artistes restés anonymes, la plupart des grands dessinateurs ou graveurs de l'époque ont contribué à l'illustration de l'ouvrage : notamment Claude Mellan, Michel Lasne, Léonard Gaultier, M. Van Lochom, Melchior Tavernier, Jean Zniarnko, M. Faulte, etc. Œuvre majeure de l'édition biblique, l'ouvrage est aussi un chef-d’œuvre de l'illustration française de son temps. « Cette bible de Frizon de 1621 est ornée de plusieurs figures très belles et fort estimées. On l’appelle vulgairement la Bible de Richer, qui est recherchée des curieux » (Histoire de l’Imprimerie, page 244). La première Bible imprimée en français est celle de Jean de Rely, qui est une révision de celle de Des Moulins, imprimée en 1487 sur l'ordre de Charles V. Naturellement cette Bible n'était pas une version littérale, mais une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque Nationale et un autre à l'Arsenal à Paris. En 1528, Lefèvre d'Étaples finit la traduction entière de la Bible, qui fut imprimée à Anvers. Le travail de Lefèvre était basé sur la Vulgate (rendue fidèlement pour la première fois dans une traduction française). Il n'était pas destiné en lui-même à devenir la Bible populaire du peuple français, mais il préparait la voie pour un tel bienfait. Ce travail devint le modèle que les protestants et catholiques suivirent. En 1535, Pierre Robert Olivetan produisit une nouvelle traduction qui suppléait aux faiblesses de la version de Lefèvre. Natif de Picardie, il fut un des leaders de la Réforme en France. A cause de l'opposition rencontrée en France la première édition de cette Bible fut imprimée à Neuchâtel (en Suisse), les autres le furent à Genève. Malgré la censure, bien des Bibles de Genève entraient en France. Citons un passage du livre "Histoire des protestants en France", p. 68, qui montre le travail de quelques chrétiens de l'époque "étudiants et ministres, porte-balles, porte-paniers, comme le peuple les appelait, parcouraient le pays, un bâton à la main, le panier sur le dos, par le chaud et le froid, dans les chemins écartés, à travers les ravins et les fondrières de campagne. Ils s'en allaient, continue Mr de Félicé, frapper de portes en portes, mal reçus souvent, toujours menacés de mort, et ne sachant le matin où leur tête reposerait le soir". En 1566, René Benoît publia une traduction de la Bible, qui fut censurée par la Sorbonne en 1567 et finit de paraître en 1568. Benoît dut s'humilier devant la Sorbonne et reconnaître que sa traduction était une copie de celle de Genève, qui devait par conséquent être rejetée. Il en fut de même de la révision que Pierre Besse dédia à Henri IV en 1608, de celle de Claude Deville en 1613, et de celle de Pierre Frizon dédié à Louis XIII en 1621. « Le [Pape] PauI IV ordonne que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C'était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire » (Dictionnaire de Théologie Catholique, 15, col. 2738). La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare : "L'expérience prouve que si l'on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien." Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une « permission spéciale du Siège apostolique ». Merveilleux exemplaire relié par Luc-Antoine Boyet dont on reconnait les fers caractéristiques (Esmerian, Deuxième partie). Le contraste entre l'altière élégance de la doublure et des plats et la luxuriante richesse des coupes symbolise la primauté de Boyet dans l'art de la reliure française au XVIIe siècle. « Il fut sans doute le premier relieur qui s'attacha et réussit à si bien soigner cette façon du corps d'ouvrage. Il excelle notamment dans le choix du maroquin, la confection de la couture et de l'endossage, les chasses basses. » Précieux et extraordinaire exemplaire royal offert vers l’année 1678 à Louis de France, Dauphin, appelé Monseigneur et surnommé Le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Chacun des trois volumes comporte en queue du dos et sur la pièce de tomaison la marque reproduite par Olivier-Hermal (Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, Paris 1934, pl. 2522, fer n° 17), la référence incontestée en la matière, ainsi analysée : « Nous estimons que ce fer (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes de sang) a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin (à compter de l'année 1678) et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » Cette analyse était confirmée par Jean Toulet, l’ancien conservateur en chef de la réserve de la B.n.F. Quelques clercs contemporains contestent cette attribution et méconnaissent la science héraldique de l'âge classique. Aucun fer héraldique, à notre connaissance, comportant plusieurs emblèmes royaux ne fut créé au XVIIe siècle dans un but simplement ornemental. Ce fer armorié, composé d'une fleur-de-lys couronnée et de l'emblème du dauphin surmonté de la couronne des princes de sang fut « frappé dès 1678 sur des volumes destinés au Grand Dauphin » adolescent et ce n'est qu'ensuite, le dauphin majeur utilisant les armoiries reproduites par Olivier, planche 2522 fers 1 à 9, que ce fer n° 17 « fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau » (Olivier-Hermal). Cette nuance héraldique, certes éloignée de nos préoccupations modernes, a apparemment échappé à la sagacité de certains amateurs contemporains les amenant à rejeter globalement l'appartenance princière de l'ensemble des volumes frappés du fer héraldique n° 17. Imaginer en effet qu'au Siècle de Louis XIV, un tel fer héraldique royal eut pu originellement être poussé sur des livres à titre simplement ornemental est une hérésie héraldique. M. J. - P. - A. Madden fut le premier à consacrer une étude historique à ce fer héraldique. (Voir «Le livre, année 1880 »). Au terme d'une analyse documentée, et qui fait autorité, il concluait que ce fer « se trouvait frappé au dos de nombreux volumes adressés au Dauphin et imprimés de 1678 à 1706, c'est-à-dire de sa dix-septième à sa quarante-cinquième année ». L'on sait qu'un demi siècle plus tard, en 1934, Olivier-Hermal confirmait la destination de ce fer héraldique en la réservant aux premières années de son apparition (à compter de 1678). «Nous avons rencontré ce fer n°17 sur des volumes dont la date de publication est tantôt antérieure, tantôt postérieure à la mort du Grand Dauphin (1711). Nous estimons que ce fer a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » (Olivier-Hermal). Jean Toulet, ancien Conservateur en Chef de la Réserve des livres rares à la B.n.F. et autorité incontestée pour la période classique, considère que les très rares volumes de la fin du XVIIe siècle reliés en maroquin d'époque doublé de maroquin ornés d'une simple fleur-de-lys étaient bien évidemment destinés aux princes de sang royal. Les somptueuses reliures recouvrant cette bible censurée par la Sorbonne, décorées avec une extrême élégance, sont l'œuvre de l'atelier de Luc-Antoine Boyet. Boyet travaillait alors pour le Grand Dauphin et « la pratique du bon goût aristocratique, à la fin du XVIIe siècle, voulait que l'on minimise le plus possible la marque d'appartenance et la dimension des armoiries ornant les reliures. » Louis de France appelé Monseigneur, dit le Grand Dauphin, reçut en naissant la croix et le cordon de l'ordre du Saint-Esprit ; il eut pour gouverneur le duc de Montausier et pour précepteur Bossuet. Il épousa le 7 mars 1680, à Châlons-sur-Marne, Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière, décédée en 1690, qui lui donna trois fils. Reçu chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1682, il fit quelque temps campagne en Allemagne et en Flandre (1688-1694), mais fut constamment tenu à l'écart des affaires par Louis XIV. Le Grand Dauphin épousa secrètement vers 1695 Marie-Émilie Joly de Choin. Il mourut le 14 avril 1711, de la petite vérole, au château de Meudon. Cet exemplaire prestigieux fut catalogué et reproduit en couleur il y a 20 ans par Pierre Bérès au prix de 450 000 FF (70 000 €) « Livres et Manuscrits significatifs et choisis, N°25 ». Pierre Berès cataloguait alors 275 000 FF l’édition originale de 1544 de « Délie » de Maurice Scève, 300 000 FF les Œuvres de Rabelais de 1556 et 675 000 FF (≈ 100 000 €) le fameux exemplaire en vélin de l’époque de l’édition originale de 1555 des Œuvres de Louise Labé Lionnaize. Ce volume cote aujourd’hui plus de 650 000 €, un exemplaire passé à New York en reliure moderne venant d’être vendu 450 000 € à un bibliophile européen.
Daniel Rops. "Qu'est-ce que la Bible ?" "Qu'est-ce que la Bible ?" est un ouvrage écrit par Daniel-Rops, un auteur et historien français renommé pour ses travaux sur l'histoire religieuse. Publié pour la première fois en 1955, ce livre vise à offrir une introduction complète et accessible à la Bible, tant pour les croyants que pour les non-croyants. Contenu du Livre : Introduction à la Bible : Daniel-Rops commence par expliquer ce qu'est la Bible, son importance dans la culture occidentale, et pourquoi elle a été une source d'inspiration et de débat pendant des millénaires. Il aborde aussi la nature divine et humaine de la Bible, considérée comme Parole de Dieu et œuvre littéraire. Structure et Composition : Le livre détaille la structure de la Bible, divisée en l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Daniel-Rops présente les différents livres, leur ordre, et leur rôle dans la narration globale de la Bible. Il explique également les diverses traductions et versions existantes. Histoire et Contexte : L'auteur plonge dans l'histoire de la rédaction de la Bible, explorant les contextes historiques, culturels, et géographiques dans lesquels les différents livres ont été écrits. Il examine les auteurs présumés et les époques de composition, ainsi que les principales étapes de la formation du canon biblique. Thèmes et Messages : Daniel-Rops explore les thèmes centraux de la Bible, tels que la création, le péché, la rédemption, l'amour divin, la justice, et l'espérance. Il analyse comment ces thèmes se manifestent à travers les récits, les prophéties, les psaumes, et les enseignements de Jésus. Interprétation et Influence : Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à l'interprétation biblique. Daniel-Rops examine les différentes approches exégétiques et herméneutiques utilisées au fil des siècles. Il aborde également l'impact de la Bible sur la théologie, la philosophie, l'art, la littérature, et la société. Réflexions Personnelles : Enfin, Daniel-Rops partage ses réflexions personnelles sur la signification de la Bible dans le monde moderne. Il invite les lecteurs à découvrir ou redécouvrir ce texte fondamental avec un regard neuf, tout en respectant sa profondeur spirituelle et historique. Style et Approche : Daniel-Rops est connu pour son style clair et engageant, rendant des sujets complexes accessibles à un large public. Son approche est à la fois académique et pastorale, combinant rigueur historique et sensibilité spirituelle. Il s'efforce de rendre la Bible compréhensible et pertinente pour les lecteurs contemporains. En somme, "Qu'est-ce que la Bible ?" de Daniel-Rops est une introduction riche et informative qui aide les lecteurs à comprendre la richesse et la profondeur de la Bible, tout en situant ce texte sacré dans son contexte historique et culturel. vol relié pleine toile, 215x140, 216pp, bel exemplaire exemplaire numéroté , tirage limité Club Français du Livre 1955