Ebury Press (9/2021)
Reference : SVALIVCN-9781529108583
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9781529108583
Bookit!
M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
Virement bancaire, PayPal, TWINT!
VACCINE et VARIOLE. VARIA. ( titre au dos) RECUEIL factice de QUATORZE PLAQUETTES in-8, demi- percaline bleu-foncé, dos à faux-nerfs à froid, titre doré (reliure de l’époque ; bel exemplaire, sans, ou avec peu, de rousseurs, sauf mention expresse). Tous ces textes possèdent un cachet de la « Bibliothèque de la Ville de Pau », apposé sur le titre, un autre p.51, le cas échéant. (manquent les photos des n° 11 et 13) MED 085-1 ROUGIER (Dr Casimir) : De la vaccine et de la supériorité de la vaccination animale. Marseille, Typ. et Lith. Barlatier-Feissat père et fils, 1869. 24pp. [dont faux-titre et titre]. « Mémoire lu à la Société Impériale de Médecine de Marseille le 11 décembre 1868 ». « Il y a toujours, au commencement de l’application d’une méthode nouvelle, des tâtonnements, des incertitudes que l’usage finit par surmonter » (p.6). In fine, cette conclusion… étonnante (n°10/12, p. 24) : « La vaccination de la vache à l’homme est la seule qui présente toutes les garanties de succès et de sécurité, et elle dégage la responsabilité du médecin ». MED 085-2 [« ANTIVAX »] - VILLETTE de TERZÉ (Gabriel-Claude) : La vaccine. Ses conséquences funestes Démontrées par les Faits, les Observations, l’Anatomie pathologique et l’Arithmétique. Réponse au questionnaire anglais relatif à la vaccine Adressé aux Académies par la Chambre des communes d’Angleterre. Paris, Germer Baillière, Londres [et] New-York, H. Baillière, Madrid, Bailly Baillière, 1857. (2) ff. [faux-titre, titre]-160 pp. (rousseurs éparses). Sur l’auteur (Paris, 1800- ?, 1876), voir « ClioTexte11 » Dès la préface , le ton est donné : l’auteur, « ami sincère de la vérité, indépendant par position, impartial par caractère, dévoué à l’intérêt de l’humanité », et « bien que [sa] brochure soit purement dogmatique, que la polémique ne soit pas [son] rôle », ne peut que constater « l’influence du vaccin sur la dégénérescence de l’espèce humaine, sur la mortalité et sur la population ». Malgré cela, l’Académie a donné « un petit prix, une petite couronne [à un] jeune prosélyte qui a montré du zèle et des sentiments dociles (…) moyen détourné de prouver aux vaccinomanes découragés qu’elle soutenait encore leur cause » (il s’agit de la thèse d’Eugène BERTIN : « Essai historique et critique sur les attaques dirigées contre la vaccine », Paris, 1856). On retiendra surtout la charge contre BERTILLON (voir n° MED 031-1) « qui a l’aplomb de se présenter chargé d’un fatras de statistiques officieuses, d’un amas confus de chiffres fantastiques, dont il est impossible de vérifier l’authenticité » ; son livre n’est pas une œuvre de science mais « un ramassis de statistiques réunies ou fabriquées en faveur de la cause qu’elles veulent soutenir. (…) Œuvre d’un jeune étourdi, mal conseillé mais ambitieux : « il débute : or, les chemins sont difficiles, surtout quand on débute à Montmorency [en italique dans le texte]». In fine, résumé des positions de l’auteur, martelées et assénées en vingt-deux « Maximes et Aphorismes » (pp. 151-155), dont : VIII- « La petite-vérole n’est pas une maladie, c’est une crise physiologique ». IX- « La vaccine est un délit commis contre la nature ». X- La vaccine amoindrit chez l’homme, les avantages dont le Créateur l’a doué en naissant (…) ». XIII- « L’homme contracte dans les vingt premières années de sa vie, une dette envers la société qui le nourrit et l’élève gratuitement ; s’il meurt au moment d’acquitter sa dette, son existence n’a été qu’une charge pour son pays (…) ». XV- « (…) l’homme [est] le chef-d’œuvre de la création.(…) celui qui a eu la malencontreuse idée de le perfectionner en greffant sur lui le virus d’un cheval (*) ou d’une vache (*), ne ressemble-t-il pas à un barbouilleur qui voudrait corriger un tableau de Raphaël ». [(*) en italique dans le texte. Centaure et Minotaure, même combat]. XVII- « La vaccine a plus fait de borgnes que la petite vérole n’a fait d’aveugles », qu’on peut immédiatement lui renvoyer : « L’optimisme est dangereux lorsqu’il touche à l’aveuglement » (maxime XXII et dernière). (*) faire note avec dessin de SERRE MED 085-3 WARLOMONT (Dr Évariste) : De la vaccination animale et de l’utilité des revaccinations à tous les âges de la vie. Bruxelles, Librairie de H. Manceaux, 1865. Sans faux-titre, (1) f.[titre]-22pp. Communication faite à l’Académie royale de médecine de Belgique le 24 juin 1865. (Extrait du Bulletin de l’Académie (etc.), deuxième série, tome VIII, n°6). E. Warlomont (Aubel, Pays-Bas)- 1820-Bruxelles, 1899), était membre de l’Académie de Médecine de Bruxelles. Titre inconnu à la BNF. Premier jet ( ?) d’un important « Traité de la vaccine et de la vaccination humaine et animale » (Paris, J.-B. Baillière et Bruxelles, Veuve Manceaux, 1883).
Reference : MED085
MED 085-8 HAMEL (Louis) : Du rash variolique (Variolous rash des anglais) [éruption variolique). Paris, Adrien Delahaye, 1870. (2) ff. [faux-titre, titre]-100pp.-(1) f. [table]. Retirage de la thèse de l’auteur, parue la même année (Paris, Pillet. Thèse n° 126). Ouvrage construit à partir de trente-deux observations, la plupart de l’auteur. Sont passés en revue, différents types de « rash » (= exanthème = éruption cutanée) : d’origine bactérienne (érysipèle, scarlatine) ou virale (variole, varioloïde, roséole, rougeole, rubéole, varicelle), maladies parfois bénignes, parfois mortelles ; presque toutes les combinaisons sont possibles… Sur le titre, EAS de l’auteur « A mon excellent Maître le professeur Depaul. Dr Hamel (à Nogent [-le-] Rotrou 8 juin 1870 ». MED 085-9- [CALZA (Dottore, relatore)] : Le prime prove della vaccinazione animale [ajout manuscrit à l’encre : in Venezia]. Comunicazione del Comitto promotore al Comitato medico veneziano. Venezia, 1870—Tip. Ripa monti-Ottolini [au verso du titre]. In-12 (cm 11x16), sans faux-titre, 23[dont le titre]-(1) pp. Absent dans les bibliothèques publiques françaises (BNF, CCfr), B.N.Italie. ( ?). In Google.play, un titre numérisé, avec le même ajout manuscrit. Conclusions (traduction Google) : «1.° La vaccination animale a été créée à Venise par le comité de promotion, et avec des résultats satisfaisants 2.° Il est hautement souhaitable que non seulement la classe de médecins, mais aussi la représentation communale, [doit] accompagner et favoriser l'extension en coopérant pour améliorer la pratique, afin que, une fois les difficultés écartées, elles accroissent nos succès favorables ». E.A.S. « A M. Depaul ». Paru sans couverture : sur la dernière page, restes d’un cachet postal « Italia ». MED 085-10- [ROSE (Charles)] : A safe, speedy, and certain cure for Small-pox : with cases illustrative of its efficay in every stage of the disease, in preventing disfigurement, &c. &c. [Un remède sûr, rapide et certain pour la variole : avec des cas illustrant son efficacité à chaque stade de la maladie, pour prévenir la défiguration]. « Facts are stubborn things » [Les faits sont des choses têtues). Hertford, John Rose, London, Kent & Co, 1863. Sans faux-titre, 16pp.[ dont le titre]. Attribution à Charles ROSE, signataire de la préface, est confirmée par l’ Université of Glasgow, Library et la Library of Congress (« www.loc.gov ») .
MED 085-11 DE SOUZA UCHÔA (João Raulino ) : Vaccinaçāo animal modo de obte-la e de applica-la. Paris, Typographia de A. Parent, 1870. Sans faux-titre, 16 pp. [dont le titre]. Dédicace imprimée « A M. le Dr Depaul ». Petit exposé qui s’appuie essentiellement sur les publications du Docteur Depaul MED 085-12 BLANC(Henry) : Compulsory vaccination. An Inquiry into the present unsatisfactory condition of vaccine lymph, and a remedy proposed. (Vaccination obligatoire. Une enquête sur l'état actuel insatisfaisant de la lymphe vaccinale, et un remède proposé) [traduction Google]. London, John Churchill & Sons, 1869. Sans faux-titre, 32pp. [dont IV (titre et préface)]. Henri-Jules BLANC [de BELMONT] (Londres, 1831-Paris, 1911), Docteur en Médecine à Montpellier eut une carrière chaotique ; assistant-chirurgien à Bombay en 1859, participe à la guerre de Chine en 1860 ; en 1867 il prend part à l’expédition d’Abyssinie : présent au siège de Magdala. Prisonnier durant deux années, il fut libéré, moyennant une rançon de 2000 £ ; puis il retournera à Bombay ; enfin, vers 1887, on le retrouve médecin –consultant… à Cannes. Il était partisan de la vaccination obligatoire, que l’on doit (p.32) « améliorer, et non abandonner, achever le grand travail de Jenner et redonner à son immortelle découverte toute son utilité, sa gloire et son prestige d’antan » (traduction Google). Sur le titre, E.A.S. « avec les compliments de l’auteur », au Docteur De Paul. MED 085-13 GINTRAC (Henri) : Épidémie de variole arrêtée dans sa marche par des vaccinations et des revaccinations générales. Bordeaux, A. Gounouilhou, Imprimeur de l’Ecole de Médecine, 1857. Sans faux-titre, 17[dont le titre]-(1) pp. « Extrait d’un Mémoire auquel l’Académie impériale de Médecine de Paris a décerné une médaille d’or dans sa séance publique du 16 décembre 1856 ». Il s’agit de « la commune de Gujan, canton de La Teste [Gironde], qui devint le théâtre d’une épidémie sérieuse de variole » (p.4). Précision in fine : « Extrait du Journal de Médecine de Bordeaux ». Henri Gintrac (Bordeaux, 1820-1878), lauréat de l’Acad. Impér. de Méd. de Paris (1850-1856) était prof.-adjoint à l’École de Méd. de Bx. Pour lui, la vaccine a une vertu préservatrice souvent absolue ; néanmoins, la revaccination doit lui prêter son appui, puisque, « même en temps d’épidémie, elle jouit d’une complète innocuité » (p.17). MED 085-14 JALABERT: Rapport présenté à MM. Les membres du Comité central de Vaccine le 16 mars 1870 par M. le Dr Jalabert, secrétaire, sur les vaccinations pratiquées dans le département de l’Aude pendant l’année 1869. Sans lieu, sans nom d’éditeur, sans nom d’imprimeur, sans date. 16 pp., sans faux-titre ni titre. Travaux et statistiques de l’année, se terminant … par une demande de subvention. POUR LES GÉNÉRALITÉS ET LES PROVENANCES, merci de consulter la fiche « MED999 »
(København, 1888). Pænt senere (ca. 1920) halvlæderbind med forgyldt titeletiket på forperm (Anker Kyster). Læder slidt ved kanter og øvre kapitæl. Indvendig frisk. Med Max Lesters ex libris på indersiden af forpermen og Indklæbet 10 liner langt håndskrevet kort fra Hamsun til Max Lester på verso af forreste friblad, dateret ""Larvik, 12/6. 18."" Nice later (ca. 1920) half calf with gilt title-label to front board (Anker Kyster). Leather worn at edges and upper capital. Internally fresh. With Max Lester's ex libris to inside of front board and verso of front free end-paper with a visiting card from Knut Hamsun, with a 10 lines long handwritten note for Max Lester, dated ""Larvik, 12/6. 18."".
Et spektakulært eksemplar af originaltrykket af den først publicerede del af en af den moderne litteraturs hovedværker, Hamsuns ""Sult"", hvori trykkes for første gang de berømte linier ""Det var i den Tid, da jeg gik omkring og sulted i Kristiania”, indledningen til den roman, der gjorde Hamsun berømt og til det værk, der indvarslede en ny litterær epoke i Europa. Publikationen af Sult-fragmentet indvarsler ikke alene et vendepunkt i Hamsuns liv og karriere, det indvarsler også et vendepunkt i europæisk litteratur. Dette banebrydende uddrag af tidsskriftet ”Ny Jord”, fra andet bind, 1888, har tilhørt Max Lester (1866-1956), som på verso af fribladet har indklæbet et håndskrevet kort fra Hamsun, som han har modtaget sammen med (formentlig i retur) denne første trykte del af ”Sult”. På kortet har Hamsun i mest vidunderlig, karakteristisk stil skrevet ”Hr. Max Lester,/ dette maa være noget som for 30/ Aar siden stod i Tidsskriftet ”Ny Jord” - / Redaktør Carl Behrens vil kunne si Dem/ Aargang og Nummer./ Forøvrig maa De være Samler for at/ kunne gjemme paa slikt noget, jeg ville brænde/ det levende op./ Med Tak for Deres venlige Hilsen/ Deres ærbødige/ Knut Hamsun/ Larvik, 12/6. 18.” ""Sult"" kom først i bogform to år senere, i 1890, og det er med publikationen af denne del i Ny Jord, at Hamsuns ry som en forfatter i verdensklasse bliver slået fast og at hans dage som sultende endegyldigt ophører. ""Knut Hamsuns debutroman fra 1890 er en af de bøger, der har sat skel. Den har virket med til at forme et nyt menneskesyn og en ny skrivemåde. Hamsun hentede stoffet fra sine egne trængselsår, da han uden slægt og venner gik arbejdsløs i Kristiania og kæmpede mod skuffelser, nederlag og sult."" (Johannes V. Jensen). Som 27-årig i 1886 blev Hamsun for anden gang reddet fra en sultende tilværelse og sendt til Amerika, denne gang til Chicago, hvor han bl.a. arbejdede som sporvognskonduktør. Da han blev fyret fra dette job og vennerne havde skillinget sammen til en billet hjem, tog Hamsun i forsommeren 1888 tilbage mod Norden, -men han stod ikke af i Kristiania, han tog skibet videre til København. Da han stod og så skibet sejle fra Kristiania, tænkte han på sine nederlag i denne by, og en af den nyere litteraturs vigtigste sætninger indfandt sig i hans hoved: ""Det var i den tid, da jeg gik rundt og sultede i Kristiania"", -kimen til et af det 20. århundredes litterære hovedværker var lagt, og Hamsun satte sig med det samme på den nærmeste skibskiste og begyndte at skrive. Påvirket af Nietzsche og Dostojevski sad Hamsun i sit loftsværelse på Nørrebro og arbejdede døgnet rundt på sit første mesterværk. Efteråret 1888 stod den første del af monumentalromanen ""Sult"" færdig, men da Hamsun ikke turde risikere en afvisning fra Danmarks førende kulturperson, Georg Brandes, opsøgte han dennes bror, Edvard, som var chefredaktør på ""Politiken"". Edvard Brandes fik således æren af at være den første, der anerkendte Hamsuns talent. Til den stærkt forhutlede forfatter sagde han som den første: ""Der venter Dem en meget stor Fremtid!"" og om det manuskript, han præsenterede ham for: ""det var ikke bare talentfuldt som så meget andet, det var mere, noget, der rystede mig."" Edvard Brandes var ikke i tvivl om, at dette manuskript skulle trykkes, men da det var for langt til at stå i ""Politiken"", blev det trykt i tidsskriftet ""Ny Jord"", og med ét var en ny litterær gigant skabt. ”Tidsskriftredaktør Behrens havde lovet at udstyre fragmentet med følgende underskrift: ”Af en ukendt forfatter”. Samme dag i første halvdel af november 1888 som tidsskriftet nåede frem til sine nogle hundrede abonnenter, holdt det dansk-norske forfatterpar Amalie og Erik Skram i Kroghs gade I i København et selskab. Til stede var blandt andre forfatteren Herman Bang og hans norske kollega Gunnar Heiberg. Efter at have spist blev man enig om at man trængte til åndelig føde, altså højtlæsning. En af de tilstedeværende havde lovet at læse et stykke i Ny Jord som havde gjort et stærkt indtryk på ham. Eftersom handlingen foregik i Oslo, og værtinden og andre nordmænd var til stede, måtte det være en rigtig anledning til at læse ”Sult” højt. Forfatteren og teatermanden Gunnar Heiberg rømmede sig og begyndte. Efter godt en time var han færdig. Ingen af dem var i tvivl: Norden havde fået en ny digter. Derfor dannede der sig spontant kø foran Amalie Skrams skrivebord i samme rum. Det var skrivende mennesker, de blev nødt til straks at sætte ord på hvilken virkning de ord de netop havde hørt, havde haft på dem. Forfatteren skulle have det at vide med det samme. Men hvem havde skrevet stykket?... Mindre end en uge efter udgivelsen måtte Carl Behrens bestille et nyt oplag. Alle 1000 eksemplarer var solgt! I Nordens kulturcentrum ville enhver der foregav at være kulturelt opdateret, nu læse ”Sult” – stykket i Ny Jord. Det var mange år siden noget tilsvarende var sket. Både stilen, temaet og det man opfattede som forfatterens hensynsløse selvudlevering, fascinerede og chokerede. Hysteriet forplantede sig til Norge… ” (Kolloen, Hamsun, pp. 64-66). Er det virkelig muligt, Hamsun har glemt, hvad der må betegnes som det største vendepunkt i hans liv, publikationen af Sult-fragmentet, som Kolloen kalder ”Triumfens øjeblik”? Eller er det rent koketteri fra den da (1918) anerkendte litterære gigant, som netop havde udgivet sin 26. bog samme år, Markens Grøde, og var fejret i hele Europa som et af de største litterære genier? Det er svært at forestille sig andet end, at udgivelsen af Sult-fragmentet har stået prentet lysende klart ind i hovedet på den 59-årige Hamsun. Det er aldeles unikt at finde denne skelsættende publikation i et eksemplar, der har association til Hamsun, og hvor han selv kommenterer sit banebrydende litterære gennembrud. Os bekendt har der aldrig været lignende til salg. ___________________________________________ A spectacular copy of the first printing of the the first published part of one of the main works of modern literature, Hamsuns’ groundbreaking novel ”Hunger”. It is here that the famous lines “It was in those days when I wandered about hungry in Kristiania, that strange city which no one leaves before it has set his mark upon him…” appear for the first time, the opening lines to the novel that made Hamsun famous and invoked a new literary era in Europe. The publication of the “Hunger”-fragment not only heralds a turning point in the life and career of Hamsun, it also heralds a turning point in European literature. The groundbreaking extract of the periodical “Ny Jord” (which one of Hamsun’s later famous novels was interestingly to be named), from vol. 2, 1888, has belonged to Max Lester (1866-1956), who has inserted a visiting card from Hamsun to the verso of the front free end-paper. Max Lester had received this card from Hamsun, together with this first printing of the first part of Hunger (presumably sending it in return to Max Lester). The card is inscribed in wonderfully characteristic Hamsun-style: ”Hr. Max Lester,/ dette maa være noget som for 30/ Aar siden stod i Tidsskriftet ”Ny Jord” - / Redaktør Carl Behrens vil kunne si Dem/ Aargang og Nummer./ Forøvrig maa De være Samler for at/ kunne gjemme paa slikt noget, jeg ville brænde/ det levende op./ Med Tak for Deres venlige Hilsen/ Deres ærbødige/ Knut Hamsun/ Larvik, 12/6. 18.” (i.e. Dear Max Lester,/ this must be something that 30/ years ago was printed in the periodical “Ny Jord” - / Editor Carl Behrens will be able to tell you/ the year and the number./ You must be a collector, by the way, in order to/ be able to keep something like this, I would burn it/ up alive./ With thanks for your kind regard/ your faithfully/ Knut Hamsun/ Larvik, 12/6. 18.). “Hunger” only appeared in its entirety two years later, in 1890, and it is with the publication of the present part that Hamsun’s reputation as a premier league author is established and that his days as a starving, striving author finally end. “One of the most important and controversial writers of the 20th century, Knut Hamsun made literary history with the publication in 1890 of this powerful, autobiographical novel recounting the abject poverty, hunger and despair of a young writer struggling to achieve self-discovery and its ultimate artistic expression. The book brilliantly probes the psychodynamics of alienation, obsession, and self-destruction, painting an unforgettable portrait of a man driven by forces beyond his control to the edge of the abyss. Hamsun influenced many of the major 20th-century writers who followed him, including Kafka, Joyce and Henry Miller. Required reading in world literature courses, the highly influential, landmark novel will also find a wide audience among lovers of books that probe the ""unexplored crannies in the human soul"" (George Egerton). ”Hamsun is considered to be ""one of the most influential and innovative literary stylists of the past hundred years"" (i.e. 1890–1990) (Robert Ferguson). He pioneered psychological literature with techniques of stream of consciousness and interior monologue, and influenced authors such as Thomas Mann, Franz Kafka, Maxim Gorky, Stefan Zweig, Henry Miller, Hermann Hesse, John Fante, James Kelman, Charles Bukowski, and Ernest Hemingway. Isaac Bashevis Singer called Hamsun ""the father of the modern school of literature in his every aspect—his subjectiveness, his fragmentariness, his use of flashbacks, his lyricism. The whole modern school of fiction in the twentieth century stems from Hamsun"".” In 1886, Hamsun was saved from starvation for the second time and was sent to America, this time Chicago, where he worked as a streetcar conductor. When he was fired from his job, his friends had joined forces and all chipped in to buy him a ticket home. This, in the spring of 1888, he set sail back North" but he did not get off in Oslo as planned, he sailed on to Copernhagen. It was when he was standing on deck watching the ship sail away from Oslo (the Christiania, contemplating the defeats he had suffered here that one of the most important sentences of modern literature popped into his head: “It was in those days when I wandered about hungry in Kristiania, that strange city which no one leaves before it has set his mark upon him…” – the seed for one of the main works of the 20th century had been sown, and Hamsun sat down on the nearest sea-chests and began writing. Influenced by Nietzsche and Dostojevski, Hamsun sat in his loft chamber in Nørrebro (part of Copenhagen) and worked around the clock on his first masterpiece. In the autumn of 1888 the first part of the monumental novel “Hunger” was finished. But Hamsun was afraid of being rejected by the leading cultural persona in Denmark, Georg Brandes, and went to his brother Edward, who was chief editor of the paper “Politiken” instead. Thus, Edvard Brandes got the honour of being the first to recognize Hamsun’s talent, famously bursting out in front of the grossly shabby author: “A great future awaits you!”, adding, about the manuscript he had been presented with (i.e. the first part of “Hunger”): “It was more than just talented as so much else, it was more, something that shook me.” Edvard Brandes had no doubt that the manuscript needed to be printed, but as it was too long to be printed in “Politiken”, Edvard Brandes had it printed in “Ny Jord”. “The editor of “Ny Jord” Behrens had promised to the piece accompany by the lines “By an unknown author”. On the same day that the periodical reached its few hundred subscribers, in the first half of November 1888, the Danish-Norwegian author couple Amalie and Erik Skram had one of their saloon evenings in their home in Krogs Gade in Copenhagen. Among their gusts were some of the most famous Scandinavian authors of the period, eg. Herman Bang and Gunnar Heiberg. After having eating, the ensemble decided that it was time for spiritual nourishment, i.e. reading aloud. One of the gusts had promised to read a piece from “Ny Jord” that had made a strong impression on him. And seeing that the piece tool place in Oslo and that the hostess and several other guests were from Norway, it seemed appropriate for him to read “Hunger” aloud to the other guests. The author and theatre man Gunnar Heiberg began his reading. After about an hour he had finished. None of the guests had a shadow of a doubt: The North had been given e new, world class author. A spontaneous lined formed in front of Amalie Skram’s desk. They were all people of the pen. They had to put their emotions to paper. The author had to know immediately how strongly they felt. But who was he? Who had written the piece? Less than a week after the original publication, Carl Behrens had to have another printed. All 1.000 copies had been sold! In the cultural centre of the North, anyone who had just the slightest wish to be culturally up to date had to read the “Hunger”-piece in “Ny Jord”. It had been years since something like this had happened. The style, the theme, and what was comprehended as the crude self-exposition fascinated and shocked. The hysteria traveled to Norway…” (Own translation from Kolloen, Hamsun, pp. 64-66). Is it really possible that Hamusn could have forgotten what is arguably the greatest turning point in his life, the publication of the ”Hunger”-piece, which Kolloen appropriately calls “the moment of triumph”? Or is it pure coquetry from the 20 years older now world-wide famous, extremely succesful literary giant, who was celebrated all through Europe as one of the greatest literary geniouses, and who had just published his 26th celebrated book, Marken Grøde, that same year (1918). It is difficult to imagine that the publication of the Hunger-piece in “Ny Jord” could have been anything but a event that was clear as the light of day in the head of the 59-year old Hamsun, who wrote to Max Lester. It is utterly unique to find this epoch-making publication in a copy associated to Hamsun, and in which he even comments on his groundbreaking literary breakthrough. As far as we know, nothing like it has ever been for sale.
Kiøbenhavn, N.Møller, 1758. 4to. Indbundet i et pragtfuldt samtidigt hellæderbind af kalveskind af spejlbindstypen med den yderste ramme som en guldbort og de to andre med blindtrykte ornamenter, den ene ramme med buer i bund og top med stiliserede blindtrykte blomsterstempler i hjørnerne. Den inderste ramme trykt i buer som en arabeskagtig medaillon. På ryggen 5 ophøjede bind og rygfelterne med stor forgyldt blomsterstempel. Forgyldt skindtitel. Håndsyede kapitælbånd. Permernes kanter med blindtrykt mønsterdekoration. Marmoreret forsatspapir i mange farver. Øverste hjørne af fribladet med en papirreparation efter udklipningen af et gl. ejernavn. Gl. ejernavn på foden af titelbladet. (2),92,(6) pp. Kobberstukket titelvignet, stort foldet kobberstukket kort over Samsø og 4 kobberstukne plancher. Stort og rent eksemplar, trykt på skrivepapir.
Originaludgaven i et pragteksemplar. Laurids de Thura, der kan kaldes dansk arkitekturhistories fader, planlagde et flerbindsværk med beskrivelse af hele Danmark. Dette bind om Samsø er, sammen med beskrivelsen af Bornholm og Amager de eneste, der udkom. Bibl. Dan. II,711.
Kiøbenhavn, Joh. Phil. Bockenhoffer, 1695. Samtidigt hellæderbind. Ryg med blindtrykte stempler. Titel ligeledes i blindtryk. Ryg med lidt krakeleringer. I kassette med skindforstærkninger. Kobberstukket titelblad med teksten 200 Viser... (Vedels inkluderet). Bogtrykt titelblad trykt i rød/sort. (48),783,(11 - Register) pp. Med navnetræk af tidligere ejere: P. von Gersdorf (øverst på det kobberstukne titelblad) og J.C.P. Wormskjold. Usædvanligt velbevaret eksemplar med nogle få svage skjolder og enkelte brunpletter. Contemporary full calf binding. Spine with blindstamped title and decorations. Leather on spine with cracks. Housed in slip-case with leather edges. Engraved title-page with the text ""200 Vider..."" (including those of Vedel). Printed title-page in red and black. Title-page with the ownership signatures of P. Gersdorf J.C.P. Wormskjold. Unusually well preserved copy with only minor vagie damp staining and very little brownspotting. (48), 783, (11 - Index) pp.
Den yderst sjældne originaludgave, her tilmed i det egentlige førsteoplag idet der findes 3 forskellige tryk med samme årstal, de 2 med træstukket titelblad, hvor førsteoplaget (som her) har kobberstukket titelblad. Thesaurus (II,676) anfører, at de ""to sidste er dog sandsynligvis først udkommet efter århundredskiftet"". Et monument i dansk litteratur idet Peder Syv her viderefører Anders Sørensen Vedels Visebog. Exceedingly scarce first edition, in the even scarcer first issue, of this monument of Danish literature, folk tales, folk song, and story telling. Three issues appeared with the same year on the title-page" only the first issue has the engraved title-page. According to Thesaurus, the two other issues were presumably only issued after the turn of the century, even though the bear the printing date 1695. Peder Syv’s magnificent work collecting the songs narrating the tales about our kings, giants and other greats is one of the most important treasure troves of Danish and Scandinavian folk songs and tales. The work contains Anders Sørensen Vedel’s 100 songs, to which is added another 100 songs taken from manuscripts, fly leaves, and word-to-mouth, also preserving translations of skaldic epics that would otherwise have been lost. He also included a few contemporary poems, such as Laurids Kok’s “Danmark dejligst, Vang og Vænge, which is one of the most beloved songs about our country, printed here for the first time. The work was very popular and was reprinted several times in the 18th century. Thesaurus II,676. - Bibl. Danica IV,192.
Historique : le Docteur (Professeur) Jean-Anne-Henri DEPAUL [Morlàas (64), 1811-1883], médecin « accoucheur », membre de l’Académie de Médecine dès 1852, (dont il sera Président en 1873) était bibliophile et avait rassemblé une importante bibliothèque médicale dont les fleurons furent dispersés en vente publique en 1993. Dans ce lot, de nombreux ouvrages et plaquettes lui étaient dédicacés; il fit don d’un grand nombre d’ouvrages à la Bibliothèque (Municipale) de Pau [note 2], se débarrassant ainsi des « Service de Presse », ne conservant que des pièces rares. Vers la fin du XIX° siècle, les conservateurs de la B.M. firent don à l’association susnommée, de ces ouvrages hautement spécialisés sans lien avec le patrimoine local. Reste un point de détail à élucider : quelques volumes (dont des recueils factices ; pouvant compter de trois ou quatre, jusqu’à vingt-six plaquettes reliées ensemble), sont frappés en pied d’initiales dorées « R.M.C. » (photo 5, deux variantes), qui ne sont pas Radio Monte Carlo !Les exemplaires « R.M.C. » possèdent une étiquette (muette ou numérotée) sur le premier contreplat . Trois recueils de cette liste (numéros MED 202, MED 203 et MED 204, (voir infra) donnent la clef : - MED 204 : « Mélanges de Médecine » (quinze plaquettes) possède une étiquette vierge ; - MED 203 : « « Larynx » ,(trois textes) avec étiquette n° « M 110 » ; - MED 202 « Hopitaux » (onze textes) ; deux portent un envoi autographe signé au Docteur R. de MUSGRAVE-CLAY, datés : 1879 ; avec une étiquette vierge. Problème résolu. Même cheminement : bibliothèque de R.M.C. > bibliothèque de Pau > Société médicale. Charles-René de MUSGRAVE-CLAY serait né à Nantes le 20/02/1848 (date non confirmée aux Archives Municipales de cette ville) , fils de Georges de Musgrave-Clay, banquier, vice -consul d’Angleterre et des Etats-Unis d’Amérique à Pau, décédé en décembre 1886. Moins connu que ses confrères , DEPAUL, DUBOUÉ et TAYLOR, on sait qu’ il fut élève au Lycée impérial de Pau (primé au Concours général en 1865,(section : discours latins, cinquième accessit) ; outre sa thèse, « Étude sur la contagiosité de la phtisie pulmonaire », thèse n°464 (Paris, V. Adrien-Delahaye, 1879, il publia peu : - des ouvrages à caractère régional, « The Pau english guide » (Pau, Lafon, [1870]), « La mortalité à Pau 1873-1884 » (Pau, Veuve Ribaut, 1892. 16pp.), - deux plaquettes, « Rapport sur un (…) bureau municipal d’hygiène » (extrait du Bulletin de la SSLA de Pau, 2° série, t.XII, 1883), « Pau, Climatologie, hygiène » (extrait du Congrès de l’A.F.A.S., Pau, 1892), - une traduction anglaise : « A sketch of medical Climatologie : Pau and its neightbourhood by Henri DUBOUÉ (of Pau) translated from the french (Pau, Véronèse, sans date), - deux notices nécrologiques : « Le Docteur Henri DUBOUE(…) » (in Bull. de la SSLA de Pau, 1889), et « « Notice sur M. Louis LACAZE » ( idem, 1893). Sur un plan général, - un court article : « De l’emploi de l’ergot du seigle dans un cas d’affection osseuse » (in Congrès de l’A.F.A.S., La Rochelle, 1882) , - une traduction de CORNHEIM (Julius-Friedrich) : « De la tuberculose considérée au point de vue de la doctrine de l’infection » (Paris, aux bureaux du « Progrès Médical », 1882). Liste non exhaustive…
[note 1] parfois accompagnés du cachet de l’Association (photo 1). [note 2] souvent frappés de cachets anciens de la Bibiothèque (photos 2,3,4 ), cachet que l’on peut retrouver à la page 51 et au verso des planches hors-texte. NOTE IMPORTANTE :Afin de parer - par avance- toute éventuelle critique soupçonneuse relative au mode d’acquisition de ces ouvrages, il faut savoir que la Médiathèque de Pau (Patrimoine) a été informée par mes soins (et aussi par d’autres personnes) de la présence de ces livres dans le commerce ; par écrit, ces modalités m’ont été personnellement confirmées par la Présidente de l’Association.