Faber & Faber (10/2024)
Reference : SVALIVCN-9780571388189
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9780571388189
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
Switzerland
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Lambilliotte Maurice (1900-1972) : Journaliste socialiste belge, ingénieur de formation, il était le secrétaire du ministre Spaak. Après l’attaque allemande en Belgique le 10 mai 1940, il se réfugie en France dans le Lot d’où il se rend fréquemment à Vichy. Dès 1941, il fait partie des rédacteurs de la Jeune suisse, sous la direction de Jean-Marie Musy. Engagement dans la France Libre : en juillet 1943 - Affectation principale : Résistance intérieure / Mithridate. Il deviendra en 1946 attaché au Cabinet du Ministre du Ravitaillement puis rejoindra le service d’étude du Premier Ministre comme conseiller économique. Fondateur et directeur de la revue internationale Synthèses (basée à Bruxelles, créée vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, orientée à gauche). Il sera également journaliste à La Wallonie et au Pourquoi pas ? Il est un proche du leader socialiste André Renard. Il sera l’auteur, en 1949, de Faire l’Europe (préface de Robert Aron, Bruxelles, Synthèses). Sisley Huddleston, né le 28 mai 1883 et mort le 14 juillet 1952 est un journaliste et écrivain britannique. Il est rédacteur en chef d'un journal des forces britanniques pendant la Première Guerre mondiale, et réside ensuite à Paris jusque dans les années 1930, écrivant pour le Times (Londres) et le Christian Science Monitor. Il publie en 1929 Europe in Zigzags, dans lequel il soutient le manifeste paneuropéen de Richard von Coudenhove-Kalergi, puis en 1933 War Unless, qui est un appel "délibérément alarmiste" à la révision du traité de Versailles. Il séjourne en France pendant la Seconde Guerre mondiale, prend la nationalité française et témoigne par écrit de sa sympathie pour le régime du maréchal Pétain, qu’il a l’occasion d’interviewer. Correspondance entre Maurice Lambilliotte et Sisley Huddleston (de 1941 à 1943), lot de 5 lettres autographes signées et 8 lettres dactylographiées signées Maurice Lambilliotte adressées à Sisley Huddleston (nous joignons les brouillons dactylographiés de 3 lettres de Sisley Huddleston à Maurice Lambilliotte) - Bon état général L.A.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 22 mars 1941 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 2 mai 1941 - 2 pages sur un feuillet L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 26 février 1942 - 5 pages sur cinq feuillets 2 brouillons dactylographiés lettre de Sisley Huddleston à Maurice Lambilliotte - 4 mars 1942 - 9 pages sur neuf feuillets L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 10 mars 1942 - 5 pages sur cinq feuillets L.A.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 29 mars 1942 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 7 avril 1942 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 29 juillet 1942 - 2 pages sur un feuillet (13x21) L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 25 août 1942 - 1 page sur un feuillet Brouillon dactylographié lettre de Sisley Huddleston à Maurice Lambilliotte - 30 août 1942 - 2 pages sur deux feuillets L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 7 septembre 1942 - 2 pages sur un feuillet L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 17 février 1943 - 3 pages sur deux feuillets L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 20 février 1943 - 1 page sur un feuillet L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 18 mars 1943 - 2 pages sur un feuillet L.S. Maurice Lambilliotte à Sisley Huddleston - La Sauvetat-sur-Lède, 9 avril 1943 - 1 page sur un feuillet Brouillon dactylographié lettre de Sisley Huddleston à Maurice Lambilliotte - Monaco, s.d. - 4 pages sur quatre feuillets
ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies.
Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître...?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-sur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses vux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au cur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les uvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [...] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans un instant d'extrême bonheur.?» Cette photographie d'un Blanchot impavide berçant le masque blanc de la «?Joconde du suicide?» s'affirme comme une véritable déconstruction de la représentation et une illustration aussi parfaite qu'énigmatique de son uvre littéraire et du «?silence qui lui est propre?». De nombreuses photographies témoignent d'un même souci de détournement de la représentation au profit d'une symbolique aporétique, tel ce portrait en pied de l'écrivain vêtu de noir qui se fond dans la perspective fuyante des bâtiments mais dont le front seul est nimbé d'une lumière crue qui semble jaillir de son crâne et effacer les contours des toits. Ou cette autre sur laquelle la lumière nimbe la moitié d'une pièce vide et sépare la photographie en deux parties égales?: un espace sombre à l'exacte frontière duquel Maurice Blanchot se tient droit les mains derrière le dos et un espace lumineux et entièrement vide, à l'exception d'un pied de l'intellectuel qui s'y aventure. Ces photographies réalisées avec son frère révèlent une parfaite maîtrise de l'image et de ses codes artistiques. D'autres photographies, de composition plus classique, apportent un précieux et unique témoignage sur la vie de Maurice Blanchot et sur ses relations familiales qui constituent tout à la fois la face cachée de l'écrivain et son seul véritable ancrage dans la vie physique. Maurice Blanchot, avec lequel ses plus proches amis n'entretenaient généralement que des relations téléphoniques, a vécu la majeure partie de sa vie au sein de sa famille. D'abord dans la maison familiale de Quain, puis hébergé par son frère René et sa belle-sur Anna chez qui il demeurera même après la mort de René puis d'Anna. C'est également avec sa mère et sa sur Marguerite que Maurice aura la plus importante correspondance, (plus de 1400 lettres) tout au long de leur vie, partageant avec elles tous les aspects de sa vie intellectuelle, sociale et politique. Enfin, sa nièce Annick, belle-fille de son frère Georges, et son petit neveu Philippe furent presque les seules personnes autorisées à pénétrer dans l'appartement de René, Anna et Maurice, où l'écrivain menait une vie retranchée. On y découvre la silhouette longiligne d'un homme dont la fragile constitution contribua à sa dépendance envers sa famille au sein de laquelle l'écrivain menait une vie simple et heureuse, posant naturellement au côté de sa mère, promenant son neveu par la main, partageant un repas de famille dans le jardin, ou conversant dans le salon. Les postures de Blanchot sont alors celles d'un homme tranquille, ne fuyant pas l'objectif et posant parfois au contraire avec un certain dandysme très assumé. Sur plusieurs autres photographies, Blanchot pose au premier plan dans une même posture d'une élégance hiératique en parfait décalage avec le paysage et les autres personnages en arrière-plan. Cette répétition du même dans différents décors confère à Maurice Blanchot une présence fantomatique ou à tout le moins irréelle. Mais ces photographies nous renseignent également, autant que faire se peut, sur la vie privée de Maurice Blanchot, ses voyages, ses relations, son univers quotidien au sein de sa famille et sur les différentes périodes de sa vie. Car les photographies rassemblées ici, commencent avec des portraits de famille en bistre albuminés avant même la naissance de Maurice Blanchot et s'achèvent par des argentiques en couleur sur papier Kodak, sur lesquelles l'écrivain très sérieux sur son fauteuil de velours, toise l'objectif en contre-plongée, ou, facétieux dans un jardin verdoyant, se cache le visage derrière un chat qu'il serre amoureusement dans ses bras. Enfin, comme pour clore cet album unique du seul écrivain qui aura su se rendre invisible au monde sa vie durant, une photographie en buste nous montre, émergeant d'un pull noir profond et uniforme, le visage radieux de l'écrivain qui semble se rire du bon tour qu'il a joué à ses contemporains. A l'exception de quelques clichés d'identité et souvenirs de voyages réalisés à la fin de sa vie, ce fonds unique et complet constitue la seule source photographique de Maurice Blanchot, de ses lieux de vie et de sa famille, ce cercle intime volontairement dissimulé aux regards et à la curiosité du public et des amis et qui fut pourtant à la base du rapport conflictuel de l'écrivain au monde extérieur. Mais bien plus qu'une prosaïque documentation en marge de l'uvre de Maurice Blanchot, les photographies de cet ensemble témoignent d'une réelle maitrise de l'image, de sa mise en perspective et de son pouvoir de réflexivité. Comme un ultime présent de l'auteur de Thomas l'Obscur, ces traces uniques de son passage font soudain réapparaître celui qui sut jadis disparaitre derrière son uvre, réalisant ainsi le miracle de son «?Toma?» (jumeau)?: être et ne pas être. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1885 1896. 18 ff. de formats divers. 17 DOCUMENTS AUTOGRAPHES DATÉS DE1885 à 1896, DE ET SUR MAURICE BARRÈS, CONCERNANT LA REVUE TACHES D'ENCRE,gazette mensuelle littéraire dont les 4 numéros, parus entre novembre 1884et février 1885, furent entièrement rédigés par le futur auteur de la Colline inspirée alorsâgé de 22 ans. L'ensemble se compose de : 12 lettres autographes à l'éditeur Léon Vanier dont 11 signées "Maurice Barrès", "M. Barrès" ou "M. B" . 5 lettres adressées à Vanier et à Barrès : 4 concernant Les Taches d'Encre ainsi qu'une lettre du directeur de la Revue contemporaine sollicitant la contribution de Barrès Détails et transcriptions : 1 carte de visite (89 x 52 mm) non-datée : Prière à Monsieur Vanier de remettre à Monsieur Oscar Metenier une collection des Taches d'encre (numéros disponibles). Maurice Barrès 1 carte de visite (96 x 57 mm) non-datée : merci beaucoup, mon cher Vanier, - mais donnez-moi donc le dernier volume de Verlaine, je ne l'ai pas reçu. 14 rue Chaptal, toujours. amicalement M. B. 1 carte de visite (89 x 52 mm) non-datée : Cher Monsieur Vanier, je suis très sensible au joli volume que vous m'envoyez. Oui, j'aurais grand plaisir à recevoir "Hommes d'aujourd'hui", surtout les amis dont les portraits m'ont plus ou moins échappés. Celui de Hepp, j'aimerais vous parler de cela. Venez donc un matin que vous passez dans le quartier jusque chez moi. Je serais heureux de vous avoir à déjeuner. Je ne vous fixe pas de jour parce que votre temps doit être pris. Mais écrivez-moi la veille pour plus de certitude-et le plus tôt possible. Jusqu'à midi, à peu près sans exception, je suis 14 rue Chaptal. à vous Maurice Barrès 1 f. (134 x 104 mm) non-daté : parCher Monsieur, pouvez-vous me donner x2 collection taches d'Encre x 2 quartier latin et serait-il indécent de vous demander Corbière amicalement votre Maurice Barrès 8 rue caroline 1 f. (209 x 130 mm) non-daté : Mon cher Vanier, pourriez-vous remettre à Monsieur Berthelot, un exemplaire relié des Taches d'Encre. Amitiés M. Barrès 1 f. (135 x 104 mm) non-daté : Prière à Monsieur Léon Vanier de remettre au porteur une collection des Taches d'encre, paquetée, à l'adresse de Monsieur Burdeau, rédacteur en chef du Soir. à remttre à M Lory, 19 rue cujas, quand on aura les 4. Agréez mes compliments, cher Monsieur Maurice Barrès 1 carte postale (140 x 89 mm) datée du 5 juillet 1885 : Voudrez-vous faire parvenir les trois exemplaires dont nous disposons des Taches d'encre à M. F. van de Goes, Prinsengracht 292 Amsterdam - cela est important pour moi ; je compte tout à fait que vous n'y manquiez pas - veuillez recevoir, avec mes compliments, l'expression de mes plus [...] sentiments. Maurice Barrès 1 carte postale publicitaire (141 x 110 mm) datée de 1887 Mon cher Vanier, voulez-vous adresser une collection des Taches à Monsieur Tisserand Alexandre, château de Chamarandes par Chaumont en Rossigny. Cela importe. Je compte sur vous ; je parais le huit février, exactement. à vous M. Barrès 1 f. (268 x 209 mm) sur papier à entête de la chambre des députés daté de 1892 Paris le 19 mars 1892 Cher Monsieur Vanier Veuillez bien avoir l'obligeance de remettre au porteur six de mes petites brochures du "quartier latin." Amicalement votre, Maurice Barrès 1 f. (262 x 209 mm) daté de 1892 : Mon cher Vanier, Auriez-vous l'obligeance de me faire parvenir deux exemplaires du dictionnaire St Lanne (fascicule où se trouve ma biographie). Vous voyez ce dont je veux parler : le dictionnaire des contemporains que vous m'avez fait voir. Veuillez faire toucher par le porteur, et recevez mes amitiés cordiales Maurice Barrès 8 rue Caroline 13 avril 92 1 f. (124 x 167 mm) sur papier bleuté daté de 1896 : cher monsieur et ami, Je ne [...] pas la Revue Encyclopédie. Le plus simple serait que vous m'envoyiez une épreuve. Il ne faut pas imprimer sans que j'aie vu mon texte, parce qu'il doit être hâtif. excusez ce mot d'un homme très pressé, cordialement M. Barrès jeudi 1 f. (245 x 168 mm) sur papier bleuté daté de 1896 : Monsieur Barrès 8 rue Caroline [...] serait obligé à Monsieur Varnier de m'envoyer le plus tôt possible possible Sagesse de Verlaine. Lettres adressées à Vanier et à Barrès: Adrien Remacle (1855-1916) - fondateur et le directeur de la La Revue contemporaine,lettre signée "Le directeur" à Maurice Barres Paris, 1885 M En vous priant d'agréer l'hommage du premier numéro de la Revue Contemporaine, nous venons vous demander s'il ne vous conviendrait pas de suivre la Revue et de coopérer à une entreprtise purement littéraire, celle de réunir dans une publication rigoureusement surveillée pour le fond et la forme tous les écrivains de valeur véritable des jeunes générations et tous les survivants des générations précédentes. Nous savons par l'un de nos rédacteurs principaux combien les choses littéraires vous touchent, et nous espérons que vous voudrez bien vous intéresser à notre oeuvre. Sollicitant de vous une réponse et vous remerciant d'avance Nous vous présentons Monsieur nos meilleurs compliments Le Directeur M. A Pouget et H. Vidal. - Libraires-Éditeurs - Librairie Européenne. Deux lettres signées Pouget et Vidal à Maurice Barrès Paris, le 21 mars 1885 Monsieur Maurice Barrès, Directeur des Tâches d'Encre, 76 rue N. D. des Champs, Paris. Monsieur d'Orfer aurait besoin pour régler définitivement votre compte de savoir ce que vous avez eu à payer pour le N°4 des Taches d'Encre. Il désirerait en même temps savoir si vous désirez que levée soit faite des exemplaires des kiosques (1ers n°). Il y a 200 ou 250 exemplaires et le coût de la levée serait de 6 ou 7 fr. brut. Nous nous conformerons à votre décision. Veuillez agréer, Monsieur, nos civilités. M. A Pouget et H. Vidal. Paris, le 22 may 1885 Monsieur Maurice Barrès, Directeur de la Revue Les Tâches d'Encre. 76 rue N. D. des Champs. Veuillez nous faire remettre du numéro 4 (février 1885) (21 avenue des Gobelins) Vingt exemplaires sur papier ordinaire Deux exemplaires sur Hollande en dépôt. Conditions identiques aux précédentes. Nous vous couvrirons des exemplaires vendus avant fin courant, en vous remettant votre compte que prépare M. D'Orfer. Veuillez agréer, Monsieur, nos civilités. M A. Pouget et H. Vidal N. B. : Nous aurions besoin d'avoir ces exemplaires dans la journée de demain lundi. Henri Issanchou - Lettre autographe signée à Léon Vanier Paris 4 avril 85 Monsieur, M. Barrès me prie dans sa lettre de vous prévenir du jour où vous pourrez faire prendre les derniers ex. du n°1 des taches d'Encre, ce que je m'empresse de faire : ils vous seront remis à partir de demain, n'importe quel jour ; mais le plus tôt possible serait le mieux. Agréez, M, mes civilités empressées. Issanchou, rue des écoles René Brissy - Imprimeur et éditeur -Lettre autographe signée à Maurice Barrès. Paris, le 8 août 1885 Monsieur Barrès Paris Je vous prie de faire enlever les tâches d'encre n°2 d'ici le 15 courant moyennant le prix convenu de 60f, mais comme je ne puis les garder indéfiniment je le mettrai aux vieux papiers. J'ai l'honneur de vous saluer. René Brissy
Signé par l'auteur
Catalogue de l’exposition au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne du 12 février au 16 mai 2021.
Reference : 23369
ISBN : 9782754112086
<p>Maurice Denis (1870-1943) est un peintre et un théoricien incontournable de l’art moderne français au tournant du XIXe au XXe siècle. Au-delà de son célèbre mot d’ordre de 1890, « Se rappeler qu’un tableau – avant d’être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées », la richesse de sa production picturale et l’abondance de ses écrits dévoilent l’ambition d’une vie entièrement consacrée à l’art, à l’amour et à la religion. Le présent ouvrage retrace les multiples facettes de ce parcours original et captivant, jusqu’à la Première Guerre mondiale. La réunion d’un riche corpus d’œuvres commentées montre l’évolution rapide du style de l’artiste, des expérimentations plastiques inédites du « Nabi aux belles icônes » jusqu’à l’expression par l’harmonie des formes et des couleurs des œuvres symbolistes, puis la quête tout aussi audacieuse d’un nouveau classicisme. Confiés à des spécialistes, les essais publiés dans cet ouvrage réévaluent la place de Maurice Denis dans son temps : sa volonté de créer des images modernes poétiques et musicales, toujours ancrées dans la nature et dans la vie quotidienne ; son dialogue avec les exemples de Pierre Puvis de Chavannes, Paul Gauguin, Paul Cézanne et Henri Matisse ; sa participation à la revalorisation des arts appliqués aux côtés de ses amis nabis, et sa confrontation avec la grande décoration murale ; enfin, les sources d’inspiration constantes que furent son épouse Marthe et ses enfants, les forêts de Saint-Germain-en-Laye et les plages de Bretagne. Cet ouvrage se compose de sept essais confiés à des spécialistes de l’artiste et de la période : - Fabienne Stahl, chargée de la valorisation et du rayonnement des collections, musée départemental Maurice Denis, et Catalogue raisonné Maurice Denis, «L’itinéraire de Maurice Denis jusqu’en 1914« - Jean-Paul Bouillon, professeur émérite d’histoire de l’art, Université Clermont-Auvergne, « Maurice Denis théoricien, 1890 -1914« - Isabelle Cahn, conservatrice générale des peintures, Paris, musée d’Orsay, «Maurice Denis. Le Nabi aux belles icônes« - Pierre Pinchon, maître de conférences en histoire de l’art contemporain, Aix-Marseille Université, «Maurice Denis au temps du symbolisme, 1885-1897« - Guillaume Ambroise, directeur du musée des Beaux-Arts de Quimper, «Une Terre promise, la Bretagne de Maurice Denis« - Catherine Lepdor, conservatrice en chef, musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne «Maurice Denis. À la recherche du tableau perdu« - Claire Denis, Catalogue raisonné Maurice Denis, « Maurice Denis et la Suisse« Sont reproduites dans une seconde partie quatre-vingt-dix œuvres majeures de l’artiste, des peintures et des estampes réunies pour l’exposition, en provenance des collections du musée d’Orsay, de musées français et européens, et d’importantes collections particulières ; quarante commentaires d’œuvres proposent des arrêts sur image.</p> Paris, 2021 Hazan 192 p., broché à rabats. 15 x 23
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