Genève, Chouët, 1639
Reference : SPLi2418
Genève, Chouët, 1639, gr. in-8, reliure plein cuir d'époque, dernière édition, 16 ff. - 878 pp.+ table. Complet de ses 15 figures in texte et de sa planches dépliante. Etat général bon, usures reliure, manquent coiffes avec minimes manque cuir dos, accroc plat sup., pages de gardes manquantes, pages quelque peu brunis, sinon bon.
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M. Alexandre Bachmann
Passage du Rond Point 4
1205 Genève
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Première édition complète du premier grand traité français d’agronomie dédiée au roi Henri IV. Exemplaire relié en vélin doré du XVIIe siècle, au frontispice enluminé. Paris, Abr. Saugrain, 1603.In-4 de (16) pp. dont le frontispice gravé, 907 pp., (1) p.bl., (26), (2) pp.bl. Vélin doré à recouvrement, plats ornés d’un double encadrement de filets et motifs géométriques sur les plats avec fleurs-de-lys et fleurons aux angles, dos à nerfs, tranches dorées, feuillets blancs réglés reliés en tête et en fin de volume. Quelques restaurations au vélin. Reliure ancienne du milieu du XVIIe siècle. 246 x 178 mm.
Édition originale définitive du premier grand traité français d’agronomie. Tchemerzine, V, 817. « C’est la première complète, elle est augmentée de nombreuses additions dans divers livres. Cette seconde édition, qui est également fort belle, est au moins aussi rare que celle de 1600. » (Thiebaud, 840). « Édition fort rare ». « Ce livre célèbre fut maintes fois réimprimé pendant le XVIIe siècle, et copieusement pillé et démarqué au coure du XVIIIe, par Liger et autres. Le chapitre vii du lieu huictième traite « De la Chasse et autres honnestes exercices du Gentilhomme ». La première édition est la plus belle de toutes et la seule de format in-folio. Elle présente, toutefois, l’inconvénient de ne pas être aussi complète que les suivantes, Olivier de Serres ayant apporté de nombreuses augmentations à son œuvre dans l'édition de 1603 » (Thiébaud). « Il s’agit là du premier grand traité français d’agronomie. La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d’Agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès. » En français dans le texte, n° 79. Olivier de Serres, seigneur du Pradel (1539-1619) est un gentilhomme paysan, attaché à sa terre. Il peut s’y installer paisiblement à partir de 1573 et multiplie dès lors ses efforts pour en faire une exploitation modèle, pratiquant la culture du maïs et du mûrier, amenant l’eau par des canaux d’irrigation, implantant la pomme de terre dans le sol du Vivarais, utilisant même des prairies artificielles. Il fut appelé à Paris par Henri IV. Pour encourager l’industrie de la soie, il publia en 1599, sur la demande du roi, un traité de La Cueillette de la soie. C’était un traité de l’éducation des vers à soie, propice à favoriser le désir que témoignait le roi de propager cette branche de prospérité, de manière à fournir non-seulement aux besoins de son peuple, mais à l’exportation. Il était déjà devenu un chapitre de son ouvrage en 1600 ; mais cette addition ne put paraître que dans la seconde édition de 1603, qui fut précédée d’un morceau détaché, sous ce titre : la Seconde richesse du meurier blanc, qui se trouve en son escorce, pour en faire des toiles de toutes sortes, non moins utile que la soie provenant de la feuille d’icelui. Un an plus tard, en 1600, son Théâtre d’agriculture et ménage des champs, où il consigne avec une simplicité savoureuse les résultats de 40 ans de recherche et de pratiques, lui apporta une gloire qui ne s’éclipsera qu’à la fin du XVIIe siècle, devant la vogue, alors, de La Maison rustique de Ch. Estienne et Liébault. Il vint à un moment décisif de l’économie française, alors que la vie rurale reprenait son essor, que les pillages et les dévastations, suites de la guerre, permettaient un renouvellement des instruments et des méthodes de culture restés inchangés depuis le moyen-âge. L’action d’Olivier de Serres, d’abord isolée, devint un symbole du relèvement économique qu’Henri IV s’efforça de susciter. « Il n’est pas besoin d’être un technicien de l’agronomie ni un historien pour trouver plaisir à lire Olivier de Serres : son livre, comme son action, marque bien le moment où la France retourne au calme, où elle retrouve un bon sens alerte, malicieux, la joie profonde d’être naturelle. » L’ouvrage est dédié à Henri IV, qui comprit aussitôt à quel point ce livre pouvait être un appui pour l’œuvre de pacification des esprits et de redressement économique qu’il entreprenait, aussi le roi ne lui ménage-t-il pas ses éloges. Souvent l’expression est ingénieuse et raffinée ; il appelle le jardinier « l’orfèvre de la terre ». Pendant plusieurs mois, Henri IV s’en faisait lire des passages, après chaque diner, une demi-heure durant, et il y eut, avant 1675, une vingtaine d’éditions. Olivier de Serres rendit un service éminent à son pays, en renfermant dans son Théâtre d’agriculture, tout ce qu’une longue pratique et une vaste érudition avaient pu lui apprendre sur le premier des arts Le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs d’Olivier de Serres, imprimé à Paris en 1600 par Jamet Mestayer, est sans contredit la plus belle édition de celles qui ont été publiées du vivant d’Olivier ; mais c’est la plus incomplète, à cause des augmentations nombreuses qu’il a faites à la seconde édition, « revue et augmentée par l’auteur. Ici est représenté tout ce qui est nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir embellir sa maison rustique. » Paris, chez Saugrain, 1603, in-4, de 907 pages de texte et 21 feuillets pour les pièces préliminaires et la table. Il est dit, à la fin, que la première impression a été achevée le dernier jour de juillet ; et dans l’in-folio, il y a le 1er juillet. Il s’y trouve donc beaucoup d’augmentations, entre autres la seconde cueillette de la soie, qui fait le quinzième chapitre du cinquième livre. » L’ouvrage est illustré d’un beau titre-frontispice gravé sur cuivre par Mallery, ici enluminé, avec portrait d’Henri IV, et de 15 figures sur bois de parterres dans le texte ; entre les pp. 554-555, planche hors texte dépliante représentant le « Corps du iardin medecinal carré. » Bel et précieux exemplaire relié en vélin doré du XVIIe siècle, avec le frontispice enluminé. Provenance : « Constant dans l’inconstance...- C. Blyenburch 1656 » (ex-libris manuscrit sur une des gardes) ; « Fuit Jan Rietmaier anno 1675 in Febriwari... » (ex-libris manuscrit face au titre) ; « J. F Schmidt m.dcc.lv [1755] » (ex-libris en marge du titre) ; ex-libris G. I. H. Mingardi V. D. M. » (ex-libris imprimé et collé au verso du titre).
Paris, Madame Huzard, 1804-1805, in-4, 2 volumes, demi-veau bleu nuit à coins, dos lisses ornés en long de fers rocaille, tranches cailloutées, frontispices, CXCII+672 + XLIV-948 pp, 17 pl, Portrait de l'auteur gravé par B. Roger et obélisque à sa mémoire, en frontispice du tome 2. Les planches, gravées sur cuivre, représentent une meule à courant d'air, des parterres et des plans de jardins. 2 vignettes gravées par Ponce d'après Maréchal et Marillier. Texte sur 2 colonnes. Premier grand traité français d'agronomie, publié initialement en 1600. "La prose de Serres, dans le sillage de Montaigne et de Saint François de Sales, est claire et belle. Le titre du Théâtre d'agriculture, composé de deux groupes de mots usuels unis de façon heureuse et inattendue, dénote une haute maîtrise de la langue. Plus de vingt éditions successives en attestent le succès" (En français dans le texte). Surnommé le père de l'agriculture française, Olivier de Serres nous offre ici une excellente compilation des connaissances de l'agriculture de son temps. Divisé en 8 parties, l'ouvrage traite de la culture de la terre, de la vigne, du blé, du bétail et de la volaille, du jardin potager et fruitier, et enfin de l'usage des aliments et des recettes pour les agrémenter. Cette édition est, avec la première, une des plus estimées (Vicaire). Petites épidermures, coins usés. Bon état intérieur, malgré des pages gondolées. Vicaire p. 789 ; Bitting, p.430. Couverture rigide
Bon 2 volumes, demi-veau bleu
Paris, Madame Huzard, 1804-1805, in-4, 2 vol. de I. Portrait, CXCII, 672pp, 1pl. - II. Front, XLIV, 948pp, 16pl, demi-basane fauve mouchetée à coins, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque), Portrait de l'auteur gravé par B. Roger et obélique à sa mémoire, en frontispice du t.2. 16 planches représentant des plans de parterres de jardins. 2 vignettes gravées par Ponce d'après Maréchal et Marillier. Texte sur 2 colonnes. Surnommé le père de l'agriculture française, Olivier de Serres nous offre ici une excellente compilation des connaissances de l'agriculture de son temps. Divisé en 8 parties, l'ouvrage traite de la culture de la terre, de la vigne, du blé, du bétail et de la volaille, du jardin potager et fruitier, et enfin de l'usage des aliments et des recettes pour les agrémenter. Cette édition est, avec la première (1600), une des plus estimées (Vicaire). Coins usés, petits accrocs aux coiffes, mais néanmoins bon exemplaire Couverture rigide
Bon 2 vol. de I. Portrait,
1600 1 volume, reliure demi-velin havane in-folio (binding half calfskin in-folio) (33,5 x 22 cm), reliure pastiche tardive (19ème), dos 5 nerfs (spine with raised band) décoré or (gilt decoration), pièce de titre à filets sur fond noir (label of title with gilt line) , papier peigné marron clair aux plats (cover with painting paper), coins écornés, toutes tranches lisses tranches jaspées (marbled edges), étiquette blanche ex-libris imprimée en noir : Léon Galibert...(l'écrivain de l'Histoire de Venise et de l'Histoire d'Algérie), orné d'une page de titre entièrement gravée sur bois (engraving wood) en noir par Mallery (avec restauration ancienne en marge) + bandeaux, culs de lampes et lettrines historiées gravées sur bois en noir (engraving wood) + 8 larges vignettes en tête de chaque "lieux" gravées sur bois (engraving wood) en noir + 16 grandes illustrations hors-texte (parterres) dont une double page gravées sur bois (engraving wood) en noir, légère trace d'humidité en marge des 30 premières et 20 dernières pages (sans atteinte au texte), manque les 10 dernières pages de la table (la table s'arrete à la lettre G incluse) + le feuillet de colophon, je joint le texte des pages de table manquante en fac-similé : Gallica - BNF, XIV + 1004 pages + 18 p de table , MDC (1600) à Paris Chez Iamet Metayer imprimeur Editeur,
[ head & tail-pieces, historical letters, large vignettes (8), 16 large woodcuts (garden flower-beds)] .....O. de Serres (1539 - 1619) fut un des premiers à pratiquer une agriculture raisonnée dans son domaine agricole du Pradel de près de 200 hectares, par utilisation de l'assolement. Il découvre que la culture de la luzerne enrichit la terre et permet l'année suivante de meilleures récoltes sur le terrain où elle a poussé. Il recommande aux paysans français d'observer un certain nombre de principes par la pratique de plusieurs cultures. Il importe différentes plantes: la garance des Flandres (teinture rouge), le houblon d'Angleterre (pour la bière). Il acclimate le maïs et le murier, (pour la culture du ver à soie). Son ouvrage est divisé en huit "lieux" : choix des terres, labourage, vigne, bétail, poulailler et colombier, rucher, vers à soie, jardin potager, eau et bois, usage des aliments. ........Le Théâtre dAgriculture et mesnage des champs est unanimement considéré comme un témoignage dune qualité exceptionnelle sur la façon dont on concevait léconomie rurale et sur létat de celle-ci dans la France méditerranéenne et les régions voisines à la fin du seizième siècle........Biblio : Thiebaud col. 840 est le plus complet ; figure également au Vicaire 788, Prizel 9590 et Bitting 430......Rareté.....EDITION ORIGINALE..................très belle reliure en très bel état - intérieur en bon état malgré les défauts signalés (very beautiful binding in fine condition - interior in very good condition in spite of the defects indicated).
Genève, Slatkine, 1991, in-8 rel. skiv., 997 p., réimpression de l'édition de 1605 réalisée à l'initiative du Comité National Olivier de Serres, préface d'Etienne Wolff, introduction d'André Cauderon, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, très bon état.
" Le Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs est unanimement considéré comme un témoignage d’une qualité exceptionnelle sur la façon dont on concevait l’économie rurale et sur l’état de celle-ci dans la France méditerranéenne et les régions voisines à la fin du seizième siècle"