Paris, Poulet-Malassis, 1862. In-8, XII-350 pp., bradel de demi-toile à coins rouge, dos orné d'un fleuron et de filets dorés, pièce de titre noire, couverture conservée (dos terni, frottements, quelques petites rousseurs).
Reference : 20547
Édition originale de ce roman, premier ouvrage de Léon Cladel. Il est surtout célèbre grâce à la préface rédigée par Charles Baudelaire à la demande de son éditeur, Poulet-Malassis, la seule qu'il écrira. Ex-libris Guy Seligmann. Vicaire, II, 402. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
L'Ancienne Librairie
M. Alban Caussé
3 Rue Pierre l'Ermite
75018 Paris
France
librairie.ancienne.paris@gmail.com
09 78 81 38 22
conforme aux règles du SLAM
Paris, Poulet-Malassis, 1862. 1 vol. in-12 relié demi-toile bordeaux, pièce de titre noire, couvertures conservées (salies), tampon à sec sur la couverture, XII 350 pp. Envoi de lauteur au Courrier de Tarn-et-Garonne. Etiquette « Quercy » collée sur le contre-plat supérieur. Deux ou trois taches marginales dans louvrage.Edition originale du premier livre de Léon Cladel, décrivant la bohême et « ses Martyrs ridicules », et dont on pense que Baudelaire a corrigé le manuscrit et conseillé lauteur. On sait que le tirage est de 500exemplaires. Bon exemplaire dans une reliure modeste, recherché également pour la longue préface donnée par Baudelaire.Catalogue G. Oberlé, Léon Cladel.
Bruxelles Kistemaeckers 1880 in-12° Broché
Seconde édition précédée d'un Avis de l'auteur. Préface de Charles Baudelaire. Tirage sur papier bleu azur. Exemplaire broché avec quelques marques. Bon 0
Bruxelles, chez l'Éditeur Henry Kistemaeckers, 186. In-12 broché de [4]-321-[3] pages.
Seconde édition, imprimée sur papier bleuté, avec un avis de Léon Cladel en préambule qui semble désapprouver cette publication, ce "volume, tombé dans le domaine public, reparaît à présent, bien malgré nous. […] et nous voici l'obligé de qui nous désoblige en tirant ce bouquin de l'ombre où nous eussions désiré qu'il restât enseveli."Selon le témoignage de l'auteur, rapporté par sa fille Judith Cladel, Baudelaire aida à mettre en forme le roman, qui manquait de style et de syntaxe: “Huit mois durant, il daigna me pétrir de ses mains savantes et me rendre ductile et modéré, mois si dur de pâte et si violemment excessif... ” (Maître & Disciple, Paris, 1951, cité par G. Oberlé). L'éditeur: "Les Martyrs ridicules ont été entièrement remaniés et refaits sur les indications de Baudelaire. Je doute même que la collaboration n'ait pas été plus loin". (Poulet-Malassis; Bulletin du Bibliophile, avril 1923). Un poème intitulé "Mon Ane", extrait d'une ancienne revue, est collé sur la page de titre, avec l'inexorable marque due au papier de piètre qualité. Mais le poème est sympa, et il n'est pas inutile de préciser que l'auteur avait une passion pour les ânes, bardots, et autres bourricots.
Paris, Poulet-Malassis, 1862. In-8 de [2]-XII-[2]-350-[2]p. demi-percaline chocolat à la Bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre en maroquin prune, premier plat de couverture conservé, coins à peine frottés.
Édition originale du premier livre de Léon Cladel, et de l'importante préface de douze pages de Charles Baudelaire. Selon le témoignage de l'auteur, rapporté par sa fille Judith Cladel, Baudelaire aida à mettre en forme le roman, qui manquait de style et de syntaxe: “Huit mois durant, il daigna me pétrir de ses mains savantes et me rendre ductile et modéré, mois si dur de pâte et si violemment excessif... ” (Maître & Disciple, Paris, 1951, cité par G. Oberlé). L'éditeur: "Les Martyrs ridicules ont été entièrement remaniés et refaits sur les indications de Baudelaire. Je doute même que la collaboration n'ait pas été plus loin". (Poulet-Malassis; Bulletin du Bibliophile, avril 1923). De là à considérer ce texte comme le seul roman de Baudelaire il n'y a qu'un pas. On joint à l'exemplaire un poème manuscrit autographe de Léon Cladel dédicacé "A mon ami Alphonse Daudet" intitulé Palinodia, signé et daté du 5 janvier 1868. Il semble avoir été publié dans La Plume en 1892. Sans le faux-titre. Le tirage en a été limité à 500 exemplaires et un seul exemplaire sur Wathman, pour Baudelaire. Vicaire II, 402.
Bruxelles, Chez Henry Kistemaeckers, s.d. (ca 1880). 10 x 18, 323 pp., reliure dos percaline verte, couverture conservée (avant-arrière), bon état.
"Impression sur papier bleu; préface de Charles Baudelaire"