Cologne, Pierre Michel, 1666. In-12, [8]-180-[3] pp. 1 pl., veau havane moucheté, dos à nerfs orné de caissons dorés, tranches mouchetées (petites épidermures, coiffe supérieure arasée, quelques taches et rousseurs).
Reference : 20499
Deuxième édition dont l'originale a paru deux ans auparavant. Brunet la considère comme elzévirienne mais Willems la pense sortie des presses d'Abraham Wolfgang. Elle est illustrée d'une planche dépliante. Brunet, IV, 316; Willems, 1760. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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Cologne chez Pierre Michel 1666, in-12 (7,5 X 13 cm), (4)-180 pages-(2),1 planche rempliée. Veau blond du XIXe (Kolhler), dos à nerfs richement orné,triple filet doré encadrant les plats,tranches dorées; mors fragiles.XCIV.
Édition faite à Amsterdam, sortie des presses elzéviriennes (titre à la sphère), la 1ère édition est de 1664. Sorbière, ancien huguenot, correspondant de Hobbes, connaissait les idées et moeurs des anglais avant son voyage en Angleterre de 1663. Tout se fût bien passé dans le reportage et les réflexions de Sorbière sur son séjour de trois mois en Angleterre si, d’une part,il n’avait pas si mal parlé du caractère britannique, et surtout s’il n’avait pas cru bon de prendre fait et cause pour un seigneur danois qui avait été accusé d’avoir voulu, avec l’aide de sa femme, comploter un empoisonnement contre le roi Frédéric III. Tandis que la Relation, dédiée au Roi de France, paraît au début de 1664 avec un privilège en règle, elle tombe quelques mois plus tard sous le coup de la justice royale. Un Arrêt du Conseil d’Etat prononce sa condamnation, ordonne sa saisie et la destruction de tous les exemplaires de l’ouvrage. Quant à l’auteur, il avait reçu quelques jours plus tôt l’ordre de s’exiler à Nantes sans que la pension annuelle de 1000 livres lui ait été confisquée. La raison de ces ordres royaux avait été la double plainte formulée à l’égard du Sieur Sorbière par le gouvernement britannique (il avait mal parlé d’un Ministre, et Louis XIV se voulait alors le plus fidèle allié et ami du roi d’Angleterre) et par le gouvernement danois.
Cologne, Pierre Michel ( A la sphère), Cologne, Pierre Michel ( A la sphère)1666; in-12, vélin de l'époque. 6 ff., 192 pp., 1 planche dépliante. Edition faite à Amsterdam, rattachée parfois aux presses elzéviriennes. (Brunet V, 455). Elle porte une sphère d'A. Wolfgang utilisée semble t-il, dans l'officine de Warnaer (Rahir 2288 - Willems 1760).L'auteur anonyme de cette intéressante relation est le libertin érudit Samuel Sorbière, le neveu de Samuel Petit, né près d'Uzès en 1615. Il fut le traducteur de Th. More et de Hobbes. Né protestant, il rejoignit les papistes et se convertit en 1653. Guy Patin prétendit que ce « retournement de jaquette » n'avait rien de métaphysique. L'intérêt et la politique seuls ont opéré cette conversion. Cette intéressante relation du séjour de l'auteur en Angleterre lui permet de rendre hommage à Monconys et surtout à Hobbes dont il avait traduit le De Cive. Le livre offensa la Cour de Danemark égratignée dans plusieurs passages. Une lettre de cachet exila Sorbière pendant quelques temps à Nantes. Haag IX, 289.Au sujet de l'auteur et de ce livre Cf. Pintard. Le libertinage érudit 334-348 et 552-558.Bel exemplaire dans sa première reliure. Qq. mouillures marginales.
A Cologne, chez Pierre Michel, 1667. In-16 de (8)-167-(4) pp., veau blond, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, fleurons aux angles sur les plats (reliure du XIXe siècle).
Nouvelle édition sortie des presses elzéviriennes, la première avec le nom de l'auteur. L'édition originale parut en 1664.« Samuel Sorbière, médecin et philosophe protestant, est le prototype de l'intellectuel tel qu'on le conçoit aujourd'hui, en un temps où pourtant l'on ne connaissait que polygraphes et libertins ». Note manuscrite à l'encre du temps sur la garde supérieure : « cette relation quoique jolie a déplu à ceux dont il y est parlé. L'auteur fut exilé à ce sujet et son livre supprimé par arret du Conseil (…) ».De la bibliothèque de Van der Meulen avec ex-libris. Brunet, V, 455 ; Willems, 1760 ; Rahir, 2288 pour l'édition de 1766.
Chez Pierre Michel, à Cologne 1666, In-16 (7,5x13cm), (8) 180pp. (3), relié.
Nouvelle édition, sortie des presses elzéviriennes, avec un titre à la sphère ; la première date de 1664. L'épitre adressé au roi fait référence à la disgrâce dans laquelle tomba l'auteur suite à l'édition de son livre, il partit en exil et son livre fut supprimé par arrêt du Conseil. Reliure en plein veau brun marbré d'époque XVIIIe. Dos lisse orné de fers à l'urne. Pièce de titre en maroquin rouge. Filet à froid d'encadrement sur les plats. ensemble frotté. 2 coins émoussés. Le récit du voyage est adressé au Marquis de Vaubrun Nogent, gouverneur de Philippeville. L'auteur raconte et décrit la campagne, les ville et les moeurs des anglais, du peuple et des nobles. Son livre fut supprimé à cause de certaines libéralités que l'auteur s'était permis sur la politique de la France et du roi. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Londres, Henri Colburn, 1836 in-8, [2]-119-[V]-VIII-120 pp., broché, couv. muette de l'époque.
Seconde édition après une édition française de 1830.Lettres d'émigration de Louis XVIII sous le Consulat et l'Empire. Il y parle des affaires de l'Europe, de la situation de la France mais surtout des douceurs de la vie anglaise. Il confesse : "J'ai le mauvais goût de me plaire ici." (p. 113). Tout le parfum de l'émigration est contenu dans ses lettres.La suite est sa Relation d'un voyage à Bruxelles et à Coblentz (1791). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT