Hambourg, s.n., 1782. 2 parties en 1 vol. in-12, XIV-[2]-366-[2]-237 pp., veau marbré havane, double filet doré en encadrement sur les plats cantonné de fleurons dorés, dos long orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges (3 manques à la reliure, épidermures, coins émoussés, quelques taches, pâle mouillure marginale aux premiers ff. de la seconde partie).
Reference : 18865
Édition originale sans nom de l'auteur, composée en 1778 et annoncée comme posthume, bien que Mirabeau ne décède que neuf ans plus tard. Barbier pense qu'il faut plutôt attribué cet ouvrage à l'oncle de Mirabeau, le bailli de Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau, à cause des nombreuses références citées. Il s'agit un véritable plaidoyer contre l'emprisonnement arbitraire que permettaient les lettres de cachet. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
L'Ancienne Librairie
M. Alban Caussé
3 Rue Pierre l'Ermite
75018 Paris
France
librairie.ancienne.paris@gmail.com
09 78 81 38 22
conforme aux règles du SLAM
s. n. 1782 2 Volumes en 1 Tome, in-8 carré, reliure parchemin restaurée, dos lisse, pièce de titre, 366 pp. + 237 pp.
Une lettre de cachet est, sous l’Ancien Régime en France, une lettre servant à la transmission d’un ordre du roi, permettant l'incarcération sans jugement, l'exil ou encore l'internement de personnes jugées indésirables par le pouvoir. Une lettre de cachet peut être expédiée du mouvement du roi — c'est la lettre de «grand cachet». C’est typiquement le cas des incarcérations politiques, telles celles de Voltaire ou de Diderot.Elle peut également l’être sur requête d'un particulier — c'est la lettre de «petit cachet». Ainsi, Voltaire lui-même requiert une lettre de cachet pour l’incarcération d'une tripière menant tapage dans le voisinage. En effet, cette intervention est théoriquement réservée à des petits délits, à l'exclusion des crimes. Elle est souvent demandée pour des affaires privées où les plaignants veulent agir rapidement et sans tapage public. Second tirage à la date de l'originale. L'ouvrage composé durant les 4 années d'incarcération de Mirabeau à Vincennes, est un réquisitoire contre la justice arbitraire et le pouvoir. Il débute par une histoire du droit pénal français, et poursuit sur l'organisation de l'administration pénitentiaire à la fin de l'Ancien Régime, qu'il dénonce violemment. "Des lettres de cachet n'est pas seulement une éloquente protestation contre le despotisme, un plaidoyer chaleureux en faveur de la liberté individuelle, mais encore un véritable travail d'érudition rempli d'exemples historiques, et qui suppose d'immenses lectures" (Barbier). L'attribution à Mirabeau est donc parfois contestée, en faveur de son oncle, car le texte renfermerait en effet trop de citations pour avoir été composé en prison. Le 2e volume est rare car il aurait été détruit par les autorités prussiennes, à la requête du gouvernement français. Bon état d’occasion
S.n., AHambourg 1782, 2 parties en un Vol. fort in-8 (12x20cm), xiv (2) 366pp. ; (2) 237pp., relié.
Edition originale. La seconde partie est considérée comme rare, puisqu'il fut demandé à la Prusse de saisir le manuscrit et de brûler les exemplaires , on constate pourtant que la seconde partie est présente dans de nombreux exemplaires. Reliure en plein veau brun marbré d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de queue en partie arrachée. Epidermure sur le plat inférieur avec un manque le long du mors. 2 coins émoussés. Une tache brune en marge haute de la p. 49, sur 2 cm. Manque en marge au coin de la p. 144, sans atteinte au texte. Page de garde marbrée portant une découpe en marge externe. Quelques cahiers jaunis. Bon exemplaire. L'ouvrage, composé durant et après l'arrestation et l'incarcération de Mirabeau à Vincennes, est un plaidoyer et un réquisitoire contre la justice arbitraire et le pouvoir. « J'entreprends de parler des emprisonnements arbitraires et des prisons d'état. » On trouvera dans l'ouvrage de nombreux commentaires historiques et une importante documentation sur le pouvoir arbitraire et l'exercice judiciaire. Dans la seconde partie, Mirabeau traite plus étroitement de la vie carcérale et des prisons. Mirabeau s'attarde également sur la constitution anglaise et tend à prouver que notre propre histoire condamne l'utilisation des lettres de cachet, tout comme elle fait des rois les seuls mandataires du peuple. Riche documentation sur les prisons et l'incarcération. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Séduisant exemplaire conservé tel que paru à toutes marges dans ses brochures d’attente, l’un des plus grands connus. Hambourg, s.n., 1782. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xiv pp., (1) f., 366 pp., (1) f. d’errata ; II/ 237 pp., ff. du premier cahier intervertis, cachet humide d’une bibliothèque religieuse répété sur le titre, la p. 121 et en dernière page de chaque volume. Conservé non rogné dans ses brochures d’attente de papier dominoté, étiquettes avec titre aux dos, boite de plexiglass. Brochures de l’époque. 217 x 142 mm.
Edition originale du virulent ouvrage de Mirabeau écrit pendant sa détention au donjon de Vincennes et s’élevant contre le despotisme. Graesse, IV, 535 ; Einaudi 3932 ; Cioranescu 45191 ; Conlon 82 ; Bûcher 573. Mirabeau (1749-1791) est le fils de l’économiste Victor Riquetti de Mirabeau. Homme politique français, il est l’un des personnages les plus marquants de la Révolution et l’orateur de plus brillant de l’assemblée constituante. Il a des relations très difficiles avec son père et mène une vie de débauche où il accumule de nombreuses dettes. Pour le soustraire à ces dernières, il sera enfermé par lettres de cachet en prison sur demande de son père à plusieurs reprises. Mirabeau rédigea les Lettres de cachet dans le donjon de Vincennes où il resta enfermé pendant 3 ans et demi, au même moment que le Marquis de Sade. Œuvre éloquente où il flétrit énergiquement les abus du pouvoir arbitraire, Les Lettres de cachet sont un véritable réquisitoire débutant par une histoire du droit pénal français ; Mirabeau poursuit par l’organisation de l’administration pénitentiaire à la fin de l’Ancien Régime, qu’il dénonce violemment. « ‘Des Lettres de cachet’ n’est pas seulement une éloquente protestation contre le despotisme, un plaidoyer chaleureux en faveur de la liberté individuelle, mais encore un véritable travail d’érudition rempli d’exemples historiques, et qui suppose d’immenses lectures ». (Barbier). « C’est par l’histoire et par la raison que Mirabeau combat les détentions arbitraires » (P. Negrin). « Des Lettres de cachet mérite de grands éloges. Les principes du droit naturel, base de toute société et de toute civilisation, y sont exposés et développés avec autant de force que de netteté. Mirabeau s’y montre déjà grand publiciste et l’écrivain y fait pressentir l’orateur ». (A. de Montor). « Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l’humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l’époque, que Vergennes demanda à la Prusse d’arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit… » (H. Aureole, Bibliographie sur Mirabeau). Superbe exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges car non rogné, dans ses brochures d’attente de papier dominoté. L’un des plus grands exemplaires connus (hauteur : 217 mm). Le second volume est considéré comme rare car il aurait été détruit par les autorités prussiennes, à la requête du gouvernement français. Provenance : l’exemplaire provient de la bibliothèque de Mr. Bidault, Gentilhomme du Comte d’Artois, futur Charles X.
Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'Etat. Ouvrage posthume, composé en 1778. Hambourg, s.n., 1782. 2 volumes in-8, XIV-[2]-366-[1]p & 237p. Edition originale complète en deux volumes, le deuxième, quoiqu'assez courant, est réputé avoir été détruit. Intéressante provenance : Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, homme politique, administrateur du département du Puy de Dôme, député au Conseil des Cinq-Cents. Reliure pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison, tranches marbrées. Une coiffe arasée, premier cahier du tome 1 jauni, mouillure au tome 2 (coin extérieur du bas) avec atteinte au texte, souvent assez claire, parfois très visible. Agréable exemplaire toutefois.
Hambourg (Neuchâtel), 1782 2 vol. in-8, XIV-366-(1) pp. et 237 pp., veau fauve, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos légt passé.
Édition originale.H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau : "Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l'humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l'époque, que Vergennes demanda à la Prusse (dont dépendait Neuchâtel) d'arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit.Dans la deuxième partie, Mirabeau expose des idées générales, met en cause Louis XIV et termine par une page éloquente et émouvante à son fils, véritable profession de foi de citoyen. La deuxième partie traite du régime des prisons et se termine par des Preuves et éclaircissements dans lesquels Mirabeau disserte sur le roi mandataire d'un peuple libre et sur la constitution anglaise." H. Aureille, Bibliographie sur Mirabeau.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT