Paris, Le Rire, 1898-1902 . 5 numéros en 1 vol. in-folio, [15] ff. + [11] ff. + [11] ff. + [6] ff. + [11] ff., demi-toile bleue chinée de l'époque, dos lisse, pièce de titre rouge, couverture conservée (reliure frottée et insolée, restaurations du papier, taches et rousseurs, petits manques et déchirures marginaux).
Reference : 16462
Ensemble de 5 numéros de la revue Le Rire comprenant le n°212 du 26 novembre 1898, narrant la tournée de Guillaume II au Moyen-Orient; le numéro 315 du 17 novembre 1900 consacré à Krueger le Grand et John Bull le Petit; le numéro 150 du 18 septembre 1897 à propos de Félix Ier chez Nicolas II; le numéro 267 du 16 décembre 1899; le numéro 396 du 7 juin 1902 consacré au voyage d'Émile Loubet en Russie. Ils sont illustrés de dessins, parfois à pleine page et en couleurs de Caran d'Ache, d'Hermann-Paul, ou de C. Léandre. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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E.Frankfurter/Librairie Fischbacher, Lausanne & Paris (1925). Broché, couvertures or ange illustrées, dos muet. Édition originale sur vergé.
Un Roorda peu courant, imagé d'un bois expressionniste grotesque au premier plat (n'en faisons pas un). Le nom de l'auteur et le titre, répété en page de titre, est vraisemblablement aussi gravé sur bois. Pas de grand papier – Une curiosité : un livre de Lucien Fabre porte le même titre, publié qui plus est la même année ! Entre rire et sourire, une promenade dans les humeurs humaines au bras d'un grand émotif... À (re)lire ! :-) > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Fayard, 2000 - Fort et grand in octavo broché de 637 pages, notes et important index in fine, très bel ouvrage .
Le rire est une vertu que Dieu a donnée aux hommes pour les consoler d'être intelligents, disait Marcel Pagnol. Une vertu qui a plus de deux mille ans, comme en témoignent les recueils d'histoires drôles dont Grecs et Romains étaient déjà friands. Mais peut-on rire de tout oe Oui, affirme Démocrite, dont le rire désabusé a des accents étonnement modernes. Oui, dit aussi Cicéron qui répertorie mille façons de faire rire. Non, proclament en revanche les pères de l'Eglise, car le rire est un phénomène diabolique, une insulte à la création divine, une manifestation d'orgueil. Leurs arguments ne sont cependant guère entendus au Moyen Age :.les rois s'entourent de fous, les hommes jouent à se moquer les uns des autres lors des charivaris, et l'humour, qui n'est encore que parodie, se glisse même dans les sermons des prédicateurs.Avec Rabelais apparaît une autre façon de rire, un rire ambigu qui ébranle toutes les certitudes et se prolonge au-delà de la Renaissance, tour à tour picaresque, grotesque, burlesque. La monarchie absolue veut faire rentrer les rieurs dans le rang. Mais peut-on domestiquer le rire oe Déguisé en humour acide, il ronge peu à peu les fondements du pouvoir et de la société. C'est tout naturellement qu'au XIX° siècle il trouve son terrain de prédilection dans la satire politique, tandis que les philosophes dissèquent ses vertus, parfois pour les déplorer, et que Baudelaire recherche le " comique absolu ". L'ironie devient un mode de relation entre l'homme et le monde. Elle protège contre l'angoisse et l'exprime en même temps. " Je ris avec le vieux machiniste Destin ", écrit Victor Hugo qui fixe en des formules immortelles l'ambiguïté du rire. Avec les Zutistes, Fumistes et autres J'menfoutistes, le XIX° siècle s'achève sur une apothéose du rire insensé. Le monde désormais va tout tourner en dérision, ses dieux comme ses démons.Georges Minois, professeur d'histoire et historien des mentalités religieuses, est l'auteur de nombreuses synthèses sur le culture occidentale. Il est en particulier l'auteur de "l'Histoire de l'athéisme" - Bon Etat Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Perrin, 2001, in-8 br., 270 p., coll. "Pour l'histoire", bon état.
" Le rire est le propre de l'homme ", " le Christ n'a jamais ri ". Ces deux formules manifestent la contradiction suscitée par le rire au Moyen Age, époque où la religion structure toute l'existence terrestre qui doit préparer au salut éternel, alors qu'une réalité charnelle ne peut évacuer la gaieté, le plaisir. On peut même tracer une chronologie du rire : dans le haut Moyen Age le rire semble étouffé sous l'influence monastique, à la fin de la période il apparaît débridé. Le rire touche naturellement toutes les catégories sociales. Si le moine doit garder la plus grande modération pour exprimer sa gaieté, le prédicateur a recours à de plaisantes anecdotes pour réveiller des auditeurs plus ou moins attentifs ; les laïcs rient différemment selon leur état ; quant aux jongleurs et aux fous de cour, ils ont pour mission de distraire. Rires, plaisanteries, chahuts, divertissements font partie de la vie quotidienne, du petit enfant qui exprime sa gaieté par le jeu aux vieillards qui se racontent d'amusantes histoires le soir à la veillée en passant par les adultes qui rient bien souvent pour se moquer. Et cela tout au long de l'année, avec des temps forts comme la fête des fous ou le carnaval, mais aussi lors des nombreuses occasions qui émaillent la vie familiale (mariage et charivari... ) ou sociale (fêtes aristocratiques, entrées princières... ). Quant aux textes destinés à faire rire (fabliaux et nouvelles, théâtre profane comique), ils permettent de repérer la spécificité du rire médiéval. Au total, même quand les hommes connaissent les pires difficultés (la peste, la guerre), ils rient et se distraient beaucoup, comme pour conjurer les malheurs qui les cernent. Voir le sommaire sur photos jointes.
PUF, 2001, fort in-8°, 759 pp, qqs gravures dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
Numéro spécial de la revue annuelle "Dix-huitième siècle" : 20 études érudites : Le rire bleu. Comique et transgression dans la littérature de colportage (Daniel Roche) ; Jacques le fataliste et le renouveau du roman carnavalesque (Nicolas Cronk) ; Les éclats de rire du public de théâtre (Dominique Quéro) ; Rire et érudition chez Voltaire (Christiane Mervaud) ; Mettre les rieurs de son côté. Un enjeu des Salons de peinture dans la seconde moitié du siècle (Florence Ferrand) ; Le rire des anti-philosophes (Christophe Cave) ; Le rire sardonique ou la limite du rire (Michel Delon) ; Rire et pouvoir : la leçon du persiflage libertin (Elisabeth Bourguinat) ; etc.
Bureaux de la revue. Juillet-Aout 1998. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 100 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES
Sommaire : Le rire en questions par Olivier Néron de Surgy, L'expert du rire par Eric Smadja, Le rire des singes par Robert Province et Helen Weems, Les cultures cosmiques par Nelly Feuerhahn, Le propre de l'homme par Dominique Bertrand, Machine a rire par Henri Rubinstein, L'inconscient du rire par Paul Laurent Assoun Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES