Genève, chez Barrillot & fils , 1750. In-12, 207 p., veau moucheté brun de l'époque, filet à froid en encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons dorés, pièce de titre rouge, tranches mouchetées (un mors fendu,petites taches, minuscules trous de ver).
Reference : 16022
Édition originale, placée à l'index l'année suivant sa publication. En effet, après L'Esprit des Loix, Montesquieu et son ouvrage firent l'objet d'une succession de critiques virulentes de la part de l'Église catholique et il publia le présent ouvrage en réponse à leur réprobation. Ce texte est divisé en trois parties. La première reproduit les différentes objections faites à Montesquieu et les réponses qu'il leurs fit. La deuxième s'intéresse aux concepts plus généraux tels ceux du mariage ou du climat. Dans sa troisième et dernière partie, il analyse la manière dont il a été critiqué. Un de ses plus virulents critiques, l'abbé de La Porte, est à l'origine de beaucoup de ces critiques, il publia un ouvrage en réponse à celui-ci. Montesquieu riposta avec un nouvel ouvrage en réponse à celui de La Porte en 1751. Cachet ex-libris armorié. Brunet, III, 1860. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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A Genève, chez Barrillot & Fils, 1750. In-12 de (3)-207 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin citron, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Dans le concert de louanges qui salua la publication de L'Esprit des lois se glissèrent quelques critiques auxquelles Montesquieu ne daigna pas répondre. La campagne menée par l'Église, qui devait aboutir à la mise à l'Index de l'ouvrage le 29 novembre 1751, l'inquiéta davantage : pour une fois, jésuites et jansénistes étaient d'accord et condamnaient le livre.Montesquieu ne réagit pas à l'attaque du Journal de Trévoux. En revanche il ne put laisser sans réponse les articles violents, attribués à l'abbé Jacques Fontaine de La Roche et publiés dans les Nouvelles ecclésiastiques, qui dénonçaient ce « livre scandaleux fondé sur le système de la religion naturelle ». Dès février 1750 paraissait la Défense de l'Esprit des lois où Montesquieu développait l'argumentation à laquelle il restera fidèle : l'ouvrage était un livre de droit, non de théologie ; il ne fallait donc pas y chercher ce qu'on y trouvait pas.Ex-libris du temps manuscrit Des Rosières.Tchemerzine VIII, 461. Très bon exemplaire. Deux coins légèrement émoussés
A Genève, chez Barrillot & Fils, 1750. In-12 de (3)-207 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Dans le concert de louanges qui salua la publication de L'Esprit des lois se glissèrent quelques critiques auxquelles Montesquieu ne daigna pas répondre. La campagne menée par l'Église, qui devait aboutir à la mise à l'Index de l'ouvrage le 29 novembre 1751, l'inquiéta davantage : pour une fois, jésuites et jansénistes étaient d'accord et condamnaient le livre.Montesquieu ne réagit pas à l'attaque du Journal de Trévoux. En revanche il ne put laisser sans réponse les articles violents, attribués à l'abbé Jacques Fontaine de La Roche et publiés dans les Nouvelles ecclésiastiques, qui dénonçaient ce « livre scandaleux fondé sur le système de la religion naturelle ». Dès février 1750 paraissait la Défense de l'Esprit des lois où Montesquieu développait l'argumentation à laquelle il restera fidèle : l'ouvrage était un livre de droit, non de théologie ; il ne fallait donc pas y chercher ce qu'on y trouvait pas.Tchemerzine VIII, 461. Bel exemplaire.
A Genève (Paris) Chez Barrillot & Fils, M. DCC. L (1750), in-8vo, 80 p., impression sur beau papier épais, brochure originale. Couverture papier dominoté d’époque. (wrappers with 18th c. fancy paper covers)
Première édition. C’est une réponse aux critiques de l’abbé de la Porte. L'Esprit des Loix fut sévèrement attaqué dès sa parution (il sera même mis à l'Index et condamné par la Sorbonne en 1751), ce qui conduisit Montesquieu à rédiger ce volume pour prendre lui-même la défense de son oeuvre. Brunet III,1860. (fine impression on heavy stock, A1 is the title page with woodcut vignette with devise ‘ex recto decus’: A1-8, B1-8.... E 1-8, last p. (80) with ‘fin’), (most bibliographical references as Brunet & others give in-12° (small book) even if it is clearly in-8° !! as seen by my collation.; Querard VI, 238. (Tchemerzine VIII, 461 is a totally different edition as can be seen by comparing the title pages). Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
MONTESQUIEU (Charles-Louis de Secondat, baron de)] et MEHEGAN (Guillaume Alexandre)
Reference : 38951
(1750)
1750 2 ouvrages reliés en un volume in-12 (158 x 90 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titres de veau bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, 207 p. titre compris.
1- Edition originale de premier tirage. Les très violentes critiques qui s'élevèrent contre 'L'Esprit des lois' dès sa parution en 1748 aboutirent à la mise à l'index de l'ouvrage en novembre 1751. Montesquieu hésita avant de s'engager dans la bataille, jusqu'à la parution d'un article janséniste anonyme, publié dans les "Nouvelles Ecclésiastiques", qui l'accusait d'athéisme et de spinozisme. L'auteur répond et justifie point par point, sous forme de questions-réponses en particulier sur ses théories les plus controversées concernant la polygamie, le climat, la tolérance.Voltaire en dit (in 'Commentaire sur lEsprit des Lois', "Avant-propos"): "Les doigts qui avaient écrit 'lEsprit des lois', sabaissèrent, alors, jusquà écraser, par la force de la raison et à coups dépigrammes, la guêpe convulsionnaire qui bourdonnait à ses oreilles quatre fois par mois". (Tchemerzine-Scheler, IV, 931). (Tchemerzine-Scheler, IV, 931).2- Edition originale et unique. Sous le masque d'un conte oriental, ce violent pamphlet dirigé contre la religion catholique, ses dogmes et ses institutions, professe un déisme très proche de l'athéisme: "il écrasait toute révélation pour établir le naturalisme" (P. Hazard, 'La crise de la conscience européenne' I, 157).L'ouvrage nous dit Caillet - "fut détruit aussitôt qu'il parut" et valut à son auteur un séjour de deux ans à la Bastille. (Caillet, n° 7315. Drujon, Livre à Clef, II, 1008. J.S. Spink, Un philosophe à la Bastille : 'Méhégan et son Zoroastre' in "Age of Enlightenment", 1967).Minime accroc à la coiffe supérieure.Très bon exemplaire, frais, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Genève, Barrillot & fils, 1750 in-12, 207 pp., y compris le titre, veau fauve marbré, dos lisse orné, tranches marbrées (reliure de l'époque). Usures au dos, mors supérieur fendu
Edition originale de cette apologie de son maître-livre, composée par Montesquieu peu de temps avant sa mort, pour se défendre contre les attaques de l'abbé Jacques Fontaine de La Roche, publiées dans le périodique janséniste Les Nouvelles ecclésiastiques. Ce fut là la dernière oeuvre de l'auteur à être publiée de son vivant.Tchemerzine-Scheler IV, 931. Curieusement non répertorié par Cabeen.Ex-libris manuscrit sur la page de titre et ex-libris-cachet d'un avocat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT