Paris, Emile-Paul frères, collection "Portrait de la France", 1927. In-8, 112-(2) pp., demi-chagrin vert à coins, dos à nerfs orné, tête dorée, couverture et dos conservés (dos insolé).
Reference : 15101
Gravure de Jacques-Emile Blanche en frontispice. Edition originale. Un des 1500 sur vélin Lafuma. Agréable reliure signée Laucournet. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.
Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.
DIEPPE, Imp. Dieppoise, puis Imp. Bertout, Imp. IB impressions S.A.- Bullletin annuel ou bi-annuel - Fascicules N° 75, 1978 au N° 115, 2005, y compris N° spécial 90 ième anniversaire comprenant les sommaires des bulletins - Illustrations en texte - De 50 à 100 pages par fascicule JOINT : Années 1928, N° 3/4, 1933, N° 1/2/3/4, 1939, N° 1/2, 3/4, 1964, 1967, N° 2, 1970 & 1976 - 1949, Catalogue d'xposition"Richeses méconnues de l' Art Religieux Anciens.SOIT : 40 Bulletins - mouillures sur 2 numéros, SINON Etat neuf - Réf. 48679
La Société des Amys du Vieux Dieppe a été fondée le 5 mars 1912, déclarée le 20 août et enregistrée au Journal Officiel de la République Française le 6 septembre. Elle a été déclarée d'Utilité Publique par décret du 17 mai 2006, publié au Journal Officiel le 20 mai 2006. Dès son origine, la Société a encouragé, et suscité des travaux de recherche sur l'histoire de Dieppe et de sa région immédiate, sans oublier les territoires d'outre-mer (surtout le Canada) peuplés ou fréquentés par les Dieppois au cours des siècles. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Dieppe, Ateliers de "La Vigie", 1990, 1 vol. in-4 (225 x 315) cartonné sous couverture illustrée en couleurs, de 364 pp.
Très nombreuses illustrations in et hors texte en noir et blanc (Photos (sceaux, tableaux...) - Gravures anciennes, documents d'époque, plans...). Au sommaire :Résumé des Evènements parisiens - La France en 1789. 14 juillet 1789 - la prise de la Bastille. Un des vainqueurs de la Bastille : le dieppois Pierre-Adrien Denisbelle. La constitution civile du clergé. A Dieppe 1789, le changement, la Révolution éclate. Le château de Dieppe. Auguste Caumont, dernier lieutenant du Roi, à Dieppe. La comtesse de Caumont, née de Clieu. Les travaux d'agrandissement du Port, arrêtés .L'hôtel de Londres, rue des quais, et les traversées de la manche en 1789-1790. Un avis de transport d'une pièce de vin de Bourgogne pour Cousin-Despréaux, Grande-Rue, à Dieppe, 18 may 1789. Jean-Louis Niel, maire jusqu'au 16 février 1790. La Révolution "vécue" par un Polletais. Alexandre-Louis-Denis Voisin, figure dieppoise de la Révolution. Affiche apposée en ville et dans le Pollet pour élire des représentants du Tiers-Etats, 27 février 1789. Les marchands charbonniers. Les Députés du Pays aux Harengs... Farce de la Foire en un acte, par M. Caco-Vérax, 1789. Population : 18832 habitants en 1790. Les sources de Saint-Aubin sur Scie et le réseau d'eau potable de la ville de Dieppe. Accord fait à Longueil, entre les laboureurs et les pauvres de la paroisse, 22 avril 1790. Lettre de Necker, du 28 avril 1790, à propos des désordres à Bacqueville, à Doudeville, à Cany. Délibérations des Municipalités de Bacqueville, Lamberville, Saint-Mards, Dracqueville, etc. Assemblée des Maires et Officiers municipaux d'Auffay, 2 mai 1790Lettre de Miromesnil, château de Miromesnil, 3 mai 1790. Affiche concernant l'envoi de milices nationales et autres troupes à Offranville. La Manufacture des Tabacs en 1790, 1791. Adresse des Marins et Matelots de la Ville de Dieppe à l'Assemblée Nationale 1791. François Cartier, premier sous-préfet de Dieppe. Sceau de la Société Populaire de Dieppe, des Sans Culottes. Un jeu de cartes apparut... avec de nouveaux personnages. Les "Sans Culottes" Dieppois. Une figure dieppoise révolutionnaire : Antoine-Louis Albitte. La guillotine fonctionne à Dieppe pour la première fois (30 juin 1792). Lettre de Monge, ministre de la Marine, concernant les Marins de Dieppe, 1793. La veuve Boudard, afficheuse de la ville. Thomas Demillière, commandant la Garde Nationale, sauva en 1793, de la destruction, les grandes orgues de l'église Saint-Rémy. Luneray : un signal de contre-révolution, rassemblements nocturnes au château de Canteleu. L'influence de la Terreur sur les prénoms donnés aux enfants dieppois, en 1793 et en 1794. Extraits des Dix Commandements de l'Homme Social, destinés à l'instruction de la jeunesse - Hymnes et couplets patriotiques chantés dans le temple de la Raison, le 10 Nivôse. La Guerre de Course contre les Anglais. Roger Boudard, tambour public. Tableau des valeurs successives du papier-monnaie, depuis le 1er janvier 1791 au 6 Thermidor an IV (1797). Etc. Très bel exemplaire.
[Chez Marais Fils, Libraire de S.A.R. Madame Duchesse de Berry, Chez Emler Frères] - FERET, Pierre Jacques
Reference : 55139
(1826)
Lot de 3 volumes, à savoir :1 vol. in-12 br., Chez Marais Fils, Libraire de S.A.R. Madame Duchesse de Berry, Dieppe, Chez Emler Frères, Paris, 1826, 188 pp. [ On joint ] 2e édition, 1 vol. in-12 br., Mme Vve Marais, Dieppe, s.d. [ circa 1838 ], 148 pp. [ On joint ] 1 vol. in-8 br., Chez Marais Fils Aîné, Dieppe, chez Béchet Aîné, Paris, 1824, 16-VIII-202 pp. avec 6 planches hors texte (dont frontispice) et 2 cartes (dont une dépliante). Rappel des titres : Dieppe en 1826, ou Lettres du Vicomte de *** à Milord *** [ Edition originale ] [ On joint : ] Promenades autour de Dieppe. Vallée d'Arques, le Bourg, le Château, le Champ de Bataille [ Livre dédicacé par l'auteur ] [ On joint : ] Notice sur Dieppe, Arques et quelques monumens circonvoisins [ Edition originale ]
Rare réunion de trois ouvrages de Pierre-Jacques Féret. Rare exemplaire de l'édition originale de Dieppe en 1826 (en état moyen avec manque en dos, dos restauré à l'adhésif, cet exemplaire méritant d'être établi dans une reliure de qualité), de l'édition originale de la "Notice sur Dieppe, Arques et quelques monumens" (en état moyen avec manque en dos, dos restauré à l'adhésif, cet exemplaire méritant d'être établi dans une reliure de qualité), et de la seconde édition, dédicacée par Pierre Jacques Féret "à mon jeune ami Elzéar Gaillon" de la seconde édition de "Promenades autour de Dieppe" (en état moyen, avec manque en dos, dos restauré à l'adhésif, sans les planches). Prix du lot, non séparable. Frère, I, 461
DIEPPE, Imp. Dieppoise, puis Imp. Bertout, Imp. IB impressions S.A.- Bullletin annuel ou bi-annuel - Fascicules N° 75, 1978 au N° 115, 2005, y compris N° spécial 90 ième anniversaire comprenant les sommaires des bulletins - Illustrations en texte - De 50 à 100 pages par fascicule JOINT : Années 1928, N° 3/4, 1933, N° 1/2/3/4, 1939, N° 1/2, 3/4, 1964, 1967, N° 2, 1970 & 1976 - 1949, Catalogue d'xposition"Richeses méconnues de l' Art Religieux Anciens.SOIT : 39 bulletins - Etat neuf
Les années 1928 à 1976 peuvent être vendus à l'unité au prix de 23 - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148