Paris, Emile-Paul frères, collection "Portrait de la France", 1928. In-8, 75-(3) pp., demi-chagrin bleu sombre à coins, dos à nerfs orné, tête dorée, couverture et dos conservés (petits frottements au pied du dos).
Reference : 15091
Gravure de Jean Marchand en frontispice. Edition originale. Un des 1500 sur vélin Lafuma. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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[Librairie Scientifique et Technique A. Blanchard] - Cercle d'Etude Historique des Sciences de la Vie ; GRASSE, Pierre-Paul ; Collectif
Reference : 64847
(1971)
1 vol. in-8 br., Librairie Scientifique et Technique A. Blanchard, Paris, 1971, VI-264 pp.
Bon état (non coupé) pour ces actes d'un important colloque sur l'auteur de la "Philosophie zoologique" dont l'oeuvre restait mal connue, selon les propres termes de Pierre-Paul Grassé.
[1784]. Manuscrit in-4 (23,5 x 19 cm) de (4) pp. sur une feuille double.
La mise en cause du marquis de Vaudreuil à la suite de la bataille des Saintes. En 1782, le comte de Grasse fut chargé de rejoindre à Saint-Domingue une escadre espagnole afin d’attaquer la Jamaïque, mais, arrivé au large des Saintes, près de la Guadeloupe, il se heurta aux escadres britanniques combinées de Rodney et de Hood. Le 12 avril, cinq de ses vaisseaux furent capturés dont le navire-amiral, la Ville-de-Paris, et de Grasse fut fait prisonnier. Afin de se justifier, il rédigea plusieurs mémoires dans lesquels il rejeta la responsabilité de la défaite sur ses officiers, parmi lesquels Louis-Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil : embarqué en 1781 sur le Triomphant, ce dernier avait rallié l’escadre de Grasse avant de participer à la bataille des Saintes le 12 avril 1782. « Le vaisseau amiral est […] toujours en ligne de bataille, et les autres la tiennent plus ou moins exactement suivant que par leurs mouvements ils suivent le même ordre sur la même ligne que ce vaisseau en exécutant ses signaux […]. C’est d’après ces principes que l’on doit juger si chaque vaisseau de l’armée du Roy a gardé son poste, si mes matelots moins dégréés que moy ont conservé le leur, si M. de Vaudreuil […] a bien tenu le sien en laissant le vaisseau amiral pour serre-file à l’armée en suivant simplement comme il le dit, avec la plus grande exactitude, mais à une grande distance, les continuelles oloffées [mouvements du navire autour de son axe vertical] que la Ville-de-Paris étoit obligée de faire en se battant des deux bords. M. de Vaudreuil ne faisoit donc de son aveu que oloffées ou arrivées, autant de fois que la Ville-de-Paris, il restoit donc toujours à plus de distance d’elle tandis qu’elle cherchoit à s’approcher de luy en combattant. Etois-ce tout ce que le Triomphant devoit ou pouvoit faire pour le secours efficace et pressant qu’exigeoit le vaisseau amiral ? ... ». La première lettre, en copie, se rapporte au mémoire que de Grasse a fait parvenir au roi, dans lequel il a supprimé une phrase à la fin, et aux observations sur ce mémoire que Vaudreuil avait adressées au conseil de guerre. La seconde lettre, également en copie, contient la réaction de Vaudreuil face aux accusations du comte de Grasse : « Ma qualité de commandant d’une des escadres et de votre successeur au commandement de l’armée a dû exiger un rapport fidèle de ce que j’ai vu. La vérité est au-dessus de tous les intérêts personnels ; elle ne m’a pas permis de rester spectateur impassible pendant qu’un corps respectable de braves militaires a été diffamé par des écrits incroyables qui ont inondé l’Europe… » (p. 4). Vaudreuil fut acquitté par le conseil de guerre tenu à Lorient le 21 mai 1784 ; le jugement annula les lettres, mémoires et écrits attentatoires à son honneur et à sa réputation, allusion aux mémoires publiés par le comte de Grasse. Taillemite, Dictionnaire des marins français, pp. 222-223 (de Grasse) et 523-524 (Vaudreuil).
1 vol. in-12 reliure postérieure fin XIXe bradel pleine percaline marron, Chez Antoine Giraud, A Grasse, [ De l'Imprimerie de la Veuve de Joseph David, et Esprit David, Aix ], 1739, 110 pp. et 1 f.
Bon état (petites usures en coiffes).
1 vol. in-8 br. format à l'italienne, Se Vend chez Heymann, Landernau, 1767, [ Imprimerie Nouvelle, circa 1879 ], 27 pp. et 2 ff.
Curieuse pochade relatant les aventures d'un faux chanoine et pseudo-guérisseur, et de ses vains efforts pour faire maigrir une princesse grasse... Etat très satisfaisant (fortes rouss.)
Grasse, Arts et Lettres, 1964. In-8 broché (21,7 x 14 cm), 157-(4) pp, 4 pl. hors texte, notes, bibliographie.- 190g.- Très bon état ./// "Un ouvrage axé sur les aspects économiques, que M. Sigalas, juge au Tribunal de Grande instance de Grasse, a consacré à la vie dans sa ville au milieu du XVIIe siècle. Il a assis son étude sur d'abondants dépouillements d'archives : archives notariales, fonds de l'évêché et du chapitre de Grasse aux Archives des Alpes-Maritimes, fonds des Archives municipales de Grasse, Archives nationales, Archives des Bouches-du-Rhône, et trois fonds d'archives privées. C'est dire que le tableau qu'il trace de l'activité économique et de la vie sociale à Grasse « en 1650 » est d'une précision et d'une sûreté remarquables, apportant la preuve de tout ce qu'une judicieuse exploitation des sources archivistiques peut permettre dans ce domaine." (La Gazette des archives, 1974)