‎CARZOU, VERDET (André)‎
‎Provence.‎

‎ Sauret 1966 André Sauret, 1966. In-folio en feuilles, sous emboîtage entoilé, 174 p. ‎

Reference : 1359


‎Édition originale, un des 450 sur vélin, orné de 6 lithographies originales en couleurs sur double page (plus la couverture), signé par Carzou et Sauret. * Monod, 11013. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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5 book(s) with the same title

‎Martin Pierre‎

Reference : 500124286

(2023)

ISBN : 9783426526750

‎Madame le Commissaire und die Mauer des Schweigens: Ein Provence-Krimi | Nummer 1 SPIEGEL Bestseller-Autor‎

‎Knaur TB 2023 368 pages 12 7x18 9x3 1cm. 2023. pocket_book. 368 pages.‎


‎Etat correct‎

Démons et Merveilles - Joinville

Phone number : 07 54 32 44 40

EUR2.50 (€2.50 )

‎[Centre Régional de Documentation Pédagogique de Marseille] - ‎ ‎SOURRIS, Jean ; TROUSSET, Pol‎

Reference : 55267

(1985)

‎[ Lot de 7 livrets du CRDP Marseille accompagnés de leurs diapositives, relatifs à l'histoire de la Provence ] Evocations de la Provence Antique. Grecs et Romains en Provence, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence Antique. Economies, Sociétés, Mentalités, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) -Christianisme et Antiquité tardive en Provence, par Pol Trousset (avec 24 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. La Société laïque, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. L'Eglise et la Foi, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. Série Complémentaire A. Saint Trophime. Le Couronnement de la Vierge, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. Série Complémentaire B. Pernes. Aix. Avignon. St. Maximin, etc., par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - ‎

‎7 livrets sous protection plastifiées jointes avec ses diapositives, [ Lot de 7 livrets du CNDP et Centre Régional de Documentation Pédagogique de Marseille accompagnés de leurs diapositives, relatifs à l'histoire de la Provence, 1985 ] Evocations de la Provence Antique. Grecs et Romains en Provence, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence Antique. Economies, Sociétés, Mentalités, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) -Christianisme et Antiquité tardive en Provence, par Pol Trousset (avec 24 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. La Société laïque, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. L'Eglise et la Foi, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. Série Complémentaire A. Saint Trophime. Le Couronnement de la Vierge, par Jean Sourris (avec 20 diapositives) - Evocations de la Provence médiévale. Série Complémentaire B. Pernes. Aix. Avignon. St. Maximin, etc., par Jean Sourris (avec 20 diapositives) ‎


‎Remarquable ensemble, réunissant 7 livrets et 144 diapositives. Chaque livret explique l'intégralité des diapositives avec un luxe de détail tout à fait remarquable (voir les photos). On tiendrait aisément une séance à commenter une seule des 144 diapositives ! Bel ensemble en parfait état. Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR250.00 (€250.00 )

‎TROIS PRÉCIEUX ROMANS DE CHEVALERIE.‎

Reference : LCS-18271

‎Pierre de Provence et Maguelonne. Cleomadès et Cleremonde. Les nobles prouesses des douze pers de France. Volume du plus haut intérêt réunissant à l’époque plusieurs illustres romans de chevalerie dont : Pierre de Provence et Maguelonne ainsi que Cleomadès et la belle Clairemonde.‎

‎Cette édition de 1502 de Pierre de Provence est répertoriée à ce jour à un seul exemplaire : celui-ci. I - Pierre de Provence et Maguelonne - S.l.n.d. (vraisemblablement Lyon, Martin Havard, vers 1502). Cy commence histoire du vaillant chevalier Pierre de Provence et de la belle Maguelonne fille du roy de Naples. Au colophon, p. h4 : Cy fine l’histoire de la belle Maguelonne fille du roi de Naples et de Pierre fils du conte de Provèce. In-4, de 64 pages signées a4-g4, impression gothique en français à 31 longues lignes, titre portant une grande lettrine de départ sur 5 lignes et 1 grand bois gravé (75 x 58 mm) : Maguelonne rencontrant Pierre de Provence armé en guerre, 17 autres bois gravés à quart de page (58 x 45 mm). Complet. Précieuse édition illustrée post-incunable de ce célèbre roman de chevalerie découverte et connue par cet unique exemplaire et donc jusqu’à ce jour inconnu de l’ensemble des bibliographes et des Institutions. [Relié avec : ] II- Adenet le Roi – Cleomadès et Cleremonde. Lyon, Didier Thomas, 1502. Le livre de Cleomadès fils du roy despaigne et de la belle Cleremonde fille du roy Cornuant. Au Colophon, f.4r : Cy fine l’histoire du noble Cleomadès et de la belle Cleremonde. Imprimé à lion par maistre Didier Thomas L’an mill ccccc deux, le troisiesme jour de may (3 mai 1502). In-4 de 48 pages signées a4-f4, impression gothique post-incunable en français à 30 longues lignes, titre portant une grande lettrine de départ sur 6 lignes et grand bois gravé (120 x 90 mm) : Cleomadès et Cleremonde partageant le même cheval, répété au verso du feuillet f2. Complet. Un seul autre exemplaire connu jusqu’à ce jour, celui de ‘James de Rothschild’. Le présent exemplaire est donc le seul en main privée et le seul non lavé en reliure ancienne. [Relié avec :] III- Les nobles prouesses des douze pers de France. A la fin, recto du feuillet 114 : Imprimé à Lyon par Martin Havard, lan de grace 1502 le VIIe jour de juillet (7 juillet 1502). In-4 de 113 feuillets sur 114, relié sans le titre. Impression gothique en français à 32 longues lignes, 42 bois gravés à mi-page, certains répétés, (100 x 90 mm), grande marque de l’imprimeur à ses initiales entremêlées d’une cordelette d’amour au feuillet p6r. Précieuse édition lyonnaise post-incunable de l’un des plus illustres romans de chevalerie découverte par cet unique exemplaire achevée d’imprimer le 7 juillet 1502, inconnue jusqu’à ce jour de l’ensemble des bibliographes et des Institutions nationales et internationales. Soit trois précieux romans de chevalerie illustrés post-incunables reliés en 1 volume in-4, plein maroquin brun, plats décorés à froid d’une bande de rinceaux encadrant un décor central de rameaux stylisés, dos janséniste à nerfs, anciennes restaurations d’usage aux caissons inférieur et supérieur du dos et aux charnières, tranches bleues. Reliure du XVIe siècle. 188 x 130 mm.‎


‎Description des trois romans de chevalerie : I- Pierre de Provence et la belle Maguelonne. (S.l.n.d., vraisemblablement Lyon, Martin Havard, vers 1502). Il faut tout d'abord abandonner, comme une fable inventée au XVIIe siècle, l'attribution à Bernard de Tréviers, sans doute simple sculpteur du XIIe siècle, d’une version originale de Pierre de Provence. Il en va de même du remaniement qu'en aurait fait Pétrarque lors de son séjour à Montpellier. Toutefois, le roman tel qu'il nous a été conservé au XVe siècle, est situé dans le cadre géopolitique du XIIe siècle. Pierre de Provence est, en effet, le fils du comte de Provence et Maguelonne la fille du roi de Naples. Or, au XVe siècle, comte de Provence et roi de Naples sont une seule et même personne : le roi René, chef de la maison d’Anjou. Pierre est parti faire ses armes à Naples, où il tombe amoureux de Maguelonne. Ils se fiancent, mais Pierre veut revoir ses parents et Maguelonne part avec lui en secret. En chemin, ils se reposent. Maguelonne s'endort tandis que Pierre la contemple puis tire du corsage de son amie les trois anneaux qu'il lui avait offerts et qu'elle avait enveloppés dans une étoffe de soie rouge. Attiré par la couleur, un oiseau rapace s'empare du sachet. En cherchant à le lui reprendre, Pierre prend la mer sur une barque et des Sarrasins le capturent ; il vivra longtemps chez eux. Maguelonne de son côté se réveille, abandonnée. Après maintes aventures, elle fondera au « Port Sarrasin » un hôpital pour les pèlerins. Un jour, on pêche un poisson et dans son ventre on retrouve les trois anneaux. Le roman s'achève après les retrouvailles des amants et leur mariage. On peut voir à la base de ce roman anonyme en prose française une légende qui justifie le nom de l'ancienne ville de Maguelone, située près de Montpellier, ou qui rappelle une fondation pieuse dans cette cité (rôle joué au XIe siècle par Pierre de Melgueil et son épouse Almodis dans l'histoire de l'île et de l'église de Maguelone). Toujours est-il que le texte eut beaucoup de succès, du moins sous l'une de ses formes, car on en connaît deux rédactions. La première, qui daterait de la première moitié du XVe siècle, est conservée par quatre manuscrits et ne fut imprimée qu'une fois à Lyon pour Barthélemy Buyer, vers 1480. La seconde rédaction, plus courte, figure dans une seule copie, où elle est datée de 1453. Ce manuscrit (Cobourg, Bibi. ducale S IV 2) est l'œuvre d'un Allemand et présente une double particularité : une traduction latine juxtalinéaire et des gloses allemandes marginales. De fait, « Pierre de Provence » fut très goûté en Allemagne, du XVe siècle jusqu'au romantisme. Cette seconde version fut traduite en allemand par Veit Warbeeck pour le mariage de l'électeur Jean de Saxe et de Sibylle de Clèves en 1527. En France même, cette rédaction fut imprimée dès 1485 environ et ne connut pas moins d'une vingtaine d'éditions différentes jusqu'à la fin du XVIe siècle. Alors le texte entra en 1620 dans la fameuse Bibliothèque bleue et s'y maintint jusqu'à la fin du XIXe siècle. Pierre de Provence donna encore matière à un mystère imprimé vers 1529 à Paris par Jean Saint-Denis ; à des traductions en espagnol (Cervantès le cite deux fois dans « Don Quichotte »), néerlandais, danois, polonais, grec... L'histoire de Pierre et Maguelonne reparaît comme un thème folklorique récurrent, dans le domaine de l'astronomie populaire en Provence, au XIXe siècle. Les Memori de Mistral, Les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet s'en font l'écho : après une course folle, la belle Vénus-Maguelonne - l'étoile du berger - retrouve tous les sept ans Saturne-Pierre pour une conjonction, symbole de leur union. Edition illustrée post-incunable d’une insigne rareté puisque découverte par cet unique exemplaire et demeurée jusqu’à ce jour inconnue de l’ensemble des bibliographes et des Institutions. Cette superbe édition de Pierre de Provence et la Belle Maguelonne, ornée de 18 gravures sur bois, semble être une impression de l’atelier de Martin Havard, maître-imprimeur établi à Lyon en 1493, rue Raisin, près Nostre-Dame. L’alphabet est à comparer à celui du Fierabras et à celui qu’en donne Claudin, copié en partie sur celui de Pierre le Caron, imprimeur à Paris et particulier à Havard. - [Relié avec :] II- Adenet Le Roi – Cleomadès et Clarmondine. Lyon, Didier Thomas, 1502. Le livre de Cleomadès fils du roy despaigne et de la belle Clarmondine fille du roy Cornuant. « Le texte commence ainsi, au verso même du titre : « En Espaigne avoit une damoiselle, laquelle print, hors du royaulme, a mary le filz du roy de Sardaigne, et fut appellée ycelle damoiselle royne d'Espaigne, et eut nom Doctive, et le roy eut nom Marchaditas... ». Le roman de Cleomades a été composé dans le dernier quart du XIIIe siècle par Adenet le Roi, qui en emprunta le sujet aux légendes byzantines. La rédaction en prose est, d'après Du Verdier (III, 199), l'œuvre de Philippe CAMUS, dont nous avons déjà cité l'Olivier de Castille (t. II, n° 1491) et qui est peut-être aussi l'auteur de Pierre de Provence (t. II, n° 1497). Le poème original d'Adenet le Roi a été publié par M. van Hasselt (Bruxelles, 1866, 2 vol. in‑8). » (Cat. James de Rothschild décrivant le seul autre exemplaire connu de cette remarquable édition post-incunable). Adenet le Roi, Adenet ou Adam le Ménestrel, plus tard Le Roi Adam ou Le Roi Adenet. Nous le rencontrons d’abord au service du duc de Brabant et trouvère de Henri III, qui fit du jeune homme un ménestrel : Menestreus au bon duc Henri fui, cil m’aleva et norri Et me fist mon mestier aprendre. Mais la mort de son protecteur (28 février 1261) amena le jeune musicien à chercher un autre maître, malgré la sympathie de Jean et de Godefroid, fils d’Henri III. Adam passa en Flandre : le premier document d'archives gantois qui cite son nom nous reporte à la Noël de 1270. En 1270-1271, en effet, il accompagne Gui de Dampierre à la croisade de Tunis. Au cours de cette expédition, qui lui fit notamment traverser la Sicile et toute l'Italie, il recevait le même salaire que Jakemon le panetier ou que Pieron le tailleur. Rentré en Flandre, Adam resta, pendant une trentaine d'années encore, au service du comte Gui, ami des fêtes et des ménestrels, passionné de musique, de littérature et de beaux livres. Le comte voyageait souvent, surtout en France ; avec lui, son ménestrel apprit ainsi à connaître et à aimer la France et Paris. « Adenet entreprit enfin, sur le conseil de la reine Marie et de la princesse Blanche, veuve d'un infant de Castille, d'évoquer l'histoire, diverse et merveilleuse, du cheval de fust, le cheval d'ébène, construit par Crompart, roi de Bougie, et qui transportera Cleomadès à travers toute l'Europe. La princesse avait probablement recueilli cette histoire en Espagne où les Arabes ont dû l'apporter (comp. Les Mille et une nuits). Batailles et duels, amours d'abord contrariées de Cléomadès et de Clarmondine, aventures toujours renaissantes, merveilleux et mécaniques ingénieuses : nous sommes ici en plein roman courtois (18 688 octosyllabes à rimes plates, avec quelques compositions lyriques). Utilisant d'une manière alerte ce vers classique, Adenet déroule avec joie la longue surprise des péripéties et des coups de fortune, sans se soucier de trop de rigueur. Mais dans ce conte de pure fantaisie, qui charmera encore Jean Froissart, il a mis cependant une part de son expérience, notamment des souvenirs de son voyage en Italie.Personnalité assez originale, qui manque peut-être de force, mais non de relief, Adenet a été un homme de goût, d'une sensibilité délicate. Il reste, en un sens, un provincial mais il le fut avec talent. G. Paris a dit, non sans raison, qu'il avait été « le dernier des grands trouveurs du vrai Moyen-âge. »A.H. Magnifique édition post-incunable de 1502 d’une insigne rareté demeurée inconnue de Brunet et Deschamps. Brunet décrit une édition de Troyes « imprimée avant l’année 1512, « fort rare et d’un grand prix ». Guy Bechtel signale l’exemplaire Rothschild, le seul connu jusqu’à ce jour. A. Claudin analyse ainsi ce rarissime volume qu’il mentionne « connu à un seul exemplaire » : « Didier Thomas, imprimeur, demeurant « dans la rue tirant d’Ambronay au Puys Peloux », est inscrit sous cette désignation à partir de 1493 dans les rôles d’archives de la ville de Lyon. Cependant nous ne pouvons citer aucun ouvrage signé de lui avant le 3 mai 1502, époque où il fit paraître le roman de Clamades, petit in-quarto dont le seul exemplaire connu se trouve dans la bibliothèque du baron James de Rothschild ; il en est fait mention dans le merveilleux catalogue rédigé par M. Émile Picot (voir t. iii, p. 433-435). L’achevé d’imprimer porte la date du 3 mai 1502. Le titre nous présente Clamadès chevauchant avec la belle Claremonde. Cette planche a déjà figuré à la fin de l’édition imprimée à Lyon par Jean de La Fontaine, en 1488 (voir Histoire de l’Imprimerie, t. III, fac-similé, p. 532). Il semble probable que Didier Thomas ait succédé à Jean de La Fontaine, et qu’il ait imprimé des livres qu’il n’a pas signés ou que nous ne connaissons pas. » Cette édition post-incunable illustrée du 3 mai 1502 est donc désormais connue à deux exemplaires, dont un seul en reliure du XVIe siècle et en main privée, celui-ci. - [Relié avec :] III – Les nobles prouesses des douze pers de France. Lyon, Martin Havard, 1502. A. Claudin (Histoire de l’Imprimerie en France au XVe et XVIe siècle, tome iv, p. 213 et suivantes) écrit ceci à propos de la réédition donnée par Martin Havard en 1505 (Rappelons que la présente édition Martin Havard du 7 juillet 1502 était jusqu’à ce jour inconnue) : « En voici un, cependant, qui a échappé à ses recherches (Brunet), bien qu’il soit daté de 1505 et qu’il dépasse la limite extrême du XVe siècle, nous avons cru devoir le mentionner ici en raison de l’intérêt qu’il peut présenter pour l’histoire des travaux de notre imprimeur. Le volume dont il s’agit est une édition in-quarto du roman sous cet autre titre : La conqueste que fist le grant roy Charlemaigne ès Espaignes, avec les nobles prouesses des douze Pers de France, et aussi celles de Fierabras. Ce volume de 1505 est un livre d’une insigne rareté ; il n’est pas mentionné par Brunet, et le seul exemplaire que nous en connaissions se trouve à la Bibliothèque de l’Arsenal, à Paris. Cette édition possède en outre un avantage sur celles qui ont été imprimées avant la fin du XVe siècle, elle contient une relation de l’expédition d’Italie sous Charles viii, de la conquête de Naples et de la bataille de Fornoue, comme il est dit au titre : Oultre plus est comprins aulcun recueil fait a lonneur du trescrestien roy de France, Charles huytiesme dernièrement décédé, touchant la conqueste de Naples et la journée de Fornou. La figure du preux brandissant son épée est la même que celle du Mandeville de Barnabé Chaussart. Les illustrations du texte dont nous donnons ci-dessous des spécimens, proviennent du matériel dispersé de Guillaume Le Roy, qui était passé successivement chez Jacques Maillet, puis chez Maréchal et Chaussart, et dont les bois avaient été utilisés dans les éditions publiées tour à tour en 1489, en 1496, et en dernier lieu, en 1501, par ces derniers imprimeurs. » « Le volume est composé avec des caractères différents de ceux que Martin Havard employait habituellement dans les livres qui lui sont attribués. Ce sont exactement les mêmes types que l’on trouve, à partir de 1492 (n. st.), dans certaines impressions au nom de Jacques Maillet, par exemple : dans le Baudouin de Flandres, daté du 26 novembre 1491, et la Somme rurale, du 9 novembre 1494. (Voir alphabet, p. 105, et fac-similés, p. 102, 104 et 110). N’y a-t-il pas lieu de supposer que Martin Havard a travaillé pour Jacques Maillet qui, selon nous, était plutôt marchand libraire et éditeur qu’imprimeur de métier ? Havard, à l’exemple d’Ortuin, a bien pu imprimer pour le compte de Maillet, son ancien commanditaire, les livres composés avec ce type spécial et portant le nom de ce dernier. L’édition sortie des presses de Martin Havard, est datée du 18 avril 1505. » (A. Claudin). La présente édition, sortie des presses du même Martin Havard, est datée du 7 juillet 1502. « Le premier roman de langue française de l’Histoire de l’imprimerie ». Harry F. Williams. (Dictionnaire des Lettres Françaises. Le Moyen Age). Toutes ces premières éditions ne sont connues qu’à 1 ou 2 exemplaires, la présente édition était inconnue jusqu’à la découverte du présent exemplaire. Le volume contient la mise en prose du roman. L’auteur nous apprend dans son avant-propos qu'il a pris la plume à la requête d'un chanoine de Lausanne, Henry Bolomier, et qu'il a complété le roman par divers chapitres tirés du Miroir historial de Vincent de Beauvais et des Grandes Chroniques de France. Nous savons de plus par divers manuscrits que cet auteur était natif du pays de Vaud. Il s'appelait Jehan Bagnyon, ainsi qu'on le voit dans l'édition lyonnaise de 1489 (Cat. Didot, 1878, n° 553). Henry Bolomier, qui était sans doute parent du vice-chancelier de Savoie Guillaume Bolomier, condamné à mort en 1446, est mentionné dans un acte du chapitre de Lausanne en date du 17 mai 1453 (F. de Gingins-Le-Serra et F. Fovel, Recueil de chartes, statuts et documents concernant l'ancien évêché de Lausanne, 1846, p. 545). Quant à Jehan Bagnyon, il était bachelier ès lois et notaire ; il est qualifié, le 6 juillet 1481, « authoritate imperiali notarius publicus, curieque officialatus Lausannensis juratus ». Il exerçait encore son office le 28 septembre 1482. Voy. F. de Gingins-La-Serra et François Fovel, loc. cit., pp. 617, 649, 659. Son ouvrage, publié à Genève en 1478, sous le titre de Fierabras et réimprimé au moins sept fois sous le même titre jusqu'en 1497 (voy. Brunet, II, col. 1249-1251) a été reproduit au XVIe siècle et même au XVIIe dans des éditions qui toutes portent le titre donné ci-dessus ». (Cat. James de Rothschild, qui ne possédait que la réédition de 1552 reliée par Trautz-Bauzonnet). Le volume est orné de 42 « remarquables gravures sur bois exécutées dans le tout premier style lyonnais », sans doute par plusieurs artistes. Le héros du poème est un chevalier sarrasin devenu chrétien après un combat avec Olivier. Il a une sœur, Floripar, qui s'éprend d'un chevalier chrétien, Gui de Bourgogne ; convertie à son tour à la religion du Christ, elle épouse Gui, après que Charlemagne eut tué le Sarrasin qui tenait celui-ci captif. L'Espagne est alors partagée entre Fierabras et Gui de Bourgogne, et Charlemagne emporte à Saint-Denis et à Compiègne les reliques de la Passion jadis conquises par Fierabras et dont Floripar était dépositaire. Ce roman eut au Moyen-âge une diffusion extraordinaire et Cervantès nous apprend que Don Quichotte en faisait une de ses lectures préférées. Deux versions poétiques nous sont restées de cette œuvre, l’une en français, l’autre en langue d'oc, toutes deux datant du commencement du XIIIe siècle. La version occitane fut le premier imprimé de tous nos textes épiques par les soins d’I. Bekker à Berlin. La version française a été mise en prose par Jean Bagnyon, un dérimage a été édité dès 1478 à Genève ; c’est le premier roman à avoir eu les honneurs de l’édition. Il figure dans la compilation de David Aubert, les Croniques et Conquestes de Charlemagne. Il a également été traduit ou imité en castillan, en portugais, en italien, en anglais, en flamand, en allemand (par Jean II, duc de Palatinat-Simmern), en latin et en provençal. Ce roman de chevalerie suscita un immense enthousiasme populaire. Le récit de Jean Bagnyon est en fait plus large que la seule histoire du géant Fierabras. Il est divisé en trois livres ; le premier contient un abrégé de l'histoire des rois de France jusqu'à Clovis, un éloge de Charlemagne et le sommaire de son règne, son voyage à Jérusalem d'après l'Iter lerosolymitanum ; le second, l'histoire de Fierabras ; le troisième, le récit de la guerre d'Espagne d'après Turpin. Pour le reste de cet ouvrage, Jean Bagnyon semble avoir eu pour unique source le Speculum historiale de Vincent de Beauvais, et n'avoir connu le Turpin qu'à travers le Speculum. Le roman de Jean Bagnyon a inspiré le Carlo Magno de Juan José Lopez. Précieux volume de grand prix formant le plus rare recueil de trois illustres romans de chevalerie post-incunables illustrés de la bibliophilie française et permettant de découvrir deux précieuses éditions post-incunables inconnues jusqu’à ce jour et une édition post-incunable connue jusqu’alors par l’unique exemplaire « James de Rothschild », et devenant par la même la seule en main privée : « Cleomadès et Clarmondine », et la seule en reliure ancienne. Volume d’exception, non lavé, conservé dans sa reliure du XVIe siècle en maroquin brun décoré, provenant de la bibliothèque « Rolando Della Valle » (XVIe - Livourne et Casale Monferrato) : « Rolandus a valle possidet hunc librum » et note manuscrite d’une autre main au deuxième contre‑plat : « Dans se presant livre de grand et belles choses ».‎

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‎BARCILON DE MAUVANS Joseph Scipion de:‎

Reference : 4313

‎L’Anti-Robert: Critique du nobiliaire de Provence de l’abé [sic] Robert. Par Messieurs [encre rouge et d’une autre main] Simon Joseph de Barcillon sieur de Mauvans.‎

‎ Première partie du XVIIIème siècle. 2 volumes in-4 de [2]-614-[7] et [2]-435-[3] pages, calligraphie soignée, parfaitement lisible, plein veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison en maroquin rouge et vert, tranches rouges. ‎


‎ «Au début du XVIIIe siècle, circule en Provence un manuscrit curieux produit par un personnage énigmatique. Joseph Scipion de Barcilon de Mauvans présente une vision de la noblesse qui met l’accent sur la supériorité de la vieille noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Sa position sur la question de la dérogeance est radicale: il s’agit d’un refus de juger la qualité nobiliaire en fonction de la fortune, un refus de l’exclusion de la noblesse pauvre qui repose sur une remise en question des évolutions de la société moderne. En quelque sorte, une réponse à son propre sentiment d’exclusion.» Valérie Pietri. Très important manuscrit du XVIIIe siècle tant par son étendue - de plus de mille pages, que sa complétude - 425 familles sont détaillées et 167 blasons gravés ont été collés (parfois dessinés). Rédigé à l'encre noire, il a été enrichi par de très abondantes notes dans les marges à l’encre rouge, réalisées en 1868 d’après «l’exemplaire de la bibliothèque de Marseille annoté par Faucon & coté Aa 15bis, in-4 2 vol. manuscrits». L’annotateur a signé de son monogramme à la fin du second volume et laissé son même monogramme au recto des pages de garde (non déchiffré). De toutes les copies manuscrites de ce texte passées en vente publique ces dernières années, cet exemplaire semble être le plus abouti, le plus soigneusement rédigé. Le premier volume s'ouvre sur le détail de l’ouvrage: «Cette critique contient l’épurement de la noblesse du pais de Provence; la différence des gentilshommes de sang, d’origine, de nom et d’armes, d’avec les noble de races, anoblis et de la noblesse de robe; la différence sur les diverses espèce de noblesse. Les notes sur les diverses familles éteintes dont d’autres ont pris le nom et les armes. Les observations sur les usurpateurs de la noblesse, que l’auteur du Nobiliaire a employés comme véritables gentilshommes. Les moyens pour éviter les usurpateurs et le mélange dans la noblesse et pour finir une fois pour toujours les recherches contre les véritables nobles. Le catalogue des gentilshommes de sang, de nom et d’armes et celuy des nobles de robe et celuy des familles éteintes, le tout par ordre alphabétique. Avec une table sommaire des matière contenues dans cet ouvrage. L’abrégé de l’histoire des juifs en Provence. Le catalogue des nouveaux chrétiens de race judaïque dans ce pais avec les observations pourquoy ils sont en si grande horreur. » «La conversion de nombreux juifs qui eut lieu, en Provence, au XVe siècle et surtout à la suite de l'ordonnance royale du 31 juillet 1501, décrétant leur expulsion, ainsi que l'imposition ou taxé que Louis XII leva sur les nouveaux chrétiens, en 1512, fait sans grande importance par lui-même, soulève un problème historique qui n'a pas trouvé jusqu'ici de solution satisfaisante. Cette imposition, si elle a eu lieu, implique forcément une liste des imposés, autrement dit, une espèce de catalogue de noms indiquant quelles étaient les familles juives converties à la religion chrétienne. C'est ce catalogue dont on a contesté l'existence, parce que les documents originaux relatifs à la taxe en question et qui devaient se trouver aux archives de la Cour des Comptes à Aix, ont disparu. Barcilon de Mauvans, dans la Critique du Nobiliaire de Robert de Briançon, est le seul qui ait reproduit cette liste retrouvée, dit-il, dans les archives de l'Ordre de Malte. Comme sa Critique détruisait beaucoup de légendes et donnait à l'amour propre de nombreux parvenus les plus cruels démentis, il s'est créé contre l'ouvrage un courant d'opinion qui l'a classé dans la catégorie des pamphlets sans valeur généalogique. Du même coup, la liste des néophytes a été déclarée apocryphe.» Du Roure. Ce texte à circulé sous le manteau durant la première partie du XVIIIème siècle, l’auteur y met l’accent sur la supériorité de la vielle noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Il refuse de juger la noblesse en fonction de la fortune. Le texte de Barcilon de Mauvans est précieux en ce qu’il lève un coin du voile qui recouvre les sentiments identitaires de cette vieille noblesse appauvrie et oubliée au fond des provinces. A consulter : Valérie Pietri, «Modernité et déclassement social. Barcilon de Mauvans, interprète de la dérogeance de noblesse», Cahiers de la Méditerranée, n°69, 2004 Baron Du Roure, « Les Néophytes en Provence et leur taxe par Louis XII en 1512» Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, tome XXV, 1904-1905. [vol. premier] 55 blasons et 231 famillesp. 1 Critique du Nobiliaire de Provencep. 3 Remontrances faites au Roy sur les désordres qui sont survenus en la Cour du parlement de Provence a cause des grandes parentés et alliances des Neophites en l’année 1611. p. 20 Lettre des Juifs de Provence au Satrape et grand Rabin de Constantinople datée du 13... 1489. p. 21 Réponse du grand Satrape... p. 23 Extraits des archives de sa majesté aux pais de Provence et du registre Veritasp. 45 Imposition de six mille livres faite par Louis Douze Roy de France sur les nouveaux Chrestiens dits Neophites de Provence, avec cotisation par eux faite. p. 56 Rolle [sic] des familles qui sont venues habiter dans la ville d’Aix depuis la susd[ite| cotisation, qui ont été baptisées depuis l’année 1518 et suivantes, ainsi qu’il conste [?] des procès verbaux de leur baptèmes insérés dans les écritures. - Dalardy et Dougier de l’année 1620 anciens notaires de lad. ville. p. 59 Teneur de l'arrêt donné par la cour du parlement en faveur des dénommées cy-après. p. 62 Attestation des commissaires nommés pour prendre le Rolle [sic] des Neophites de Provence et le remettre fidèlement aux archives de l’ordre de St. Jean de Jérusalem de Malthe. p. 64 Copie de l’ordonnance rendue a Malthe contre les neophites ou nouveaux Chrestiens. p. 68 Suit la critique du Nobiliaire de Provence de Mr. Labé [sic] Robert. Préfacep. 148 [ici commence la liste des familles, classées par ordre alphabétique qui se termine p. 614. de la famille Agout à Guiran]4 ff. [non chiffrés contenant la Table des noms des familles contenues dans ce premier volume. [vol. second] 112 blasons et 194 famillesp. 1 à 414 [liste des familles, classées par ordre alphabétique de la famille Hondis à Volland]p. 415 Sobriquets des plus nobles familles de la province trouves dans les archives du Roy René l’an 1480. p. 417 Table des noms des familles contenues dans ce second volume. p. 423 Catalogue des familles nobles de sang et d’origine. p. 424 Catalogue des nobles de sang de nom et d’armes. p. 425 Catalogue des nobles de Race. p. 427 catalogue des nobles de Robe. p. 428 Catalogue des annoblis avec la datte des lettres patentes de leur anoblissementp. 429 Catalogue des familles éteintes. p. 431 à 435 [complément des notices des familles Riqueti de Mirabeau, Thomas, Thomassin et Valbelle, par l’annotateur du 19e, à l’encre rouge]. ‎

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‎CARTE DE LA PROVENCE.-‎

Reference : ORD-15118

‎Carte allemande due à l'éditeur Matthieu Seuter, en 1723: PROVINCIA Gallis La PROVENCE dicta determinata in omnes sitas Prefecturas...-‎

‎Matthieu Seuter (1723). Grande carte en couleurs de 600 x 502 mm, cartouche avec une belle illustration à 2 personnages. A gauche Hercule, bien reconnaissable par sa massue, rappelé ici sans doute en raison de l'épisode légendaire des pierres de Crau, assis devant lui, un soldat romain rappelle l'origine latine de la Provincia. Les 37 armoiries de villes provençales plus celle de la province sont celles ayant le privilège de députer à l'Assemblée Générale des Communes qui se tenait alors à Lambesc. A droite on trouve le nom du dessinateur, Georges Rogg et les échelles. Cette carte est une des rares, sinon la seule, qui fasse allusion à la peste qui ravagea la Provence en 1720, la dame couronnée de remparts, la larme à l'oeil, désignant du doigt les cadavres qui jonchent le sol, est probablement Marseille. Très bel exemplaire‎


‎Coloris très vifs. Marges d'un cm, la marge supérieure, très courte a été doublée. Commentaires tirés de Rivages & Terres de Provence de Mireille Pastoureau, Jean-Marie Homet et Georges Pichard, pages 86-87. ‎

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