Paris, Bernard Grasset (Les Cahiers verts, 39), 1957. In-12, 214-(8) pp., broché, frontispice et illustrations hors-texte (deux petits accrocs au dos).
Reference : 11107
Edition originale, un des 200 exemplaires hors-commerce numérotés sur alfa mousse (n° S.P. 63). * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
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Paris Bernard Grasset, Les 18 avril 1957 In-12, broché, couverture verte imprimée et rempliée.Edition originale, illustrée par Jean Cocteau de 7 dessins hors texte sur le thème de la tauromachie. Un des 52 premiers exemplaires numérotés (n°VI) sur vergé de Montval. Exemplaire enrichi d'un texte manuscrit sur papier libre (2 pages in-4) signé de Jean Cocteau, non daté, relatif à des souvenirs de jeunesse sur l'achat de livres, sur l'édition en général et sur les épreuves de La Corrida du premier mai. En voici la transcription:Un des délices de l'époque prémontparnassienne (celui de ma première jeunesse) était d'attendre les livres prestigieux dont les libraires, un beau jour, au printemps, entassaient des piles jaunes, sans aucun des pièges typographiques ni de couleurs qu'on cherche aujourd'hui à tendre aux personnes hésitant à débourser une petite fortune et à choisir au milieu d'une foule décourageante d'ouvrages disparates.Le dernier Bergson, le dernier Barrès, le dernier Colette Willy, le Gourmont ou les vers libres sous le caducée (œuvre d'Alfred Jarry) du Mercure.Notre cœur battait en payant trois francs cinquante ces trésors pour en orner notre solitude.Il nous eut semblé fou de prétendre à paraître chez ces éditeurs inaccessibles et même pour y faire antichambre. Et je me vois encore tremblant et suant, assis sur le bord d'une chaise, en face de la figure de gros chat de Valette près d'une cheminée où me jugeaient les deux bustes minuscules de Rimbaud et de Verlaine.Ce respect craintif n'existe plus, les livres s'achètent comme des cravates et les uns ne se lisent pas davantage qu'on ne porte les autres, on ne saurait sans déchoir désobéir au débraillé désinvolte.Eh bien, en relisant les épreuves de "La Corrida du premier mai", j'ai retrouvé - je m'en excuse - je ne sais quel poids aérien analogue à celui des livres suspects que je cachais à ma famille.Puissent quelques jeunes surgis de je ne sais quel futur pareil à mon passé (et si le libraire ne leur répond pas que mes livres sont introuvables) m'emporter dans leur poche et retrouver l'émotion exquise que j'éprouvais jadis à me reconnaître chez un autre.Jean Cocteau.L'exemplaire est également enrichi de deux lettres autographes, datées et signées de Jean Cocteau, l'une sur papier à en-tête de sa villa Santo-Sospir à Saint Jean Cap-Ferrat, l'autre sur papier à en-tête de Suvretta House Saint Moritz (3 pages in-12), toutes deux adressées à Bernard Privat (qui avait succédé à Bernard Grasset à la direction des éditions) et relatives au présent ouvrage: 1er Mars 1957Mon cher Privat, Votre lettre me fait grand plaisir et je suis certain que vous saurez me blanchir aux yeux de Paulhan qui croirait par votre intervention à quelque méandre.En effet l'offre venait de moi et vous me rendrez grand service en lui expliquant les choses. Lorsque reparut la N.R.F., Paulhan m'écrivit qu'il ne concevait pas ce numéro de rentrée sans un texte de moi. Or, non seulement il n'a pas publié "De la mémoire" du "Journal d'un inconnu", mais encore il n'a plus jamais essayé d'avoir une œuvre de moi dans le sommaire.Avec son esprit tortueux, il risque de croire que je lui ai promis "La Corrida", sachant que cela serait impossible (Style punitif).Rendez-moi ce service.De tout cœur.Jean Cocteau.P.S.: Je reçois de Mourlot un merveilleux essai de tirage simple qui n'écrase pas le trait. Ce serait le rêve pour les dessins de "La Corrida". Donnez lui donc un coup de téléphone au 18 rue de Chabrol. Je vous verrai la semaine prochaine.2 février 1957Je croyais ce texte "invisible", votre dépêche me démontre que je me trompais - Rien ne pouvait me faire plus de plaisir, surtout si la preuve vient de vous.Jean Cocteau.
Grasset les cahiers verts, Paris 1957. In-12 (19x12). 214 (2) pages. Broché, couverture verte imprimée.
"Outre la corrida du premier mai : ""hommage à Manolette"" ""lettre d'adieu à Frédérico"". 6 dessins de l'auteur reproduits en hors texte. Edition originale tirée à 1764 exemplaires papiers, celui-ci sur alfa n° 496. Parfait état, non coupé."
Grasset, "Les Cahiers Verts" 39 ,1957 ,Edition originale sur papier Alfa limitée à 1350, ex. (No 223) . Etat irreprochable sous son calque d'origine .
COMME NEUF Ray BC6
Paris, Bernard Grasset, collection les Cahiers Verts - 39, 1957. In-12 broché de 214-[8] pages.
Illustré par Jean Cocteau d'un frontispice et de 6 dessins. Édition originale. Exemplaire numéroté sur Alfa mousse (718).
Paris, Grasset, Les Cahiers verts, 1957. In-8°, broché, couverture illustrée. Édition originale. Dessin au trait de Cocteau en frontispice répété sur la couverture. Tiré à 1350 exemplaires numérotés sur alfa mousse.
Joli exemplaire.